Amendement N° 42 (Sort indéfini)

Diverses dispositions liées à la crise sanitaire à d'autres mesures urgentes ainsi qu'au retrait du royaume-uni de l'union européenne

Avis de la Commission : Défavorable

Déposé le 22 mai 2020 par : MM. Marie, Kerrouche, Mme Lubin, MM. Kanner, Leconte, Mme Harribey, MM. Fichet, Jacques Bigot, Mme de la Gontrie, MM. Durain, Sueur, Sutour, Todeschini, Mme Conway-Mouret, MM. Boutant, Devinaz, Mme Gisèle Jourda, M. Mazuir, Mme Perol-Dumont, MM. Roger, Temal, Vallini, Vaugrenard, Mme Lepage, M. Antiste, Mme Artigalas, MM. Assouline, Bérit-Débat, Joël Bigot, Mmes Blondin, Bonnefoy, MM. Botrel, Martial Bourquin, Carcenac, Mme Conconne, MM. Courteau, Dagbert, Daudigny, Daunis, Duran, Éblé, Mme Espagnac, M. Féraud, Mmes Féret, Martine Filleul, Ghali, M. Gillé, Mmes Grelet-Certenais, Guillemot, MM. Houllegatte, Jacquin, Mme Jasmin, MM. Patrice Joly, Jomier, Lalande, Lozach, Lurel, Magner, Manable, Mmes Meunier, Monier, M. Montaugé, Mme Préville, M. Raynal, Mmes Sylvie Robert, Rossignol, Taillé-Polian, M. Tissot, Mme Tocqueville, M. Tourenne, Mme Van Heghe, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Didier Marie Photo de Éric Kerrouche Photo de Monique Lubin Photo de Patrick Kanner Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Laurence Harribey Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Jacques Bigot Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Jérôme Durain Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Simon Sutour Photo de Jean-Marc Todeschini Photo de Hélène Conway-Mouret 
Photo de Michel Boutant Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Gisèle Jourda Photo de Rachel Mazuir Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont Photo de Gilbert Roger Photo de Rachid Temal Photo de André Vallini Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Claudine Lepage Photo de Maurice Antiste Photo de Viviane Artigalas Photo de David Assouline Photo de Claude Bérit-Débat 
Photo de Joël Bigot Photo de Maryvonne Blondin Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Yannick Botrel Photo de Martial Bourquin Photo de Thierry Carcenac Photo de Catherine Conconne Photo de Roland Courteau Photo de Michel Dagbert Photo de Yves Daudigny Photo de Marc Daunis Photo de Alain Duran Photo de Vincent Eblé Photo de Frédérique Espagnac 
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Photo de Victorin Lurel Photo de Jacques-Bernard Magner Photo de Christian Manable Photo de Michelle Meunier Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Franck Montaugé Photo de Angèle Préville Photo de Claude Raynal Photo de Sylvie Robert Photo de Laurence Rossignol Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Nelly Tocqueville Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Sabine Van Heghe 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet amendement a pour objet de refuser à ce stade les habilitations demandées par le gouvernement afin de légiférer par ordonnance sur des dispositions qui anticiperaient la conclusion ou l’interruption des négociations d’un accord de partenariat entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Certes, le gouvernement l’a souligné, il est important d’anticiper. Mais en l’occurrence, on mettrait aujourd’hui la charrue avant les bœufs. Il est en effet préférable d’attendre le 1erjuillet 2020, date à laquelle sera décidé s’il y a prolongation ou non de la période transition, pour évaluer s’il est nécessaire ou non de légiférer rapidement.

La situation d’urgence sanitaire ne pouvait être invoquée pour estimer que le Parlement n’aurait pas le temps d’examiner d’ici décembre les dispositions législatives nécessaires. Le Parlement a pu démontré, depuis le début de l’état d’urgence sanitaire sa capacité à légiférer dans des délais très brefs.

Enfin, ces habilitations priveraient le Parlement de tout droit de regard sur les dispositions qui seront négociées en vue d’un accord de partenariat avec le Royaume-Uni comme sur celles qui seront prises en l’absence d’accord. Le Parlement ne peut accepter d’être ainsi court-circuité. Au contraire, le gouvernement serait bien inspiré de rechercher le soutien du Parlement, qui, depuis 4 ans, a exercé un contrôle vigilant du processus de Brexit et a joué un rôle de pédagogie et de relais auprès de nos concitoyens, en particulier ceux seront concernés par les conséquences du futur accord.

Pour toutes ces raisons, le groupe socialiste et républicain du Sénat souhaite que les dispositions nécessaires à l’établissement de nouvelles relations avec le Royaume-Uni puissent faire l’objet d’un projet de loi lorsque cela sera nécessaire.

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