Au cours d'une première séance tenue dans l'après-midi, la commission procède à l'examen des amendements au texte n° 425 (2012-2013) pour le projet de loi n° 323 (2012-2013) portant prorogation du mandat des membres de l'Assemblée des Français de l'étranger (procédure accélérée) et au texte n° 426 (2012-2013) pour le projet de loi n° 376 (2012-2013) relatif à la représentation des Français établis hors de France (procédure accélérée).
Avant l'examen des amendements, je tiens à souligner que notre commission travaille dans des conditions difficiles. Nous devons examiner pas moins d'une dizaine de textes ce mois-ci, et non des moindres...
PROROGATION DU MANDAT DES MEMBRES DE L'ASSEMBLÉE DES FRANÇAIS DE L'ÉTRANGER
EXCEPTION D'IRRECEVABILITÉ
Aucun amendement n'a été déposé sur ce texte mais Mme Garriaud-Maylam a déposé une exception d'irrecevabilité.
Une réforme est indispensable. Plus vite nous l'aurons adoptée, plus vite la situation sera clarifiée. Avis défavorable.
La commission émet un avis défavorable à la motion n° 1.
REPRÉSENTATION DES FRANÇAIS ÉTABLIS HORS DE FRANCE
EXCEPTION D'IRRECEVABILITÉ
Mme Garriaud-Maylam est cohérente, nous aussi : avis défavorable à la motion n° 79.
Le mandat des conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE) avait été prorogé d'un an, nous avons une nouvelle prorogation pour certains mais, fait rarissime, un raccourcissement de deux ans pour d'autres. Si nous sommes pour une réforme, il aurait été plus sage de se donner le temps de la réflexion, de prévoir pour la série renouvelée en juin 2013 un mandat de trois ans et non de six, puis d'appliquer la réforme et de fixer un renouvellement intégral dans trois ans. Malheureusement, il est trop tard. Je me rangerai à l'avis de la commission.
La commission émet un avis défavorable à la motion n° 79.
EXAMEN DES AMENDEMENTS DE LA COMMISSION
Article 19
L'amendement de précision n° 83 est adopté.
Article 20 B
L'amendement n° 84 prévoit que le règlement intérieur de l'AFE pourra être déféré au tribunal administratif de Paris.
Tout règlement est susceptible d'être contesté devant la juridiction administrative. Cette précision est-elle nécessaire ?
L'intérêt de l'amendement est de déterminer la juridiction compétente.
L'amendement n° 84 est adopté.
Article 20
L'amendement n° 45 du Gouvernement, tout en élargissant le champ des engagements internationaux qui donnent lieu à un rapport à l'AFE, omet de manière étrange les domaines fiscaux et sociaux que nous avions pourtant ajoutés. Aussi le sous-amendement n° 82 vise-t-il à réintégrer ces domaines, tout en ajoutant le droit de la famille.
Dans la mesure où le 7° de l'article 20 inclut tout autre sujet concernant les Français établis hors de France, est-il nécessaire de développer une logique énumérative ?
Article 29 ter
L'amendement n° 85 est adopté.
Article 29 quater
L'amendement n° 86 apporte une précision rédactionnelle à propos de l'interdiction de participer à deux conseils consulaires.
Ne faudrait-il pas préciser que la disposition ne s'applique qu'en cas d'élection partielle ?
Il en va, en effet, des conseillers consulaires comme des conseillers municipaux : ils sont élus jusqu'à la fin de leur mandat. Je propose la rédaction suivante : « un conseiller consulaire élu dans un autre conseil consulaire à l'occasion d'une élection partielle cesse de ce fait même d'appartenir au conseil consulaire dont il faisait partie avant cette élection ».
L'amendement n° 86 rectifié est adopté.
Article 29 quinquies
L'amendement n° 87 est adopté.
Article 29 septies
L'amendement n° 88 est adopté.
Article 29 nonies
L'amendement n° 89 est adopté.
Article 29 decies
L'amendement n° 98 prévoit l'inscription sur un registre spécial des plis déposés pour voter par anticipation.
Article 29 vicies
L'amendement n° 90 est adopté.
