Commission des affaires sociales

Réunion du 7 novembre 2022 à 13h35

Résumé de la réunion

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La réunion

Source

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Deroche

Nous examinons les amendements de séance du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. Nous commençons par l'examen des amendements des rapporteurs.

EXAMEN DES AMENDEMENTS DES RAPPORTEURS

Article(s) additionnel(s) après l'article 35

L'amendement de correction n° 90 rectifié est adopté.

Article 36

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Henno

L'amendement n° 95 concerne la suspension immédiate du versement du complément de libre choix du mode de garde (CMG) au foyer qui ne s'acquitte pas du salaire de l'assistante maternelle ou de la personne employée pour une garde d'enfant à domicile.

L'amendement n° 95 est adopté.

Article 37 bis

L'amendement de suppression n° 101 est adopté.

Article(s) additionnel(s) après l'article 37 bis

Debut de section - PermalienPhoto de René-Paul Savary

L'amendement n° 102 rectifié prévoit que la participation à la convention des partenaires sociaux est réalisée à titre gratuit, pour éviter de tomber sous le coup de l'article 40 de la Constitution.

L'amendement n° 102 rectifié est adopté.

EXAMEN D'UNE MOTION

Question préalable

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Avis défavorable à la motion n° 762, car nous souhaitons débattre du texte.

La commission émet un avis défavorable à la motion n° 762 tendant à opposer la question préalable.

EXAMEN DES AMENDEMENTS DE SÉANCE

Article 1er (supprimé)

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Avis défavorable à l'amendement n° 993, car la commission souhaite rétablir l'article 1er en y intégrant les corrections demandées par la Cour des comptes.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 993.

Article 3 (supprimé)

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Avis défavorable à l'amendement n° 784, car la commission souhaite le rétablissement de l'article dans sa version initiale. La suppression de l'objectif d'amortissement de dette sociale de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) en 2022 n'est pas constitutionnelle.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 784.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 702 rétablit l'article en y ajoutant une pétition de principe sur le fait que les recettes puissent être majorées du produit d'aides aux entreprises si celles-ci ne respectent pas des « contreparties sociales ou environnementales ». Un tel dispositif n'est pas assez précis pour être opérationnel. De plus, il ne trouve pas sa place dans un article dont l'objet est de rectifier les comptes de l'année en cours. Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 702 et, à défaut, y sera défavorable.

Article 4 (supprimé)

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Avis défavorable à l'amendement n° 703. Limitons-nous au rétablissement de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) proposé par le Gouvernement, dans l'attente d'une nouvelle rectification a priori prévue par le Gouvernement pour tenir compte des annonces récentes. Surtout, modifier la répartition des sous-objectifs n'a pas d'incidence réelle sur l'affectation des crédits. Même avis sur l'amendement n ° 785.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 703, de même qu'à l'amendement n° 785.

Article 5

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n ° 740 vise à corriger une erreur matérielle afin de permettre l'éventuelle entrée en vigueur anticipée du versement immédiat aux clients de prestataires des aides sociales et fiscales aux activités de garde d'enfants de moins de six ans et d'accueil des enfants réalisées par un assistant maternel agréé. Sa rédaction le rend toutefois incompatible avec l'amendement n° 25 de la commission. Il conviendrait donc que le Gouvernement sous-amende l'amendement de la commission. Pour l'heure, j'émets un avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 740.

Article(s) additionnel(s) après l'article 5

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 736 vise à intégrer le chèque emploi service universel (Cesu) préfinancé au dispositif de versement immédiat des aides sociales et fiscales aux services à la personne. Il semble que ce soit déjà possible. Aussi, je sollicite l'avis du Gouvernement.

La commission demande l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 736.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1101 rectifié bis prévoit la transmission par les plateformes des éléments d'identification des prestataires de services à la personne nécessaires pour l'établissement des déclarations sociales et fiscales afférentes.

Ce dispositif me paraît relativement peu opérationnel, dans la mesure où sont évoqués les prestataires de services, tandis que l'exposé des motifs mentionne les salariés du particulier employeur. En tout état de cause, dans le cas des particuliers employeurs, les dispositifs Cesu et Cesu + permettent de déléguer à l'Urssaf le calcul et le recouvrement des cotisations sociales dues et du prélèvement à la source. J'émets donc un avis défavorable à cet amendement.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1101 rectifié bis

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 704 et n° 1029 rectifié visent à porter le taux de contribution supplémentaire due par les bénéficiaires de pensions de retraite à prestations définies de 21 % à 34 % pour la part des rentes supérieure à 24 000 euros par mois.

Bien que les sommes concernées soient importantes, je rappelle qu'en 2012, d'après l'inspection générale des finances (IGF) et l'inspection générale des affaires sociales (Igas), 84 % des 205 000 bénéficiaires d'une retraite chapeau percevaient une rente annuelle d'un montant inférieur à 5 000 euros et n'étaient donc pas redevables de cette contribution. La fixation de son taux à 34 % pour cette tranche de revenus me paraît du reste confiscatoire. J'émets donc un avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 704 et 1029 rectifié

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 705, 776 rectifié et 1035 rectifié visent à porter le taux de la contribution patronale sur les attributions d'actions gratuites de 20 % à 30 %.

Le Parlement a prévu l'abaissement de ce taux à 20 % dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) de 2018 dans le but de favoriser la distribution d'actions gratuites par les entreprises à leurs salariés et de soutenir l'actionnariat salarié. Du reste, la mesure proposée constituerait la quatrième modification de ce taux en sept ans, ce qui rendrait le dispositif particulièrement illisible. J'émets donc un avis défavorable à ces amendements.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 705, 776 rectifié et 1035 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n ° 770 rectifié bis vise la perception d'une cotisation sur les comptes des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) privés. Pour payer cette cotisation, les établissements concernés pourraient être tentés d'augmenter les tarifs d'hébergement. Pour cette raison, j'émets un avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 770 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n ° 708 tend à créer une cotisation exceptionnelle sur les dividendes des Ehpad privés lucratifs dont le produit serait affecté à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA).

Il me paraît important de travailler avec les partenaires sociaux et les collectivités territoriales à l'identification des recettes potentielles de la branche autonomie avant d'instaurer diverses contributions par voie d'amendement. L'alourdissement des prélèvements obligatoires pesant sur les Ehpad pourrait être répercuté sur les frais d'hébergement des résidents. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 708.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 937 rectifié bis et 1097 rectifié ter ont pour objet de créer une redevance solidaire due par les Ehpad privés lucratifs au profit de la CNSA. Cette mesure présente également des effets indésirables. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 937 rectifié bis et 1097 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1030 rectifié vise à instaurer une contribution additionnelle sur les bénéfices des sociétés qui réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 750 millions d'euros.

Si une telle contribution peut éventuellement se justifier dans certains cas et à titre exceptionnel, celle qui nous est proposée n'est pas bordée dans le temps et revêt donc un caractère pérenne. Elle reviendrait à pénaliser dans la durée les entreprises en bonne santé financière, qui parviendraient à augmenter leurs bénéfices, au détriment de la croissance et de l'emploi. J'émets un avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1030 rectifié.

Article 6

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 710 et 1026 rectifié visent le déplafonnement à 15 000 euros pour une personne physique et à 75 000 euros pour une personne morale de l'annulation des exonérations ou réductions de cotisations dont bénéficierait le donneur d'ordre ayant manqué à son devoir de vigilance en matière de travail illégal pour la première fois sur une période de cinq années.

Or, la mesure proposée à l'article 6 tend en réalité à renforcer les sanctions prononcées à l'encontre des donneurs d'ordre fautifs, qu'ils soient récidivistes ou non.

Ce plafond ne s'appliquerait plus qu'aux donneurs d'ordre commettant leur premier manquement sur une période de cinq années. Les autres se verraient infliger une annulation proportionnelle aux sommes. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 710 et 1026 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 786 vise à supprimer les dispositions de l'article 6 relatives aux modalités d'émission des déclarations sociales nominatives de substitution, à annuler le transfert aux Urssaf du recouvrement des cotisations du régime des mines et à utiliser, dans le cadre d'un contrôle, des documents et informations obtenus auprès d'une entreprise appartenant au même groupe que la personne contrôlée. La question du transfert du recouvrement des cotisations de retraite complémentaire des salariés du privé sera débattue à l'article 6 bis. J'émets donc un avis défavorable à cet amendement.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 786.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 546 rectifié prévoit qu'une entreprise soit informée de la faculté dont elle dispose de demander la communication d'une copie des documents obtenus lors du contrôle auprès d'une entreprise appartenant au même groupe qu'elle et sur lesquels l'agent chargé du contrôle se fonde.

