18 décembre 2018

Proposition de loi N° 214 (2018-2019)

visant à fournir une information aux patientes sur la reconstruction mammaire en cas de mastectomie

cosignée par Agnès Canayer, Anne Chain-Larché, Anne-Marie Bertrand, Annick Billon, Annie Delmont-Koropoulis, Brigitte Lherbier, Brigitte Micouleau, Catherine Di Folco, Catherine Dumas, Catherine Morin-Desailly, Catherine Procaccia, Céline Boulay-Espéronnier, Chantal Deseyne, Christine Bonfanti-Dossat, Claudine Thomas, Corinne Imbert, Dominique Estrosi Sassone, Dominique Vérien, Elisabeth Doineau, Élisabeth Lamure, Florence Lassarade, Françoise Férat, Françoise Gatel, Frédérique Puissat, Jacky Deromedi, Jocelyne Guidez, Laure Darcos, Marie Mercier, Marie-Christine Chauvin, Marie-Thérèse Bruguière, Martine Berthet, Michèle Vullien, Nassimah Dindar, Nicole Duranton, Pascale Bories, Pascale Gruny, Patricia Morhet-Richaud, Sonia de La Provôté, Sophie Primas, Sylviane Noël, Sylvie Goy-Chavent, Viviane Malet, Alain Chatillon, Alain Dufaut, Antoine Lefèvre, Arnaud Bazin, Benoît Huré, Bernard Bonne, Bernard Fournier, Bruno Gilles, Bruno Sido, Charles Revet, Christian Cambon, Claude Kern, Cyril Pellevat, Damien Regnard, Daniel Gremillet, Daniel Laurent, Dominique de Legge, François Bonhomme, François Calvet, François Pillet, François-Noël Buffet, Gilbert Bouchet, Henri Leroy, Jackie Pierre, Jean Pierre Vogel, Jean Sol, Jean-François Longeot, Jean-François Mayet, Jean-François Rapin, Jean-Jacques Panunzi, Jean-Marie Bockel, Jean-Marie Mizzon, Jean-Marie Morisset, Jean-Marie Vanlerenberghe, Jean-Noël Cardoux, Jean-Pierre Moga, Jean-Raymond Hugonet, Jérôme Bascher, Jordi Ginesta, Laurent Lafon, Loïc Hervé, Max Brisson, Michel Forissier, Michel Laugier, Michel Savin, Olivier Paccaud, Philippe Dallier, Philippe Paul, Pierre Charon, Pierre Cuypers, René Danesi, René-Paul Savary, Ronan Le Gleut, Serge Babary, Stéphane Piednoir, Vincent Segouin, Yves BoulouxYves Détraigne

Extrait

Mesdames, Messieurs, 58 968 nouveaux cas de cancer du sein ont encore été détectés en 20171(). Il est de loin le plus fréquent des cancers diagnostiqués chez les femmes.

Avec 11 883 décès la même année, il est également le plus meurtrier.

Son traitement repose notamment sur la chirurgie, laquelle peut aller jusqu'à une ablation totale du sein.

Dans son quatrième rapport, précisément intitulé « Cancer du sein, se reconstruire après une mastectomie » (2014)2(), l'Observatoire sociétal des cancers a estimé à environ 20 000 par an le nombre de femmes atteintes d'un cancer dont le traitement nécessite une reconstruction.

Dans ce rapport, la Ligue contre le cancer affirme que, en plus de la maladie elle-même, la mastectomie est devenue pour les intéressées « LA préoccupation première ». Et d'ajouter, en qualifiant les personnes qui y sont confrontées de « femmes en colère », que celles-ci « n'acceptent plus d'être mutilées, amputées » et « craignent...

Consulter le document complet sur le site du Sénat

(version pdf)

9 commentaires :

Le 12/10/2018 à 10:19, oudin (universitaire spécialiste de la médiation et praticien de la médiation) a dit :

Avatar par défaut

On ne clarifie pas la distinction entre médiation et conciliation en changeant dans quelques articles un mot par un autre! Pour remplir cet objectif, il convient d'avoir une reflexion beaucoup plus profonde car les incidences sont très importantes. Le conciliateur n'a pas le même statut et la même formation que le médiateur, il ne procède pas non plus de la même façon. Réserver le mode amiable initié par le juge au seul conciliateur marquerait une réelle régression et iirait à l'encontre de la volonté du législateur de développer la résolution amiable.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 12/10/2018 à 11:32, Jacques Salzer a dit :