Article additionnel après l'article 29 quatervicies
L'amendement n° 91 étend aux conseillers à l'AFE le droit de prendre communication et copie de l'ensemble des listes électorales consulaires de leur circonscription d'élection, à l'instar des conseillers consulaires.
La transparence en cette matière est saine. L'inscrire dans la loi constitue une garantie.
L'amendement n° 91 est adopté.
Division additionnelle après l'article 29 quatervicies
Un décret en Conseil d'État fixera les modalités d'application des dispositions électorales du présent projet de loi, d'où l'amendement n° 92.
Quand je lis « Article quatervicies » je me dis que rarement un texte aura comporté une numérotation aussi savante, voire absconse.
J'ai beau aimer le latin, je plaiderais pour que les spécialistes de la légistique vous entendent. Des chiffres seraient plus faciles à comprendre.
L'amendement n° 92 est adopté.
Article additionnel après l'article 29 quatervicies
Si nous ne précisons pas que le décret détermine « en tant que de besoin », la loi ne pourra pas être appliquée tant que le décret n'aura pas été publié. Et certains articles ne renvoient à aucun décret.
En ce cas, cela va de soi. La formulation actuelle constitue une garantie.
Un décret n'est nécessaire que si les modalités d'application ne sont pas explicites. Sinon la loi est d'application immédiate.
Maintenons la formulation actuelle. Le renvoi au décret ne doit pas être à géométrie variable.
A-t-on vraiment besoin de toutes ces précisions ? La loi est déjà particulièrement détaillée.
Certaines dispositions, comme la présentation du bulletin unique, méritent d'être précisées.
Plutôt que de prévoir explicitement, à chaque article où cela est nécessaire, un décret d'application, nous avons choisi un renvoi général. La commission mixte paritaire sera l'occasion d'affiner la rédaction. Monsieur Cointat, conservons cette rédaction, fût-ce « à regret », comme le précisait parfois M. Charasse quand il signait des textes lorsqu'il était ministre...
L'amendement n° 93 est adopté.
Article 29 septdecies
L'amendement n° 96 est adopté.
Article 29 tervicies
Article 32
Je souhaite ouvrir le débat avec cet amendement qui prévoit que seules les listes ayant obtenu au moins un siège de conseiller consulaire seront admises à la répartition des sièges de délégués consulaires. A défaut, une liste sans conseiller consulaire pourrait se voir attribuer un délégué consulaire...
Les délégués consulaires n'ont d'autre fonction que d'élargir le corps électoral pour les élections sénatoriales en traduisant le pluralisme. Je suis réticente à un encadrement aussi contraignant.
Avec ce système, une liste, qui obtiendrait presque un siège de conseiller consulaire à la répartition à la plus forte moyenne, se verrait privée du droit d'obtenir un délégué consulaire. La solution est rude.
Les délégués consulaires ne sont que des grands électeurs. Pourtant, le délégué consulaire d'une liste qui n'a pas eu d'élu s'efforcera, dans les faits, de jouer le rôle d'un conseiller. C'est humain. Or, la désignation des conseillers à l'AFE, des conseillers consulaires et des délégués consulaires forme un ensemble : pas de conseiller, pas de délégué. Je soutiens la position du rapporteur.
Article additionnel après l'article 33 quinquies
Dans la perspective de l'application, actuellement prévue par la loi, des règles de financement des campagnes électorales à l'élection des sénateurs, y compris ceux représentant les Français établis hors de France, l'amendement n° 100 étend à l'élection de ces derniers les adaptations existantes pour les députés élus à l'étranger en matière de comptes de campagne.
Je regrette que les délais n'autorisent pas un examen approfondi de cet amendement. Comment, par exemple, les frais de déplacement seront-ils pris en compte?
Rien ne change à cet égard. Je me borne à étendre aux sénateurs les adaptations prévues pour les députés des Français de l'étranger.
L'étendue des circonscriptions ne risque-t-elle pas de créer des difficultés importantes ? Dispose-t-on d'une étude d'impact ?
Beaucoup d'arguments plaident pour cet amendement. Votons-le car, malgré l'absence de navette, il pourra être précisé en commission mixte paritaire.
L'amendement n° 100 est adopté.
Article 33 octies
L'amendement n° 99 est adopté.
