Déposé le 7 novembre 2022 par : Mmes Féret, Meunier, M. Jomier, Mme Lubin, M. Kanner, Mme Conconne, M. Fichet, Mmes Jasmin, Le Houerou, Poumirol, Rossignol, MM. Chantrel, Patrice Joly, Mme Gisèle Jourda, MM. Mérillou, Redon-Sarrazy, Stanzione, Mmes Artigalas, Briquet, MM. Cozic, Marie, Mme Monier, MM. Montaugé, Pla, Mme Préville, MM. Sueur, Tissot, Mme Carlotti, MM. Devinaz, Gillé, Kerrouche, Temal, Joël Bigot, Mme Bonnefoy, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.
Après l’alinéa 5
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
Ils peuvent donner lieu à un bilan des besoins des patients en matière de soins de support et une identification d’une prise en charge de la douleur et des séquelles.
La douleur s’installe parfois durablement, malheureusement bien au-delà de la fin des traitements contre le cancer. Ainsi, au terme de la dernière étude menée par la Ligue contre le cancer auprès de 7709 personnes, 78 % des interrogés déclarent toujours vivre avec des conséquences du cancer ou de ses traitements et pour 30 % d’entre eux avec des douleurs chroniques même plus de 16 ans après la fin des traitements.
Or, il est important de rappeler que la loi prévoit à la fois que « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. [Et que] Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée » ; et que « les professionnels de santé doivent mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort ».
Cette proposition d’amendement a vocation à permettre une meilleure identification et par conséquent, une meilleure prise en charge de la douleur et des séquelles pour les personnes atteintes ou ayant été atteintes de cancer.
Cet amendement nous a été transmis par la Ligue contre le cancer.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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