Amendement N° 1 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 13 octobre 2022
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 10 octobre 2022 par : M. Bazin, Mme Eustache-Brinio, M. Karoutchi, Mme Thomas, MM. Bouchet, Courtial, Mme Valérie Boyer, M. Pellevat, Mmes Bellurot, Garriaud-Maylam, M. Le Gleut, Mmes Deroche, Marie Mercier, Richer, Sollogoub, Berthet, Belrhiti, M. Chatillon, Mmes Dumont, Imbert, M. Paccaud, Mme Lassarade, MM. Bernard Fournier, Laménie, Mme Drexler, MM. Charon, Lefèvre, Bonnus, Pascal Martin, Mme Jacquemet, M. Savary, Mme Dumas, MM. Saury, Klinger, Somon, Mmes Herzog, Muller-Bronn, Nathalie Delattre, M. Guerriau, Mme Laure Darcos, MM. Meignen, Bascher, Cambon, Belin, Longeot, Wattebled, Mme Malet, MM. Frassa, Brisson, Tabarot, Chasseing, Babary, Bouloux, Mmes Devésa, Borchio Fontimp, MM. Vallini, Rapin.

Photo de Arnaud Bazin Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Roger Karoutchi Photo de Claudine Thomas Photo de Gilbert Bouchet Photo de Édouard Courtial Photo de Valérie Boyer Photo de Cyril Pellevat Photo de Nadine Bellurot Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Ronan Le Gleut Photo de Catherine Deroche Photo de Marie Mercier Photo de Marie-Pierre Richer 
Photo de Nadia Sollogoub Photo de Martine Berthet Photo de Catherine Belrhiti Photo de Alain Chatillon Photo de Françoise Dumont Photo de Corinne Imbert Photo de Olivier Paccaud Photo de Florence Lassarade Photo de Bernard Fournier Photo de Marc Laménie Photo de Sabine Drexler Photo de Pierre Charon Photo de Antoine Lefèvre Photo de Michel Bonnus 
Photo de Pascal Martin Photo de Annick Jacquemet Photo de René-Paul Savary Photo de Catherine Dumas Photo de Hugues Saury Photo de Christian Klinger Photo de Laurent Somon Photo de Christine Herzog Photo de Laurence Muller-Bronn Photo de Nathalie Delattre Photo de Joël Guerriau Photo de Laure Darcos Photo de Thierry Meignen Photo de Jérôme Bascher 
Photo de Christian Cambon Photo de Bruno Belin Photo de Jean-François Longeot Photo de Dany Wattebled Photo de Viviane Malet Photo de Christophe-André Frassa Photo de Max Brisson Photo de Philippe Tabarot Photo de Daniel Chasseing Photo de Serge Babary Photo de Yves Bouloux Photo de Brigitte Devesa Photo de Alexandra Borchio Fontimp Photo de André Vallini Photo de Jean-François Rapin 

Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article 515-9 du code civil, après le mot : « enfants », sont insérés les mots : « ou les animaux de compagnie détenus au sein du foyer ».

Exposé Sommaire :

Cet amendement a pour objectif d’élargir les conditions de déclenchement des ordonnances de protection des victimes de violences intrafamiliales en incluant un indicateur supplémentaire révélateur d’un contexte de violence au sein du foyer.

La délivrance d’une ordonnance de protection du juge civil n’est pas conditionnée à l’existence d’une plainte pénale préalable. Elle est rapide ce qui en fait un outil précieux pour la lutte contre les violences intrafamiliales et la protection des victimes.

Un comportement violent s'applique de façon globale à ce et ceux qui l'entourent, d’autant plus aisément qu’ils sont vulnérables.

Mal connue en France, cette violence unique qui peut exister au sein d’un foyer indépendamment de l’espèce est pourtant largement démontrée. De nombreux pays (Irlande, Ecosse, Canada, Etats Unis, Australie…) ont compris l’importance de se servir de ce lien comme moyen de dépistage précoce et de prévention des violences intra familiales en incluant les violences sur les animaux de compagnie du foyer dans les conditions de déclenchement des ordonnances de protection des personnes vulnérables du foyer.

A la fois victimes, de nombreux faits divers faisant état de chiens ou chats poignardés, défenestrés ou battus « lors d’une dispute conjugale », les animaux du foyer sont également un moyen de pression et de chantage pour l’auteur des violences qui peut menacer de représailles sur l’animal et renforcer ainsi son emprise et son harcèlement sur la victime.

Dans un contexte d’augmentation des violences conjugales depuis plusieurs années (Interstat ministère de l’intérieur /statistiques publiques sur l’insécurité et la délinquance), ceci en dépit des mesures déployées depuis le Grenelle éponyme, il serait incompréhensible de se priver d’un tel indicateur dont la validation n’emporte aucun effet délétère.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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