cosignée par Agnès Canayer, Anne Chain-Larché, Anne-Marie Bertrand, Annick Billon, Annie Delmont-Koropoulis, Brigitte Micouleau, Catherine Deroche, Christine Lanfranchi Dorgal, Christine Lavarde, Corinne Imbert, Dominique Estrosi Sassone, Élisabeth Lamure, Françoise Férat, Jacky Deromedi, Jacqueline Eustache-Brinio, Jocelyne Guidez, Joëlle Garriaud-Maylam, Laure Darcos, Marie Mercier, Marie-Christine Chauvin, Marie-Thérèse Bruguière, Marta de Cidrac, Martine Berthet, Nassimah Dindar, Nicole Duranton, Pascale Bories, Pascale Gruny, Sonia de La Provôté, Sophie Joissains, Vivette Lopez, Viviane Malet, Alain Dufaut, Alain Houpert, Alain Milon, André Reichardt, Antoine Lefèvre, Arnaud de Belenet, Benoît Huré, Bernard Bonne, Bernard Fournier, Bruno Gilles, Bruno Sido, Cédric Perrin, Charles Revet, Christophe Priou, Christophe-André Frassa, Claude Kern, Cyril Pellevat, Daniel Chasseing, Daniel Gremillet, Daniel Laurent, Dany Wattebled, Didier Mandelli, Dominique de Legge, François Bonhomme, François Pillet, François-Noël Buffet, Gérard Dériot, Gérard Longuet, Guy-Dominique Kennel, Henri Leroy, Hugues Saury, Jean Pierre Vogel, Jean Sol, Jean-François Husson, Jean-François Longeot, Jean-François Rapin, Jean-Jacques Panunzi, Jean-Marc Boyer, Jean-Marie Bockel, Jean-Marie Morisset, Jean-Noël Guérini, Jean-Pierre Decool, Jean-Pierre Leleux, Jean-Pierre Vial, Jean-Raymond Hugonet, Jérôme Bascher, Ladislas Poniatowski, Loïc Hervé, Marc-Philippe Daubresse, Max Brisson, Michel Laugier, Michel Magras, Michel Raison, Michel Savin, Olivier Henno, Philippe Bas, Philippe Mouiller, Philippe Paul, Pierre Charon, Pierre Cuypers, Rachid Temal, Rémy Pointereau, Roger Karoutchi, Sébastien Meurant, Stéphane Piednoir, Yannick Vaugrenard & Yves Détraigne
Mesdames, Messieurs, De toutes les révolutions qu'a connues notre pays depuis 1789, la plus heureuse et peut-être la plus importante est la « révolution scolaire ». C'est avec les lois dites « Jules Ferry » instaurant la gratuité, la laïcité, mais aussi l'obligation de la scolarité dans les années 1880, que s'est réellement développé et démocratisé l'enseignement, d'abord au niveau primaire.
La République offrait ainsi à tous ses enfants l'accès au savoir leur permettant ainsi d'espérer une progression sociale à travers la réussite scolaire et la reconnaissance des mérites de chacun... Au fil des décennies et des Républiques, l'esprit desdites lois s'est décliné et complété avec une démocratisation de l'accès au collège, puis au lycée et enfin à l'université. Mais cette belle oeuvre de diffusion du savoir dans toutes les couches de la société a longtemps, trop longtemps, oublié les enfants en situation de handicap.
Avec la loi n° 2005-102 du 11...
9 commentaires :
Le 27/11/2017 à 22:25, chauvin a dit :
Se mobiliser pour interdire l'importation de produits traités avec des intrants interdits en France,
Se mobiliser pour un étiquetage complet des produits agricoles transformés (ex. bétail nourri aux OGM)
Priorité avant d'ajouter des contraintes à une agriculture française exsangue.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 20/02/2018 à 10:44, lorenzon a dit :
En clair cela veut dire quoi ? Les orphelins dont les parents sont "Morts pour la France" seront-ils indemnisés ?
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 16/03/2018 à 14:39, Mathieu Lucas (architecte) a dit :
Quant il s'agit d'un exploitant agricole, s'il a construit illégalement une porcherie par exemple ou une extension à la dite porcherie il me parait nécessaire qu'une mise en demeure reste légale par le préfet suite à la constatation d'irrégularités par l'inspecteur de l'environnement?
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 12/06/2018 à 08:31, chauvin a dit :
Cela paraît logique, on ne peut demander des efforts aux agriculteurs français et les assassiner ensuite en laissant entrer des produits interdits.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 19/06/2018 à 13:02, Pierre BONNISSOL a dit :
Bonjour Madame la Sénatrice ,
Les travaux concernant l'étude de la loi "alimentation" ont récemment débuté.Cette loi propose notamment 20% de produits bio dans la restauration collective. Cet objectif raisonnable, outre l'intérêt environnemental, permettrait le développement de filière agricole dans les alpes du Sud . La loi sera votée le 27 juin prochain sauf erreur de ma part.
