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...mon département au mois de janvier : ils veulent que l’école soit de nouveau considérée comme un projet de société. Le grand débat a donné l’occasion au Président de la République de renouer le dialogue avec les maires sur ces sujets. À Grand Bourgtheroulde, les premières questions qui lui ont été posées concernaient précisément l’école. Cela nous incite à prolonger la réflexion. Le ministère de l’éducation nationale a engagé des travaux, avec la mission confiée à Pierre Mathiot et à Ariane Azéma, de même que le Sénat. J’ai en effet souhaité, avec le bureau du Sénat, que soit lancée une mission sur les nouveaux territoires de l’éducation. Cette mission travaille depuis six mois sous l’égide de nos collègues Jean-Yves Roux et Laurent Lafon et elle remettra ses conclusions avant l’été. Le dispositif ...
Cet amendement vise à traduire dans les faits l’une des préconisations du rapport Prendre en main notre destin numérique : l ’ urgence de la formation, que j’ai remis, au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, au mois de juin 2018. Nous sommes confrontés à des défis sociaux, comme l’évolution des métiers et des compétences, à des défis stratégiques, notamment celui de la souveraineté numérique appliquée à l’éducation, à des défis démocratiques, en particulier les risques d’aggravation de la manipulation par internet, et à des défis éthiques. Nous constatons un effort louable, g...
...seignante et j’ai beaucoup souffert d’une absence d’accès à la formation continue, comme, d’ailleurs, aux visites médicales. Cet aspect, souligné par Mme Françoise Laborde et bien d’autres, est aussi important. Il faut donc avancer sur le sujet de la formation. Cela pose, je le sais, un problème d’organisation, mais aussi un problème de coût. Quand, en 2011, j’avais fait inscrire dans le code de l’éducation l’obligation d’une formation au numérique des enfants, j’avais voulu l’accompagner d’une formation obligatoire des enseignants et je m’étais heurtée à la problématique, dans le cadre des relations que j’entretenais avec le cabinet du ministre de l’éducation nationale de l’époque, M. Luc Chatel. Il y a bien une problématique… Mais il va bien falloir que l’on finisse par la traiter ! J’évoquais p...
...e. Encore faudra-t-il commencer par le commencement et s’atteler à former les formateurs. En effet, madame Ghali, sans enseignants formés, comment apprendre le codage aux enfants ? C’est dans cette perspective que j’ai voulu amender – le rapporteur en a parlé – l’article 12 bis, qui va porter sur la formation dans les futurs Inspé, les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation. En effet, après enquête, je me suis aperçue que la formation était très insuffisante. J’y reviendrai en détail le moment venu, en présentant une proposition assez large : il faut absolument que l’ensemble des compétences numériques, dont le codage, mais pas seulement, puisqu’il s’agit aujourd’hui d’assurer la compréhension de l’écosystème numérique et des algorithmes, soit parfaitement maîtrisé ...
Vous en conviendrez, mes chers collègues, c’est un ensemble de compétences qui est en cause. Nous ne devons pas non plus surinvestir dans des solutions qui, somme toute, révéleraient leurs limites. La nécessaire formation au numérique des jeunes dans tout l’ensemble de leurs compétences est inscrite dans le code de l’éducation depuis 2011, depuis que nous avons transposé le deuxième paquet Télécom. Nous l’avons réaffirmée – je tiens à le dire –, dans la loi de 2013 de refondation de l’école. Et nous allons, au travers de ce projet de loi et son article 12 bis, compléter le dispositif. Je comprends bien la nécessité que les enfants aient une maîtrise technique des choses. Vous avez raison d’alerter sur ce point, ...
Permettez-moi de prendre la parole, monsieur le président, car je n’ai pas eu l’occasion de m’exprimer au cours de ce débat. Je souhaite juste dire que, sans surprise, je voterai, sur proposition du rapporteur pour avis de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, les crédits de la mission « Enseignement scolaire ». Je tiens surtout à dire au ministre que nous le soutiendrons dans les jours qui viennent. Il a lancé un appel au calme et au sang-froid. Il lui revient de veiller à ce que tout se passe bien pour nos lycéens. Je tenais à le lui dire très officiellement. Ce matin, nous auditionnions les syndicats des personnels de direc...
