Déposé le 2 mars 2023 par : Mmes Borchio Fontimp, Demas, M. Bascher, Mme Valérie Boyer, MM. Genet, Cédric Vial, Mme Gruny, MM. Brisson, Anglars, Belin, Mmes Bellurot, Belrhiti, MM. Jean-Baptiste Blanc, Bonne, Cadec, Chaize, Charon, Chatillon, Mmes Laure Darcos, Delmont-Koropoulis, Drexler, Dumas, Dumont, MM. Favreau, Frassa, Houpert, Mme Joseph, MM. Joyandet, Laménie, Mme Lopez, MM. Mandelli, Meurant, Mmes Micouleau, Noël, M. Panunzi, Mme Raimond-Pavero, M. Regnard, Mme Renaud-Garabedian.
Après l’article 11
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Au cinquième alinéa de l’article L. 9 bis du code des pensions civiles et militaires de retraite, les mots : « au plus douze trimestres » sont remplacés par les mots : « un nombre de trimestres dont la limite est fixée par décret ».
II. – Au premier alinéa du I de l’article L. 351-14-1 du code de la sécurité sociale, les mots : « de douze trimestres d’assurance » sont remplacés par les mots : « du nombre de trimestres d’assurance dont la limite est fixée par décret ».
Suivre des études supérieures est une chance inestimable mais aussi une obligation pour tous ceux qui souhaitent embrasser une carrière pour laquelle de longues années d’études sont nécessaires, sous peine de voir leur vocation réduite à néant. Si la pénibilité n’est évidemment pas la même que celle présente dans certains métiers manuels, cela représente toutefois plusieurs années pendant lesquelles ces étudiants sont placés dans une situation peu rassurante quant à leur avenir ; le niveau requis demande un investissement total dans le suivi des cours empêchant souvent l’étudiant d’exercer une activité professionnelle, ne serait-ce même qu’à temps partiel, et l’obtention du diplôme ne signifie malheureusement plus qu’une embauche certaine suivra.
Nos étudiantes et étudiants qui ont fait le choix de poursuivre des études de longue durée ont parfois le sentiment d’être stigmatisés comme des jeunes privilégiés, dont aucun ne connaitrait la pénibilité. Pourtant, ils participeront inévitablement eux-aussi à l’économie de demain et en seront des acteurs indispensables. C’est pourquoi nous devons leur envoyer un message clair ; nous savons que ce choix emporte des sacrifices et fragilise en outre leurs droits à la retraire
Ce projet de loi est ainsi l’occasion idoine de rétablir une justice sociale à leur profit en permettant une meilleure prise en compte de leurs années d’études.
Il est ainsi proposé de modifier les articles L. 9 du code des pensions civiles et militaires de retraite et L. 351-14-1 du code de la sécurité sociale afin d’attirer l’attention du Gouvernement sur la nécessité d’augmenter le nombre de trimestres pouvant être rachetés au titre des années d’études.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.