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Interventions sur "enseignant" de Françoise Férat


37 interventions trouvées.

...ompte tenu de l'inflation, prévue à 1 % en 2016, le budget de l'enseignement agricole diminuera en valeur réelle ; deuxièmement, il met fin à l'égalité de traitement qui prévalait avec l'éducation nationale, dont le budget augmente de 1,1 %. De surcroît, la hausse des crédits est intégralement imputable à l'augmentation des dépenses de personnel, liée à la création de 140 postes supplémentaires d'enseignants, tandis que les autres postes de dépense, à l'exception notable des frais pour visite médicale des élèves de l'enseignement public, stagnent ou diminuent. La création de 140 postes d'enseignants, ainsi que de 25 postes d'auxiliaire de vie scolaire (AVS), est évidemment une bonne chose. Elle participe de la réalisation de l'engagement du Gouvernement de créer 1 000 postes dans l'enseignement ag...

...a mi-novembre et les subventions pour l'année civile n'ont toujours pas été versées aux associations. Aux qualités de l'enseignement agricole évoquées par notre collègue Marie-Christine Blandin, j'ajouterai la construction de l'homme et du citoyen, à laquelle contribuent sans doute les internats en étant au plus près des jeunes qu'ils accueillent. Il est vrai que le budget permet le recrutement d'enseignants supplémentaire, mais il conduit, dans le même temps, à la réduction des moyens de remplacement et des budgets des établissements. Je ne suis pas certaine qu'on réussisse, dans un tel contexte, à améliorer la situation de l'enseignement agricole.

...e ne me sens plus seule car je constate que les difficultés sont les mêmes à Paris et dans ma commune de 500 habitants. Vous n'avez pas abordé directement les problèmes du milieu rural. Je ne souhaite pas instruire à charge le dossier de la réforme. Je partirai juste de l'analyse de la situation concrète que je connais comme maire. Faute d'intervenants pour animer les activités périscolaires, les enseignants de mon école ont accepté d'assurer les TAP. J'estime le surcoût que la commune doit supporter à environ 15 000 euros, ce qui est très loin d'être négligeable au moment où les dotations de l'État subissent des coupes claires. Cela ne règle qu'une partie du problème. J'ai le sentiment que c'est un échec du point de vue éducatif car les enfants auront toujours les mêmes personnes en face d'eux pend...

...e ne me sens plus seule car je constate que les difficultés sont les mêmes à Paris et dans ma commune de 500 habitants. Vous n'avez pas abordé directement les problèmes du milieu rural. Je ne souhaite pas instruire à charge le dossier de la réforme. Je partirai juste de l'analyse de la situation concrète que je connais comme maire. Faute d'intervenants pour animer les activités périscolaires, les enseignants de mon école ont accepté d'assurer les TAP. J'estime le surcoût que la commune doit supporter à environ 15 000 euros, ce qui est très loin d'être négligeable au moment où les dotations de l'État subissent des coupes claires. Cela ne règle qu'une partie du problème. J'ai le sentiment que c'est un échec du point de vue éducatif car les enfants auront toujours les mêmes personnes en face d'eux pend...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, une fois encore, permettez-moi, au nom des représentants des élus locaux et des responsables de terrain que nous sommes, de tirer la sonnette d’alarme. Les parents, les enseignants et les élus locaux sont déroutés ! Comment caler un même projet sur des espaces aussi différents ? Monsieur le ministre, comme vient de le rappeler ma collègue Catherine Morin-Desailly, il est impératif que cette année scolaire serve à dresser un bilan en mettant à profit la remontée des expériences. En effet, dans un premier temps, de nombreuses écoles subissent une désorganisation en termes ...

...ns leur ensemble et éviter l’écueil de la précipitation. Un temps de concertation aurait permis d’aboutir à un texte plus complet et surtout plus efficace. Comme je l’ai déjà dit en première lecture, ce projet de loi n’est pas à pas la hauteur de ses ambitions. Le rapport de mai dernier de la Cour des comptes ne contredira pas mes propos. Ses auteurs préconisent en effet de redéfinir le métier d’enseignant, de mieux valoriser les ressources humaines, d’affecter les enseignants en fonction de la réalité des postes et des projets d’établissement, enfin, d’assurer une gestion de proximité. Nous sommes loin du compte aujourd’hui. La priorité financière donnée à notre système éducatif ne nous permet pas d’enrayer la baisse du niveau des élèves. Les solutions ne sont pas seulement d’ordre budgétaire. Le...

