Amendement N° 782 (Retiré avant séance)

Salut en séance aux auditeurs de l'institut du sénat

Déposé le 14 mars 2019 par : M. Bérit-Débat.

Photo de Claude Bérit-Débat 

Rapport annexé, après l’alinéa 77

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Concernant la route nationale 21 qui relie Limoges, en Haute-Vienne, à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, via La Coquille, Thiviers, Périgueux et Bergerac, en Dordogne, l’État s’engage à présenter un calendrier ambitieux de réalisation du projet de mise à 2x2 voies de cet axe nord-sud structurant pour les cinq départements qu’il traverse, et à l’intégrer parmi les projets inscrits dans le tableau 6 du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures du 1erfévrier 2018.

Exposé Sommaire :

Depuis près de 30 ans, le projet de mise à 2 x 2 voies de la route nationale 21 entre Limoges et Tarbes est injustement relégué au rang des priorités d’aménagement subalternes des Gouvernements successifs.

Pourtant, l’utilité de ce projet ne peut être démentie, tant en termes de désenclavement routier, d’amélioration de la desserte que d’attractivité pour les cinq départements qu’il concerne : la Haute-Vienne, la Dordogne, le Lot-et-Garonne, le Gers et les Hautes-Pyrénées. Sur cet axe nord-sud long de 380 km et traversant des territoires éminemment ruraux, les communes traversées souffrent de la faiblesse de cette route dont la capacité est insuffisante face à l’augmentation du trafic observée. C’est particulièrement le cas au sein de l’agglomération de Périgueux dont la traversée relève désormais du calvaire, notamment en été lors de la haute-saison touristique.

A cela s’ajoute des enjeux important en matière de sécurité sur cet axe particulièrement accidentogène, emprunté par prêt de 7 500 véhicules/j en Dordogne avec des pics à plus de 10 000 véhicules/j en moyenne près des agglomérations de Périgueux et Bergerac. En outre, l’itinéraire est employé par de nombreux camions et son tracé comporte de nombreuses traversées d’agglomérations et de communes classées « dangereuses ».

D’un montant d’environ 2 milliards d’euros, le financement de ce projet doit être pris en charge à juste proportion par l’Etat qui doit s’en saisir et présenter un calendrier ambitieux de réalisation dans le cadre des projets d’infrastructures routières identifiés par le rapport Duron, afin de permettre enfin la concrétisation de ce chantier attendu dans les territoires.

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