Article additionnel après l'article 35
L'amendement n° 94 est adopté.
Article 37
L'amendement n° 95 est adopté.
EXAMEN DES AUTRES AMENDEMENTS
Ne connaissant pas suffisamment le sujet, je m'abstiendrai pour tous les amendements autres que ceux du groupe écologiste.
Article 1er
L'amendement n° 61 rétablit l'ordre initial des termes de l'article 1er du projet de loi. Les conseils consulaires constituant le coeur de la réforme, il est normal de les mentionner en premier. Cela n'enlève rien à l'Assemblée des Français de l'étranger dont la légitimité est accrue.
Le titre Ier pose la hiérarchie des instances représentatives des Français de l'étranger, l'AFE, au niveau national, et les conseils consulaires, au niveau local. Conservons un ordre que l'on retrouve entre conseils régional, général et municipal.
L'idée politique sous-jacente à la réforme est la proximité, conformément à l'esprit de notre Constitution qui précise, depuis la révision de 2003, que l'organisation de la France est décentralisée. La hiérarchie des institutions n'a pas pour autant été modifiée. L'idée originelle du Gouvernement était que l'AFE procédait des conseils consulaires. La rédaction, que nous avons adoptée, procède d'une autre philosophie : les conseils sont égaux, mais certains plus de d'autres, et les deux instances sont élues directement. Ne revenons pas là-dessus.
La présentation n'implique aucune hiérarchie. La réforme met simplement en place une architecture différente. Toutefois, les élus à l'AFE procèdent des élections consulaires, non l'inverse. Nul ne pourra être élu s'il n'a pas été élu conseiller consulaire. L'ordre initial me paraît conforme à la logique du texte.
Il n'y a nulle hiérarchie entre les collectivités et leurs conseils. Toutes les fonctions sont dignes dans la République et un ancien Président de la République aurait refusé de dire s'il était plus important d'être maire de Paris ou président du conseil général de la Corrèze.
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 61.
Article 2
L'amendement n° 1 remédie à une ambiguïté. En cas d'absence du chef de poste, le vice-président présidera les réunions ; il n'exercera pas pour autant la présidence.
Je partage l'avis du rapporteur. Le texte établit, en effet, une claire distinction entre le collège des élus et la présidence par le chef de poste.
Il ne s'agit pas d'exercer les fonctions du président mais de présider une réunion. Cet amendement n'implique aucun transfert de prérogatives.
Pourquoi ne pas écrire plutôt qu'« il assure la présidence du conseil en cas d'absence du président » ?
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 1 sous réserve de sa rectification.
Articles additionnels après l'article 2
L'amendement n° 48 organise une sorte de droit de pétition pour les Français de l'étranger : 10 % des électeurs pourraient demander l'inscription à l'ordre du jour d'un conseil consulaire d'une question qui les intéresse.
L'ordre du jour des conseils consulaires relève du domaine règlementaire. Avis défavorable.
Demandons plutôt le retrait, compte tenu de l'intérêt de la proposition.
La commission demande le retrait de l'amendement n° 48.
Nous avions déjà présenté en partie l'amendement n° 2 lors de la précédente réunion de commission. Cette fois-ci, le voici dépouillé de tout aspect règlementaire : il s'agit exclusivement de la date de la réunion des conseils consulaires. Il est impensable d'élire une institution au suffrage universel direct sans que les électeurs sachent la date de sa réunion constitutive. A l'heure actuelle, l'AFE est élue en juin et ne se réunit qu'en septembre. Avec ce texte, vous aurez une assemblée élue en juin qui ne pourra élire son exécutif qu'en octobre, plusieurs mois plus tard : c'est se moquer du monde. Cependant, je suis prêt à accepter les propositions du rapporteur pour la première élection.
En effet. La disposition peut sembler logique, dans la mesure où les conseils consulaires sont élus au suffrage universel direct, mais l'AFE étant élue en juin, il n'est pas possible de la convoquer à Paris en juillet, pour recommencer en octobre.
S'il devait y avoir une telle mesure pour l'AFE, nous serions obligés de fixer un délai de l'ordre de cinq mois, de manière à éviter une réunion avant le mois d'octobre.
