Déposé le 8 octobre 2019 par : Mme Nathalie Delattre, M. Artano, Mme Maryse Carrère, MM. Castelli, Collin, Mme Costes, MM. Gabouty, Gold, Requier, Roux, Vall.
Rédiger ainsi cet article :
Le premier alinéa du IV de l’article L. 5214-16 et la première phrase du III de l’article L. 5216-5 du code général des collectivités territoriales sont complétés par les mots : « des suffrages exprimés ».
Le Sénat a modifié en commission des lois les modalités de définition de l’intérêt communautaire pour l’ensemble des strates d’intercommunalités : communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines et métropoles.
Désormais, le vote requis pour définir l’intérêt communautaire ou métropolitain s’effectuerait à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés, et non plus à la majorité des deux tiers des membres du conseil.
Au vu des compétences exercées par les communautés urbaines et métropoles, plus haut niveau d’intégration intercommunale en France, cette définition constitue un enjeu majeur. Elle doit donc faire l’objet d’une véritable majorité. Celle-ci ne saurait se limiter aux seuls suffrages exprimés, au vu notamment de l’impact des politiques publiques de ces établissements sur leur territoire, mais également au-delà (qu’il s’agisse de leur environnement départemental, régional voire national ou européen).
Cet amendement propose donc de revenir au droit en vigueur pour les communautés urbaines et métropoles : l’intérêt communautaire et métropolitain sont déterminés à la majorité des deux tiers des membres du conseil, et non des suffrages exprimés.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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