Alain Richard est nommé rapporteur de la proposition de loi n° 3908 (A.N., XIIIe lég.) de M. Jacques Pélissard visant à assouplir les règles relatives à la refonte de la carte intercommunale.
La commission poursuit l'examen des amendements au texte n° 303 sur le projet de loi n° 264 (2011-2012), adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, de programmation relatif à l'exécution des peines.
La commission adopte tout d'abord l'amendement n° 59 rectifié à l'article 4 D de Mme Nicole Borvo Cohen-Seat; rapporteure.
EXAMEN DES AMENDEMENTS
Article additionnel après l'article 4 B
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 43 rectifié bis.
Article 4 C
rapporteure. - Cet amendement du Gouvernement a pour objet de rétablir son texte initial. C'est pourquoi je vous propose un avis défavorable.
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 17.
Article additionnel après l'article 4 C
rapporteure. - Je propose de donner le même avis à l'amendement n° 44 rectifié bis que pour l'amendement n° 43 rectifié bis qui est similaire, à savoir un avis favorable.
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 44 rectifié bis.
Article 4 D
rapporteure. - Par l'amendement n° 18, le Gouvernement propose la suppression d'une disposition adoptée par notre commission, d'où un avis défavorable.
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 18.
Article additionnel après l'article 4 D
rapporteure. - L'amendement n° 42 rectifié bis vise à abroger les dispositifs de rétention de sûreté et de surveillance de sûreté.
J'avais voté contre l'instauration de ces procédures. Toutefois, je propose aux auteurs de retirer cet amendement car il ne me semble pas possible d'entamer, par petits bouts, une réforme d'envergure du code pénal et du code de procédure pénale. En outre, il y a aujourd'hui une personne en rétention de sûreté et quelques unes sous surveillance de sûreté : il faut nous donner le temps de la réflexion et de la concertation avant de prendre une telle décision. C'est pourquoi j'estime qu'il n'est pas opportun, aujourd'hui, de supprimer ces dispositifs, bien que je partage, sur le fond, les objectifs des auteurs de l'amendement.
Par ailleurs, cette question ne se rapporte pas directement à l'objet du texte.
Il y a déjà eu, en séance publique, un long débat sur les dispositifs de rétention de sûreté et de surveillance de sûreté, lorsqu'ils avaient été adoptés. Ces dispositifs s'apparentent plus à des mesures de police qu'à des mesures de justice.
Le débat a déjà eu lieu : malgré la position de notre rapporteure, nous maintenons notre amendement.
La commission émet une demande de retrait de l'amendement n° 42 rectifié bis.
Article 4 E
Le secteur social habilité effectue très majoritairement les enquêtes sociales rapides et les vérifications de la situation matérielle, sociale et familiale des personnes faisant l'objet d'une enquête ou d'une mise en examen.
Or, actuellement, n'importe quelle personne physique indépendante peut être habilitée à procéder à ces enquêtes ; en outre, ces personnes physiques, souvent, ne sont pas déclarées à la Sécurité sociale, en dépit des engagements des Gardes des Sceaux successifs.
C'est pourquoi, pour remédier à cet état de fait, nous proposons de préciser que ces personnes doivent obligatoirement être des personnes morales.
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 1 rectifié.
Articles 4 E et 4
Article 4 bis (supprimé)
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 20.
Article 4 ter
Nous avons donné hier un avis favorable à l'amendement n° 6, sous réserve de l'adoption du sous-amendement proposé par notre commission.
Par conséquent, je propose un avis défavorable à l'amendement n° 21 du Gouvernement.
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 21.
Article additionnel après l'article 4 ter (supprimé)
Cet amendement n° 53 rectifié concerne l'utilisation de la visioconférence, d'une part, lors des audiences de mesures de placement à l'extérieur, de semi-liberté, de fractionnement et suspension de peines, de placement sous surveillance électronique et de libération conditionnelle devant le juge de l'application des peines et, d'autre part, lors des audiences tenues devant le tribunal de l'application des peines.
Je propose une demande de retrait car les délais impartis ne m'ont pas permis d'entendre les acteurs concernés. Par ailleurs, même si, sur le fond, je ne suis pas hostile à l'objet de l'amendement, il n'est pas en lien direct avec le projet de loi.
Cet amendement est différent du n° 42 rectifié bis qui posait un problème de principe. Toutefois, là encore, nous maintenons notre amendement ; nous le retirerons éventuellement en séance publique.
