Amendement N° 23 4ème rectif. (Retiré)

Projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice et projet de loi organique relatif au renforcement de l'organisation des juridictions nouvelle lecture

Discuté en séance le 24 octobre 2019
Avis de la Commission : Demande de retrait
( amendements identiques : )

Déposé le 24 octobre 2019 par : MM. Karoutchi, Pellevat, Mme Deromedi, M. Meurant, Mme Eustache-Brinio, M. Paul, Mme Puissat, MM. Daniel Laurent, Regnard, Daubresse, Mmes Imbert, Dumas, M. Panunzi, Mmes Procaccia, Sittler, Berthet, Micouleau, MM. Lefèvre, Reichardt, Mme Laure Darcos, M. Segouin, Mme Noël, MM. Savary, Mandelli, Houpert, Genest, Nougein, Bouchet, Saury, Buffet, Mme Bruguière, MM. Piednoir, Charon, Longuet, Ginesta, Duplomb, Dallier, Magras, Rapin, Mme Anne-Marie Bertrand, MM. Pierre, Cuypers, Mme Giudicelli, M. Laménie, Mme Delmont-Koropoulis, MM. Bonne, Danesi, Kennel, Bonhomme, Mayet, Gilles.

Photo de Roger Karoutchi Photo de Cyril Pellevat Photo de Jacky Deromedi Photo de Sébastien Meurant Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Philippe Paul Photo de Frédérique Puissat Photo de Daniel Laurent Photo de Damien Regnard Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Corinne Imbert Photo de Catherine Dumas 
Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Catherine Procaccia Photo de Esther Sittler Photo de Martine Berthet Photo de Brigitte Micouleau Photo de Antoine Lefèvre Photo de André Reichardt Photo de Laure Darcos Photo de Vincent Segouin Photo de Sylviane Noël Photo de René-Paul Savary Photo de Didier Mandelli 
Photo de Alain Houpert Photo de Jacques Genest Photo de Claude Nougein Photo de Gilbert Bouchet Photo de Hugues Saury Photo de François-Noël Buffet Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Stéphane Piednoir Photo de Pierre Charon Photo de Gérard Longuet Photo de Jordi Ginesta Photo de Laurent Duplomb 
Photo de Philippe Dallier Photo de Michel Magras Photo de Jean-François Rapin Photo de Anne-Marie Bertrand Photo de Jackie Pierre Photo de Pierre Cuypers Photo de Colette Giudicelli Photo de Marc Laménie Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Bernard Bonne Photo de René Danesi Photo de Guy-Dominique Kennel 
Photo de François Bonhomme Photo de Jean-François Mayet Photo de Bruno Gilles 

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

Après le troisième alinéa de l’article L. 52-4 du code électoral, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« À titre dérogatoire, le candidat peut régler directement des menues dépenses dans la limite d’un plafond fixé par voie règlementaire.
« Une menue dépense électorale est engagée à titre exceptionnel et pour des raisons pratiques, notamment si un paiement ne peut être ni anticipé ni différé. Un décret en Conseil d’État fixe son montant unitaire maximal. »

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à rétablir dans une nouvelle rédaction l’article 1erter A, introduit au Sénat puis supprimé par l’Assemblée nationale, qui autorise le candidat à régler directement des menues dépenses dans la limite d’un plafond. L’objectif est de mettre fin à l’insécurité juridique vécue par le candidat en intégrant dans la loi une pratique déjà consacrée par la jurisprudence.

Les députés de la Commission des Lois et le ministre ont invoqué deux raisons principales pour expliquer leurs réserves vis-à-vis de ce dispositif :

- Les plafonds limitant ces dépenses seraient inadaptés à certaines élections, en particulier les élections nationales, pour lesquels ils représenteraient des montants potentiellement élevés. Ils reprennent pourtant les plafonds utilisés par la CNCCFP dans le cadre de son pouvoir d’appréciation : inférieur à 10 % du total des dépenses du compte de campagne et à 3 % du plafond des dépenses ;

- La notion de menue dépense, introduite par la jurisprudence de la CNCCFP, n’a pas de fondement juridique ce qui rendrait le dispositif difficilement applicable.

La nouvelle rédaction tend donc à corriger les problèmes soulevés ci-dessus. Il est proposé de :

- Renvoyer la définition des modalités de ces plafonds à un décret. Cela permettra d’ajuster les plafonds établis par la jurisprudence en fonction des différentes élections. Par exemple, ces derniers pourront être réduits pour les élections nationales, afin d’éviter toute dérive liée à des sommes trop importantes, ou au contraire relevés pour les élections locales, afin de donner plus de souplesse et de sécurité aux petits candidats ;

- Proposer une définition d’une menue dépense électorale destinée à fonder légalement l’application de ce dispositif. Elle retient à la fois le caractère exceptionnel de ces dépenses (le règlement par le mandataire financier demeure la règle) et sa justification par l’impossibilité technique d’effectuer un tel règlement dans les règles prévues par le code électoral (paiement ne pouvant être anticipé ou différé) ;

- Établir un montant unitaire maximal pour ces dépenses. L’appréciation actuelle du CNCCFP considère que de nombreuses menues dépenses au montant faible ne sauraient justifier le rejet du compte de campagne, à l’inverse de quelques dépenses très élevées. Un tel plafond par dépense, défini par le Conseil d’État, permettrait de mettre fin au flou et à l’insécurité qui entourent les différentes appréciations de la notion de menue dépense.

Tel est l’objet de cet amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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