Amendement N° 9 2ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 13 novembre 2014
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 84 84 197 197 234 )

Déposé le 10 novembre 2014 par : MM. Grand, Laufoaulu, Mme Duchêne, M. Delattre, Mme Primas, MM. G. Bailly, Bonhomme, Pierre, Mme Deromedi, MM. César, Charon, Longuet, Leleux, Gilles, Falco, Morisset, Mme Lamure, MM. Mandelli, Buffet, Vial, Huré, Pinton, Mayet, Joyandet, Trillard, B. Fournier, Revet, D. Laurent, Husson, Lemoyne, Savary.

Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Robert Laufoaulu Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Francis Delattre Photo de Sophie Primas Photo de Gérard Bailly Photo de François Bonhomme Photo de Jackie Pierre Photo de Jacky Deromedi Photo de Gérard César 
Photo de Pierre Charon Photo de Gérard Longuet Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Bruno Gilles Photo de Hubert Falco Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Élisabeth Lamure Photo de Didier Mandelli Photo de François-Noël Buffet Photo de Jean-Pierre Vial 
Photo de Benoît Huré Photo de Louis Pinton Photo de Jean-François Mayet Photo de Alain Joyandet Photo de André Trillard Photo de Bernard Fournier Photo de Charles Revet Photo de Daniel Laurent Photo de Jean-François Husson Photo de Jean-Baptiste Lemoyne Photo de René-Paul Savary 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Nées de la volonté du Front Populaire en 1937, les caisses de congés du BTP assurent la portabilité du droit à congés d’une profession où les salariés sont amenés à se déplacer régulièrement au gré des chantiers en changeant d’entreprise.

La mise en commun des cotisations que versent à ce titre les 215 000 entreprises du BTP employant du personnel permet une mutualisation et le financement partiel d’une prime de vacances de 30 % et de jours supplémentaires d’ancienneté.

Ce dispositif profite aujourd’hui à 1, 5 million de salariés qui peuvent prendre le congé qu’ils ont acquis dans une précédente entreprise.

L’article 14 du PLFSS 2015 prévoit de faire payer « à la source » les cotisations sociales dues sur les indemnités de congés versées par les caisses, avant que le congé soit pris et l’indemnité versée.

Le Gouvernement place ainsi les entreprises du BTP dans une étrange situation d’inégalité devant la loi en renchérissant mécaniquement le coût des congés et en complexifiant gravement la charge administrative des entreprises concernées.

Ainsi, afin de boucler le budget de la sécurité sociale, le Gouvernement bricole un article permettant d’apporter d’une manière purement comptable, et seulement pour une seule année, 1, 52 Md€ d’argent « frais » dans les caisses de la sécurité sociale.

Il s’agit là d’un très mauvais coup porté aux entrepreneurs et artisans du bâtiment.

Il convient donc de supprimer cet article.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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