Bien que les entreprises concernées soient sans doute de taille suffisamment importante pour connaître leurs droits, j'émets un avis favorable sur cet amendement.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 546 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 711 et 812 visent à supprimer le plafonnement à trois mois de la durée des contrôles Urssaf visant les entreprises de moins de dix salariés et les travailleurs indépendants. Or, dans le cadre de l'expérimentation de cette extension menée entre 2018 et 2021, 38,5 % des contrôles diligentés ont duré moins de trois mois, tandis que les autres ont été prorogés. De plus, il convient de noter que la durée limite n'est pas applicable dans certaines situations problématiques, notamment en cas de travail dissimulé, d'obstacle à contrôle ou d'abus de droit. J'émets donc un avis défavorable sur cet amendement.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 711 et 812.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 542 rectifié bis vise à limiter à six mois la durée des contrôles Urssaf visant les entreprises d'au moins vingt salariés.

Je rappelle qu'en dehors de certaines situations, notamment en cas de travail dissimulé, d'obstacle à contrôle ou d'abus de droit, la durée des contrôles visant les entreprises de moins de vingt salariés est limitée à trois mois renouvelables une fois à la demande de l'entreprise ou de l'Urssaf. Cette limitation est acceptable pour des entreprises de cette taille, dans la mesure où les contrôles n'y revêtent pas les mêmes enjeux que dans de grandes entreprises. Il ne paraît cependant pas souhaitable de limiter la durée des contrôles dans les entreprises de plus grande taille, où les sommes en jeu sont plus importantes et la complexité des contrôles supérieure. Il s'agit en effet de garantir aux agents des Urssaf le temps nécessaire à l'accomplissement de leurs missions, ce que ne permettrait sans doute pas la fixation d'un délai limite de six mois dans un tel cas. Je demande donc le retrait de cet amendement ou, à défaut, j'y serai défavorable.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 542 rectifié bis et, à défaut, y sera défavorable.

Article(s) additionnel(s) après l'article 6

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Même si les cas de figure sont sans doute mineurs, je suis favorable à l'amendement n ° 6 rectifié bis pour lutter contre les fraudes sociales.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 6 rectifié bis.

Article 6 bis

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques nos 172 rectifié quinquies et 205 rectifié visent à annuler le transfert aux Urssaf du recouvrement de plusieurs cotisations de retraite. La commission n'étant pas revenue sur le report à 2024 de la mise en oeuvre du transfert de l'activité de recouvrement de l'Agirc-Arrco, j'émets un avis de sagesse sur ces amendements.

La commission s'en remet à la sagesse du Sénat sur les amendements identiques n° 172 rectifié quinquies et 205 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 787 rectifié et 1031 rectifié annulent le transfert de l'activité de recouvrement de l'Agirc-Arrco. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 787 rectifié et 1031 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Retrait ou, à défaut, avis défavorable sur les amendements n° 713 et 252. Je préfère le dispositif prévu par nos collègues Alain Milon et Olivier Henno.

La commission demande le retrait des amendements n° 713 et 252 et, à défaut, y sera défavorable.

Article(s) additionnel(s) après l'article 6 bis

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 545 rectifié vise à obliger l'Urssaf à informer la personne contrôlée de la possibilité de demander la prolongation de la durée de la période contradictoire de trente jours. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 545 rectifié.

Article 7

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements suivants visent à pérenniser l'exonération de cotisations patronales spécifique à l'emploi de travailleurs occasionnels-demandeurs (TO-DE). Avis défavorable à l'amendement n° 1038 rectifié au profit des amendements identiques n° 348, 455 rectifié bis, 565, 968, 988 et 1112.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1038 rectifié. La commission émet un avis favorable aux amendements identiques n° 348, 455 rectifié bis, 565, 968, 988 et 1112.

Article(s) additionnel(s) après l'article 7

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

J'émets un avis défavorable aux amendements identiques n° 534 et 971 ainsi qu'aux amendements identiques n° 159 rectifié bis , 197 rectifié quater, 223 rectifié bis et 1121 rectifié, qui concernent l'élargissement de l'exonération des TO-DE aux entreprises de travaux agricoles. Les entreprises de travaux agricoles n'ont pas des emplois de même nature que ceux qui sont directement impliqués dans l'exploitation agricole. Nous en discuterons en séance.

Debut de section - PermalienPhoto de René-Paul Savary

Je voudrais attirer votre attention sur le travail des bûcherons dans les forêts, par exemple dans la Chartreuse et dans la Marne, qui illustre bien les enjeux du recrutement des travailleurs saisonniers. Cette mesure est de nature à régler un certain nombre de problèmes.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Nous aurons le débat sur le travail saisonnier en séance. Dès lors, pourquoi ne viser que les entreprises agricoles ? Mais jusqu'où voulons-nous aller ? Nous pouvons nous en remettre à la sagesse du Sénat.

La commission s'en remet à la sagesse du Sénat sur les amendements identiques n° 534 et 971 ainsi que sur les amendements identiques n° 159 rectifié bis, 197 rectifié quater, 223 rectifié bis et 1121 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 349, 456 rectifié bis, 649 et 969 renforcent encore l'exonération pour l'emploi des TO-DE, en prévoyant le seuil d'exonération complète à 1,25 Smic. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 349, 456 rectifié bis, 649 et 969.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 970, 989 et 1041 rectifié ont pour objet d'étendre aux coopératives d'utilisation de matériel agricole (Cuma) le bénéfice des TO-DE. Or les Cuma ne sont pas toujours employeuses de travailleurs saisonniers.

Debut de section - PermalienPhoto de René-Paul Savary

Elles concernent l'achat de matériels, et ne sont pas toujours des employeurs.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Par parallélisme avec l'avis précédent, je propose également un avis de sagesse.

La commission s'en remet à la sagesse du Sénat sur les amendements identiques n° 970, 989 et 1041 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 567 offre la faculté aux agriculteurs ayant choisi de régler leurs cotisations sociales à partir des revenus de l'année précédente de pouvoir opter pour une assiette forfaitaire. J'émets un avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 567.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'objet de l'amendement n° 593 rectifié est d'étendre aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) l'exonération patronale pour l'emploi des aides à domicile dont bénéficient les centres intercommunaux d'action sociale. Avis favorable par souci d'équité pour tous les employeurs.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 593 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 376 prévoit d'étendre aux zones de développement prioritaire des exonérations de charges patronales prévues dans les zones de revitalisation rurale. Considérant qu'il n'est pas opportun de multiplier les régimes géographiques dérogatoires d'un point de vue social, j'émets un avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 376.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 203, 290 rectifié et 366 rectifié bis visent à étendre les exonérations de cotisations sociales applicables à la participation des employeurs publics aux contrats collectifs obligatoires à l'ensemble des dispositifs de protection sociale complémentaire. La commission et le Sénat avaient rejeté cette mesure l'année dernière. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 203, 290 rectifié et 366 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1034 rectifié porte sur le bornage à trois ans de l'exonération de cotisations patronales spécifique aux jeunes entreprises innovantes. Cet amendement est cohérent avec la loi de programmation des finances publiques. Avis de sagesse.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'exonération est compensée par l'État et limitée à une durée de trois ans.

La commission s'en remet à la sagesse du Sénat sur l'amendement n° 1034 rectifié.

Article(s) additionnel(s) après l'article 7 quater

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 707 rectifié et 772 rectifié instaurent un malus sur les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) en cas d'insuffisance de prévention des risques de maladie professionnelle. La sanction existe déjà. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 707 rectifié et 772 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 813 rectifié vise l'instauration de surcotisations AT-MP dues par le donneur d'ordre en cas de sinistralité importante chez le sous-traitant.

Le recours à des entreprises sous-traitantes est très courant dans certains secteurs d'activité. Or une part significative des accidents du travail concerne des salariés d'entreprises extérieures. Le code du travail prévoit que le responsable de l'entreprise utilisatrice doit assurer la coordination générale des mesures de prévention des risques professionnels qu'il prend et de celles que prennent l'ensemble des responsables des entreprises extérieures.

