Amendement N° COM-1123 rectifié (Adopté)

Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable

Convocation du parlement en session extraordinaire


( amendements identiques : COM-305 COM-561 COM-1828 )

Déposé le 31 mai 2021 par : MM. Duplomb, Jean-Marc Boyer, Cuypers, Mme Chauvin, MM. Laménie, Daniel Laurent, Mme Puissat, MM. Klinger, Decool, Chatillon, Mme Belrhiti, M. Burgoa, Mme Delmont-Koropoulis, MM. Brisson, Cardoux, Bouchet, Bernard Fournier, Chasseing, Houpert, Anglars, de Belenet, de Legge, Vogel, Mme Richer, MM. Savary, Wattebled, Belin, Lefèvre, Mmes Dumont, Deromedi, M. Sido, Mme Micouleau, M. Babary, Mme Malet.

Photo de Laurent Duplomb Photo de Jean-Marc Boyer Photo de Pierre Cuypers Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Marc Laménie Photo de Daniel Laurent Photo de Frédérique Puissat Photo de Christian Klinger Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Alain Chatillon Photo de Catherine Belrhiti 
Photo de Laurent Burgoa Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Max Brisson Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Gilbert Bouchet Photo de Bernard Fournier Photo de Daniel Chasseing Photo de Alain Houpert Photo de Jean-Claude Anglars Photo de Arnaud de Belenet Photo de Dominique de Legge 
Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Marie-Pierre Richer Photo de René-Paul Savary Photo de Dany Wattebled Photo de Bruno Belin Photo de Antoine Lefèvre Photo de Françoise Dumont Photo de Jacky Deromedi Photo de Bruno Sido Photo de Brigitte Micouleau Photo de Serge Babary Photo de Viviane Malet 

Alinéas 6 et 7

Supprimer les alinéas

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à supprimer l’avancement de la date à partir de laquelle, les produits issus d’exploitations dites « CE2 » ne pourront plus être comptabilisés dans les 50% de produits « durables et de qualité ».

En effet, cet avancement est un mauvais signal envoyé aux différents acteurs de la restauration collective. Outre le découragement que cela peut engendrer, cela vient remettre en question de nombreuses dynamiques de progrès engagées.

En parallèle, des discussions sont actuellement en cours sur l’évolution du référentiel de la certification HVE. Avancer la date à laquelle seuls les produits dits « HVE » seront comptabilisés alors que nous n’avons aucune visibilité sur le contenu du futur référentiel nous semble prématuré et risqué. Cela ferait peser une double contrainte sur les producteurs : atteindre la certification HVE plus rapidement sans quoi les produits ne pourraient plus être valorisés en restauration collective, tout en devant s’adapter à un référentiel potentiellement plus contraignant et difficile d’accès.

Pou rappel, la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole, dite loi EGAlim a fixé des objectifs ambitieux en matière d’approvisionnement en produits durables et de qualité de la restauration collective. Pour cela, une liste de produits dits « durables et de qualité » a été établie. Les produits issus d’exploitations bénéficiant de la certification HVE font partie de cette liste, au même titre, et ce, jusqu’en 2029, que les produits issus d’exploitations ayant reçu la certification environnementale de niveau 2 (CE2).

Les opérateurs de la restauration collective, amont comme aval, se sont organisés depuis 3 ans pour atteindre les objectifs fixés par la loi EGAlim. Les acteurs de l’aval ont fait évoluer leurs politiques d’achats, réalisé du sourcing et se sont appuyés sur l’ensemble des catégories de produits dites « EGAlim compatibles » pour atteindre le plus rapidement possible les 50% de produits durables et de qualité. En parallèle, l’amont agricole et les filières se sont structurés ou réorganisés pour s’adapter à cette montée en gamme de la restauration collective. De nombreuses démarches vers la certification environnementale ont été engagées. Mais tout cela prend du temps.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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