Amendement N° 228 2ème rectif. (Retiré)

Salut en séance aux auditeurs de l'institut du sénat

Discuté en séance le 28 mars 2019
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendements identiques : )

Déposé le 19 mars 2019 par : M. Mouiller, Mmes Puissat, Deromedi, Thomas, M. Sol, Mme Estrosi Sassone, MM. Savary, Le Nay, Mmes Vullien, Morhet-Richaud, Lassarade, Laure Darcos, MM. Alain Marc, Bernard Fournier, Mmes Di Folco, Bruguière, Ramond, MM. Daniel Laurent, Bouloux, Schmitz, Cuypers, Vaspart, Mme Canayer, MM. de Legge, Hugonet, Mmes Dumas, Micouleau, M. Brisson, Mmes Bonfanti-Dossat, Duranton, M. Longeot, Mme Guidez, MM. Daubresse, Charon, Mme Billon, MM. Darnaud, Dufaut, Mme Garriaud-Maylam, MM. Decool, Morisset, Mme Malet, MM. Le Gleut, Nougein, Bonne, Segouin, Laménie, Mme Deseyne, M. Loïc Hervé, Mmes Lherbier, Raimond-Pavero, MM. Babary, Sido, Pointereau, Poniatowski, Mmes Noël, Imbert, Lamure, Keller, MM. Malhuret, Gremillet.

Photo de Philippe Mouiller Photo de Frédérique Puissat Photo de Jacky Deromedi Photo de Claudine Thomas Photo de Jean Sol Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de René-Paul Savary Photo de Jacques Le Nay Photo de Michèle Vullien Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Florence Lassarade Photo de Laure Darcos 
Photo de Alain Marc Photo de Bernard Fournier Photo de Catherine Di Folco Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Françoise Ramond Photo de Daniel Laurent Photo de Yves Bouloux Photo de Alain Schmitz Photo de Pierre Cuypers Photo de Michel Vaspart Photo de Agnès Canayer Photo de Dominique de Legge 
Photo de Jean-Raymond Hugonet Photo de Catherine Dumas Photo de Brigitte Micouleau Photo de Max Brisson Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Nicole Duranton Photo de Jean-François Longeot Photo de Jocelyne Guidez Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Pierre Charon Photo de Annick Billon Photo de Mathieu Darnaud 
Photo de Alain Dufaut Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Viviane Malet Photo de Ronan Le Gleut Photo de Claude Nougein Photo de Bernard Bonne Photo de Vincent Segouin Photo de Marc Laménie Photo de Chantal Deseyne Photo de Loïc Hervé 
Photo de Brigitte Lherbier Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Serge Babary Photo de Bruno Sido Photo de Rémy Pointereau Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Sylviane Noël Photo de Corinne Imbert Photo de Élisabeth Lamure Photo de Fabienne Keller Photo de Claude Malhuret Photo de Daniel Gremillet 

Après l’article 46

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa du c du 5° de l’article 1erde la loi n° 2018-515 du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire est supprimé.

Exposé Sommaire :

L’objet du présent amendement est de rétablir la mission accessibilité de la SNCF au sein de l’EPIC de tête.

Parmi les missions transversales devant être rattachées à SNCF Réseau figure la coordination des acteurs pour la mise en accessibilité du système de transport ferroviaire.

Cette mission est actuellement dévolue à l’EPIC de tête SNCF (depuis la loi de 2014). Il semble nécessaire de maintenir demain cette coordination au niveau de la holding de tête, c’est-à-dire au niveau de la future société nationale SNCF, plutôt que de la transférer à SNCF Réseau.

Le gestionnaire d’infrastructure SNCF Réseau est en effet responsable de la mise en accessibilité des quais. Demain, quand la gestion des gares de voyageurs aura été confiée à une filiale de SNCF Réseau, le gestionnaire d’infrastructure sera également responsable de la mise en accessibilité des gares de voyageurs, au bénéfice de l’ensemble des entreprises ferroviaires. Toutefois, les enjeux financiers considérables de mise en accessibilité des infrastructures rendent encore plus nécessaires de concevoir, en parallèle, des services susceptibles de pallier le manque d’accessibilité de certaines parties du réseau (haltes notamment).

En effet, l’accessibilité du transport ferroviaire aux personnes handicapées ou à mobilité réduite va bien au-delà de la simple mise en accessibilité des quais et des gares. Il faut également que les matériels roulants soient accessibles, que le personnel au contact du public soit formé, qu’il existe un service d’assistance à embarquer et enfin que l’information aux voyageurs soit efficiente et adaptée aux besoins spécifiques des voyageurs concernés.

Or, un gestionnaire d’infrastructure n’a pas pour mission la relation avec le client final, il n’est pas responsable du matériel roulant qui circule sur son réseau. Il n’a pas non plus la responsabilité de proposer des services d’accompagnement au voyage.

Si le souhait de clarifier les missions relevant des opérateurs et du gestionnaire d’infrastructure sont parfaitement recevables dans la perspective de l’ouverture à la concurrence, il n’en demeure pas moins que l’expérience acquise depuis la loi handicap de 2005 prouve la nécessité, plus que jamais, de coordonner l’ensemble des acteurs afin d’améliorer la mobilité des personnes en situation de handicap. Cela s’inscrit d’ailleurs dans le sens des réflexions menées par la ministre des Transports dans le cadre des assises de la mobilité, indiquant qu’il fallait désormais aborder la mobilité non plus par les infrastructures mais par les services.

La perspective de l’ouverture à la concurrence ne doit pas conduire à dégrader l’offre de mobilité proposée à ces publics sensibles. Il est donc nécessaire de maintenir au niveau de la société nationale SNCF la coordination des acteurs du groupe pour la mise en accessibilité du système de transport ferroviaire national au bénéfice des personnes handicapées ou à mobilité réduite. Cela sans préjudice des programmes de travaux d’accessibilité que SNCF Réseau mènera pour le compte de toutes les entreprises ferroviaires dans les gares de voyageurs et sur les quais et des dispositions que seront libres de prendre les autres opérateurs de transport.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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