cosignée par Bernadette Bourzai, Catherine Tasca, Christiane Demontès, Claire-Lise Campion, Claudine Lepage, Françoise Cartron, Françoise Laurent-Perrigot, Jacqueline Alquier, Josette Durrieu, Marie-Christine Blandin, Maryvonne Blondin, Michèle André, Monique Cerisier-ben Guiga, Nicole Bonnefoy, Nicole Bricq, Odette Herviaux, Raymonde Le Texier, Renée Nicoux, Virginie Klès, Alain Anziani, Alain Fauconnier, Alain Le Vern, André Vantomme, Bernard Cazeau, Bernard Piras, Charles Gautier, Claude Domeizel, Claude Lise, Daniel Raoul, Daniel Reiner, Didier Boulaud, Didier Guillaume, François Marc, François Patriat, François Rebsamen, Georges Patient, Jacky Le Menn, Jacques Berthou, Jacques Gillot, Jean Besson, Jean-Claude Peyronnet, Jean-Louis Carrère, Jean-Luc Fichet, Jean-Marc Pastor, Jean-Marc Todeschini, Jean-Noël Guérini, Jean-Pierre Michel, Marc Daunis, Marc Massion, Marcel Rainaud, Michel Teston, Paul Raoult, Philippe Madrelle, Rachel Mazuir, René-Pierre Signé, Richard Tuheiava, Richard Yung, Robert Badinter, Robert Navarro, Roger Madec, Roland Courteau, Roland Povinelli, Roland Ries, Ronan Kerdraon, Serge Andreoni, Serge Godard, Serge Lagauche, Serge Larcher, Simon Sutour, Yannick Bodin, Yannick Botrel, Yves Chastan, Yves Daudigny & Yves Krattinger
Mesdames, Messieurs, En matière de don post mortem d'organes et de tissus humains, la loi repose depuis 1976 sur le principe du « consentement présumé ». La loi de bioéthique n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal a instauré un registre des refus au prélèvement des organes et tissus.
Ce registre, qui est mis à la disposition du public, est géré par l'Agence de la biomédecine.
Si cette loi permet de protéger juridiquement le refus, aucune disposition légale ne permet d'enregistrer le consentement explicite au prélèvement post mortem . Cette disposition implique que si la personne défunte a enregistré son refus explicite, il n'est procédé à aucun prélèvement.
Dans le cas contraire, le consentement au prélèvement des organes et tissus est présumé. Le législateur a toutefois souhaité s'assurer que la présomption est...
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