Amendement N° I-893 rectifié (Adopté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendements identiques : I-41 I-135 I-430 I-861 I-978 )

Déposé le 23 novembre 2018 par : MM. Patriat, Bargeton, Patient, Rambaud, de Belenet, Mohamed Soilihi, Richard, Amiel, Buis, Mme Cartron, MM. Cazeau, Dennemont, Gattolin, Hassani, Haut, Karam, Lévrier, Marchand, Navarro, Mmes Rauscent, Schillinger, MM. Théophile, Yung, les membres du groupe La République En Marche.

Photo de François Patriat Photo de Julien Bargeton Photo de Georges Patient Photo de Didier Rambaud Photo de Arnaud de Belenet Photo de Thani Mohamed Soilihi Photo de Alain Richard Photo de Michel Amiel Photo de Bernard Buis Photo de Françoise Cartron Photo de Bernard Cazeau 
Photo de Michel Dennemont Photo de André Gattolin Photo de Abdallah Hassani Photo de Claude Haut Photo de Antoine Karam Photo de Martin Lévrier Photo de Frédéric Marchand Photo de Robert Navarro Photo de Noëlle Rauscent Photo de Patricia Schillinger Photo de Dominique Théophile Photo de Richard Yung 

I. – Alinéa 19

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 93

Remplacer les mots :

des 7° bis et 7° ter

par les mots :

du 7° ter

Exposé Sommaire :

Lors de l’examen de l’article 9, relatif à la suppression des petites taxes, l’Assemblée nationale a souhaité ajouter la suppression de la taxe sur les friches commerciales.

Cette suppression ne semble pas opportune.

D’une part, s’agissant d’une imposition locale, il serait plus pertinent de procéder à son examen dans le cadre du projet de loi de finances rectificative dédié à la réforme de la fiscalité locale.

D’autre part, si cette taxe était jusqu’à présent peut utilisée, il apparaît qu’elle est aujourd’hui en plein développement, les collectivités locales s’appropriant de plus en plus cet outil qui qui peut être favorablement mobilisé dans le cadre d’une politique de revitalisation de centre-ville.

Ainsi, si à l'été 2017, on ne comptait qu’une centaine de collectivités l’ayant instauré, on compte aujourd’hui 31 EPCI ayant institué la TFC à leur bénéfice, applicable sur 920 communes, et 235 communes.

Ce développement s’explique par deux facteurs : le transfert par la DGFiP de la liste des locaux commerciaux et professionnels vacants aux collectivités, effectif depuis 2017, et la volonté des collectivités de lutter contre la vacance commerciale.

Il semblerait donc préférable de réfléchir à l’amélioration de cet outil comme le propose l’association des maires de France plutôt que de le supprimer.

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