...inciter assez vite l’élève à participer à des pratiques collectives, notamment durant le temps scolaire, peut permettre d’ancrer sa motivation, car le partage peut être un moteur, en raison de son caractère à la fois ludique et stimulant. Mettre la formation des amateurs, qui sont aussi les plus nombreux, au même niveau que celle de futurs professionnels suppose une évolution de la pédagogie des enseignants, formés à l’excellence. Ce changement de pédagogie est fondamental en vue d’un meilleur épanouissement des élèves. C’est tout l’objet de cet amendement : encourager les élèves à fréquenter des établissements spécialisés dans l’enseignement artistique, tels que les conservatoires.

Cet amendement a pour objet de montrer notre volontarisme sur les missions confiées à l’école. Il concerne le numérique à l’école, plus particulièrement l’utilisation des outils en question par les enseignants. Nous proposons d’inciter réellement les enseignants à avoir recours à ces moyens de communication, tant pour leur enseignement que dans le cadre de leur communication avec les familles. Il faut les inciter fortement à mettre en place, sinon un site internet de l’école, au moins un carnet de correspondance numérique se substituant, pour les familles qui le souhaitent, au traditionnel carnet de...

L’ambition du texte du Gouvernement est la « refondation » de l’école. Pourtant, monsieur le ministre, une réelle refondation aurait notamment nécessité une réflexion sur la formation continue des enseignants, qui n’existe pas en pratique aujourd'hui. Une telle exigence est encore plus importante lorsqu’il s’agit d’enseigner une langue étrangère à des élèves. Si l’on ne peut pas avoir des locuteurs natifs dans chaque classe, une maîtrise élémentaire de la phonétique et de la grammaire, un vocabulaire nourri et l’acquisition des méthodes pédagogiques doivent être exigés des personnels enseignant une ...

Avec cet amendement, nous voulons dénoncer encore une fois la précipitation avec laquelle la réforme des rythmes scolaires a été imposée aux enfants, à leur famille, aux enseignants et aux élus locaux. L’alinéa supplémentaire que nous proposons d’insérer dans le texte prévoit que l’État adressera un rapport au Parlement pour tirer les conséquences de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires sur les collectivités territoriales et mesurer le niveau de consommation du fonds d’aide prévu à l’article 47. Il faudra être capable de mesurer très rapidement les effets ...

L’article 51 crée les écoles supérieures du professorat et de l’éducation. Elles auront pour mission de former les futurs professeurs. Nous souhaitons que, au-delà de la matière enseignée et de la pédagogie utilisée, les enseignants soient des vecteurs d’intégration pour l’élève dans la société, ainsi que dans leur futur travail. Pour nous, les futurs enseignants et personnels d’éducation représentent pour les élèves leur premier contact avec le monde professionnel. Il est donc important que les enseignants et personnels soient sensibilisés aux différentes sphères du monde professionnel, notamment au monde de l’entreprise....

Cet amendement s’inscrit dans le même esprit que mon amendement précédent sur la formation des enseignants. Il tend à permettre à des représentants du monde professionnel, notamment des chefs d’entreprise et des artisans, de siéger au sein des instances de direction des écoles supérieures du professorat et de l’éducation afin d’éclairer les enseignants sur les réalités du marché du travail. Nous ne souhaitons pas mettre l’entreprise partout, mais nous espérons qu’une meilleure imbrication de deux mo...

L’article 51 crée les ESPE. Elles auront pour mission de former les futurs professeurs. Nous souhaitons que, au-delà de la matière enseignée et de la pédagogie utilisée, les enseignants soient des vecteurs d’intégration pour l’élève dans la société ainsi que dans son futur travail. Les futurs enseignants et personnels d’éducation représentent pour les élèves leur premier contact avec le monde professionnel. Il est important que les enseignants et personnels soient sensibilisés aux réalités des différentes sphères du monde professionnel, notamment celles de l’entreprise. Au-del...