Dans ce cadre, la caisse d'assurance retraite et de santé au travail (Carsat) peut, notamment en présence de risques liés aux interférences induites par la sous-traitance, enjoindre à l'entreprise utilisatrice de prendre des mesures de prévention. En cas d'inobservation des mesures prescrites, elle peut imposer à l'entreprise utilisatrice des cotisations supplémentaires.

Il ne semble pas opportun de systématiser ces surcotisations dans la mesure où les entreprises donneuses d'ordre prennent les mesures adéquates de prévention. Avis défavorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 813 rectifié.

Article(s) additionnel(s) après l'article 7 quinquies

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 709 rectifié bis concerne l'application aux Ehpad et aux unités de soins de longue durée (USLD) du secteur public de la réduction de 6 points des cotisations patronales d'assurance maladie pour les rémunérations inférieures à 2,5 Smic.

La réduction de cotisations patronales a été instaurée en compensation de la suppression du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Il est donc normal que la compensation ne concerne que les structures qui bénéficiaient de ce dispositif, ce qui n'était pas le cas des Ehpad et USLD. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 709 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 451 rectifié ter porte sur l'exclusion de l'assiette des cotisations sociales des indemnités de repas des salariés itinérants du bâtiment. En matière de frais professionnels, il importe d'avoir une vision cohérente pour tous les secteurs et sur l'ensemble du territoire. Il faut aussi bien distinguer les « vrais » avantages qui sont des compléments de salaire et la prise en charge de frais professionnels.

En l'absence d'expertise de la commission sur ce point, je sollicite l'avais du Gouvernement sur cet amendement.

La commission demande l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 451 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 585 rectifié et 1027 rectifié bis modifient les conditions d'accès à l'exonération de cotisations patronales dite Lodéom en outre-mer - la loi n° 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer. Les différents régimes dits Lodéom constituent une version puissante et bien plus avantageuse des allégements généraux, dits « allégements Fillon » applicables en France hexagonale.

Le barème dit d'« innovation et de croissance » prévoit ainsi une exonération totale de cotisations jusqu'à 1,7 Smic, puis dégressive jusqu'à 2,5 Smic. Au vu de ces paramètres, il est donc approprié de bien le concentrer sur son usage, c'est-à-dire sur les emplois concourant essentiellement à la réalisation de projets innovants. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 585 rectifié et 1027 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 383 rectifié et 1028 rectifié bis visent à renforcer l'exonération de cotisations patronales dite Lodéom applicable en outre-mer pour les entreprises du secteur des bâtiments et travaux publics pour 2024 et 2025. Si ce secteur connaît actuellement des difficultés, les allégements dont bénéficient les entreprises du bâtiment et travaux publics (BTP) sont déjà très importants. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Philippe Mouiller

Afin d'être cohérente avec le vote intervenu l'an passé, la commission ne pourrait-elle pas émettre un avis de sagesse pour engager le débat ?

La commission s'en remet à la sagesse du Sénat sur les amendements identiques n° 383 rectifié et 1028 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 587 rectifié et 874 rectifié concernent la remise d'un rapport. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 587 rectifié et 874 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 922 rectifié bis porte également sur la remise d'un rapport. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 922 rectifié bis.

Article 7 sexies

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 832 vise la suppression de l'exonération des cotisations de retraite dues au titre de l'année 2023 par les médecins en cumul emploi-retraite. Je tiens d'abord à rappeler que les cotisations sociales ne sont pas des impôts et, à la différence de ces derniers, ouvrent des droits. Les dispositions prévoyant le versement de cotisations par les personnes en cumul emploi-retraite sans que ces dernières ouvrent de droits en contrepartie ne sont pas constitutionnelles. Il conviendra de discuter de la faculté d'ouvrir des droits à pension supplémentaires dans le cadre d'une loi sur les retraites. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 832.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 142 a pour objet d'exonérer de la cotisation indemnités journalières maladie, de la contribution additionnelle maladie, de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) les médecins en cumul emploi-retraite. Or il s'agit d'impôts qui participent aux recettes de la sécurité sociale sans ouvrir de droits pour autant. Si l'exonération des cotisations de retraite se justifie par la non-acquisition de droits à pension supplémentaires en contrepartie de leur versement, les cotisations visées par cet amendement visent soit à ouvrir des droits à prestations en espèces, soit à contribuer au financement de la protection sociale et au remboursement de la dette sociale. Du reste, cette mesure augmenterait considérablement le coût du dispositif proposé.

J'émets donc une demande de retrait ou, à défaut, un avis défavorable à cet amendement.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 142 et, à défaut, y sera défavorable.

Article(s) additionnel(s) après l'article 7 sexies

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 128 rectifié porte sur l'exonération pérenne de cotisations de retraite pour les médecins en situation de cumul emploi-retraite. Ce débat devra avoir lieu lors de la future réforme des retraites. J'émets donc une demande de retrait ou, à défaut, un avis défavorable à cet amendement.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 128 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

En vue de favoriser la reprise d'une activité par les médecins retraités, l'amendement n° 272 fixe à 40 000 euros le niveau minimal du plafond de revenus professionnels au-delà duquel les médecins remplaçants ne peuvent plus opter pour le régime simplifié des professions médicales, qui donne accès à des modalités simplifiées de déclaration et de paiement des cotisations sociales.

Aujourd'hui, le plafond de revenus est fixé à 19 000 euros. S'il peut être envisagé de relever ce seuil, le dispositif, comparable au régime de la microentreprise, est réservé aux médecins remplaçants et étudiants en médecine assurant des remplacements à titre occasionnel, qui dégagent par conséquent des revenus assez faibles et pour lesquels le bénéfice d'un allégement des démarches déclaratives est le plus important.

Concernant les médecins en cumul emploi-retraite, il me paraîtrait plus pertinent de leur permettre de s'ouvrir des droits en contrepartie des cotisations de retraite versées. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 272.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 666 rectifié bis et 715 rectifié visent à supprimer la contribution additionnelle maladie des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés. Cette contribution a été créée en 2016 à la suite de l'abaissement du taux de cotisation maladie-maternité de 9,81 % à 6,5 %. Il s'agissait en effet de maintenir le niveau de cotisation des médecins pratiquant des dépassements d'honoraires, et ainsi de limiter ces dépassements.

Les particularités de certaines professions sont toutefois prises en compte. Ainsi, les pédicures-podologues, dont l'essentiel des activités n'est pas conventionné, peuvent demander à se désaffilier du régime des praticiens et auxiliaires médicaux, de façon à ne pas être redevables de cette contribution. L'article 49 ter tend d'ailleurs à étendre cette faculté. Dans ces conditions, j'émets une demande de retrait ou, à défaut, un avis défavorable à ces amendements identiques.

La commission demande le retrait des amendements identiques n° 666 rectifié bis et 715 rectifié, et à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Avis également défavorable à l'amendement n° 882 rectifié, qui concerne l'expérimentation de zones franches médicales permettant d'accorder une exonération temporaire de cotisations sociales aux médecins en cumul emploi-retraite.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 882 rectifié.

