Amendement N° 625 rectifié (Rejeté)

Rappels au règlement

Discuté en séance le 23 juillet 2018
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 19 juillet 2018 par : M. Sueur, Mme Guillemot, MM. Iacovelli, Daunis, Kanner, Mme Artigalas, MM. Martial Bourquin, Cabanel, Mme Conconne, MM. Courteau, Duran, Montaugé, Tissot, Bérit-Débat, Joël Bigot, Mme Bonnefoy, M. Devinaz, Mmes Martine Filleul, Grelet-Certenais, Harribey, Lienemann, Jasmin, MM. Patrice Joly, Jomier, Kerrouche, Mme Lubin, M. Lurel, Mmes Monier, Sylvie Robert, M. Roger, Mme Taillé-Polian, M. Temal, Mme Tocqueville, MM. Tourenne, Vaugrenard, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Annie Guillemot Photo de Xavier Iacovelli Photo de Marc Daunis Photo de Patrick Kanner Photo de Viviane Artigalas Photo de Martial Bourquin Photo de Henri Cabanel Photo de Catherine Conconne Photo de Roland Courteau Photo de Alain Duran 
Photo de Franck Montaugé Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Joël Bigot Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Martine Filleul Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Laurence Harribey Photo de Marie-Noëlle Lienemann Photo de Victoire Jasmin 
Photo de Patrice Joly Photo de Bernard Jomier Photo de Éric Kerrouche Photo de Monique Lubin Photo de Victorin Lurel Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Sylvie Robert Photo de Gilbert Roger Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Rachid Temal Photo de Nelly Tocqueville 
Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Yannick Vaugrenard 

Alinéa 3

1° Remplacer les mots :

de la copie de l’ordonnance de protection délivrée par le juge aux affaires familiales dont il bénéficie et préalablement notifiée à l’autre membre du couple ou de la copie d’une condamnation pénale de

par les mots :

du dépôt de plainte contre

2° Supprimer les mots :

et rendue depuis moins de six mois

Exposé Sommaire :

L’article 47 bis B vise à protéger les victimes de violences conjugales. Il n’est pas tolérable que la locataire qui a quitté les lieux pour échapper à ces violences puisse se voir réclamer par le bailleur le paiement du loyer impayé par son conjoint resté sur place. La disposition du projet de loi prévoyant de mettre fin à cette solidarité va donc dans le bon sens. Toutefois, sa mise en œuvre risque d’être problématique et, au final, n’avoir que peu de conséquences concrètes.

En effet, il est prévu que la solidarité cesse sous réserve de communiquer au bailleur la copie d’une ordonnance de protection délivrée par le juge aux affaires familiales ou d’une condamnation pénale de l’auteur des violences. Or, la production de tels documents induit la réalisation d’une procédure longue pouvant durer de nombreux mois, voire plus d’une année dans le cadre d’une action pénale. La victime de violences se verra donc opposer la clause de solidarité pendant toute cette période.

Il convient d’être beaucoup plus pratique et de tenir compte de la situation d’urgence, voire de dénuement, dans laquelle se trouvent ses personnes. C’est pourquoi il est ici proposé de faire cesser la solidarité dès communication, au bailleur, de la copie du dépôt de plainte.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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