S'agissant des conseils consulaires, je préfère m'en remettre à la sagesse de la commission.
Les deux amendements sont liés : le conseil consulaire doit pouvoir se réunir avant la session constitutive de l'AFE. Les délais sont calculés en conséquence ; ils respectent, en les allongeant un peu, ceux des autres assemblées élues au suffrage universel direct. Il serait totalement incongru que l'AFE ne se réunisse pas dans la foulée des élections ; cela détruirait toute la réforme.
Sous réserve que vous retiriez votre amendement sur la convocation de l'AFE, je n'ai pas d'objection sur celui-ci.
Vous voulez rétablir par la loi le principe des deux sessions, qui est du domaine réglementaire. Si, comme il est probable en 2014, les élections se déroulent en juin, ou en mai, il est impossible de convoquer l'Assemblée avant le mois d'octobre.
Ce débat est déterminant pour notre position finale. Une assemblée élue au suffrage universel direct qui ne se réunirait pas dans la foulée de l'élection serait une plaisanterie. Il faut aussi reconnaître les « droits acquis » : il y a deux sessions par an. J'aurais plutôt intérêt à jouer le pire : revenez sur ce principe et vous perdrez les prochaines élections, car on ne vous pardonnera jamais d'avoir supprimé une session.
Pour les collectivités territoriales, cette règle relève de la loi, pas pour l'AFE. Cependant, comme l'AFE doit se réunir après son élection et pour le budget, il y aura deux sessions, ce qui satisfera tout le monde. De plus, cela ne coûtera pas un centime de plus à l'Etat. C'est pourquoi il faut impérativement conserver le deuxième amendement.
La rédaction est ambiguë : elle suggère une réunion de l'ensemble des conseils consulaires. Je propose d'écrire « la première réunion de chaque conseil consulaire ».
L'enjeu de ce débat portant sur les réunions de l'AFE, je vous propose donc de voter sur l'amendement sous réserve de sa rectification, sans préjuger du vote de la commission sur l'autre amendement.
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 2 sous réserve de sa rectification.
Article n° 29 terdecies
L'amendement n° 40 est un amendement de repli par rapport à l'amendement n° 30. Notre raisonnement est le suivant : si vous acceptez le scrutin majoritaire dans les circonscriptions pour l'élection des conseillers à l'AFE à un ou deux sièges, alors nous acceptons des circonscriptions à deux sièges. C'est l'objet de l'amendement n° 30. Si vous refusez le scrutin majoritaire, nous ne voulons pas de circonscriptions à deux sièges : c'est l'objet de l'amendement de repli n° 40. Ce dernier est simple puisqu'il reprend exactement le découpage du Gouvernement, à une variante près : nous scindons la circonscription qui passerait à deux sièges avec l'augmentation, d'ailleurs plutôt consensuelle, de 81 à 102. La moyenne des inscrits par rapport aux élus reste dans la fourchette fixée par le Conseil constitutionnel. M. Del Picchia a négocié l'amendement n° 30 avec le Gouvernement, sans arriver à un accord total, d'où l'amendement de repli.
Quel est ce petit changement que vous apportez ? Est-ce que nous arrivons à 103 conseillers ?
Il y aurait 102 conseillers. Mon amendement n° 40 coupe l'Europe centrale et orientale en deux circonscriptions.
Mon amendement n° 64 fait suite à un dialogue constructif avec le Gouvernement. Nous avons réussi à trouver un accord sur les deux annexes telles qu'elles figurent dans mes amendements.
Mme Tasca évoque les circonscriptions, mais ce qui m'intéresse, c'est le nombre d'élus par circonscription.
Dans l'amendement n° 65 de Mme Tasca figurent quatre circonscriptions à deux sièges. Si vous n'y acceptez pas le scrutin majoritaire, nous ne pouvons voter ce dispositif.
N'y a-t-il pas une certaine confusion ? Il faut distinguer les élections consulaires et les élections à l'AFE. L'amendement de repli n° 30 ne correspond pas à l'objet de l'article 29 terdecies.