Article(s) additionnel(s) après l'article 7 septies

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 506 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 712 rectifié porte sur la remise d'un rapport. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 712 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 292 rectifié bis vise à exclure des rémunérations et indemnités versées aux employés ponctuels des organismes permanents à caractère social des collectivités locales, des entreprises et des associations et fondations sans but lucratif de l'assiette de la CSG. Il convient de simplifier la charge administrative des associations, mais il existe un chèque emploi associatif à cette fin. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 292 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1024 rectifié bis concerne l'abattement pour frais professionnels. Cet abattement, qui a une partie conventionnelle, est censé représenter les frais engagés par les intéressés. De plus, à court terme, dès 2024, la branche autonomie va bénéficier d'une fraction de CSG actuellement affectée à la Cades et devrait être en excédent. Cependant, il est vrai que l'enjeu du financement à long terme de la branche se posera. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1024 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements n° 1001, 688 rectifié quater, 999, 1032 rectifié bis, 1000 et 397 rectifié ter concernent l'exonération de CSG sur les revenus des non-résidents affiliés à un régime de sécurité sociale étranger et non affiliés à un régime obligatoire de sécurité sociale français. La CSG et la CRDS sont des impôts et non des cotisations. Elles ne créent aucun droit à la sécurité sociale à ceux qui les acquittent, qu'ils soient résidents ou non. Avis défavorable à l'ensemble des amendements.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 1001, 688 rectifié quater, 999, 1032 rectifié bis, 1000 et 397 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 1025 rectifié bis et 662 rectifié bis portent sur l'augmentation du taux de la CSG sur les revenus du patrimoine et de placements. À trop augmenter le taux de la CSG, on augmente le risque de miter cet impôt par des « niches ». Cela n'améliorerait ni la justice fiscale ni les finances de la sécurité sociale. En outre, il convient de préserver les facteurs clés de l'efficacité de la CSG, c'est-à-dire son taux relativement modéré. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 1025 rectifié bis et 662 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements n° 318 et 953 rectifié visent à exclure de l'assiette des cotisations sociales l'avantage en nature que constitue la mise à disposition d'un véhicule aux salariés intervenants à domicile. Il convient d'en rester aux principes raisonnables qui sont actuellement applicables et correspondent à une réalité objective : la mise à disposition d'un véhicule pour un usage professionnel ne constitue pas un avantage en nature, à la différence d'une mise à disposition pour usage personnel. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 318 et 953 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 157 rectifié porte sur l'exonération d'impôt sur le revenu et de CSG des chèques-carburant versés par les employeurs. Ces chèques constituent bien un avantage financier, que certains employeurs accordent de manière facultative à leurs employés en lieu et place, par exemple, d'augmentations de salaire. Ils ne servent d'ailleurs pas seulement pour les déplacements domicile-travail. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 157 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 673 rectifié vise à assimiler l'indemnité complémentaire d'activité partielle majorée par l'employeur à un revenu de remplacement. En période « ordinaire », la majoration que l'employeur a la faculté d'accorder ou non est assimilée à un revenu d'activité pour le calcul des cotisations et contributions sociales. En outre, le caractère provisoire de la mesure ayant été affirmé dès l'origine, sa fin ne saurait surprendre les employeurs. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 673 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 663 rectifié bis tend à prolonger sur l'année 2021 un dispositif dérogatoire de calcul des cotisations sociales pour les exploitants agricoles touchés par les conséquences de la crise épidémique de covid-19. Je sollicite l'avis du Gouvernement, qui pourra préciser, d'une part, le nombre d'exploitations concernées par des pertes exceptionnelles en 2021 du fait de la crise du covid-19 et, d'autre part, si cette situation nécessite un tel aménagement législatif.

La commission demande l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 663 rectifié bis.

Article 8

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 200 rectifié bis vise à supprimer l'article 8, qui porte sur la fiscalité du tabac. L'objectif serait de faire évoluer la taxation. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 200 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Le sous-amendement n° 401 rectifié, ainsi que les amendements identiques n° 576 et 1036 rectifié portent sur la taxation au poids du tabac à chauffer. Le barème proposé constitue un allégement de fiscalité, même par rapport à la version allégée du Gouvernement issue du texte de l'Assemblée nationale. Ces raisons paramétriques justifient un avis défavorable au sous-amendement n° 401 rectifié, mais favorable aux amendements identiques n° 576 et 1036 rectifié, qui sont identiques à mon amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Procaccia

Je précise qu'il ne s'agit pas supprimer la taxation, mais de taxer au poids et non pas à l'unité. En effet, il est à craindre qu'un détournement ait lieu et qu'il soit possible de vendre au même prix plus de tabac au poids qu'à l'unité.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Je suis d'accord sur ce principe, mais le barème pose problème et doit être revu.

La commission émet un avis défavorable au sous-amendement n° 401 rectifié. La commission émet un avis favorable aux amendements identiques n° 576 et 1036 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 179 rectifié et 235 rectifié ainsi que les amendements identiques n° 440 rectifié, 701 et 849 et les amendements n° 1124 rectifié et 523 visent à modifier le nombre d'années prises en compte pour calculer le prix du tabac en passant de deux années à une seule.

Or en passant à la prise en compte de l'inflation de l'année n-1, il est normal de prendre en compte, de façon exceptionnelle, l'inflation des années 2021 et 2022, sauf à créer une « année blanche » pour la progression des prix des produits du tabac. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 179 rectifié et 235 rectifié, de même qu'aux amendements identiques n° 440 rectifié, 701 et 849, et aux amendements n° 1124 rectifié et 523.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 12 rectifié s'inscrit dans le contexte de la fin de la taxation différenciée des produits du tabac en Corse, qui doit prendre fin en 2026. La question est celle du rythme de ce rattrapage avec la fiscalité applicable sur le continent qui pourrait tenir compte de l'inflation. Je sollicite l'avis du Gouvernement.

La commission demande l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 12 rectifié.

Article(s) additionnel(s) après l'article 8

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 236 rectifié vise à créer une taxe sur les produits contenant de la nicotine dans un objectif d'harmoniser la fiscalité sur le tabac et de répondre à des incohérences en raison de l'inflation. Les produits aujourd'hui exclus de la fiscalité du tabac, comme les cigarettes électroniques, le sont en raison du rôle qu'ils peuvent jouer dans la sortie du tabagisme. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Émilienne Poumirol

Les gommes à mâcher contiennent aussi de la nicotine.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 236 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 400 rectifié concerne la création d'une taxe sur les cigarettes électroniques jetables dites « puff ». Ces cigarettes, qui ont été créées aux États-Unis en 2019 puis importées en France, connaissent un véritable phénomène de mode et se répandent dans les collèges et lycées.

Le choix de répondre à ce phénomène au travers de la fiscalité me semble prématuré et inadapté. En outre, créer une taxe pour ce type de vapotage alors que la cigarette électronique classique n'est pas frappée par une fiscalité comportementale me semble induire une distorsion qui n'est pas souhaitable. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Procaccia

Si l'objectif est de s'attaquer au tabagisme chez les jeunes de 10 ou 12 ans, il est souhaitable de taxer ces cigarettes électroniques jetables.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

À titre personnel, je suis d'accord avec vous. Mais il n'en demeure pas moins que les cigarettes électroniques ne sont pas taxées.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 400 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 399 rectifié bis prévoit la remise d'un rapport afin d'évaluer scientifiquement la nocivité respective du tabac à chauffer et des autres produits du tabac, ainsi que de déterminer la fiscalité adaptée. Avis défavorable comme à toute demande de rapport.

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Procaccia

Il s'agit d'un amendement d'appel pour interroger le ministre qui m'avait répondu à tort que des études existaient déjà sur le sujet.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Vous pourrez interroger le ministre en séance. L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) pourrait peut-être se saisir du sujet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 399 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Avis défavorable à l'amendement n° 719, qui concerne une demande de rapport.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 719.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 976 rectifié et 995 rectifié ter visent à créer une accise sur le cannabis et les produits du cannabis. Or le cannabis est encore considéré comme un stupéfiant, dont la production, la détention, l'usage, l'offre, l'achat, la cession ou la vente sont interdits. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 976 rectifié et 995 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 209 vise à étendre la cotisation sur les alcools à toutes les boissons alcoolisées, et non plus seulement à celles qui ont une teneur d'alcool supérieure à 18 %. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 209.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1039 rectifié bis vise à indexer le prix de l'alcool sur l'inflation. Cet amendement pourrait être positif en termes de santé publique. Avis de sagesse.

Debut de section - PermalienPhoto de René-Paul Savary

Une indexation sur l'inflation n'entraine pas une différence de prix importante et ne modifie guère le niveau de la consommation. En revanche, cette mesure créerait des charges supplémentaires pour toutes les filières et serait contre-productive sur le plan économique.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 1039 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements n° 582 et 1040 rectifié visent à créer une taxe sur les bières aromatisées sucrées ou édulcorées. Les bières aromatisées font déjà l'objet de la fiscalité sur l'alcool au même titre que les autres bières. Si elles connaissent une croissance de leurs ventes, elles demeurent minoritaires en part de marché. En outre, à ma connaissance, aucune étude ne semble étayer, à ce jour, leur rôle spécifique sur la consommation d'alcool chez les jeunes. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Monique Lubin

Nous devons mettre l'accent sur la prévention.