...blèmes de lecture. Si des élèves ne maîtrisent pas la lecture et l’écriture à l’arrivée au collège, comment espérer que leur scolarité ultérieure se déroule sans problème ? Or aucune mesure concrète n’est proposée pour lutter contre l’illettrisme, pourtant déclaré grande cause nationale de 2013, alors même que le projet de loi vise à redéfinir le socle commun. En ce qui concerne la formation des enseignants, si l’intention d’engager une réforme de leur formation initiale est louable, qu’en sera-t-il de son application et des moyens qui lui seront alloués, ainsi que de la formation continue ? Je suis sceptique quant à son efficacité réelle. Rien non plus n’est proposé en matière de statut des enseignants. Le projet de loi comporte malheureusement bien trop de déclarations d’intention, qui seront lo...

Comment s'articuleront la formation continue et la formation initiale des enseignants ? L'apprentissage dès 14 ans a été supprimé. Je le regrette beaucoup. Cette mesure permettait pourtant une entrée progressive dans la vie active, avec, à la clef, un diplôme, parfois le seul d'ailleurs. Le système d'orientation actuel n'est pas satisfaisant. Les chiffres du décrochage le montrent. Mais à la sortie du collège les élèves sont orientés presque systématiquement vers les voies géné...

Je partage complètement les propos de ma collègue Colette Mélot sur la nécessité de réformer le métier d'enseignant. Un point me préoccupe particulièrement, c'est celui des emplois d'avenir professeur (EAP). Mon inquiétude porte sur la façon dont les étudiants bénéficiant d'un EAP pourront travailler et préparer un concours en même temps. Conjuguer les deux tâches leur demandera un investissement personnel très lourd. Avez-vous des éléments de nature à me rassurer ?

...ions de postes, 50 déjà adoptées dans le cadre du collectif budgétaire de juillet et 200 nouvelles à la rentrée 2013. Ces créations sont bienvenues alors que le non-renouvellement des départs à la retraite avait pu atteindre par le passé un ratio de deux tiers. Cependant, la répartition des créations de postes pose des difficultés. En premier lieu, il n'est inscrit que des créations de postes d'enseignants. Mais, dans l'enseignement public, il serait nécessaire de prévoir des postes non-enseignants, car les établissements ont du mal à fonctionner avec des personnels administratifs en nombre insuffisant. En second lieu, la répartition des créations entre le public et le privé du temps plein est contestable. En effet, il est appliqué un ratio de 70 % pour le public et de 30 % pour le Conseil nationa...

Pour les suppressions de postes d'enseignants, le ratio appliqué au cours de la précédente législature était de 55 % dans le public et de 45 % dans le privé alors que les actuelles recréations de postes répondent à un ratio de 70/30, ce qui, bien évidemment, fait naître des inquiétudes légitimes au CNEAP puisque les besoins sont les mêmes dans tous les systèmes. Je rappelle que par le passé deux tiers des départs en retraite n'ont pas été ...

...n février prochain, de la négociation du prochain plan triennal. Je souhaite que tout soit fait d’ici là pour garantir la qualité du dialogue social au sein de l’enseignement agricole et éviter le blocage du Conseil national de l’enseignement agricole, qui, à deux reprises, n’a pu fonctionner cet automne. En termes d’emplois, ce projet de budget prévoit la suppression de 280 postes, uniquement d’enseignant. Après ces nouvelles suppressions, l’enseignement agricole sera parvenu à un taux de non-compensation des départs à la retraite de 45, 5 % sur trois ans. C’est donc un peu moins que la norme du « un sur deux ». À première vue, les suppressions de postes paraissent difficilement tenables, mais elles coïncident en fait avec la fin de la rénovation de la voie professionnelle. En particulier, il fau...

...e finances pour 2012 me conduit à adopter un optimisme prudent pour l'ouverture en février prochain de la négociation du prochain plan triennal. Je souhaite que tout soit fait d'ici là pour garantir la qualité du dialogue social au sein de l'enseignement agricole et éviter le blocage du Conseil national. En termes d'emplois, le PLF 2012 prévoit 280 suppressions de postes, touchant uniquement des enseignants. Après ces nouvelles suppressions, l'enseignement agricole sera parvenu à un ratio de 45,5 % de non-remplacement des départs en retraite sur trois ans. C'est donc un peu moins que la norme du « un sur deux ». Nous sommes à la limite de l'exercice. Le périmètre de l'enseignement agricole n'est pas capable de supporter plus de suppressions de postes. A première vue, les suppressions paraissent di...