Amendement N° 46 2ème rectif. (Adopté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 1er décembre 2023
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 85 359 359 361 361 410 410 410 984 984 1165 1165 1259 )

Déposé le 14 novembre 2023 par : Mmes Guidez, Vermeillet, MM. Henno, Vanlerenberghe, Mme Jacquemet, MM. Kern, Canévet, Jean-Michel Arnaud, Longeot, Mmes Billon, Gatel, M. Duffourg, Mme Romagny, MM. Houpert, Panunzi, Guerriau, Mme Lermytte, MM. Gremillet, Bleunven, Mme Malet.

Photo de Jocelyne Guidez Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Olivier Henno Photo de Jean-Marie Vanlerenberghe Photo de Annick Jacquemet Photo de Claude Kern Photo de Michel Canevet Photo de Jean-Michel Arnaud Photo de Jean-François Longeot Photo de Annick Billon 
Photo de Françoise Gatel Photo de Alain Duffourg Photo de Anne-Sophie ROMAGNY Photo de Alain Houpert Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Joël Guerriau Photo de Marie-Claude LERMYTTE Photo de Daniel Gremillet Photo de Yves BLEUNVEN Photo de Viviane Malet 

Texte de loi N° 20232024-077

Article 28

Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

ou pour les affections et catégories d'assurés sociaux dont la liste est fixée par décret

Exposé Sommaire :

Alors que plus d’un Français sur dix est sans médecin traitant, selon un rapport sénatorial, le présent article propose de limiter le nombre de jours d’arrêts de travail qui peut être prescrit en visioconférence lorsque celle-ci n’est pas effectuée par un médecin traitant.

En France, au début de l’année 2023, le ministère de la Santé et de la Prévention évaluait que plus de 700 000 patients en affection de longue durée (ALD) étaient sans médecin traitant. Pour ces personnes, notamment celles vivant dans des zones sous-dotées, le recours à la téléconsultation se révèle parfois être la seule solution pour échanger avec un professionnel de santé. Leur enlever cette possibilité-là, en réduisant le nombre de jours d’arrêts de travail à seulement 3 jours, représente pour ces populations une perte de chance extrêmement grave.

À l’heure où le nombre de médecins généralistes diminue d’année en année et où de plus en plus de Français éprouvent des difficultés d’accès aux soins, cette mesure semble aller à contre- courant d’une politique ambitieuse en favorisant l’accès aux soins pour tous, partout.

Ainsi, les auteurs de cet amendement souhaitent que le décret vise à exclure notamment du dispositif les personnes atteintes d’une ALD, d’une maladie chronique, présentant des facteurs de risques ou en perte d’autonomie.

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