Debut de section - PermalienPhoto de Alain Milon

Les bières aromatisées visent à inciter les jeunes à consommer de l'alcool. Nous devons agir et taper fort.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 582.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Si l'amendement n° 582 rectifié était adopté, l'amendement n° 1040 rectifié deviendrait sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1040 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements n° 977 et 515 rectifié visent à doubler les taux compris dans le barème de la fiscalité sur les boissons sucrées. La LFSS pour 2018 a réformé cette contribution sur les boissons en rendant son barème progressif en fonction de la quantité de sucres ajoutés. Notre commission a récemment adopté un rapport sur la lutte contre l'obésité. Il esquissait des voies possibles de réforme, mais recommandait d'attendre la parution de l'évaluation prévue par le programme national nutrition santé (PNNS) sur la fiscalité des produits sucrés. Avis défavorable dans l'attente de cette évaluation.

Debut de section - PermalienPhoto de Chantal Deseyne

On ne fait pas de la prévention à coup de hausses de taxes ! Je ne voterai pas ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de René-Paul Savary

Si l'on modifie la fiscalité, les fabricants s'adapteront et modifieront leurs recettes en utilisant d'autres produits nettement moins naturels que le sucre. Je pense à un célèbre soda brun qui existe désormais en version sans sucre, mais qui, dit-on, a toujours le même goût...

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 977, de même qu'à l'amendement n° 515 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 614 vise à étendre la fiscalité sur les boissons sucrées aux aliments sucrés. Si je comprends l'intention des auteurs de l'amendement, ce dernier ne semble pas très opérationnel et ne permet pas une mise en oeuvre aboutie de la fiscalité sur les produits trop sucrés. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 614.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 516 rectifié consiste en une demande de rapport. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 516 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 783 tend à créer une taxe assise sur les messages publicitaires pour les jeux d'argent et de hasard. Je partage les préoccupations exprimées et la volonté de trouver des solutions pour éviter ces addictions et pratiques excessives. Il me semble toutefois que taxer les publicités n'est pas la bonne solution. C'est plutôt en accompagnant le consommateur que l'on réussira le mieux à faire diminuer sa consommation. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 783, de même qu'aux amendements n° 1042 rectifié et 581. La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 424 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 426 rectifié bis prévoit de créer une taxe assise sur les messages publicitaires et activités promotionnelles en faveur de produits alimentaires et boissons trop riches en sucre, sel ou matières grasses et ayant notamment pour cible les enfants de moins de seize ans. Le surpoids et l'obésité sont de vrais problèmes de santé publique. Si le dispositif de cet amendement est plus précis pour identifier le fait générateur et déterminer l'assiette de la taxe que celui de l'amendement suivant n° 514 rectifié bis, la définition des messages qui entrent dans le dispositif n'est pas évidente. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 426 rectifié bis, de même qu'à l'amendement n° 514 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 425 crée une taxe assise sur les messages publicitaires pour les jeux d'argent et de hasard. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 425.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Avis favorable aux amendements identiques n° 265 et 503 rectifié ter, qui visent à revenir à la logique initiale du contrat solidaire et responsable en mettant fin aux avantages fiscaux dont peuvent bénéficier les organismes complémentaires sur la taxe de solidarité additionnelle. Nous avions déjà adopté un tel amendement l'an passé.

La commission émet un avis favorable aux amendements identiques n° 265 et 503 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 698 rectifié bis vise à réduire la taxe de solidarité additionnelle (TSA) pour les complémentaires santé qui ne bénéficient pas d'une participation au financement par l'employeur. Avis défavorable. Ce n'est pas à la sécurité sociale de subir les conséquences de choix de l'employeur. Une telle réduction pourrait même constituer une incitation à ne plus participer au financement de ces contrats. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 698 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 676 rectifié prévoit un taux réduit de TSA pour les garanties prévoyant le remboursement des thérapeutiques non médicamenteuses. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 676 rectifié.

La commission demande l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 374 rectifié.

Article 9 bis

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 311 rectifié vise à supprimer les alinéas prévoyant que les médicaments acquis par Santé publique France seront à l'avenir inclus dans l'assiette de la clause de sauvegarde. Je comprends l'intention de son auteur. Toutefois, puisque la clause de sauvegarde a vocation à permettre de réguler les dépenses d'assurance maladie relatives à l'ensemble des médicaments et puisque le Gouvernement a reporté cette évolution à 2025, je vous propose un avis défavorable sur cet amendement.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 311 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Pour répondre à l'inquiétude des industriels, le Gouvernement a ajouté à l'Assemblée nationale un plafond exceptionnel pour 2023 du montant de la contribution M à 10 % du chiffre d'affaires réduit des remises. L'amendement n° 312 rectifié vise à le pérenniser. Il existe déjà un plafond pérenne dans le code de la sécurité sociale, certes moins favorable aux entreprises, de 10 % du chiffre d'affaires total relatif aux médicaments. De plus, la clause de sauvegarde devient le principal mécanisme de régulation des dépenses de médicament, important pour maîtriser les dépenses d'assurance maladie. Avis défavorable. Il conviendra toutefois à l'avenir de revoir ce dispositif.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 312 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 16 rectifié quater tend à répartir, à concurrence de 20 %, la clause de sauvegarde en fonction du lieu de production pour favoriser les entreprises produisant en France. Le droit de l'Union européenne ne permet pas ce type de mesures. Je vous propose donc d'émettre un avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 16 rectifié quater.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 331 vise à augmenter la part de la clause de sauvegarde répartie en fonction du taux de croissance du chiffre d'affaires proposée par la Gouvernement, de 30 % à 50 %. Le taux de 30 % résulte de négociations entre le Gouvernement et le secteur du médicament. Il permet de mieux cibler les entreprises commercialisant les médicaments responsables de la croissance des dépenses. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 331.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 528 vise à exonérer de la clause de sauvegarde les médicaments génériques, biosimilaires, hybrides et matures. Je comprends tout à fait l'intention de son auteur, qui vise à protéger ces spécialités génératrices d'économies lorsqu'elles remplacent des médicaments princeps onéreux. L'amendement avait d'ailleurs été adopté par notre commission l'année dernière. En cohérence, je vous propose un avis favorable, sous réserve d'une rectification consistant à tenir compte, comme l'année dernière, de l'effet de cette exclusion sur le montant M.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 528, sous réserve de rectification.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 470 vise à tenir compte, dans le calcul des majorations forfaitaires pour déclaration tardive, des remises consenties par l'entreprise. Si inciter les entreprises à déclarer dans les temps est tout à fait nécessaire, il nous faut aussi nous assurer de la proportionnalité des majorations. En permettant de tenir compte des remises versées, cet amendement y contribue. Je vous propose donc d'émettre un avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 470.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 1007 vise à augmenter de 1,5 milliard d'euros le montant M et, en conséquence, à réduire la clause de sauvegarde éventuellement due par les entreprises au titre de 2023. Plusieurs modifications ont été apportées au texte à l'Assemblée nationale pour tenir compte de l'inquiétude des industriels, notamment l'ajout d'un plafond. De plus, la clause de sauvegarde devient progressivement le principal outil de régulation de ces dépenses. Sa répartition a été revue pour mieux cibler les médicaments en forte croissance. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Au contraire, une augmentation du montant M aboutit à réduire les recettes. L'amendement est donc recevable en application de l'article 40 de la Constitution.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1007.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 284 vise à introduire une progressivité dans la clause de sauvegarde des dispositifs médicaux, ce à quoi je suis favorable, mais également à exempter entièrement les dispositifs innovants pendant trois ans. Je comprends bien sûr le souhait de protéger les nouveaux dispositifs qui présentent un réel intérêt thérapeutique, mais je crois qu'il n'est pas souhaitable de les exempter entièrement de la clause et de concentrer l'effort sur les dispositifs matures. Retrait sinon avis défavorable. Même avis pour l'amendement n° 282.

La commission demande le retrait des amendements n° 284 et 282, et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 283 vise à rendre progressive la clause de sauvegarde. Il correspond à l'amendement que je vous propose également d'adopter et que la commission avait défendu l'année dernière. Avis favorable, sous réserve qu'il soit rectifié pour le rendre identique à l'amendement de la commission que vous avez adopté la semaine dernière.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 283, sous réserve de rectification.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 744 du Gouvernement vise simplement à clarifier les modalités de calcul de la clause de sauvegarde pour l'année 2024, en précisant que le chiffre d'affaires de 2023 retenu pour calculer le taux de croissance sera celui qui sera calculé en application des dispositions de ce PLFSS applicables à la clause de sauvegarde 2023. Je vous propose en conséquence d'émettre un avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 744.

