Amendement N° I-357 2ème rectif. (Adopté)

Décès d'un ancien sénateur

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Favorable
( amendements identiques : I-14 I-17 I-27 I-37 I-40 I-91 I-141 I-141 I-321 I-321 I-324 I-504 )

Déposé le 25 novembre 2017 par : Mme Lamure, M. Daniel Laurent, Mme Morhet-Richaud, MM. Chaize, Priou, Mmes Gruny, Dumas, Imbert, MM. Huré, Milon, Mouiller, Chatillon, Nougein, Bouchet, Duplomb, Morisset, Cardoux, Buffet, Leleux, Mme Deroche, M. Leroux, Mmes Canayer, Primas, MM. Gilles, Genest.

Photo de Élisabeth Lamure Photo de Daniel Laurent Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Patrick Chaize Photo de Christophe Priou Photo de Pascale Gruny Photo de Catherine Dumas Photo de Corinne Imbert Photo de Benoît Huré Photo de Alain Milon Photo de Philippe Mouiller Photo de Alain Chatillon 
Photo de Claude Nougein Photo de Gilbert Bouchet Photo de Laurent Duplomb Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de François-Noël Buffet Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Catherine Deroche Photo de Sébastien Leroux Photo de Agnès Canayer Photo de Sophie Primas Photo de Bruno Gilles Photo de Jacques Genest 

I. – Alinéas 19 et 20

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 29, tableau, première ligne

Supprimer cette ligne.

III. – Alinéas 55 à 60

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Cet amendement propose la suppression des alinéas 18 et 19 et la modification des alinéas 27 et 28 ainsi que la suppression du V de l’article 19, relatifs à des dispositions visant à rétablir le plafonnement des contributions des chefs d’entreprise immatriculés au répertoire des métiers, au titre de la formation professionnelle, à la fois perçues par le Fonds d’assurance formation des chefs d’entreprise artisanale (FAFCEA), et par les Chambres de métiers et de l’artisanat au titre des Conseils de formation. Il sauvegarde les dispositions de l’article 41 de la loi n°2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels.

L’article 41 de la loi n°2016-1088 du 8 août 2016 permet de déplafonner, à compter de 2018, la contribution à la formation professionnelle des chefs d’entreprise immatriculés au répertoire des métiers, versée au FAFCEA et aux Chambres de métiers et de l’artisanat, au titre des Conseils de formation.

Ce déplafonnement est motivé par le fait que la contribution à la formation professionnelle finançant des droits sociaux individuels, elle ne doit pas être limitée pour une seule partie des travailleurs indépendants, en l’occurrence, les artisans. L'objectif poursuivi par l’article 41 est de sanctuariser l’intégralité de l’effort contributif des artisans à leur formation et d'assurer la pérennité de la ressource qui finance les droits des artisans, en cohérence avec l'extension du compte personnel de formation aux artisans.

Certes un plafonnement des fonds du FAFCEA à hauteur de 61 millions d’euros permet de sauvegarder l’ensemble de la collecte pour la formation des artisans au titre du FAFCEA.

Mais, pour les conseils de formation gérés par les Chambres de métiers et de l’artisanat, le tableau du tome 1 de l’annexe des Voies et Moyens au projet de loi de finances 2018 évalue la prévision du produit pour 2018 à 39, 89 millions alors que la collecte s’élèvera (hors contribution des micro-entrepreneurs) à 43, 5 millions, soit un écrêtement important de l’ordre de 3, 6 millions d’euros.

Cette imprécision est liée à deux facteurs : le changement du mode de collecte de la contribution des artisans au titre de la formation professionnelle, les URSSAF devenant collecteurs en remplacement de la DGRFIP (voté dans la loi El khomri du 8 août 2016) ainsi que la création du fonds de formation alsacien qui rentre dans le plafonnement.

Demander le déplafonnement des fonds de la formation professionnelle des artisans, c’est vouloir sortir de l’insécurité les chefs d’entreprise artisanale, le FAFCEA et les Conseils de formation étant confrontés à chaque projet de loi de finances à un nouvel arbitrage.

Il faut rappeler que le plafonnement du FAFCEA et des Conseils de formation est contestable, depuis l’origine, pour les raisons suivantes :

Aucun autre Fonds d’assurance formation de chefs d’entreprise – ni le FIF PL pour les professions libérales, ni l’AGEFICE pour les chefs d’entreprise du commerce -, n’est plafonné.

En vertu du code du travail, les Fonds d’assurance formation de chefs d’entreprise ont le statut d’association de la Loi de 1901. A ce titre, le FAFCEA en particulier, ne saurait être considéré comme un opérateur de l’Etat. Quant aux Conseils de formation, ils sont gérés sur un compte séparé de la Chambre de métiers et de l’artisanat, avec un budget à part, sous contrôle d’un Commissaire du gouvernement et d’un agent comptable.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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