Déposé le 2 juin 2021 par : MM. Wattebled, Decool, Chasseing, Alain Marc, Guerriau, Mme Mélot, MM. Menonville, Lagourgue, Laménie, Grand, Mmes Garriaud-Maylam, Dumont.
I.- Après la première occurrence du mot :
sols
ajouter les mots :
à l’échelle nationale
II.- Après la première occurrence du mot :
observée
ajouter les mots :
à l’échelle nationale
Le projet de loi Climat et Résilience a pour objectif de placer la France sur la trajectoire du « Zéro artificialisation nette ». Pour y parvenir, il fixe un objectif de réduction du rythme de l’artificialisation par tranches de 10 années.
Pour la première tranche, le rythme de l’artificialisation est traduit par un objectif de réduction d’au moins de moitié de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers par rapport à la consommation réelle de ces espaces observée sur les dix années précédentes.
Le texte prévoit de décliner uniformément, si cela n’est pas déjà fait, cet objectif dans les schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires dits SRADDET, sans considération de la réalité des perspectives économiques, sociales et environnementales caractérisant ces territoires.
Si le succès de la lutte contre l’artificialisation des sols et, plus généralement, la prise en compte des objectifs de développement durable dépend de la capacité de chaque territoire à définir une action publique adaptée, il apparait préférable de reconnaître au SRADDET un rôle d’orientation générale pour que chaque collectivité puisse conserver ses marges de manœuvre.
Pour faciliter l’implantation de nouvelles activités, soutenir la réindustrialisation des territoires, relocaliser les activités stratégiques et garantir à tous les territoires des opportunités égales de développement économique et démographique, cet amendement propose donc de préciser que l’objectif se mesure à l’échelle nationale.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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