Déposé le 30 novembre 2022 par : MM. Mérillou, Kanner, Bourgi, Féraud, Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic, Éblé, Mme Espagnac, MM. Jeansannetas, Patrice Joly, Lurel, Mmes Artigalas, Blatrix Contat, Carlotti, Conconne, MM. Devinaz, Durain, Mme Martine Filleul, MM. Gillé, Jacquin, Mme Le Houerou, M. Marie, Mme Monier, M. Pla, Mme Préville, MM. Redon-Sarrazy, Sueur, Temal, Tissot, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.
Supprimer cet article.
La formation en apprentissage permet une dynamique bénéfique aux étudiants comme aux employeurs. Cette organisation des études tend à se démocratiser auprès des administrations publiques, étatiques comme territoriales. Par la loi de finances pour 2022, l’État s’était d’ailleurs engagé à financer de façon pérenne l’apprentissage au sein des structures de la fonction publique territoriale, financement partagé entre le CNFPT, la collectivité et une contribution de l’État.
Par cet article, le Gouvernement souhaite cependant se retirer unilatéralement du financement qu’il avait jugé comme durable. L’Établissement public France Compétences, qui apportait jusque-là une contribution annuelle allant jusqu’à 15 millions d’euros, ne serait dès lors plus tenu de financer l’apprentissage dans la fonction publique territoriale.
Le présent amendement vise donc à suspendre le repli de l’État dans le financement des apprentis. L’embauche de 10 000 jeunes est visée au travers de ces contrats d’apprentissage, qui permettent une dynamique certaine au sein des collectivités. Le financement de ces embauches ferait alors peser une surcharge de dépenses sur les collectivités et le CNFPT.
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