Article(s) additionnel(s) après l'article 9 bis

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements identiques n° 266 rectifié, 527 rectifié et 1017 rectifié visent à abaisser le taux de la contribution sur les ventes en gros, que versent les grossistes répartiteurs, de 1,5 % à 1 %. Je vous propose de retenir les amendements identiques n° 267 rectifié, 359 rectifié et 1018 rectifié, qui l'abaissent à 1,2 %.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 266 rectifié, 527 rectifié bis et 1017 rectifié. La commission émet un avis favorable aux amendements identiques n° 267 rectifié, 359 rectifié et 1018 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements identiques n° 177 rectifié bis et 450 rectifié ter visent à créer un abattement à la contribution sur les dépenses de promotion des médicaments pour les médicaments biosimilaires. Si l'intention de soutenir le déploiement des biosimilaires est souhaitable, il est préférable de ne pas ajouter une nouvelle niche fiscale. La LFSS pour 2022 a opté pour une ouverture du cadre de délivrance des biosimilaires qui semble une voie à privilégier. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 177 rectifié bis et 450 rectifié ter.

Article 10

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 720, 788 et 1043 rectifié reviennent sur le transfert de 2 milliards d'euros de charges de la branche maladie vers la branche famille et visent à supprimer la totalité de l'article. Cependant, comme elle le prévoit dans son amendement, la commission souhaite conserver les précisions apportées par l'article au sujet des modalités de compensation de la réduction de cotisations des travailleurs indépendants. Il convient donc de ne pas le supprimer.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 720, 788 et 1043 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 726 et 833, identiques à l'amendement n° 43 de la commission, prévoient la suppression du principe de non-compensation du coût de la prime de partage de la valeur. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable aux amendements identiques n° 726 et 833.

Article(s) additionnel(s) après l'article 10

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1065 rectifié porte sur la contribution de solidarité de la finance pour l'autonomie. Le lien entre l'assiette et le risque financé est ténu. À partir de 2024, l'affectation d'une fraction supplémentaire de la CSG à la CNSA assurera les besoins de la branche. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1065 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 509 rectifié vise à élargir aux Ehpad et aux USLD du secteur public la réduction de cotisation maladie de six points à 2,5 Smic. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 509 rectifié.

Article(s) additionnel(s) après l'article 11

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 466 rectifié vise à supprimer la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). L'effet économique des impôts de production est probablement néfaste, et cette idée a conduit à décider de la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Cependant, l'affectation de la C3S à la branche vieillesse de la sécurité sociale la rend indispensable à son équilibre. De plus, le PLFSS n'offre sans doute pas le meilleur cadre pour comparer les mérites ou les effets nocifs de la C3S et de la CVAE. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 466 rectifié, de même qu'aux amendements identiques n° 660 rectifié bis et 1118 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 144 rectifié prévoit de minorer la réduction de cotisations sociales en cas de non-respect d'un index seniors. Le dispositif doit être retravaillé et mériterait d'être examiné au moment de la prochaine réforme des retraites. Je demande donc un retrait.

Par ailleurs, la question de l'intégration des seniors dans l'entreprise est très importante pour l'avenir, comme pour le succès de la réforme. Le Gouvernement pourrait dès à présent exposer au Sénat sa vision sur le sujet.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 144 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 766 rectifié vise à établir une énumération limitative des ressources de l'assurance maladie. Il reflète la vision cohérente et traditionnelle du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, en matière de financement assurantiel de la sécurité sociale. Il prévoit ainsi un financement exclusif par cotisations ou recettes assimilées.

Toutefois, en termes pratiques, il ne modifie pas le régime des différentes cotisations et n'améliore pas les recettes de la branche maladie. Au contraire, il la limite, notamment en privant la branche de la perception de divers impôts affectés. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurence Cohen

Certes, nous sommes en désaccord, mais il faudrait revoir votre argumentation. Sur la sécurité sociale, deux projets politiques s'offrent à nous. D'abord, celui du Gouvernement, soutenu ici par la droite, selon lequel le financement doit passer par la fiscalité. De notre côté, nous voudrions renouer avec l'origine de la mission de la sécurité sociale : la cotisation.

Cependant, vous ne pouvez pas dire que la défense de la cotisation va assécher les recettes de la sécurité sociale ; c'est tout le contraire. En effet, depuis longtemps, les gouvernements successifs assèchent ces recettes en multipliant les exonérations de cotisations sociales et en les remplaçant par l'impôt.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Nous sommes cohérents avec notre appréciation des années précédentes. En effet, les cotisations sont à l'origine de la sécurité sociale, mais, au fil du temps, les choses ont évolué et d'autres impôts ont constitué les recettes. Bien sûr, on peut rester puristes comme vous le souhaitez.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurence Cohen

Il ne s'agit pas d'être puristes : les exonérations de cotisations sociales s'élèvent à 70 milliards d'euros et la sécurité sociale manque d'argent ! Il s'agit d'un choix de société. Et nous ne sommes pas d'accord sur ce choix. Mais faire en sorte que les cotisations sociales soient réglées ne revient pas à assécher les recettes ; c'est vous qui les asséchez avec l'impôt !

Debut de section - PermalienPhoto de Émilienne Poumirol

Le montant de ces exonérations est passé de 40 milliards d'euros en 2017 à 70 milliards aujourd'hui ; 30 milliards ont donc été perdus. Si ce n'était pas le cas, nous n'aurions pas besoin d'autant de TVA et d'impôt. La sécurité sociale a bien été bâtie sur les cotisations. C'est son principe philosophique même qui est en jeu.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Le déficit de la sécurité sociale concernant presque exclusivement l'assurance maladie, nous pourrions aussi nous demander si les cotisations de l'assurance maladie sont suffisamment élevées par rapport aux besoins.

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Deroche

L'impact des exonérations qui s'accumulent au fil du temps, sans être forcément revisitées, représente une vraie question.

Debut de section - PermalienPhoto de Raymonde Poncet Monge

Nous l'avons constaté pour le chômage et la même chose se produira avec les retraites : régulièrement, l'État réduit sa participation en procédant à des arbitrages. Ce n'était pas le cas avant. Ainsi, sauf à procéder à des exonérations et des exemptions d'assiette non compensées, il ne pouvait pas faire ce qu'il voulait. Le passage à la fiscalisation lui permet de réduire sa participation dans les différentes branches, les mettant ainsi en déficit quand bon lui semble.

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Deroche

Il s'agit d'un débat global sur les finances de la protection sociale, que nous ne pouvons avoir ici.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 766 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 721 vise à subordonner des allégements généraux au respect de diverses contreparties climatiques et sociales. Les multiples conditions que définit cet amendement instaureraient des contraintes et des contrôles très lourds, ainsi qu'une forte insécurité juridique pour les entreprises françaises. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 721, de même qu'à l'amendement n° 1048 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 723 prévoit de subordonner des allégements généraux à l'élaboration d'un rapport climat. Les obligations relatives au climat ne relèvent pas de la politique de la sécurité sociale. Ainsi, les incitations et sanctions relatives à ce domaine gagneraient à être abordées dans un autre cadre. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 723.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 722 prévoit la suppression de la réduction des cotisations sociales pour les entreprises ne respectant pas leurs obligations de négociation sur l'égalité professionnelle.

Toutefois, une sanction financière est déjà prévue pour les entreprises d'au moins cinquante salariés ne respectant pas ces obligations. Dans une très large majorité des cas, les mises en demeure prononcées par l'inspection du travail suffisent à ce que l'entreprise régularise son manquement, évitant ainsi de recevoir une pénalité. Depuis l'entrée en vigueur du dispositif en 2010 et jusqu'à janvier 2021, 358 pénalités ont été édictées pour un montant moyen de 14 000 euros. Le dispositif semble donc efficace et les sanctions déjà prévues s'avèrent suffisantes.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 722 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 779 rectifié prévoit une subordination de la réduction de cotisations maladie jusqu'à 2,5 Smic au respect de diverses conditions sociales.

