Amendement N° 191 2ème rectif. (Retiré)

Financement de la sécurité sociale pour 2018

Discuté en séance le 17 novembre 2017
Avis de la Commission : Avis du Gouvernement — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 13 novembre 2017 par : Mme Morhet-Richaud, MM. de Legge, Cornu, Daniel Laurent, Mme Duranton, MM. Meurant, Bazin, Mme Garriaud-Maylam, M. Grosdidier, Mme Gruny, MM. Leroux, Bernard Fournier, Milon, Lefèvre, Cardoux, Mmes Di Folco, Imbert, Deseyne, Deromedi, MM. Kennel, Gilles, Mayet, Courtial, Dallier, Mme Keller, MM. Carle, Darnaud, Mandelli, Mmes Frédérique Gerbaud, Bories, Canayer, M. Dufaut, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Revet, Vaspart, Mmes Troendlé, Puissat, MM. Perrin, Raison, Vogel, de Nicolay, Paccaud, Rapin, Mouiller, Genest, Amiel, Mmes Doineau, Lamure, MM. Husson, Savin.

Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Dominique de Legge Photo de Gérard Cornu Photo de Daniel Laurent Photo de Nicole Duranton Photo de Sébastien Meurant Photo de Arnaud Bazin Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de François Grosdidier Photo de Pascale Gruny Photo de Sébastien Leroux Photo de Bernard Fournier 
Photo de Alain Milon Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Catherine Di Folco Photo de Corinne Imbert Photo de Chantal Deseyne Photo de Jacky Deromedi Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Bruno Gilles Photo de Jean-François Mayet Photo de Édouard Courtial Photo de Philippe Dallier 
Photo de Fabienne Keller Photo de Jean-Claude Carle Photo de Mathieu Darnaud Photo de Didier Mandelli Photo de Frédérique Gerbaud Photo de Pascale Bories Photo de Agnès Canayer Photo de Alain Dufaut Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Charles Revet Photo de Michel Vaspart Photo de Catherine Troendle 
Photo de Frédérique Puissat Photo de Cédric Perrin Photo de Michel Raison Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Olivier Paccaud Photo de Jean-François Rapin Photo de Philippe Mouiller Photo de Jacques Genest Photo de Michel Amiel Photo de Elisabeth Doineau Photo de Élisabeth Lamure 
Photo de Jean-François Husson Photo de Michel Savin 

Après l’article 37

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 2223-42 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : «, établi par un médecin, » sont supprimés ;

2° Le début du deuxième alinéa est ainsi rédigé :

« Le certificat est établi par un médecin ou, si le décès était prévisible, par un infirmier ou une infirmière ayant dispensé des soins lors de la dernière maladie. Rédigé sur un modèle établi par le ministre chargé de la santé, il précise … (le reste sans changement). »

II. – Le deuxième alinéa de l’article L. 4311-1 du code de la santé publique est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il peut établir un certificat de décès dans les conditions prévues à l’article L. 2223-42 du code général des collectivités territoriales. »

Exposé Sommaire :

Le code général des collectivités territoriales, à son article L 2223-42, dispose que seul un médecin peut délivrer un certificat attestant le décès et autorisant de ce fait la fermeture du cercueil.

Ce document officiel permet d’établir que le décès ne suscite pas d’interrogation d’ordre médico-légal et que le défunt n’est pas mort d’une maladie contagieuse répertoriée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Il permet la prise en charge du corps par les pompes funèbres. L’imprimé correspondant est rempli par tout médecin inscrit à l’ordre des médecins, sur la base du volontariat.

L’établissement des certificats de décès a été abordé dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 : celle-ci a prévu une prise en charge forfaitaire des certificats établis au domicile par les médecins dans le cadre de la permanence des soins. Les textes d’application ont été publiés le 10 mai 2017.

Pour autant, le problème récurrent du manque de praticiens médicaux pour dresser le constat de décès n’a pas été réglé. En effet, il devient très difficile, notamment dans certaines zones, qu’un médecin se déplace dans un délai raisonnable, ce qui n’est acceptable ni d’un point de vue administratif ni sur le plan humain.

En laissant aux seuls médecins la possibilité de délivrer un certificat de décès, la loi ne tient pas suffisamment compte de l’évolution de notre société et du développement des déserts médicaux.

C’est pourquoi il est souhaitable de prévoir un dispositif plus souple pour tenir compte de ce phénomène qui touche désormais les espaces ruraux mais aussi certaines villes.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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