Avatar par défaut

L’intention de clarification est louable et positive. Sans entrer dans les détails (mais restant à votre disposition ) il est utile de se mettre d’accord et préciser publiquement les méthodes (conciliation et médiation: leurs similarités, leurs différences, leur utilité et leurs usages respectifs (comme évoqué dans le précédent commentaire. Après, on pourra décider de leur utilisation dans le cadre judiciaire ou non judiciaire. Après il sera possible de parler du choix conscient pour le juge comme pour l’usager. Enfn, il pourrait être aussi envisagé un nouveau statut avec formation solide aux deux méthodes, avec double compétence CONCILIATEUR-MÉDIATEUR, choisi et choisissant au cas par cas d’iutiluser l’une ou l’autre des méthodes, ou allant de l’une à l’autre en fonction des besoins.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 14/10/2018 à 08:57, Myriam BACQUÉ (Médiatrice) a dit :

Avatar par défaut

Il est surtout indispensable pour clarifier la distinction entre médiation et conciliation, de prévoir une loi-cadre sur les modes amiables de règlement des différends et d'instaurer un statut professionnel des médiateurs comme l'appel de ses voeux le collectif national MÉDIATION 21 dans la lettre d'orientation de septembre 2018 adressée aux sénateurs. Ces recommandations sont le fruit des Etats Généraux de la Médiation qui ont eu lieu dans les murs de l'Assemblée nationale, le 15 juin 2018 et ont recueilli plus de 1 500 contributions.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 26/11/2018 à 15:55, CLOCHARD Jean-Michel a dit :

Avatar par défaut

A la lecture de l'Amendement N° I-91 rectifié au texte N°20182019-146, je vois une réponse POSITIVE à ma demande.J'espére que le sort "indéfini" se transformera en "Acceptation définitive" pour le bien de tous parents ou entrepreneurs au moment de la transmission au moment de la retraite d'un patrimoine gagné tout au long d'une vie laborieuse comme le font beaucoup de Français de base vivant souvent misérablement pour honorer les dettes causées par par la création d'un capital qui profite plus à l'État qu'au créateur !

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 03/12/2018 à 19:12, chauvin a dit :

Avatar par défaut

Bonjour,

Taxe de séjour

Rappel: l'expérience en province prouve que des hébergeurs ne se soumettent pas à la réglementation (par manque d'information mais aussi manque de cohérence des CDC qui ne poursuivent pas les contrevenants). A titre d'exemple, des établissements ne s’inscrivent pas auprès de leur mairie -comme il se doit lorsqu'il ne s'agit pas de la résidence principale- et ne déclarent pas la taxe de séjour. La conséquence est une frustration croissante de ceux qui versent celle-ci. Exemple dans le Ruffecois (Charente) que connaît bien Madame Bonnefoy, certaines mairies sont à peine informées des dispositions à prendre et des établissements exercent ainsi en toute illégalité. Attention à ce que le manque d'égalité devant cette taxe n'incite pas l'ensemble des hébergeurs à ne plus payer en signe de protestation face au laisser aller des pouvoirs publics. D'autant que les hébergeurs ne comprennent pas toujours à quoi sert la taxe de séjour sur leur territoire.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 24/01/2019 à 22:34, PER (Commerce de centre ville) a dit :

avatar

Les commerçants attendent ce moment depuis longtemps. C’est une chance unique de revitalisation des centres-villes face à des années de complaisance à l’égard des grandes surfaces de périphérie. C’est un nouvel outil de justice.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 06/03/2019 à 16:29, VELLUTINI a dit :

Avatar par défaut

A la condition que les maires soient dans l'obligation de donner les mêmes moyens de protection et de défense que ceux accordés aux policiers et gendarmes nationaux dans de telles opérations.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 06/03/2019 à 16:33, VELLUTINI a dit :

Avatar par défaut

Toujours plus de prérogatives pour les policiers municipaux qui de fait faute de moyens adaptés et obligatoires se retrouvent particulièrement vulnérables et exposés à des risques majeurs par leurs employeurs publics, mais aucune avancée sociale ne semble être à l'ordre du jour alors que les Policiers Nationaux et Gendarmes viennent d'être gratifiés de 100 euros mensuels d'augmentation de leur traitement pour les uns et de leur solde pour les autres.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 09/08/2019 à 08:07, VELLUTINI a dit :

Avatar par défaut

Certes, mais l'honorable parlementaire semble ignorer que depuis le projet de Loi n°167 de Monsieur Marc BECAM en 1982, les différences de traitements relevées, il y a donc 35 ans sur le plan social entre un gardien de la Paix de la Police Nationale et un Gardien de Police Municipale sont toujours d'actualité, alors qu'il peut être affirmé que leurs missions se sont sans aucun doute sur le terrain considérablement rapprochées.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Inscription
ou
Connexion