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Interventions sur "élève" de Céline Brulin


62 interventions trouvées.

...Cet amendement vise à revaloriser l’ensemble de la grille indiciaire des AESH dans l’enseignement technique agricole. Je ne reviens pas sur les inégalités avec leurs collègues de l’éducation nationale ; elles ont déjà été développées. Je ne reviens pas non plus sur le chiffre qu’a donné Mme la rapporteure pour avis et qui montre clairement les besoins d’accompagnement – augmentation de 26 % des élèves en situation de handicap dans l’enseignement agricole. Si, au 1er mai 2022, les deux premiers échelons de la grille indiciaire des AESH ont été revalorisés pour atteindre le niveau du SMIC, les autres échelons ne l’ont pas été, ce qui entraîne un tassement de la grille, préjudiciable à nos yeux.

...anté sur Parcoursup – avec les instituts en soins infirmiers, ce sont celles qui sont les plus demandées –, les capacités d’accueil dans nos universités empêchent non seulement des jeunes d’épouser les carrières auxquelles ils aspirent, mais également de lutter efficacement contre la désertification médicale. La saturation de notre système public d’enseignement supérieur pousse de plus en plus d’élèves à se tourner vers des formations privées : 25 % des étudiants du supérieur y sont inscrits. Rien que pour l’année 2021-2022, le marché privé de l’enseignement supérieur a progressé de 10 %, quand le périmètre de l’université n’a augmenté que de 0, 4 %. Parcoursup est aussi un système qui accroît les inégalités, ces inégalités que la réforme du lycée et du bac renforce en faisant peser sur les é...

Diverses réformes ont déjà fait perdre beaucoup d’heures de cours aux lycéens de l’enseignement professionnel, particulièrement dans les disciplines générales. Le résultat est que les élèves inscrits en CAP n’ont plus, par exemple, qu’une heure trente de français hebdomadaire. Vous envisagez à présent d’augmenter les périodes de stage en milieu professionnel. Cela se traduirait inévitablement, madame la ministre, par une nouvelle réduction de la formation théorique. Mesurez-vous les conséquences d’un tel choix alors même que les élèves de l’enseignement professionnel ont besoin de...

Monsieur le ministre, vous avez parlé d'un budget de rupture. Ce n'est pas le cas en ce qui concerne les suppressions de postes qui se poursuivent, et je crois que vous ne pouvez compter uniquement sur les effets démographiques pour améliorer le taux d'encadrement. Il y a encore des départements, comme le mien, où, hors REP, on trouve des classes comptant bien plus de 24 élèves et où, comme cela a déjà été évoqué, les grandes sections en REP et REP+ plus ne sont pas encore dédoublées. Cet exemple suffit à montrer que supprimer des postes est une mauvaise idée. C'est encore plus vrai dans le secondaire, où les effectifs continuent de croître pour encore quelques années, me semble-t-il. S'agissant des revalorisations salariales, je rejoins ce qu'a dit Jacques Grosperri...

... comme son homologue de l'intérieur, Gérald Darmanin, soutient les policiers. C'est sans doute une faiblesse. Je suis ravie de constater que certaines idées font leur chemin, comme la nécessité d'un service public de l'école inclusive. C'est un vrai progrès. Je me félicite aussi que votre rapport identifie clairement les conséquences du dédoublement des classes et du plafonnement progressif à 24 élèves. Ces mesures constituent un progrès, mais elles ont des répercussions sur les remplaçants. En matière d'orientation, je m'interroge : peut-on laisser à des jeunes d'une quinzaine d'années la responsabilité de choisir les disciplines qui peuvent leur être enseignées ? Je ne nie pas qu'il faille une certaine appétence pour étudier, mais les jeunes de cet âge, ou même leur famille, sont-ils suffis...

...le de leur commune. Je suis consciente que chaque commune ne peut pas forcément disposer d'un établissement scolaire, mais peut-être faut-il repenser aussi la conception des écoles pour éviter le sentiment d'abandon croissant des zones rurales. Une école, ce n'est pas forcément cinq classes du CP au CM2. Quelques mots enfin au sujet de Jean-Michel Blanquer. S'il est longtemps apparu comme un bon élève, son image s'est beaucoup dégradée en cette fin de quinquennat du fait de son action pendant la crise sanitaire. Les changements incessants de protocole dans l'éducation nationale ont suscité un mouvement social d'ampleur de la communauté éducative au cours des dernières semaines. Ces critiques n'émanent pas seulement des enseignants et sont également le fait des parents d'élèves.