Nous touchons là au coeur du problème. Si nous n'obtenons pas satisfaction sur ce point, nous ne voterons pas le texte et nous saisirons le Conseil constitutionnel. Voulez-vous aller au « clash » ? Nous pouvons discuter de tout, sauf de la proportionnelle sur deux sièges !
Même lorsqu'il y a deux sièges, la proportionnelle peut assurer une certaine représentation de la pluralité d'une circonscription. Quoi qu'il en soit, ce débat n'a pas sa place ici, puisque l'article a simplement vocation à définir les circonscriptions d'élection des conseillers consulaires et non celles des conseillers à l'AFE.
Et quand l'on définira le nombre de sièges, on ne pourra plus revenir sur les circonscriptions... Comme nous sommes obligés de respecter la démographie, le nombre de sièges apparaît. Je constate d'ailleurs que M. Del Picchia et Mme Tasca proposent quatre circonscriptions à deux sièges, à cette différence que M. Del Picchia demande le scrutin majoritaire pour un et deux sièges. Vous préférez la proportionnelle : nous pouvons l'accepter, mais pas sur deux sièges.
En effet, c'est pourquoi j'ai déposé un amendement de repli concernant le découpage du Gouvernement.
L'amendement n° 40 est satisfait, dans la mesure où il n'a vocation qu'à définir des circonscriptions consulaires. Je comprends ce que vous voulez dire, mais il faudra en parler ultérieurement.
Nous ne pouvons pas ne pas faire un lien entre le découpage des circonscriptions des conseils consulaires et celui des circonscriptions de l'AFE. C'est pourquoi nous conservons le chiffre de 102 avec le découpage du Gouvernement, mais en évitant toute circonscription à deux sièges. Ce n'est pas ce que nous voulons, mais nous sommes prêts à l'accepter.
Dans une proportionnelle à deux sièges, un parti qui recueillerait 60 % des voix et un autre 40 %, se retrouvent chacun avec un siège.
Le résultat entre deux partis n'est pas le même selon qu'il y a deux sièges ou trois sièges. Tout cela est lié à l'idée qu'on se fait du résultat.
Disons plutôt que les écarts de représentativité sont supportables avec trois sièges, insupportables avec deux sièges, quel que soit le vainqueur. Si nous ne nous mettons pas d'accord, je me replierai purement et simplement sur le texte initial du Gouvernement, où il n'y a pas de circonscriptions à deux sièges. Tant pis, nous n'aurons pas 102 conseillers, mais 81.
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 30.
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 64.
L'amendement n° 40 n'est pas à sa place, il faudrait plutôt sous-amender une proposition de découpage des circonscriptions de l'AFE.
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 40.
Article 19
Il est chronologiquement impossible de soumettre à l'avis de l'AFE le décret relatif aux conseils consulaires. Celle-ci pourra utiliser ultérieurement son pouvoir d'auto-saisine.
La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 56.
L'amendement n° 3 rectifié traite de la formation des conseillers consulaires. Pour qu'il ne tombe pas sous le coup de l'article 40 de la Constitution, nous avons suivi les conseils de la commission des finances.
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 3 rectifié.
L'amendement n° 4 renvoie au décret le soin de fixer les prérogatives dont jouissent les élus.
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 4.
Article additionnel avant l'article 20 A
Comment peut-on être défavorable à ce qu'une assemblée élue se réunisse ?
Qu'un conseil municipal, général ou régional se réunisse le vendredi ou le jeudi suivant son élection est tout à fait compréhensible. S'agissant d'élus venant du monde entier, ne serait-il pas raisonnable de prévoir que la première réunion de l'AFE se tienne dans les deux ou trois mois ?
Si l'élection se déroule en juin, cela posera problème : il faudra alors convoquer les élus en août puis en octobre.
Pour la première élection, il y aura une dérogation. Ensuite, l'élection aura lieu en mars.
Si la première élection a lieu en juin, je vous propose un délai de trois mois : il sera plus facile de se réunir en septembre.
Il vaut mieux écrire deux mois et prévoir une exception pour la première réunion.
Je suggère la rédaction suivante : « La première réunion de l'Assemblée des Français de l'étranger après un renouvellement général se tient au plus tard dans les trois mois qui suivent la date du scrutin ».
La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 5 sous réserve de sa rectification.