Cette réduction a remplacé le CICE, mesure de compétitivité qui n'était pas subordonnée à de telles conditions. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 779 rectifié, de même qu'à l'amendement n° 1049 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1047 rectifié vise à limiter la réduction de cotisations familiales à 2,5 Smic. S'il peut sembler logique de réserver les exonérations et réductions de cotisations à des salaires bas ou moyens, une étude d'impact sur les effets d'une telle mesure serait nécessaire. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1047 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 724 et 768 rectifié visent à abroger des allégements généraux. Une telle mesure alourdirait le coût du travail de 25 milliards d'euros, dans une période où les entreprises subissent déjà de fortes hausses de coût. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques nos 724 et 768 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1050 rectifié prévoit la subordination des allégements généraux au respect de diverses conditions sociales, qui demeurent imprécises. Cette mesure risque de grever la compétitivité des entreprises françaises. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1050 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 769 rectifié vise à supprimer la réduction des cotisations sociales pour les entreprises ne respectant pas leurs obligations de négociation sur l'égalité professionnelle. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 769 rectifié, de même qu'aux amendements n° 1033 rectifié bis, 160 rectifié bis et 718 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 765 rectifié vise à créer une contribution sociale sur les revenus financiers des sociétés. La commission s'est toujours prononcée de manière défavorable à la multiplication des impôts en une période où l'inflation touche l'ensemble des acteurs économiques, ménages et entreprises. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurence Cohen

Quand notre groupe demande de mettre fin aux exonérations de cotisations sociales, vous répondez que c'est impossible. Toutefois, quand nous proposons de créer une taxe, vous répondez qu'il ne faut pas ajouter d'impôt ! Il faudrait être cohérent...

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 765 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

Les amendements identiques n° 725, 789 et 1051 rectifié prévoient la suppression de la réduction de cotisations sociales au titre des heures supplémentaires pour les entreprises de moins de vingt salariés. Cet avantage, qui a été instauré par la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (Tepa) de 2007, n'a pas été supprimé entre 2012 et 2017. De plus, il apparaît encore plus pertinent, alors que de nombreux secteurs du marché du travail connaissent une période de tension. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 725, 789 et 1051 rectifié.

Article 11 bis

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement de suppression n° 1052 rectifié est contraire à la position de la commission, qui a soutenu la réduction de cotisations au titre des heures supplémentaires pour les entreprises de 20 à 249 salariés. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1052 rectifié.

Article 12

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 742 porte sur la cotisation de soutien à la dette sociale. Peu opérationnel, il ne semble pas nécessaire à ce stade. En effet, selon les projections de la Cades, l'échéance organique du 31 décembre 2033 sera respectée.

Cependant, si les régimes obligatoires de base de sécurité sociale (Robss) et le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) continuaient d'accumuler les déficits, les pouvoirs publics risqueraient de devoir choisir - et nous avons interrogé le Gouvernement à ce sujet - entre une nouvelle prolongation de la Cades et une augmentation des ressources qui lui sont affectées. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 742.

Article(s) additionnel(s) après l'article 12

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 802 vise à augmenter le taux de CSG sur les revenus du capital. La CSG est acquittée par tous et pas seulement par les hauts revenus. Pour qu'elle conserve son efficacité et ne soit pas mitée par des niches comme l'est impôt sur le revenu, il importe qu'elle conserve un taux relativement modéré. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 802.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 777 prévoit l'établissement d'une contribution de solidarité des actionnaires pour l'autonomie. L'assiette retenue correspond mal au risque financé. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 777.

Article 13

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 811 prévoit la suppression de cet article, qui doit pourtant obligatoirement figurer dans une LFSS et n'a pas de caractère normatif. S'il l'était, l'amendement encourrait un fort risque d'inconstitutionnalité pour incompatibilité avec le respect de l'échéance organique du 31 décembre 2033 pour l'extinction de la dette sociale. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 811, de même qu'à l'amendement n° 1053 rectifié.

Article(s) additionnel(s) après l'article 13

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 763 prévoit d'assujettir à la CSG l'indemnité de rupture conventionnelle dans la fonction publique. Cette indemnité est versée à une personne qui perd son emploi et qui pourrait donc être affectée par cette minoration dans une période de fragilité. Je ne suis pas certaine que ce soit l'intention de l'auteure de l'amendement. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 763.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 764 vise à majorer les cotisations sociales des entreprises ayant plus de 20 % de leurs effectifs en temps partiel. Il s'agit d'une question compliquée et délicate puisque certaines entreprises n'ont pas d'autre choix que d'avoir recours au temps partiel. Une telle sanction indistincte ne paraît donc pas adaptée. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 764.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 767 prévoit d'exonérer les hôpitaux et les Ehpad publics de taxe sur les salaires. Ces établissements ne sont pas des collectivités et une telle mesure représenterait une perte conséquente pour la sécurité sociale, en particulier pour la branche vieillesse, qui devrait déjà subir les plus forts déficits des années à venir. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Raymonde Poncet Monge

Les baisses de la taxe sur les salaires devaient être équivalentes à l'exonération du CICE, ce qui était le cas quand il était à 4 %. Cependant, quand il est passé à 6 %, aucune modification supplémentaire de la décote n'a eu lieu et cet écart n'a jamais été comblé. Le différentiel persiste, et le problème de distorsion de concurrence demeure.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 767.

Article 15

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1120, identique à l'amendement de la commission n° 45, prévoit la suppression de l'article. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 1120.

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 810 n'est pas normatif. Sur le fond, les prestations ont bénéficié d'une revalorisation anticipée au 1er juillet 2023, dont il est normal de tenir compte. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 810, de même qu'à l'amendement n° 809.

Article(s) additionnel(s) après l'article 15

Debut de section - PermalienPhoto de Elisabeth Doineau

L'amendement n° 1054 rectifié vise à subordonner la mise en place de niches sociales à la suppression d'autres niches. Une telle pétition de principe, sans effet normatif, aurait mieux trouvé sa place au sein de la loi de programmation des finances publiques. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1054 rectifié.

Avant le chapitre Ier

La commission demande au Président du Sénat de se prononcer sur l'irrecevabilité de l'amendement n° 146 en application de l'article 41 de la Constitution.

Article 16

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 674 rectifié prévoit la suppression de la prise en charge dérogatoire des arrêts de travail en cas de contamination à la covid-19. Cette suppression ferait courir un risque de perte de revenus pendant la période de carence pour de nombreux salariés. Ainsi, des personnes en situation précaire pourraient être incitées à ne pas déclarer leur contamination pour continuer à travailler, tout en étant contagieuses. Tant que l'isolement est prescrit, je propose donc un avis défavorable, pour des raisons sanitaires.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 674 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 286 est satisfait sur le fond puisque les professionnels de ville peuvent déclarer dans le système d'information national de dépistage (SI-DEP) les résultats des tests qu'ils pratiquent. Il s'agit donc seulement de reconnaître en creux la biologie délocalisée dans les moyens de dépistage, ce qui ne correspond pas à l'objet de l'article. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 286.

Article(s) additionnel(s) après l'article 16

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 780 prévoit de rétablir une amende en cas de dépassement d'honoraires excessif. Ce sujet doit être abordé dans le cadre de la négociation conventionnelle. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 780.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 827 vise à supprimer le dispositif monPsy, lancé cette année. Il faudrait en évaluer les résultats, mais il n'est pas opportun de supprimer un complément utile en matière d'offre de soins en santé mentale. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 827.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 368 rectifié ter prévoit une demande de rapport. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 368 rectifié ter.

Article 17

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 319 précise que les rendez-vous de prévention doivent inclure le « bilan personnalisé ». Or cette notion renvoie soit à l'idée d'une consultation à caractère très général dont les études et les expériences étrangères ont montré les limites, soit à l'office du médecin, qui adapte son entretien à la personne qu'il examine. La précision ne semble pas indispensable. Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 319 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements n° 753, 752, les amendements identiques n° 616 et 998, les amendements identiques n° 492 et 877, et les amendements n° 891 rectifié, 161 rectifié, 314 et 389 rectifié apportent des précisions sur ce que doivent être ces rendez-vous de prévention.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

En effet. De plus, c'est au médecin qui fait la consultation d'aviser.

