Amendement N° 1043 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 720 788 )

Déposé le 7 novembre 2022 par : Mmes Rossignol, Lubin, MM. Jomier, Kanner, Mmes Conconne, Féret, M. Fichet, Mmes Jasmin, Le Houerou, Meunier, Poumirol, MM. Chantrel, Patrice Joly, Mme Gisèle Jourda, MM. Mérillou, Redon-Sarrazy, Stanzione, Mmes Artigalas, Briquet, MM. Cozic, Marie, Mme Monier, MM. Montaugé, Pla, Mme Préville, MM. Sueur, Tissot, Mme Carlotti, MM. Devinaz, Gillé, Kerrouche, Temal, Joël Bigot, Mme Bonnefoy, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Laurence Rossignol Photo de Monique Lubin Photo de Bernard Jomier Photo de Patrick Kanner Photo de Catherine Conconne Photo de Corinne Feret Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Victoire Jasmin Photo de Annie Le Houerou Photo de Michelle Meunier Photo de Émilienne Poumirol 
Photo de Yan Chantrel Photo de Patrice Joly Photo de Gisèle Jourda Photo de Serge Merillou Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Lucien Stanzione Photo de Viviane Artigalas Photo de Isabelle Briquet Photo de Thierry Cozic Photo de Didier Marie Photo de Marie-Pierre Monier 
Photo de Franck Montaugé Photo de Sebastien Pla Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Marie-Arlette Carlotti Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Hervé Gillé Photo de Éric Kerrouche Photo de Rachid Temal Photo de Joël Bigot Photo de Nicole Bonnefoy 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à supprimer l’article 10, d’une part, pour s’opposer aux transferts de la branche Maladie à la branche Famille du financement des indemnités journalières post-maternité et des indemnités journalières versées à la mère en cas d’hospitalisation de l’enfant ou au conjoint en cas de décès de la mère.

La branche Famille dégage un excédent structurel, qui atteint en 2022 près de 3 % de ses recettes, et atteindra 9 % en 2025.

Le solde serait ainsi de 3, 6 % en 2023. En parallèle, selon l’annexe B du PLFSS, le montant transféré aux termes de cet article 10 serait de 2 milliards d’euros par an.

Cet article 10 s’attaque ainsi directement à l’excédent structurel de la branche Famille.

Après avoir économisé 9 milliards sur les APL, après avoir sous-indexé le RSA, cette nouvelle volonté de raboter à terme les prestations de la branche Famille n’est pas acceptable. La branche famille n’a pas à combler le déficit causé par la crise du Covid-19 : au contraire, l’excédent dont elle dispose, obtenu par des économies massives réalisées au détriment des familles, pourrait lui permettre enfin de mettre en œuvre une politique ambitieuse d’accompagnement de la monoparentalité (et en conséquence soulager les mères monoparentales, davantage exposées à la précarité), ou de créer un service public de la petite enfance répondant aux attentes formulées par les familles et les professionnel.le.s.

Le montant du transfert de deux milliards d’euros correspond à l’ouverture de 250 000 places en crèches, ou bien à une réforme du congé parental, ou enfin à une revalorisation des prestations familiales. De plus, le financement par la branche famille du congé paternité ne justifie pas qu’il en aille de même pour le congé maternité, qui répond à des besoins fortement liés à la santé de la mère.

D’autre part, le groupe Socialiste Ecologiste et Républicain, s’oppose à l’ajout qui a été fait par la rapporteure, à savoir, la dérogation à l’article L. 131-7 du code de la sécurité sociale qui prévoit la compensation par l’État des mesures d’exonération de cotisations concernant la « prime Macron ».

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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