Amendement N° 104 rectifié (Retiré)

Loi de finances rectificative pour 2020

Avis de la Commission : Demande de retrait

Déposé le 21 avril 2020 par : Mme Rossignol, MM. Raynal, Kanner, Éblé, Botrel, Carcenac, Mme Espagnac, MM. Féraud, Patrice Joly, Lalande, Lurel, Mmes Taillé-Polian, de la Gontrie, Jasmin, Meunier, Féret, Martine Filleul, Lepage, Monier, Blondin, M. Jacquin, Mmes Conway-Mouret, Préville, Guillemot, Van Heghe, Tocqueville, Bonnefoy, Lubin, MM. Marie, Duran, Daudigny, Mme Grelet-Certenais, MM. Fichet, Tissot, Courteau, Bérit-Débat, Joël Bigot, Martial Bourquin, Daunis, Mme Gisèle Jourda, MM. Kerrouche, Temal, Todeschini, Leconte, Mme Harribey, MM. Devinaz, Mazuir, Durain, Tourenne, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Laurence Rossignol Photo de Claude Raynal Photo de Patrick Kanner Photo de Vincent Eblé Photo de Yannick Botrel Photo de Thierry Carcenac Photo de Frédérique Espagnac Photo de Rémi Féraud Photo de Patrice Joly Photo de Bernard Lalande Photo de Victorin Lurel Photo de Sophie Taillé-Polian 
Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Victoire Jasmin Photo de Michelle Meunier Photo de Corinne Feret Photo de Martine Filleul Photo de Claudine Lepage Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Maryvonne Blondin Photo de Olivier Jacquin Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Angèle Préville Photo de Annie Guillemot 
Photo de Sabine Van Heghe Photo de Nelly Tocqueville Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Monique Lubin Photo de Didier Marie Photo de Alain Duran Photo de Yves Daudigny Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Roland Courteau Photo de Claude Bérit-Débat 
Photo de Joël Bigot Photo de Martial Bourquin Photo de Marc Daunis Photo de Gisèle Jourda Photo de Éric Kerrouche Photo de Rachid Temal Photo de Jean-Marc Todeschini Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Laurence Harribey Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Rachel Mazuir Photo de Jérôme Durain Photo de Jean-Louis Tourenne 

Mission Plan d’urgence face à la crise sanitaire

I. – Créer le programme :

Fonds d’urgence d’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse

II. – En conséquence, modifier ainsi les ouvertures des crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammeAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

Prise en charge du dispositif exceptionnel de chômage partiel à la suite de la crise sanitaire300 000300 000
Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire
Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire
Fonds d’urgence d’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse300 000300 000
TOTAL300 000300 000300 000300 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Dès le début du confinement, des services d’orthogénie ont constaté que les restrictions de circulation à l’intérieur et à l’extérieur du territoire français combinés aux bouleversements de l’activité hospitalière fragilisent les conditions d’accès à l’IVG et renforcent les inégalités territoriales. L’accès à la contraception peut également être perturbé.

Le CNGOF a adressé le 17 mars à ses membres des recommandations pour assurer la continuité tout en limitant leur durée et leur complexité de la prise en charge et pour accueillir « les patientes possible COVID-19 ».

Plusieurs professionnel.le.s de santé, par anticipation des risques d’impossibilité d’assurer les IVG dans les délais légaux, ont demandé un aménagement des délais légaux d’accès à l’IVG et la suppression de l’exigence d’une deuxième consultation pour les mineures. Ces demandes n’ont été que partiellement prises en compte par le Gouvernement, qui a toutefois consenti à un allongement de deux semaines des délais relatifs à l’IVG médicamenteuse, afin qu’elle puisse être réalisée à domicile jusqu’à 9 semaines de grossesse.

En séance, le ministre de la Santé a considéré que l’augmentation du recours à l’IMG à l’issue du confinement pouvait être une piste de réponse pour les femmes qui n’auraient pas pu accéder à l’IVG. La prise en charge médicale et les conséquences physiologiques et psychologiques seront toutefois plus lourdes pour les femmes.

L’adaptation de notre système de soins pour répondre à cet impératif collatéral du confinement a un coût. Il convient donc de créer un fonds d’urgence dédié : tel est l’objet de cet amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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