La commission demande le retrait des amendements n° 753, 752, des amendements identiques n° 616 et 998, des amendements identiques n° 492 et 877, et des amendements n° 891 rectifié, 161 rectifié, 314 et 389 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 452 vise à élargir les rendez-vous de prévention et de repérage aux proches aidants. Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 452 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 554 précise que les rendez-vous de prévention sont réalisés par des médecins ou infirmiers, qui orientent vers les professionnels adaptés. Tous ces amendements en discussion commune apportent, je le répète, des précisions inutiles. Restons-en à l'idée générale de mettre en place les rendez-vous de prévention ; les médecins aviseront. Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 554 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Il en est de même pour l'amendement n° 955, qui concerne le repérage des victimes de mutilations sexuelles.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 955 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 956 prévoit que les rendez-vous sont adaptés au sexe, à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre du patient. Même avis.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 956 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 957 prévoit que les rendez-vous de prévention traitent des risques pour la santé liés à l'environnement. Même avis.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 957 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 1075 rectifié précise que les rendez-vous de prévention peuvent donner lieu à l'identification d'une prise en charge de la douleur. Même avis.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 1075 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements n° 443 et 444 prévoient que les rendez-vous de prévention sont adaptés aux besoins des patients atteints d'un cancer.

La commission demande le retrait des amendements n° 443 et 444 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 750 prend en compte la santé mentale. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 750.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements identiques n° 834 et 1014 rectifié visent à adapter les rendez-vous aux besoins et aux facteurs de risque des femmes. Même avis.

La commission demande le retrait des amendements identiques n° 834 et 1014 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 980 précise que les rendez-vous de prévention devront promouvoir l'activité physique et sportive en pleine nature. Là encore, avis défavorable, à défaut d'un retrait.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 980 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 979 prévoit que les rendez-vous de prévention ont pour objet de détecter les cancers, y compris chez les jeunes. Des actions sont déjà menées en ce sens. Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 979 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements n° 754, 500 rectifié bis et 691 rectifié précisent que les rendez-vous de prévention ont notamment pour objet d'identifier une prise en charge de la douleur. Même avis.

La commission demande le retrait des amendements n° 754, 500 rectifié bis et 691 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 370 rectifié a pour objet de promouvoir la santé visuelle. Même avis.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 370 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 958 prévoit que les rendez-vous de prévention sont effectués en concertation avec les haltes soins addictions (HSA). Cette mesure figure dans les dispositions consacrées aux jeunes et aux 40-45 ans. Même avis.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 958 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 1067 rectifié bis a trait à la prévention de l'infertilité. Même avis.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 1067 rectifié bis et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 1072 rectifié bis concerne la détection de l'endométriose. Même avis.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 1072 rectifié bis et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements n° 173, 326 et 448 rectifié bis visent la fragilité osseuse. Même avis.

La commission demande le retrait des amendements n° 173, 326 et 448 rectifié bis et, à défaut, y sera défavorable.

La commission demande au Président du Sénat de se prononcer sur l'irrecevabilité des amendements n° 615 et 997 en application de l'article 41 de la Constitution.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 1055 rectifié concerne la prise en charge de la douleur. Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 1055 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements identiques n° 700 rectifié et 1056 rectifié suppriment la dispense de ticket modérateur pour les rendez-vous de prévention. Bien que partageant l'analyse des auteurs de ces amendements, je préfère maintenir cette dispense pour les plus jeunes, qui n'ont pas forcément de couverture complémentaire. Retrait ou, à défaut, avis défavorable, au profit de l'amendement n° 48 de la commission.

La commission demande le retrait des amendements identiques n° 700 rectifié et 1056 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 1016 rectifié concerne lui aussi le dépistage des facteurs de risque de cancer. Même avis que précédemment.

La commission demande le retrait de l'amendement n° 1016 rectifié et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements identiques n° 320 et 494 précisent que les agences régionales de santé (ARS) consultent annuellement les centres de lutte contre le cancer sur le contenu des rendez-vous de prévention et les mesures de promotion des résultats. Cette mesure complexifie le dispositif. Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait des amendements identiques n° 320 et 494, à défaut, y sera défavorable.

Article(s) additionnel(s) après l'article 17

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 416 rectifié prévoit une demande de rapport sur l'évaluation du parcours de soin post-cancer et sur les bienfaits de l'activité physique adaptée. Cela pourrait éventuellement faire l'objet d'une mission d'information parlementaire. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 416 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Même avis sur l'amendement n° 890 rectifié bis, qui concerne une demande de rapport sur le surpoids et l'obésité outre-mer.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 890 rectifié bis.

Article 18 bis

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

La commission a supprimé cet article, car la Haute Autorité de santé (HAS) s'apprête à recommander le dépistage systématique de la drépanocytose. Je suis donc défavorable à l'amendement n° 1079 rectifié, car cette expérimentation devient obsolète.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 1079 rectifié.

Article 19

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Avis défavorable à l'amendement n° 960 qui prévoit la remise d'un rapport dressant le bilan de l'extension de la gratuité de la contraception à toutes les femmes de moins de vingt-six ans.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 960.

Article(s) additionnel(s) après l'article 19

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Même avis sur les amendements n° 963 et 893 rectifié, qui sont relatifs à des demandes de rapport.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 963 et 893 rectifié.

Article 20

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements identiques n° 204 rectifié, 313 et 369 rectifié prévoient que l'article 20 ne s'applique pas aux moins de seize ans afin de ne pas morceler le suivi vaccinal des enfants. Cet article n'impose aucunement que ce suivi soit réalisé par des professionnels de santé différents, il ne vise qu'à pérenniser ce qui a été expérimenté avec succès lors de la campagne de vaccination récente, à savoir le léger élargissement des compétences d'administration et de prescription de vaccins à d'autres professionnels de santé. Avis défavorable. Le Gouvernement pourrait nous rassurer sur les exigences de formation à la vaccinologie auxquelles seront soumises ces différentes professions de santé.

Debut de section - PermalienPhoto de Émilienne Poumirol

Le Gouvernement a annoncé que l'élargissement de ces compétences ne concernait pas les jeunes de moins de 16 ans. Pourquoi le préciser dans un amendement ?

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

C'est ce qui est prévu par la convention nationale pharmaceutique.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascale Gruny

Des pédiatres m'ont alertée sur le fait que des enfants, notamment au sein des familles précaires, ne seront plus suivis médicalement si d'autres professionnels de santé peuvent assurer le suivi vaccinal.

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Deroche

La vaccination est souvent l'occasion d'une consultation médicale approfondie.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

À titre personnel, je partage les propos de Mme Gruny, mais la question des compétences élargies a fait l'objet d'un accord avec l'interprofession. Certains pharmaciens ont d'ores et déjà indiqué qu'ils ne vaccineraient pas les jeunes enfants.

Debut de section - PermalienPhoto de Catherine Deroche

Cette question méritera d'être clarifiée par le Gouvernement.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

La vaccination dépendra du libre choix des professionnels de santé.

La commission émet un avis défavorable aux amendements identiques n° 204 rectifié, 313 et 369 rectifié.

Article(s) additionnel(s) après l'article 20

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 322 prévoit qu'une convention liant la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam) et les centres de lutte contre le cancer puisse, pour prévoir des modalités de financement ou d'organisation adaptées, déroger à l'article du code de la santé publique relatif à l'exercice de la pratique avancée des auxiliaires médicaux. Je sollicite l'avis du Gouvernement.

La commission demande l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 322.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

L'amendement n° 521 rectifié fixe une date butoir à la prise du décret d'application de l'expérimentation, prévue par la LFSS pour 2021, relative au parcours d'accompagnement des personnes pour lesquelles une complication du diabète de type 2 est découverte. Il semble que le décret d'application n'ait pas été publié. Avis favorable, sauf si le Gouvernement annonce que la publication interviendra avant cette date.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 521 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Les amendements identiques n° 321 et 495 visent à créer une conférence des parties prenantes chargée de dresser un bilan des auxiliaires médicaux en pratique avancée. Même s'ils sont désormais un rouage fondamental de notre système de santé, je ne suis pas certaine que cette nouvelle instance s'impose pour faire un bilan. D'ailleurs, le champ de compétence et le recrutement des infirmiers en pratique avancée (IPA) font déjà partie des sujets abordés au sein du Conseil national de la refondation (CNR). Retrait ou, à défaut, avis défavorable.

La commission demande le retrait des amendements identiques n° 321 et 495 et, à défaut, y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Corinne Imbert

Avis défavorable sur l'amendement n° 981 qui concerne une demande de rapport.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 981.

La réunion est close à 15 h 45.