Amendement N° 114 (Rejeté)

Loi de finances rectificative pour 2020

Discuté en séance le 18 juillet 2020
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 13 juillet 2020 par : MM. Jacquin, Raynal, Kanner, Éblé, Botrel, Carcenac, Mme Espagnac, MM. Féraud, Patrice Joly, Lalande, Lurel, Mme Taillé-Polian, MM. Antiste, Bérit-Débat, Joël Bigot, Mmes Blondin, Bonnefoy, Cabaret, Conconne, MM. Duran, Durain, Fichet, Mme Martine Filleul, MM. Gillé, Houllegatte, Mme Gisèle Jourda, M. Kerrouche, Mmes Lepage, Lubin, Meunier, Monier, Préville, Sylvie Robert, Schoeller, M. Sueur, Mme Tocqueville, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Olivier Jacquin Photo de Claude Raynal Photo de Patrick Kanner Photo de Vincent Eblé Photo de Yannick Botrel Photo de Thierry Carcenac Photo de Frédérique Espagnac Photo de Rémi Féraud Photo de Patrice Joly Photo de Bernard Lalande Photo de Victorin Lurel Photo de Sophie Taillé-Polian 
Photo de Maurice Antiste Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Joël Bigot Photo de Maryvonne Blondin Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Muriel Cabaret Photo de Catherine Conconne Photo de Alain Duran Photo de Jérôme Durain Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Martine Filleul Photo de Hervé Gillé 
Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Gisèle Jourda Photo de Éric Kerrouche Photo de Claudine Lepage Photo de Monique Lubin Photo de Michelle Meunier Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Angèle Préville Photo de Sylvie Robert Photo de Marie-Noëlle Schoeller Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Nelly Tocqueville 

Mission Ecologie, développement et mobilité durables

Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Mission/ProgrammeAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

Infrastructures et services de transports150 000 000150 000 000
Affaires maritimes
Paysages, eau et biodiversité
Expertise, économie sociale et solidaire, information géographique et météorologie
Prévention des risques

Dont titre II

Energie, climat et après-mines150 000 00050 000 000
Service public de l’énergie
Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

Dont titre II

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’Etat (crédits évaluatifs)
TOTAL150 000 000150 000 000150 000 000150 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

La loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités prévoit au I. de son rapport annexe les dépenses de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France pour la période 2019-2023. C’est l’AFITF qui est en charge des investissements cyclables. L’État contribue à ce budget vélo à hauteur de 350 millions d’euros sur la période 2019-2023 soit 50 millions d’euros par an pour financer des infrastructures cyclables avec les collectivités. Cette dotation équivaut à 0, 7 euros par habitant et par an, auxquels s’ajoutent 7, 70 euros par habitant des collectivités locales. Elle doit être comparée aux 24 euros par habitant et par an alloués au développement des infrastructures aux Pays-Bas qui possède déjà des infrastructures cyclables performantes.

Un investissement à la hauteur en France nécessiterait donc 25 à 30€ par an et par habitants ce qui représenterait 1, 4 milliard d’euros par an.

Le présent amendement traduit dans le projet de loi de finances rectificative la proposition SD-A2.3 de la Convention Citoyenne pour le Climat : « Augmenter les montants du Fonds Vélo de 50 à 200 millions d’euros par an pour financer des pistes cyclables ». Il propose d’abonder de 150 millions d’euros les crédits de l’action n°1 du programme n°203 « Infrastructure et services de transports » de la mission écologie, développement et mobilité durables, par minoration des crédits ouverts par le présent PLFR au sein de la même mission au titre de l’action n°3 « aide à l’acquisition des véhicules propres » du programme n°174 « Energie, climat et après-mines » hors titre 2. Ces crédits sont en effets destinés à financer des primes à la conversion en faveur de véhicules thermiques fonctionnant aux énergies fossiles, alors que ce dispositif devrait être réservé à l’incitation à l’achat de véhicules électriques ou hybrides. Il appartient au gouvernement de proposer une autre imputation budgétaire le cas échéant.

Ce montant de 150 millions d’euros est une première étape, qui devra être suivie pour les années suivantes d’augmentations successives permettant d’aboutir rapidement à une augmentation de l’investissement global actuel de 1, 4 milliard d’euros afin de le porter à un montant total de 2 milliards d’euros (État et collectivités confondus).

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