Amendement N° 14 3ème rectif. (Retiré avant séance)

Salut en séance aux auditeurs de l'institut du sénat

Déposé le 19 mars 2019 par : M. Longeot, Mme Vullien, MM. Cigolotti, Médevielle, Mme de la Provôté, M. Loïc Hervé, Mme Guidez, MM. Le Nay, Canevet, Détraigne, Mmes Billon, Vermeillet, MM. Henno, Janssens, Laugier, Capo-Canellas.

Photo de Jean-François Longeot Photo de Michèle Vullien Photo de Olivier Cigolotti Photo de Pierre Médevielle Photo de Sonia de La Provôté Photo de Loïc Hervé Photo de Jocelyne Guidez Photo de Jacques Le Nay 
Photo de Michel Canevet Photo de Yves Détraigne Photo de Annick Billon Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Olivier Henno Photo de Jean-Marie Janssens Photo de Michel Laugier Photo de Vincent Capo-Canellas 

Avantl'article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance, dans un délai de douze mois à compter de la publication de la présente loi, toute mesure relevant du domaine de la loi afin de :

1° Fixer, pour les entreprises qui gèrent directement ou indirectement, au titre de leurs activités relevant du secteur concurrentiel, un parc de plus de cent véhicules automobiles d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3, 5 tonnes, des obligations progressives dans le temps d’une proportion minimale de véhicules à faibles émissions, à hauteur de 20 % à partir du 1erjanvier 2020 et de 50 % à partir du 1erjanvier 2025, dans les véhicules acquis ou pris en location chaque année pour renouveler ou compléter le parc ;

2° Prévoir les conditions dans lesquelles les entreprises mentionnées au 1° devront rendre compte annuellement du respect des obligations prévues par l’ordonnance.

Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de trois mois à compter de la publication de chacune des ordonnances prévues au présent article.

Exposé Sommaire :

L’administration, les entreprises et les loueurs de véhicules représentent aujourd’hui 50 % des achats de véhicules légers neufs. La part d’achat des véhicules à faibles émissions par ces acteurs est encore très faible (2, 3 % de véhicules électriques et hybrides rechargeables confondus) contrairement à celle des véhicules diesel, encore largement majoritaire (85 % contre moins de 20 % pour les particuliers).

Ce constat va à l’encontre de l’urgence climatique et sanitaire et de la nécessité de diminuer les émissions de gaz à effets de serre liées au secteur des transports selon une trajectoire cohérente avec les engagements climatiques de la France.

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 a déjà introduit des quotas de renouvellement de flottes dans une proportion minimale de 50 % de véhicules à faibles émissions pour l'Etat et ses établissements publics et de 20 % pour les collectivités territoriales et leurs groupements, ainsi que pour les entreprises nationales.

Les dernières études sur l’évolution du coût global de possession (TCO) du véhicule électrique ont démontré qu’il était, dans la plupart des cas, inférieur à celui de ses équivalents thermiques (inférieur de 3 % par rapport à un véhicule diésel et de 5 % par rapport à un véhicule essence, dès quatre ans de possession selon une étude UFC Que Choisir).

Le présent amendement vise à introduire des objectifs réalistes et ambitieux de renouvellement de flottes en faveur des véhicules à faibles émissions, pour les entreprises.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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