Déposé le 27 mai 2024 par : Mmes Souyris, Poncet Monge, MM. Benarroche, Grégory Blanc, Dantec, Dossus, Fernique, Gontard, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Salmon, Mmes Senée, Mélanie Vogel.
Alinéa 2, seconde phrase
Après les mots :
professionnels de santé
rédiger ainsi la fin de cette phrase :
à l’accueil des personnes transgenres et à la lutte contre les discrimination liées à l’identité de genre.
La psychiatrisation des parcours trans a historiquement freiné l'accès des personnes trans à des soins de santé mentale adaptés, comme le rappelle le rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans du Dr Hervé Picard et de Simon Jutant. Les personnes trans rencontrent encore des difficultés à obtenir des réponses concernant leur santé psychique, celles-ci étant trop souvent interprétées uniquement à travers le prisme de leur transidentité.
Les discriminations à l’égard des personnes transgenres et la méconnaissance de la transidentité par les professionnel·le·s de santé sont des facteurs influençant négativement l’accès aux soins des personnes trans. En 2014, 65% des personnes transgenres ont subi des propos ou des actes transphobes de la part des professionnel·le·s de santé, un mauvais accueil ou une stigmatisation dans un lieu de soin.
De nombreux acteurs auditionnés par la commission des affaires sociales ont pu alerter sur l’importance de la formation des professionnels de santé sur les questions particulières d’accompagnement des mineurs en questionnement de genre ou trans lors des auditions menées par la commission des affaires sociales.
Cet amendement vise donc à élargir à l'accueil des personnes trans le volet relatif à la formation de l’ensemble des professionnels de santé à la prise en charge des problématiques de santé mentale des enfants et adolescents prévu dans la stratégie nationale créée à l’article 3.
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