Amendement N° 614 rectifié (Non soutenu)

Saisine du conseil constitutionnel

Discuté en séance le 13 février 2015

( amendements identiques : 87 87 87 87 305 305 648 648 )

Déposé le 10 février 2015 par : MM. A. Marc, Bonhomme, Bouchet, Cambon, Mme Canayer, M. Chaize, Mme Di Folco, MM. B. Fournier, Grosperrin, Mmes Gruny, Hummel, MM. Karoutchi, Mandelli, Mayet, Mme Micouleau, MM. Morisset, Perrin, Pintat, Mme Procaccia, MM. Raison, Vial, de Nicolay, Mmes Deroche, Deromedi, MM. Grand, Gremillet, Mme Mélot, MM. Mouiller, Reichardt.

Photo de Alain Marc Photo de François Bonhomme Photo de Gilbert Bouchet Photo de Christian Cambon Photo de Agnès Canayer Photo de Patrick Chaize Photo de Catherine Di Folco Photo de Bernard Fournier Photo de Jacques Grosperrin Photo de Pascale Gruny Photo de Christiane Hummel Photo de Roger Karoutchi Photo de Didier Mandelli Photo de Jean-François Mayet 
Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Cédric Perrin Photo de Xavier Pintat Photo de Catherine Procaccia Photo de Michel Raison Photo de Jean-Pierre Vial Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Catherine Deroche Photo de Jacky Deromedi Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Daniel Gremillet Photo de Colette Mélot Photo de Philippe Mouiller Photo de André Reichardt 

Alinéas 2 et 3

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

L’individualisation des frais de chauffage repose sur un principe général selon lequel chaque occupant de logements chauffés collectivement, qu’ils soient publics ou privés, doit pouvoir payer sa facture de chauffage et d’eau chaude selon sa propre consommation, et non pas selon la taille de son logement.

Partout en Europe, l’individualisation des charges de chauffage est une vraie source d’économie, quelle que soit la performance énergétique de l’immeuble, car elle responsabilise le consommateur et modifie son comportement.

La facturation de l’eau chaude sanitaire et du chauffage sur la base des consommations individuelles permet à chacun d’adopter un comportement économe et responsable.

Toutes les études européennes indépendantes montrent que le comportement vertueux des occupants conduit à de fortes économies. L’individualisation et les efforts techniques sur le bâti se complètent. A défaut les surconsommations et le gaspillage peuvent réduire à néant les investissements réalisés en termes d’isolation et de performance technique.

Exclure les occupants des logements sociaux du bénéfice de l’individualisation des frais de chauffage et d’eau chaude sanitaire n’a donc aucun fondement économique, technique, ou social : l’individualisation représente un coût mineur (moins de 3 euros par mois pour un logement social) au regard des économies obtenues (20% en moyenne soit 150€ par an) et pousse l’équité jusqu’à tenir compte de la position du logement (ainsi un logement au nord ou au sud paiera le même montant de chauffage pour une température et surface habitable équivalente).

Cet amendement vise donc à supprimer l’exception par laquelle les 800 000 logements sociaux à rénover, et les logements sociaux qui font l’objet soit d’un contrat d’exploitation de chauffage avec clause d’intéressement aux économies d’énergie, soit d’un contrat de performance énergétique, sont exclus de l’obligation d’individualisation des frais de chauffage, visée à l’article L 241-9 du Code de l’Energie.

Il tend au contraire, dans un souci d’équité, à permettre aux occupants de ces logements sociaux de bénéficier eux aussi de de l’impact de l’individualisation, pour faire des économies, gérer au mieux leur budget chauffage et gagner du pouvoir d’achat.

Cet amendement vise par ailleurs à mettre la loi française sur la Transition Energétique en conformité avec la Directive Européenne «Efficacité Energétique » qui impose la comptabilisation individuelle des frais de chauffage et d’eau chaude sanitaire à tous les immeubles, qu’ils soient publics ou privés.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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