...dire sur votre bilan, mais je le ferai en d’autres lieux. Je souhaite en effet vous interroger sur la rentrée scolaire qui, me semble-t-il, préoccupe bon nombre de personnes aujourd’hui. Les dédoublements de classes se sont traduits par des effectifs chargés, hors éducation prioritaire. Avec quels moyens envisagez-vous de tenir votre promesse selon laquelle aucune classe n’excédera vingt-quatre élèves ? Les évaluations nationales montrent toujours d’importantes inégalités entre les élèves des réseaux d’éducation prioritaire et les autres. Or les suppressions de postes sont particulièrement nombreuses en REP et REP+, les diminutions de dotations horaires globales (DHG) également, tandis que les dispositifs d’inclusion sont menacés. En parallèle, une nouvelle offensive vise à fusionner les éc...

Nous posons tout de même, en ce qui nous concerne, des questions concrètes. Nous n’atteindrons pas, à la prochaine rentrée, l’objectif que vous avez vous-même fixé : moins de 24 élèves par classe.

...ment scolaire, que l’existence des réseaux sociaux et des plateformes aggrave, mérite clairement que l’on fasse mieux. Le calendrier imposé n’est pas non plus propice à un examen serein de cette proposition de loi et il est regrettable que l’ensemble, ou presque, des dispositions adoptées par le Sénat aient été balayées. L’article 1er, en ne faisant aucune distinction entre le harcèlement entre élèves et le harcèlement impliquant des adultes, en intégrant les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) et en omettant de mentionner le cyberharcèlement, nous interpelle. On ne saurait mettre sur un pied d’égalité des harceleurs mineurs et des adultes responsables détenteurs d’une autorité et soumis par ailleurs à un cadre statutaire strict.

...omme cela a été souligné, l’efficacité de la lutte contre le harcèlement scolaire passe par l’action systémique et conjuguée des différents acteurs de la communauté éducative. À ce propos, il manque dans cette proposition de loi des éléments centraux de la mobilisation contre le harcèlement : des moyens pour la médecine scolaire, l’amélioration de la prise en charge psychologique et psychique des élèves, la mise en sécurité d’urgence des élèves harcelés. Le Sénat avait fait des propositions en ce sens. Je pense notamment à nos amendements sur la santé scolaire, qui est en grande difficulté dans nos établissements. La formation est également indispensable pour aider les personnels de l’éducation nationale à repérer et à accompagner les victimes. À l’heure actuelle, un tiers seulement des ensei...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, on estime qu’entre 6 % et 12 % des élèves, soit environ 1 million d’enfants et de jeunes adultes, sont victimes de harcèlement au cours de leur scolarité. L’actualité illustre régulièrement les dramatiques conséquences du harcèlement, qui peuvent aller jusqu’au suicide, comme pour la jeune Dinah en octobre dernier. Ces chiffres alarmants appellent une mobilisation générale dans l’école, mais aussi dans l’ensemble de la société. Le phé...

...ion générale, j’ai souligné combien les apports du Sénat me semblaient intéressants. La nouvelle rédaction de l’article 3 permet ainsi d’améliorer la formation initiale et la formation continue des différents acteurs de la communauté éducative. Toutefois, certains professionnels ont été oubliés de la liste de la commission. Je pense tout d’abord aux AESH, qui demandent à être mieux reconnus. Les élèves handicapés étant, plus encore que d’autres, de potentielles victimes de harcèlement, leurs accompagnants doivent être spécifiquement formés à ces questions. Je pense aussi aux personnels de vie scolaire, qui ont un rôle tout à fait particulier dans les établissements. Ils entretiennent un lien différent avec les élèves de celui que peuvent avoir les enseignants, ce qui suppose également une for...

...toujours au titre de l’amendement Creton. En ce qui concerne la construction de logements accessibles, nous continuons de proposer de revenir sur les reculs de la loi ÉLAN, tant les besoins liés au handicap, mais aussi au vieillissement, plaident pour accroître leur nombre. J’en viens à la scolarisation des enfants et au scandale qui demeure dans certaines académies : la non-prise en compte des élèves relevant des unités localisées pour l’inclusion scolaire, les classes ULIS, dans les effectifs des établissements scolaires. C’est non seulement inhumain, mais en plus, cela a un effet sur le taux d’encadrement, alors même que ces élèves devraient bénéficier d’un accompagnement renforcé. Pour sécuriser le parcours des élèves en situation de handicap, trois principaux leviers doivent être action...