Qu'elle sera votre position sur ce sujet ?
Merci pour votre réponse ,
Bien cordialement
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 06/07/2018 à 09:09, Beatrice Delage a dit :
Merci au Sénat
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 13/09/2018 à 04:24, chauvin a dit :
Madame Bonnefoy, combien il y a-t-il de marchands de sommeil dans votre département de la Charente ?
Je respecte votre travail mais je constate qu’à l’instar de tous les députés et sénateurs de notre département vous agissez par dogmatisme et non par pragmatisme. Vos propositions ne sont pas équilibrées, voler au secours des locataires abusés c’est bien mais que proposez-vous à vos administrés bailleurs parfois gravement spoliés par des locataires indélicats, indélicats parce que déresponsabilisés par le législateur ?
Dans votre bureau de Mansle vous aurez peut-être conservé le Livre Blanc du Propriétaire Bailleur Charentais, il décrivait bien la situation, car la Charente n’est pas Paris. Etre bailleur en zone rurale c’est souvent être un retraité agriculteur, artisan, commerçant cherchant à compléter une retraite située entre 700 et 1200 euros. Un logement dévasté représente 10 000 à 50 000 euros de dégradations à réparer. La détresse d’un bailleur n’aurait-elle pas pour vous la même valeur que celle d’un locataire ?
Trop d’idéologie, de cynisme, de mépris et d’hypocrisie tuent le logement.
Les véritables responsables de la « crise du logement » sont les parlementaires et les gouvernements, par le déséquilibre de leurs lois.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 13/09/2018 à 15:36, chauvin a dit :
Pour illustrer le commentaire précédent. Le collectif de bailleurs auquel j’appartiens reçoit régulièrement des témoignages de propriétaires situés sur l’hexagone. Voici le dernier en date, un bailleur dont le logement a été fortement dégradé par des locataires insolvables, il met en vente son logement: « J'ai plus de 20.000€ de travaux minimum, je suis en train de vendre. Les locataires sont certainement insolvables. La maison étant entièrement à rénover quand nous en avons hérité pour partie, ayant investi plus de 60.000€ pour la réhabiliter (hors subventions), plus le rachat des parts de l'indivision, plus les divers travaux effectués pendant les 10 années de location, nous ne sommes pas gagnants (620€ de loyer brut par mois pendant 10 ans, le calcul est facile à faire) ... Après, on s'étonne qu'il y ait moins d'investisseurs ! »
Un autre dont le locataire est en situation d'impayés:
« Loyer impayé depuis décembre 2014. Je ne pouvais plus payer mon propre loyer de mon côté. J’ai donc donné congé à ma locataire en mars 2015, pour récupérer mon appartement. Quelques jours avant la date, la locataire a annoncé qu’elle ne partait pas. J’ai vendu mes meubles en urgence et ai été hébergée pendant près de 3 mois chez des amis... Expulsion prononcée « en référé » en juillet 2016, aucun délai de paiement laissé à la locataire. Locataire reconnue bénéficiaire DALO vers décembre 2016. La préfecture n’appliquera donc pas l’expulsion. La préfecture a commencé à se subroger à la locataire défaillante mais seulement après avoir laissé passer une période hivernale. Ceci dit, la préfecture n’a payé que d’avril à août 2017. Depuis, ils ne paient plus. Après des dizaines de coups de fil, j’ai enfin pu parler à une personne responsable qui m’a dit que ma locataire défaillante venait de lancer, depuis décembre 2017, une procédure de surendettement auprès de la banque de France, et qu’ils avaient donc suspendu les paiements jusqu’à l’audience, car selon comment cette audience tourne, je devrai rembourser les sommes déjà perçues... La banque de France propose un effacement pur et simple de la dette. Nous avons contesté. »
Ces témoignages sont légions aujourd'hui. L'Etat met en place des mesures de protection des locataires mais n'en assume pas la charge financière qu'il laisse aux bailleurs. L'Etat ne responsabilise pas les locataires qui dégradent. Et on dit que les bailleurs sont des nantis.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 18/09/2018 à 17:46, chauvin a dit :
"les maires se livrant, pour des raisons fiscales, à une sorte de course à l’éolien": exact, certains élus votent en faveur des projets sans même avoir étudié les dossiers sauf quelques pages émises par les exploitants. Pire encore, certains n'osent même plus voter contre de peur d'être mal vus. Les populations sont mal informées pour éviter toute opposition. Les montants versés aux collectivités sont trop énormes pour ne pas influencer les élus. L'argent tue la démocratie.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui