Amendement N° 41 2ème rectif. (Tombe)

Loi de finances rectificative pour 2020

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 21 avril 2020 par : Mme Chain-Larché, MM. Babary, Gay, Mmes Primas, Lamure, Thomas, MM. Cuypers, Milon, Mme Laure Darcos, MM. Husson, Laménie, Meurant, Pellevat, Segouin, Charon, Mme Deroche, M. Paccaud, Mmes Gruny, Deromedi, Noël, Bruguière, MM. Calvet, Daniel Laurent, Lefèvre, Mme de Cidrac, MM. Regnard, Kennel, Longuet, Bouchet, Mmes Frédérique Gerbaud, Raimond-Pavero, MM. Poniatowski, Mouiller, Bonne, Saury, Panunzi, Mayet, Mmes Imbert, Bories, Dumas, MM. Savin, Pierre, Gremillet, Forissier, Gilles, Pemezec, Piednoir, de Legge, Mme Berthet, M. Bonhomme, Mme Micouleau, MM. Bernard Fournier, Jean-Marc Boyer, Dallier, Canevet.

Photo de Anne Chain-Larché Photo de Serge Babary Photo de Fabien Gay Photo de Sophie Primas Photo de Élisabeth Lamure Photo de Claudine Thomas Photo de Pierre Cuypers Photo de Alain Milon Photo de Laure Darcos Photo de Jean-François Husson Photo de Marc Laménie Photo de Sébastien Meurant Photo de Cyril Pellevat 
Photo de Vincent Segouin Photo de Pierre Charon Photo de Catherine Deroche Photo de Olivier Paccaud Photo de Pascale Gruny Photo de Jacky Deromedi Photo de Sylviane Noël Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de François Calvet Photo de Daniel Laurent Photo de Antoine Lefèvre Photo de Marta de Cidrac Photo de Damien Regnard 
Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Gérard Longuet Photo de Gilbert Bouchet Photo de Frédérique Gerbaud Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Philippe Mouiller Photo de Bernard Bonne Photo de Hugues Saury Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Jean-François Mayet Photo de Corinne Imbert Photo de Pascale Bories 
Photo de Catherine Dumas Photo de Michel Savin Photo de Jackie Pierre Photo de Daniel Gremillet Photo de Michel Forissier Photo de Bruno Gilles Photo de Philippe Pemezec Photo de Stéphane Piednoir Photo de Dominique de Legge Photo de Martine Berthet Photo de François Bonhomme Photo de Brigitte Micouleau Photo de Bernard Fournier 
Photo de Jean-Marc Boyer Photo de Philippe Dallier Photo de Michel Canevet 

Mission Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Modifier ainsi les ouvertures des crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammeAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

Prise en charge du dispositif exceptionnel de chômage partiel à la suite de la crise sanitaire
Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire500 000 000500 000 000
Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire500 000 000500 000 000
TOTAL500 000 000500 000 000500 000 000500 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à abonder les crédits du Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire afin de permettre la prise en charge par l’Etat du paiement des loyers commerciaux des entreprises éligibles de moins de 20 salariés, contraintes de fermer depuis le 15 mars 2020 et dont le propriétaire est un particulier.

Le ministre de l’Economie et des finances a annoncé récemment avoir demandé aux grandes foncières d’annuler trois mois de loyer pour les entreprises de moins de dix salariés et contraintes de fermer. Cet appel va dans le bon sens.

Pour autant, le bénéfice de cette mesure ne saurait uniquement concerner les entreprises de moins de dix salariés qui sont engagées contractuellement avec une foncière. En effet, de nombreux commerces, artisans et petites entreprises industrielles ont pour propriétaire un particulier, pour qui le versement du loyer représente un revenu conséquent. Ces entreprises n’entrent aujourd’hui pas dans le périmètre de la demande formulée par le ministre, ce qui semble particulièrement injuste alors qu’elles affrontent exactement les mêmes difficultés que celles engagées avec une foncière ; en outre, si elles y entraient, la perte de revenu pour le propriétaire particulier pourrait lui être particulièrement préjudiciable.

Or le paiement du loyer représente la principale charge pour une entreprise, après le versement des salaires. Lorsque cette dernière est contrainte administrativement de fermer, la poursuite du paiement du loyer commercial la met en grave difficultés et accentue fortement la probabilité de faillite, déjà élevée lors d’une récession de l’ordre de 8 % du produit intérieur brut.

La fermeture de ces entreprises relevant de la mise en œuvre d’une décision gouvernementale, il apparaît dès lors nécessaire que l’Etat intervienne, via le Fonds de solidarité, afin de traduire concrètement le principe suivant : « à zéro recette, zéro dépense ».

Il est donc proposé d’abonder le programme 357 « Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire» :

- en autorisations d’engagement, par un prélèvement de 500 000 000 € des crédits du programme 359 «Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire » ;

- en crédits de paiement, par un prélèvement de 500 000 000 € des crédits du programme 359 « Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire ».

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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