Au-delà des financements du ministère, quels financements recevez-vous des régions ? Constatez-vous des différences entre les régions ? Avez-vous des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) et comment cela se passe-t-il ? Il s'agit d'un sujet important dans l'enseignement agricole public.

Madame la directrice générale, vous avez effectivement fait preuve d'un grand enthousiasme communicatif mais qui ne m'a pas convaincue sur tous les points. Je vais revenir sur certaines questions. J'entends dans vos propos que l'enseignement agricole doit regagner des élèves pour regagner des moyens. Pourtant à la lecture des chiffres, j'émets un doute sur le raisonnement consistant à conditionner l'attribution de moyens supplémentaires à une croissance des effectifs. En effet, même lorsque les effectifs augmentent, cela ne se traduit pas systématiquement par plus de postes. Ce manque de moyens a un impact sur l'objectif même de rendre l'enseignement plus attractif....

...itaire, l’une des rares politiques nationales visant à lutter contre les inégalités sociales. Certes, celle-ci répond aujourd’hui imparfaitement aux enjeux. L’an passé, le président Laurent Lafon et notre collègue Jean-Yves Roux avaient rédigé un rapport, qui pointait très justement certaines carences dans la définition de la carte de l’éducation prioritaire. Je rappellerai ce chiffre : 70 % des élèves socialement défavorisés ne sont pas scolarisés en REP (réseaux d’éducation prioritaire) ou en REP+. Il est indispensable d’améliorer le dispositif, afin de consolider ces deux objectifs que sont la justice sociale et l’élévation du niveau de connaissances des élèves, notamment en travaillant en réseau, car c’est aussi cela l’intérêt de l’éducation prioritaire. Celle-ci ne se résume pas, même si...

...breux pour accompagner les enfants en situation de handicap. Nous assistons, dans ce projet de loi de finances, à une explosion des recrutements hors titre 2. Ce phénomène affaiblit considérablement vos annonces en ce qui concerne l’école inclusive, pourtant présentée comme une priorité. La situation salariale et le statut de ces personnels demeurent, dans nombre de cas, indécents. De même, les élèves scolarisés en classe ULIS (unité localisée pour l’inclusion scolaire) ne sont toujours pas comptabilisés dans les effectifs généraux dans toutes les académies. C’est inhumain au sens propre du terme ! C’est aussi profondément injuste, car cela ôte des moyens aux établissements, alors qu’il leur en faudrait, au contraire, davantage. J’en viens au plan de revalorisation des enseignants, qui n’est...

Des établissements sont contraints de choisir entre offrir les « doublettes » – ainsi qu’on les appelle familièrement – qui doivent être proposées aux élèves de terminale et leur permettre d’accéder aux enseignements optionnels, qui doivent aussi être dispensés. De toute évidence, il y a rupture d’égalité et les directions d’établissement comme les enseignants se retrouvent face à un dilemme insupportable. Monsieur le ministre, vous avez précédemment évoqué l’élargissement du périmètre de votre ministère – à votre place, j’aurais sans doute fait la ...

...égués aux formations professionnelles et technologiques de l’enseignement professionnel (DDFPT). Plusieurs missions leur sont attribuées, et celles-ci se sont accrues dans le contexte sanitaire que l’on connaît, avec la mise en place des protocoles sanitaires, plus compliquée dans l’enseignement professionnel que dans l’enseignement général. Les DDFPT doivent également créer du lien et aider les élèves à trouver des stages en entreprise, ce qui est aussi particulièrement compliqué dans la période actuelle. L’adoption de cet amendement leur apporterait donc un renfort bienvenu. Je profite de cette occasion pour vous interroger, monsieur le ministre, sur l’adaptation éventuelle des périodes obligatoires de présence en entreprise, qu’il est extrêmement difficile de respecter. Il ne s’agirait pa...

... la parole publique. L'augmentation des crédits tient à l'élargissement du périmètre et à une revalorisation des enseignants, pas à des moyens supplémentaires pour l'éducatif et l'enseignement. Or, dans notre contexte, nous avons besoin de dispositifs qui ont fait leurs preuves, comme les Rased ou le dispositif « plus de maîtres que de classes », ils permettent de proposer un suivi sur-mesure d'élèves en difficulté - or, vous remarquerez que leurs crédits n'augmentent pas. Autre problème, les moyens supplémentaires accordés au premier degré sont pris sur le second degré, des heures d'enseignement ne sont pas faites parce qu'on ne trouve pas des enseignants pour plus d'heures supplémentaires. Cela signifie que des heures d'enseignement ne sont pas faites ; ce n'est pas acceptable. La revalor...