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Interventions sur "vaccination" d'Alain Milon


126 interventions trouvées.

Malgré votre expertise incontestable et incontestée, le parcours décisionnel a été chaotique, voire frileux, passant d'une vaccination conseillée au passe sanitaire et finalement au passe vaccinal. Avez-vous demandé au Gouvernement de mettre en place une obligation vaccinale ? Trop d'expertise n'entraîne-t-elle pas la frilosité ? Dans les médias, avons-nous assisté à une guerre des ego ? Puisque nous pourrions arriver à la fin de l'épidémie : si c'était à refaire, referiez-vous tout de la même façon ?

Les conséquences de la non-vaccination chez les femmes enceintes peuvent être très graves, comme l’ont souligné M. Jomier et Mme Mercier. Soigner un patient atteint d’une covid grave est très compliqué. Les choses sont encore plus compliquées quand il s’agit d’une femme enceinte : la plupart du temps, monsieur Ravier, au minimum, on perd l’enfant. Vos propos sont absolument incroyables : il n’y a pas eu de bronca à l’encontre de Mme...

...us de 2 millions d’actes médicaux et chirurgicaux sont concernés. Autre fait extrêmement important, nous en arrivons en PACA à une saturation liée à la diminution considérable des livraisons d’oxygène médical. Certains hôpitaux, en particulier celui de Marignane, se retrouvent sans oxygène médical du fait de la surutilisation de ce traitement. Par conséquent, l’« emmerdeur » étant important, la vaccination aurait dû être réfléchie, et ce dès l’arrivée des vaccins. Il est désormais un peu tard pour la rendre obligatoire. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes abstenus sur ce sujet, avec René-Paul Savary et d’autres collègues. Je voterai donc l’article 1er, amendé fort justement par la commission. Enfin, je conclurai par une citation célèbre : « À force de sacrifier l’essentiel pour l’urgenc...

Nous avons bien compris que la vaccination et les gestes barrières étaient utiles pour se protéger de ce fléau, mais il faudrait insister sur les seconds, je trouve que l'on n'en parle pas suffisamment. Une question : nous ne sommes que des élus, et les citoyens nous demandent pourquoi, dans le cas de la grippe, une injection suffit à être protégé par un vaccin à virus atténué, alors que pour le covid, une, deux, trois, peut-être même qua...

...roposition de loi que nous examinons aujourd’hui en est l’illustration probante : un texte simple, proposant uniquement de compléter par un alinéa supplémentaire un article qui en compte déjà onze – a priori, un ajout anodin qui s’inscrit dans la lignée de cet article L. 3111-2 du code de la santé publique qui liste les vaccins obligatoires. Cette proposition de loi prévoit d’instaurer la vaccination obligatoire contre le SARS-CoV-2 pour tous, sauf contre-indication médicale – cette vaccination ne serait pas prise en charge par la sécurité sociale. À titre personnel, je suis en général un ardent défenseur de la vaccination obligatoire, mais être convaincu sur le principe ne suffit pas. Permettez-moi de citer Claude Bernard : « À la source de toute connaissance, il y a une idée, une pensée, p...

Je salue le travail de M. Jomier, particulièrement ardu. Il lui a fallu réaliser une sacrée gymnastique intellectuelle pour trouver les raisons qui justifient cette vaccination obligatoire. Une autre raison de l'opposition de mon groupe est l'instabilité du virus et l'arrivée de nombreux variants, dont certains seront à échappement vaccinal. La vaccination ne servira pas à grand-chose tant qu'un vaccin stable n'aura pas été trouvé. De plus, nous constatons que l'efficacité des vaccins est limitée. Une troisième dose est aujourd'hui recommandée, et il n'est pas sûr que...

Monsieur le secrétaire d’État, la vaccination de l’ensemble des personnes éligibles, et non des seules personnes réputées fragiles, est aujourd’hui le moyen le plus efficace pour freiner, et peut-être un jour arrêter l’épidémie. Elle réduit considérablement les risques de formes graves de la covid-19 et, plus important encore, le nombre de décès. Les études scientifiques l’ont montré. La « vie réelle » l’a montré également : les territoires...

Je veux juste réparer une petite erreur de notre collègue Ouzoulias. Ce n’est pas Pasteur qui est l’inventeur du vaccin, mais Jenner. Pasteur n’est que l’inventeur, à la rigueur, de la vaccination.

Par ailleurs, j’ai le sentiment que le travail réalisé par la commission des lois vise d’abord à obtenir la vaccination par la persuasion. Au cas où, après en avoir discuté, on n’arrive pas à la vaccination, il peut y avoir, à la rigueur, la dissuasion. C’est en tout cas ainsi que je comprends le travail de la commission des lois et je suivrai l’avis de son rapporteur.

Je pense comme Mme de La Gontrie que, dans quelques semaines, nous envisagerons peut-être la vaccination obligatoire – qui n’est aucunement une vaccination obligatoire universelle, d’ailleurs, puisqu’elle se limite à une vaccination obligatoire contre le SARS-CoV-2. Nous voyons bien que ce SARS-CoV-2 évolue, change, prend la forme de nouveaux variants qui, pour l’instant, n’échappent pas encore à la vaccination. Sommes-nous sûrs que, dans les mois qui viennent, nous n’aurons pas un variant qui écha...

Quelles recommandations ont-elles été faites quant à la collecte et au traitement des déchets consécutif à la vaccination ?

Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, nous souhaitons bien évidemment au Premier ministre de rester en bonne santé. L’annonce d’une campagne de vaccination par la présidente de la Commission européenne le 16 décembre dernier, campagne qui commencera le même jour dans tous les pays de l’Union européenne, est une immense source d’espoir. En effet, il s’agit de la mise en place d’une lutte efficace contre ce fléau qu’est le covid-19, grâce à une action commune et coordonnée sur l’ensemble de l’Union européenne qui est la bienvenue. Cette vaccination m...

...inon, rapidement, nous aurons affaire à une nouvelle vague de décès de personnes âgées, cette fois due à l’isolement et au syndrome de glissement. Ce qui a été dit lors des auditions qui ont été réalisées par la commission des affaires sociales, c’est que ce vaccin protégerait contre les formes malignes et bénignes de la maladie, mais qu’il existe une incertitude sur la transmission, d’où la non-vaccination des jeunes en priorité. Il est donc important, en attendant des études plus poussées sur ces vaccins ARN et les autres vaccins plus conventionnels – leurs retards sont probablement un peu le reflet de la façon dont, en France, on traite les innovations… – de communiquer sur la nécessité de vacciner les personnes les plus fragiles. Il faut, de surcroît, que cette vaccination se fasse sur ordonnan...

...tc. Le message va être compliqué à faire passer. Par ailleurs, les porteurs du virus ayant développé des comorbidités importantes décèdent quasiment toujours à cause de la covid-19, même si ce décès est dû à une autre cause. Or chacun sait que les personnes qui vivent en Ehpad y demeurent environ deux ans à deux ans et demi. Les médias ne manqueront pas d'attribuer les décès qui auront lieu à la vaccination. C'est une autre difficulté qui risque d'être compliquée à expliquer. Quel est votre point de vue à ce sujet ?

...ions concernées. Elle émet donc un avis défavorable sur l’ensemble des amendements qui tendent à revenir sur cette suppression. Je termine en précisant que cet amendement n° 776 rétablit par ailleurs des dispositions qui n’ont pas lieu d’être rétablies puisqu’elles n’ont pas été supprimées par notre commission ; il s’agit, en particulier, de la possibilité, pour les sages-femmes, de pratiquer la vaccination des personnes qui vivent dans l’entourage du nouveau-né.

Comme vient de le dire Catherine Génisson, cet amendement tend à prévoir, d’une part, que les sages-femmes puissent prescrire, et non pas seulement pratiquer, les vaccinations, de la femme, du nouveau-né et des personnes de son entourage, à savoir l’oncle, la tante, le grand-père ou la grand-mère, par exemple ; et, d’autre part, que la possibilité reconnue aux sages-femmes de vacciner l’entourage de l’enfant puisse s’exercer pendant la période postnatale, et non pendant la période au cours de laquelle l’enfant est un nouveau-né. Sur ces précisions de nature technique...

Plusieurs éléments qui avaient été avancés lors du débat à l’Assemblée nationale nous ont conduits à maintenir la suppression de cet article en commission. Je vais les rappeler brièvement : le manque de formation et de compétences spécifiques dont disposent à l’heure actuelle les pharmaciens en matière vaccinale, alors que la vaccination constitue tout de même encore un acte médical non anodin et qui ne saurait être banalisé, le manque d’éléments permettant d’affirmer que cet élargissement de compétences aurait un quelconque effet sur la couverture vaccinale. La priorité en matière de vaccination, avant d’étendre cette compétence à des professionnels non médicaux, devrait plutôt être de restaurer la confiance des Français, dont ...

...effet de l’aluminium comme adjuvant dans les vaccins et qu’aucune étude n’a permis, à ma connaissance, de trancher définitivement cette question. Des recherches sont toujours en cours, notamment dans le cadre d’une étude spécifique conduite par l’ANSM. En tout état de cause, la mise en place d’une telle mesure serait particulièrement dommageable dans un contexte de méfiance croissante envers la vaccination – on l’a relevé sur toutes les travées –, et alors que certaines maladies que l’on croyait oubliées ressurgissent aujourd’hui, telle la rougeole, que Mme Keller a évoquée voilà quelques instants. De grâce, n’alarmons pas la population, alors que le rapport bénéfice-risque de la vaccination reste largement positif. Pour toutes ces raisons, la commission émet un avis défavorable sur cet amendement...

...le-ci en tant que telle, permettez-moi de rappeler le contexte dans lequel elle s’inscrit. Des progrès significatifs ont été réalisés ces dernières années pour protéger la santé des populations par la prévention vaccinale des maladies infectieuses. Cette amélioration repose sur plusieurs facteurs, que nous connaissons tous : l’amélioration des conditions d’hygiène de vie, l’antibiothérapie et la vaccination. Cependant, force est de constater que la place de la vaccination est sous-estimée, voire contestée, parfois pour des raisons justifiées. Permettez-moi de rappeler quelques chiffres fournis par l’Organisation mondiale de la santé pour illustrer les enjeux de la vaccination. La vaccination permet de prévenir, chaque année, entre 2 et 3 millions de décès liés à la diphtérie, au tétanos, à la coqu...

Mais qui analyse sous un angle principalement comptable un acte médical. Peut-être aurions-nous dû demander aussi un rapport à la Haute Autorité de santé : vos conclusions auraient été plus acceptables pour des médecins. La tendance récente dans la vaccination, révélée en particulier dans l'affaire du H1N1, est la mise à l'écart des généralistes, autrement dit des médecins traitants. Durant cet épisode, les pouvoirs publics ne leur ont pas fait confiance. Résultat : un échec flagrant et une défiance encore plus grande de la population envers la vaccination. Pour restaurer la confiance en la vaccination, commençons par restaurer la place du corps médica...