Nous avons réaffirmé aux personnels de l’éducation tout notre soutien dans les temps troublés que nous vivons.
Monsieur le rapporteur, j’insiste sur le fait que ce n’est pas nécessairement une évidence aujourd’hui. Je viens de produire, au terme d’une année de travaux, un rapport au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, et il apparaît qu’il n’est pas naturel de communiquer autour de ces nouveaux métiers, tout simplement parce que l’ensemble de la population a besoin de s’acculturer aux évolutions en cours. C’est une vague sans précédent qui est en train de déferler et à laquelle nous devons nous préparer si nous voulons rester dans la compétition mondiale et, surtout, former des adultes ...
Lorsqu’elle a examiné l’article 10 du projet de loi, la commission des affaires sociales a adopté un amendement de la commission de la culture, saisie pour avis, visant à renforcer la formation des enseignants aux professions et aux métiers. Je partage bien entendu la volonté exprimée par les rapporteurs de prévoir que les enseignants, les personnels d’inspection et les chefs d’établissement de l’éducation nationale puissent bénéficier, dans le cadre de leur formation initiale, d’une formation au monde du travail, aux professions et aux métiers. Cette formation spécifique me paraît particulièrement bienvenue. Elle doit aussi être l’occasion de former les enseignants et les cadres de l’éducation nationale aux enjeux de la digitalisation du monde en général, et de notre économie en particulier. Tel ...
La proposition que je défends vise juste à compléter un amendement proposé, au nom de la commission de la culture, par notre excellent rapporteur pour avis, Laurent Lafon, et adopté par la commission des affaires sociales, pour tenir compte des enjeux liés à la digitalisation du monde économique et professionnel. Je comprends tout à fait les remarques du rapporteur et du ministre de l’éducation nationale. La loi n’a pas vocation à être trop bavarde – c’est une évidence. Je vais donc retirer l’amendement pour être agréable à M. le ministre. J’aimerais cependant qu’il s’engage à ce qu’un vrai travail soit fait dans les ESPE. À ce propos, dans quelques jours, deux de nos collègues ici présents vont rendre un rapport sur l’évolution du métier d’enseignant, la formation des formateurs, avec ...
Toutes les études et comparaisons internationales qui pointent du doigt les piètres performances des élèves français soulignent également l’insuffisance de la formation continue des enseignants, alors que celle-ci revêt une grande importance dans des pays comme Singapour ou la Finlande, régulièrement en tête de classement. Or le code de l’éducation ne prévoit actuellement d’obligation de formation que pour les enseignants du premier degré. C’est pour remédier à ce qui m’apparaît comme un manque évident que je propose, avec de nombreux collègues, d’étendre cette obligation à l’ensemble des enseignants. La commission de la culture a formulé des préconisations en ce sens à plusieurs reprises ces dernières années. Il me semble donc particulièr...
...s qui n’étaient pas à la hauteur des attentes. Les enseignants ont en effet le souci de se perfectionner et de s’adapter aux nouvelles pédagogies. Ils souhaitent également réfléchir avec leurs collègues sur la manière dont les choses changent. Comme l’ont rappelé Max Brisson et Laurent Lafon, c’est une absolue nécessité d’inscrire aujourd’hui la formation des professeurs au cœur des ambitions de l’éducation nationale. Laurent Lafon l’a dit, ce texte est le bon véhicule législatif pour le faire. Ne pouvons-nous l’inscrire dans la loi, sachant que nos débats éclairent le sens qu’il conviendra de donner par la suite à l’application de la loi ? Les décrets seront progressivement publiés pour organiser cette formation continue. Cela prendra du temps, mais c’est un travail auquel nous devons nous atteler....
