cosignée par Alima Boumediene-Thiery, Bariza Khiari, Bernadette Bourzai, Claire-Lise Campion, Claudine Lepage, Dominique Voynet, Françoise Cartron, Françoise Laborde, Jacqueline Chevé, Maryvonne Blondin, Monique Cerisier-ben Guiga, Nicole Bonnefoy, Patricia Schillinger, Raymonde Le Texier, André Vantomme, Claude Domeizel, Claude Lise, Daniel Raoul, Didier Guillaume, François Marc, François Rebsamen, Jean Milhau, Jean-Marc Pastor, Jean-Noël Guérini, Jean-Pierre Godefroy, Jean-Pierre Michel, Paul Raoult, Rachel Mazuir, René-Pierre Signé, Richard Tuheiava, Richard Yung, Robert Navarro, Roger Madec, Serge Larcher, Simon Sutour, Yves Chastan, Yves Daudigny & Yvon Collin
Mesdames, Messieurs, La maternité pour autrui constitue probablement une pratique séculaire permettant de remédier à l'infertilité d'une femme.
Longtemps tolérée, parce que pratiquée de manière occulte, dans le secret des familles, elle n'en remettait pas moins en cause l'adage « Mater semper certa est » : la mère, désignée par l'accouchement, était toujours certaine, à la différence du père.
Mais les progrès de la génétique permettent désormais de désigner celui-ci de manière tout aussi certaine, ce qui constitue en soi une première révolution pour le droit de la filiation, qui peut désormais s'appuyer sur la vérité biologique dans les deux lignes maternelle et paternelle.
Néanmoins, dans la plupart des États occidentaux, la règle selon laquelle la maternité légale résulte de l'accouchement demeure l'un des fondements de la filiation, alors que la paternité légale repose encore essentiellement sur un acte de volonté du père, la vérité...
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