Amendement N° COM-188 rectifié (Irrecevable)

Mise au point au sujet d'un vote


( amendement identique : )

Déposé le 14 janvier 2019 par : MM. Karoutchi, Allizard, Bascher, Bazin, Mme Anne-Marie Bertrand, M. Bizet, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Bonne, Bouchet, Jean-Marc Boyer, Calvet, Mme Chain-Larché, MM. Charon, Chatillon, Cuypers, Dallier, Daubresse, de Legge, Mmes Deromedi, Di Folco, Dumas, M. Duplomb, Mme Duranton, MM. Genest, Ginesta, Guené, Hugonet, Laménie, Daniel Laurent, Lefèvre, Mmes Marie Mercier, Micouleau, MM. Morisset, Panunzi, Piednoir, Pierre, Mme Puissat, MM. Regnard, Savin, Sido, Mme Thomas, MM. Vaspart, Vial, Vogel, Mme Imbert, MM. Buffet, Houpert.

Photo de Roger Karoutchi Photo de Pascal Allizard Photo de Jérôme Bascher Photo de Arnaud Bazin Photo de Anne-Marie Bertrand Photo de Jean Bizet Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Bernard Bonne Photo de Gilbert Bouchet Photo de Jean-Marc Boyer Photo de François Calvet 
Photo de Anne Chain-Larché Photo de Pierre Charon Photo de Alain Chatillon Photo de Pierre Cuypers Photo de Philippe Dallier Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Dominique de Legge Photo de Jacky Deromedi Photo de Catherine Di Folco Photo de Catherine Dumas Photo de Laurent Duplomb 
Photo de Nicole Duranton Photo de Jacques Genest Photo de Jordi Ginesta Photo de Charles Guené Photo de Jean-Raymond Hugonet Photo de Marc Laménie Photo de Daniel Laurent Photo de Antoine Lefèvre Photo de Marie Mercier Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-Marie Morisset 
Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Stéphane Piednoir Photo de Jackie Pierre Photo de Frédérique Puissat Photo de Damien Regnard Photo de Michel Savin Photo de Bruno Sido Photo de Claudine Thomas Photo de Michel Vaspart Photo de Jean-Pierre Vial Photo de Jean Pierre Vogel 
Photo de Corinne Imbert Photo de François-Noël Buffet Photo de Alain Houpert 

Après l'article 7 bis (nouveau)

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 124-8 du code de l’éducation est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque l’organisme d’accueil est une association soumise aux dispositions de la loi du 1erjuillet 1901, seuls sont pris en compte, pour le calcul de la limite fixée au premier alinéa, les stages d’une durée inférieure ou égale à deux mois en application des dispositions de l’article L. 124-6. »

Exposé Sommaire :

La loi n° 2014-788 du 10 juillet 2014 tendant à développer les stages et à mieux définir le statut de "stagiaire" a fixé le cadre juridique dans lequel pouvait être effectuées des missions d'immersions dans le monde professionnel.

Cette loi sur l'encadrement des stages poursuivait un triple objectif :

- Favoriser le développement des stages de qualité ;

- Éviter les stages se substituant à des emplois et protéger les droits ;

- Améliorer le statut des stagiaires.

Si ce texte avait pour but de permettre à un plus grand nombre de personnes, étudiants, chômeurs, personnes en mobilités professionnelles, de pouvoir bénéficier d’un stage, il a également fixé plusieurs limites pour éviter tout recours abusif à ce statut. En outre, la loi de 2014 a créé une « limite numérique » de recours aux stages possibles pour une même entreprise et par un même tuteur. Cette limitation a ensuite été définie par décret (n° 2015-1359 du 26 octobre 2015), précisant que :

« Le nombre de stagiaires dont la convention de stage est en cours pendant une même semaine civile dans l'organisme d'accueil doté de la personnalité morale ne peut excéder :

« 15 % de l'effectif arrondis à l'entier supérieur pour les organismes d'accueil dont l'effectif est supérieur ou égal à vingt ;

« Trois stagiaires, pour les organismes d'accueil dont l'effectif est inférieur à vingt. »

Si cette limitation semble nécessaire pour écarter tout risque de recours abusifs à des stagiaires (statut évidemment plus précaire qu’un contrat de travail et moins bien rémunéré), elle vient pourtant amputer grandement les capacités d’action des associations qui, souvent, effectuent en collaboration avec les collectivités des missions essentielles de service public.

Dans un contexte de baisse massive des dotations aux collectivités depuis 6 ans, les collectivités n’ayant souvent pas d’autres choix que de baisser les subventions aux associations, et de difficulté de plus en plus grande de s’insérer sur le marché professionnel avec une première expérience, la limitation des ressources humaines qu’impose la loi de 2014 impacte chaque année davantage le fonctionnement et l’efficacité des associations.

Le présent amendement vise donc à corriger cet effet négatif en exemptant les associations « loi 1901 » de cette limite du nombre de stagiaires au sein de leur structure, sous réserve que ces stages soient d’une durée inférieure à deux mois. Si ces stages sont supérieurs à deux mois, la limitation légale actuelle continuerait de s’appliquer.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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