L’article 10 transfère aux régions la mission d’information sur les métiers auprès des jeunes. Bien entendu, l’éducation nationale continuera à avoir toute sa part à jouer s’agissant de l’accompagnement au quotidien des élèves dans la maturation de leur réflexion pour se choisir un métier pour l’avenir. À cet égard, monsieur le ministre, je souhaiterais attirer votre attention sur l’urgence d’un effort massif de sensibilisation et de communication, tous responsables publics confondus, auprès des jeunes en ce qui c...
...ement serait représenté par le secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous savons gré à M. Thierry Mandon d’être parmi nous ce soir. Nous avons toujours plaisir à vous accueillir et à travailler avec vous, monsieur le secrétaire d’État. Je sais que vous saurez faire preuve de la même disponibilité que lors des deux auditions de notre commission de la culture, de l’éducation et de la communication, ainsi qu’à l’occasion de l’examen des crédits de l’enseignement supérieur et de la recherche. En revanche, permettez-moi de m’étonner que Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche n’ait pas jugé indispensable d’être présente, d’autant que, pour la première fois, l’examen des crédits de la mission prendra pour partie la forme ...
...commission d’enquête, Jacques Grosperrin, qui vient de s’exprimer, ainsi que Mme Laborde, présidente de cette commission, qui ne peut être présente parmi nous aujourd’hui. Elle est en effet retenue dans son département par des engagements pris avant que la date de ce débat ne soit fixée. Je remercie sincèrement Mme Laborde et M. Grosperrin d’avoir pensé à associer la commission de la culture, de l’éducation et de la communication à leurs travaux, en amont de leur restitution, et notamment de leur présentation à la presse, il y a quelques semaines de cela. Je leur sais gré de cette marque de confiance, et de cette attention. À cet égard, je souligne combien il est important de corréler les travaux des instances de contrôle parlementaire avec ceux des commissions permanentes. Bien sûr, en tant que p...
...es dotations diminuent, mais où le Président de la République annonce que les collectivités devront dépenser moins. De qui se moque-t-on ? J’ajouterai, monsieur le ministre, que le report de la réforme de la carte scolaire contribue également à aggraver les difficultés pour la future rentrée scolaire. « Étant donné la capacité financière de nos communes, cette réforme engendre l’inégalité devant l’éducation des enfants et ce seront de nouvelles inégalités territoriales qui vont se creuser. »
Je tiens simplement à compléter ce qui vient d’être dit. Je voudrais souligner que le groupe UDI-UC a eu à cœur, dans le cadre de cette réflexion sur l’éducation aux médias et aux nouvelles technologies, notamment numériques, de repenser le rôle du professeur documentaliste.
...’y insiste, du seul article de ce texte qui concerne les temps scolaires. À cet égard, je formulerai deux remarques. D’une part, comme nous l’avons rappelé lors de la discussion de la motion tendant à opposer la question préalable, le terme de « refondation » n’est pas pertinent, car nous n’aurons jamais débattu de la refonte des temps de l’enfant – nous le faisons maintenant ! – et des temps de l’éducation, qui sont de nature à créer les bonnes conditions de l’apprentissage. D’autre part, le fait d’évoquer la réforme des rythmes scolaires par le seul biais du financement dans les collectivités dénote malheureusement une vision réductrice du rôle et de la place des collectivités et de leurs représentants dans le système éducatif. Monsieur le ministre, gouverner, c’est choisir, avez-vous dit ! Cert...
Cet amendement a pour objet de prévoir la présence d’au moins un représentant du monde professionnel au sein du conseil de l’école. Il nous semble en effet important d’ouvrir le service public de l’éducation nationale sur l’univers professionnel, l’enseignement devant conduire les élèves vers le monde du travail. Il ne s’agit pas de faire référence à l’entreprise partout, mais il faut faire en sorte que l’école et le monde du travail se connaissent mieux.
Je voudrais dire notre satisfaction à voir reconnue, à travers nos propositions, renforcées par l’amendement du Gouvernement, l’importance de l’éducation à la sexualité. Nous sommes également satisfaits de l’adoption, hier, d’un article additionnel sur les pratiques sportives. Voilà qui montre le caractère essentiel, dans ce projet de loi sur l’école, de tout ce qui est de l’ordre de la maîtrise du corps, de l’attention portée à la santé.