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M. Philippe Bas. Comme je suis l'ancien président du conseil d'administration de l'Ofii, je voudrais m'associer à la fois aux remerciements et à la demande de mon collègue Roger Karoutchi.
M. Philippe Bas. Je voudrais signaler à notre collègue qui vient de nous faire part de ses préoccupations d'ordre social que c'est précisément l'Ofii, dans un excellent rapport que je vous recommande, qui a récemment mis le doigt sur la dérive non pas de l'AME, mais de la procédure d'obtention de visa pour motif de santé, qui coûte à la France ...
Monsieur le ministre, je ne partage pas votre point de vue. Il s’agit d’un problème qui relève des conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France.
Cet afflux de vrais et de faux mineurs étrangers en France ne procède pas d’une génération spontanée, et le ministre de l’intérieur ne saurait se désintéresser d’une situation caractérisée par une fraude à la loi. Il peut d’autant moins s’en désintéresser que ceux qui assument cette charge, en grande partie indue, sont les départements, collec...
Le fait que cette question relève en réalité du droit d’entrée et de séjour des étrangers est si vrai que, avant la loi Taquet, un certain nombre de départements modèles – je peux citer celui de la Manche – avaient réussi à écarter un grand nombre de faux mineurs, avec l’aide de ce que l’on appelait autrefois la police de l’air et des frontière...
Le Gouvernement fait des émules jusque dans les rangs du groupe socialiste : l’expression « se voit délivrer de plein droit » est exactement reprise de feu l’article 3 du projet gouvernemental ! Voilà ce par quoi on a commencé ce débat et ce par quoi on le prolonge : on veut créer un droit à la régularisation pour tous, et nous nous y opposons !
Très bien !
M. Philippe Bas. Comme je suis l’ancien président du conseil d’administration de l’Ofii, je voudrais m’associer à la fois aux remerciements et à la demande de mon collègue Roger Karoutchi.
M. Philippe Bas. Je voudrais signaler à notre collègue qui vient de nous faire part de ses préoccupations d’ordre social que c’est précisément l’Ofii, dans un excellent rapport que je vous recommande, qui a récemment mis le doigt sur la dérive non pas de l’AME, mais de la procédure d’obtention de visa pour motif de santé, qui coûte à la France ...
Lorsque j’écoute un certain nombre d’interventions émanant de la gauche de notre hémicycle, je ne reconnais pas le texte que notre commission nous a proposé. Bien entendu, chacun d’entre nous le sait, nous ne saurions réduire nos relations diplomatiques et nos intérêts dans ces relations à la question de la maîtrise des flux migratoires. Pour ...
… alors, en raison même de cette amitié, ils doivent savoir que certaines choses sont très importantes pour nous et nous aider à les mettre en œuvre. Il y a là non une stratégie de la tension, mais une stratégie de l’amitié, car il n’est d’amitié que réciproque ! Concernant les visas, en écrivant que « le visa de long séjour peut être refusé a...
Le Gouvernement fait des émules jusque dans les rangs du groupe socialiste : l'expression « se voit délivrer de plein droit » est exactement reprise de feu l'article 3 du projet gouvernemental ! Voilà ce par quoi on a commencé ce débat et ce par quoi on le prolonge : on veut créer un droit à la régularisation pour tous, et nous nous y opposons !
L'amendement du Gouvernement, si je l'ai bien compris, ne doit pas être interprété comme vous le faites. Il ne s'agit pas de dénaturer la rétention pour en faire un élément de privation de liberté et pour punir les délits. Il s'agit de prendre en compte des délits pour que le juge puisse dire si, oui ou non, il y a un risque de fuite, un risque...
L'amendement du Gouvernement, si je l'ai bien compris, ne doit pas être interprété comme vous le faites. Il ne s'agit pas de dénaturer la rétention pour en faire un élément de privation de liberté et pour punir les délits. Il s'agit de prendre en compte des délits pour que le juge puisse dire si, oui ou non, il y a un risque de fuite, un risque...
Comme il a commis des délits, nous pouvons nous dire qu'il n'est pas très respectueux de la loi ; et puisqu'il n'est pas très respectueux de la loi, il pourrait ne pas vouloir respecter non plus la mesure d'éloignement. Mieux vaut donc l'avoir sous la main. Au-delà de cette mésinterprétation de l'amendement du Gouvernement, je ne comprends pas...
Comme l'individu en question a commis des délits, nous pouvons nous dire qu'il n'est pas très respectueux de la loi ; et puisqu'il n'est pas très respectueux de la loi, il pourrait ne pas vouloir respecter non plus la mesure d'éloignement. Mieux vaut donc l'avoir sous la main. Au-delà de cette mésinterprétation de l'amendement du Gouvernement,...
M. Philippe Bas. Après ce que nous venons d’entendre, je ressens le besoin de venir au secours du Gouvernement.
L’amendement du Gouvernement, si je l’ai bien compris, ne doit pas être interprété comme vous le faites. Il ne s’agit pas de dénaturer la rétention pour en faire un élément de privation de liberté et pour punir les délits. Il s’agit de prendre en compte des délits pour que le juge puisse dire si, oui ou non, il y a un risque de fuite, un risque...
Comme l’individu en question a commis des délits, nous pouvons nous dire qu’il n’est pas très respectueux de la loi ; et puisqu’il n’est pas très respectueux de la loi, il pourrait ne pas vouloir respecter non plus la mesure d’éloignement. Mieux vaut donc l’avoir sous la main. Au-delà de cette mésinterprétation de l’amendement du Gouvernement,...
Monsieur le ministre, je ne partage pas votre point de vue. Il s'agit d'un problème qui relève des conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France.