Le groupe socialiste suivra l'avis de notre rapporteure sur la plupart des amendements proposés par M. Mézard. Nous estimons que ce projet de loi est honteux et qu'il aurait mérité l'adoption d'une question préalable. C'est faire trop d'honneur à ce texte que d'adopter de tels amendements.
La Cour d'appel de Mayotte est une chambre détachée de la Cour d'appel de Saint-Denis de La Réunion. Par conséquent, des audiences sont organisées à l'aide de visioconférences. Ce système fonctionne mal, en raison du décalage horaire et du bas-débit. C'est pourquoi le recours aux visioconférences est une fausse bonne idée.
Je vous rappelle qu'une délégation de notre commission se rendra à Mayotte et à La Réunion en mars prochain et qu'elle pourra, à cette occasion, examiner cette question.
La commission émet une demande de retrait à l'amendement n° 53 rectifié.
Articles 5 et 6 (supprimés)
Article additionnel après l'article 6 (supprimé)
Nous abordons une série d'amendements relatifs aux fichiers de police. Là encore, je n'ai pas disposé du temps nécessaire pour rencontrer l'ensemble des acteurs concernés par cette question. Par ailleurs, ce sujet n'est pas directement lié au projet de loi. C'est pourquoi je propose de nouveau le retrait de l'ensemble de ces amendements.
Nous maintenons la même position que celle sur notre amendement relatif aux visioconférences, afin de pouvoir évoquer ces questions en séance.
La commission émet une demande de retrait des amendements n°s 51 rectifié bis, 52 rectifié bis, 46 rectifié et 45 rectifié.
Article 7 (supprimé)
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 24 du Gouvernement.
Article 7 bis
La création d'un service public départemental de l'insertion des personnes majeures sous main de justice que nous avons adoptée la semaine dernière me semble toujours être une bonne idée. Toutefois, le temps nous a manqué pour mener toutes les concertations nécessaires. Afin d'éviter un risque de malentendu avec les SPIP qui, rappelons-le, sont des services déconcentrés de l'administration pénitentiaire, je pense qu'un tel dispositif ne peut être proposé sans des échanges approfondis. C'est pourquoi je me rallie à la position défendue par nos collègues socialistes et propose un avis favorable à cet amendement de suppression, par souci de cohérence.
Je partage l'avis de notre rapporteure. Il s'agit d'une idée intéressante mais qui mérite réflexion. C'est pourquoi nous avons déposé cet amendement de suppression.
La commission émet un avis favorable aux amendements de suppression n°s 7 et 25.
Les amendements n°s 12, 48 rectifié bis, 49 rectifié, 50 rectifié, 47 rectifié bis tombent.
Article additionnel après l'article 7 bis
Nous avons donné hier un avis favorable à l'amendement n° 14 , sous réserve de l'adoption de notre sous-amendement.
Article 8 (supprimé)
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 35.
Article additionnel après l'article 8 (supprimé)
Ces amendements visent à exempter de la procédure d'appel à projet les établissements ayant une double habilitation aide sociale à l'enfance/protection judiciaire de la jeunesse. Cette question n'a pas de rapport avec l'objet du projet de loi.
Je propose en conséquence le retrait de ces amendements.
Nous le maintenons. Je précise que ces deux amendements ont été signés par des présidents de conseils généraux ...
L'amendement de notre collègue Yves Daudigny vise à régler un certain nombre de difficultés.
Il vise surtout à attirer l'attention sur les difficultés des procédures d'habilitation. Il me semble légitime que les auteurs de ces amendements interrogent le Gouvernement sur ces difficultés.
La commission émet une demande de retrait des amendements n°s 3 rectifié, 9 rectifié ter, 2 rectifié et 8 rectifié bis.
Articles 9 (supprimé), 9 bis A (supprimé), 9 bis B (supprimé), 9 bis C (supprimé), 11 et intitulé du projet de loi
Examen des amendements extérieurs
La commission adopte les avis suivants :
La commission désigne M. Michel Delebarre en qualité de candidat proposé à la nomination du Sénat pour siéger comme membre titulaire au sein du Conseil d'administration du conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres ;
La commission désigne M. Yves Détraigne en qualité de candidat proposé à la nomination du Sénat pour siéger comme membre titulaire au sein de la Commission consultative des archives audiovisuelles de la justice ;
La commission désigne Mme Corinne Bouchoux en qualité de candidat proposé à la nomination du Sénat pour siéger comme membre titulaire au sein du Conseil national de l'aménagement et du développement du territoire.