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Interventions sur "l’école" de Gérard Longuet


12 interventions trouvées.

...ions qu’a données M. le ministre, en particulier ce contact permanent avec les grandes associations nationales d’élus locaux, me paraissent être de bon augure et répondent en partie à la préoccupation de notre collègue Pascale Gruny, qui demandait que l’on passe de la parole aux actes. On ne peut pas dire que rien n’est fait. De majorité en majorité, la prise en charge de l’enfant handicapé dans l’école inclusive a considérablement progressé. Mais il nous faut reconnaître la diversité des handicaps et des besoins que les enfants handicapés expriment sur le chemin de leur intégration. Il est donc extraordinairement difficile de définir un standard absolu. C’est pourquoi il nous faut déterminer, à l’échelle ministérielle comme locale, des critères d’action particulièrement fins. Une prescriptio...

La commission des finances a sollicité le retrait de ces amendements en raison de la réflexion globale en cours sur l’école inclusive. Je suis un peu gêné parce que, à titre personnel, j’avais proposé un avis favorable…

En définitive, ce dont nous souffrons, c’est de ne pas avoir eu le temps d’aller au fond d’un sujet qui nous passionne les uns et les autres, indépendamment de nos convictions ; en effet, monsieur le ministre, nous avons tous la certitude que l’école est un des piliers de la République, ainsi qu’un outil de consolidation de notre société, de partage de valeurs et de construction de l’avenir. Je voudrais remercier le groupe Les Républicains d’avoir accepté la demande de Max Brisson d’ouvrir ce débat. Voilà longtemps que je suis rapporteur spécial du budget pour la mission « Enseignement scolaire » ; je le suis, en tout cas, depuis votre nomi...

...dait pas les plus jeunes, qui, eux, sont insuffisamment rémunérés. Vous avez essayé de corriger ce PPCR et, pour cela, parce qu’il allait dans la bonne direction, j’ai fait voter votre budget ici même. Cela étant, vous héritez d’un dispositif extraordinairement pesant ; nous ne vous en faisons pas le reproche personnellement, mais il faut le savoir. Quelles conclusions apporter à ce débat ? Sur l’école primaire, il faut avancer. C’est la base ! Il est également fondamental de travailler sur le lien entre lycée et université, trop de jeunes entrant à l’heure actuelle à l’université sans aucune préparation. Qu’il y ait des difficultés et des adaptations nécessaires, c’est une évidence. Il faut, à la fois, un peu de patience et un peu de compréhension. À cet égard, monsieur le ministre, ce dont ...

...us excellente. Elle pourrait même être systématisée, puisque, actuellement, seuls 28 % des élèves de collège acceptent le principe de Devoirs faits – soit deux heures de plus en moyenne dans l’établissement par semaine. Cette proportion est de 40 % en sixième, ce qui est intéressant. Elle atteint 44 % en éducation prioritaire, ce qui révèle une prise de conscience de la nécessité de s’appuyer sur l’école pour rattraper un éventuel retard. La généralisation est-elle possible ? Ensuite, le dispositif Vacances apprenantes, une formule tout aussi excellente, permet de regagner des jours de formation sur les loisirs, qui sont nombreux – trop, même. Cela offre des chances supplémentaires de réussite à nos élèves – 1 million en ont déjà bénéficié. Quelles sont les perspectives en la matière ? J’ajoute...

...tre part, des résultats jugés plutôt médiocres par les enquêtes PISA ; du moins nous situons-nous, à cet égard, dans la seconde moitié de la classe des pays de l’OCDE. En outre, notre système éducatif – cela constituera pour chacun d’entre vous, j’en suis persuadé, une préoccupation – est, en apparence, le système le plus conservateur des inégalités sociales entre les familles. Il semblerait que l’école, loin de les remettre en cause, perpétue ces inégalités. Voilà le bilan : médiocrité des résultats et conservatisme social du système scolaire français. L’explication en est simple : nous dépensons trop dans le secondaire et pas assez dans le primaire. La dépense moyenne par élève est en effet globalement supérieure à celle des autres pays de l’OCDE : 10 450 dollars par an et par élève, toutes c...

...mposent cet exercice. Mon approche sera donc celle d’un analyste, d’un auditeur financier, et je ne m’appuierai que sur des études chiffrées pour essayer d’en dégager un certain nombre d’orientations et d’observations, au nom de la commission des finances. Il faut tout d’abord reconnaître, madame la ministre, que votre ministère fait un très bon travail en matière de statistiques : L’état de l’école en particulier, publié annuellement, constitue un excellent outil de référence. §C’est d’ailleurs une création de M. Jospin, mes chers collègues, je le dis bien volontiers ! Je m’appuierai donc essentiellement sur les chiffres de l’OCDE et sur des comparaisons nationales en matière de dépenses d’éducation. En ce qui concerne l’OCDE, la parution de l’étude PISA, le programme international po...

...rontée, dans des conditions qui ne pourront que s’aggraver, à un problème de cohésion lié à la diversité des expériences, des origines, des parcours, ou des projets, il me paraissait de bon sens que le Parlement soit associé non pas simplement au principe d’un socle, qui vient d’être évoqué, mais en grande partie à son contenu. C’est bien à la cohésion sociale, à la cohésion d’une population, que l’école a vocation à contribuer puissamment. Où pouvons-nous en parler plus légitimement qu’au Parlement, à l’occasion d’un débat sur le contenu du socle ? Je suis quelque peu étonné de vos propos, monsieur le ministre. Vous dites que nous serons associés aux discussions. Certes, mais la décision ne nous appartiendra pas. Il faudrait vraiment que soit discuté au Parlement le contenu du socle, en partic...

La commission des finances est très partagée. L’école numérique rurale, fille du plan de relance, est en effet un succès, comme vous l’avez rappelé, monsieur le président de la commission de la culture, mais cet enfant, parfaitement légitime, pose toutefois deux problèmes à la commission des finances. Premièrement, si le dispositif « écoles numériques rurales » a permis d’apporter un soutien à des communes ou à des regroupements intercommunaux qui,...

...roposez, monsieur le ministre, et que vous aurez à expliquer tout au long des prochaines semaines. Je suis convaincu qu’il vous faut réfléchir et sur les responsabilités propres du chef d’établissement et sur l’autorité de gouvernance des établissements que sont les conseils d’administration. Lors de la discussion du texte qui allait devenir la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école, du 23 avril 2005, présenté par François Fillon, nous avions fait adopter, à l’article 39, le principe d’une expérimentation afin que les conseils d’administration des lycées – beaucoup d’entre nous y ont siégé en qualité de représentant de leur région – cessent d’être des réunions pléthoriques, aux ordres du jour chargés, traitant interminablement de questions subalternes et ne s’attaquant que t...

...is elle permet également de suivre trente-six élèves sur cent vingt-cinq, c’est-à-dire près de cinq fois plus qu’auparavant. Les cas lourds restent suivis par le psychologue, plus orienté par sa formation et par sa compétence vers des cas, certes marginaux, mais qui méritent d’être pris en considération. En revanche, plus d’élèves en difficulté peuvent bénéficier d’un soutien personnalisé après l’école grâce à la suppression du samedi matin. Nous avons besoin dans cette adaptation quantitative, de ne pas négliger les efforts qualitatifs qui ont été faits avec beaucoup de bonne volonté par les enseignants et dont les résultats sont souvent appréciés par les parents d’élèves. Je voudrais dans une deuxième partie, et très brièvement, monsieur le président, évoquer des problèmes ponctuels. Tout ...