Amendement N° 436 rectifié (Retiré avant séance)

Salut en séance aux auditeurs de l'institut du sénat

Discuté en séance le 27 mars 2019
Avis de la Commission : Défavorable
( amendements identiques : 14 16 20 25 30 34 137 184 197 235 249 250 425 426 520 535 608 609 626 629 633 665 666 668 692 695 767 768 770 782 803 805 813 876 878 907 908 911 912 922 923 940 962 980 1006 1011 1018 )

Déposé le 19 mars 2019 par : MM. Léonhardt, Artano, Roux, Mme Maryse Carrère, MM. Arnell, Corbisez, Collin, Castelli, Guérini, Menonville, Requier, Gabouty.

Photo de Olivier Léonhardt Photo de Stéphane Artano Photo de Jean-Yves Roux Photo de Maryse Carrère Photo de Guillaume Arnell Photo de Jean-Pierre Corbisez Photo de Yvon Collin Photo de Joseph Castelli Photo de Jean-Noël Guérini Photo de Franck Menonville Photo de Jean-Claude Requier Photo de Jean-Marc Gabouty 

Remplacer les mots :

des mobilités

par les mots :

pour les transports du quotidien

Exposé Sommaire :

L’objectif initial du président de la République auquel souscrivent de très nombreux Français lassés de l’abandon par les pouvoirs publics de leurs moyens de transports était de réhabiliter les transports du quotidien.

Cet objectif a été formulé le 1erjuillet 2017, à l’occasion de l’inauguration d’une ligne LGV pour bien insister sur le besoin de concentrer désormais les efforts sur les infrastructures existantes et de tourner le dos aux projets clinquants comme le Grand Paris Express ou le CDG Express.

Malheureusement, la volonté portée par ce projet de loi qui substitue le mot « mobilité » au mot « transport » démontre que cet objectif clair et ambitieux ne pourra pas être atteint.

Il y a là une rupture profonde et inédite car l’usage du terme mobilité laisse entendre que les déplacements seraient le fruit d’un désir et non une nécessité.

Ceux qui connaissent les difficultés et le cauchemar des déplacements pendulaires qui représentent l’immense majorité des déplacements ont besoin de « transports ». Au contraire, ceux qui se déplacent par loisir aspirent à la « mobilité ».

Par ailleurs, cette terminologie est contradictoire avec l’urgence environnementale à laquelle nous sommes confrontés. L’avenir est aux circuits courts, y compris pour les humains lassés de l’allongement incongru de la distance domicile-travail, l’avenir devra se penser en proximité, au sein de bassins de vie dans lesquels on devra à la fois vivre, travailler, étudier et se divertir.

Renouant ainsi avec l’idée juste de transports du quotidien et rompant avec l’idée fausse d’un individu avide d’une mobilité qui lui coûte souvent très cher et qui détruit l’environnement, la présente loi peut s’inscrire dans l’esprit de la loi LOTI de 1982 et des temps où la France aimait les transports. Le nouveau titre permettrait d’engager des inflexions politiques intéressantes à la loi présentée par le gouvernement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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