Séance en hémicycle du 11 décembre 2023 à 21h30

Résumé de la séance

Les mots clés de cette séance

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Sommaire

La séance

Source

La séance, suspendue à vingt heures, est reprise à vingt et une heures trente, sous la présidence de Mme Sylvie Robert.

Photo de Sylvie Robert

La séance est reprise.

Nous poursuivons l’examen, au sein de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2024, des articles non rattachés.

TITRE II

DISPOSITIONS PERMANENTES

I. – Mesures budgétaires non rattachées

La garantie de l’État est accordée à la Banque de France au titre du prêt de droits de tirage spéciaux que celle-ci peut accorder, à compter du 1er janvier 2024, au fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et la croissance du Fonds monétaire international. Cette garantie porte sur le principal et les intérêts, dans la limite d’un montant cumulé en principal de 3, 8 milliards de droits de tirage spéciaux. Elle couvre le risque de non-respect de l’échéancier de remboursement de chaque tirage par le gestionnaire du compte.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, sur l’article.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, en 2021, sur les 650 milliards de dollars de droits de tirages spéciaux (DTS) émis par le Fonds monétaire international (FMI), seulement 3 %, soit 21 milliards de dollars, étaient destinés aux pays à faible revenu.

Étant donné que les pays du Nord, qui reçoivent paradoxalement la plus grande partie de ces droits de tirage spéciaux, ne les utilisent pas, des centaines de milliards dorment dans les coffres du FMI. Cet argent n’est pas utilisé, alors que les pays en développement, notamment africains, ont des besoins immenses et qu’ils sont asphyxiés par le niveau élevé des taux d’intérêt des emprunts extérieurs.

Devant une telle situation, la réaffectation des droits de tirage spéciaux non utilisés par les pays de l’OCDE au profit des pays du Sud s’est imposée, mais son application nous semble encore timorée et insuffisante.

Nonobstant cet état de fait, nous nous opposerons bien entendu à l’article 45, qui ne répond pas à l’immensité des besoins.

Au-delà de l’aspect quantitatif, permettez-moi d’aborder la réforme de la formule de calcul des quotes-parts des droits de tirage spéciaux. Actuellement, ce calcul se fonde sur une moyenne pondérée en fonction du produit intérieur brut à 50 %, du degré d’ouverture de l’économie à 30 %, des variations économiques à 15 % et des réserves officielles de change à 5 %. Cela désavantage les pays qui en ont le plus besoin et bénéficie au contraire à ceux qui mettent en cause leurs services publics – alors même que ces derniers démontrent plus que jamais leur utilité face à la crise sanitaire actuelle.

Une révision des règles d’attribution des droits de tirage spéciaux du FMI s’impose. La France, qui est influente dans le conseil des gouvernants du FMI, peut agir.

En décembre 2021, notre groupe a déposé une proposition de résolution en ce sens, dont je tenais à rappeler la teneur dans le cadre de ce débat budgétaire.

L ’ article 45 est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1437, présenté par MM. Bocquet, Savoldelli et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Après l’article 45

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 229-25 du code de l’environnement est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au 1°, les mots : « cinq cents » sont remplacés par le mot : « cinquante » ;

b) Après le 3°, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Ce bilan porte sur les émissions directes et indirectes de la personne morale selon des modalités précisées par voie réglementaire.

« Pour les personnes morales de droit privé employant moins de cinq cents personnes, ce bilan porte uniquement sur les émissions directes de la personne morale selon des modalités précisées par voie réglementaire. » ;

c) Le sixième alinéa est ainsi modifié :

- à la première phrase, la première occurrence du mot : « Ce » est remplacée par le mot : « Le » ;

- la seconde phrase est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Ils font l’objet d’un affichage dans les locaux recevant du public des personnes mentionnées aux 1° à 3°, ainsi que sur les messages publicitaires qu’elles diffusent, selon des modalités précisées par voie réglementaire. Ils sont mis à jour tous les deux ans et permettent de retracer les émissions annuelles de la personne morale publique ou privée. » ;

2° Après le II, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les personnes mentionnées au 1° du I dont le bilan des émissions de gaz à effet de serre ne fait pas apparaître d’évolution positive, sur une période déterminée et au terme de la dernière année précédant celle pendant laquelle est présentée une demande d’aides publiques, qu’il s’agisse de subvention, ou de prêt bonifié, ne peuvent bénéficier de ces aides. Les modalités d’application, notamment concernant les aides publiques concernées et les critères d’éligibilité, ainsi que les dérogations, sont précisées par décret en Conseil d’État. » ;

3° Au III, les mots : « n’excédant pas 50 000 €, montant qui ne peut excéder 100 000 € en cas de récidive » sont remplacés par les mots : « dont le montant est proportionné à la gravité du manquement, à sa situation, et aux avantages qui en sont tirés, sans pouvoir excéder 2 % du chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos pour les personnes morales de droit privé et 2 % du budget de fonctionnement du dernier exercice clos pour les personnes morales de droit public ».

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Nous proposons d’abaisser à cinquante salariés le seuil à partir duquel les entreprises sont soumises à l’obligation de réaliser un bilan d’émissions de CO2. Nous avons déjà eu ce débat lors de l’examen d’autres projets de loi de finances.

Les données dont nous disposons pour déterminer le nombre d’entreprises concernées sont partielles. Vous me direz si je me trompe, monsieur le ministre, mais ce serait entre 1 000 et 3 000 entreprises. Il est d’ailleurs notable que nous ne connaissions pas le nombre exact d’entreprises par effectifs salariés : c’est une vraie question.

Cette année, 954 bilans d’émissions de gaz à effet de serre ont été publiés. En 2018, seulement 38 % des entreprises assujetties à cette obligation s’y étaient conformées.

Aussi, monsieur le ministre, qu’en est-il aujourd’hui ? Combien d’entreprises répondent à leurs obligations ?

Par ailleurs, combien d’amendes avez-vous dressées contre les entreprises ne répondant pas aux critères et aux normes imposées ?

Alors que la COP28 touche à sa fin à Dubaï, cette question est d’actualité. En effet, les États de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont proclamé leur refus de toute réduction de la consommation de combustibles fossiles, remettant en question l’existence même d’un accord à l’issue de la COP – voire même la raison d’être de cette Conférence.

Je rappelle que les émissions mondiales ont atteint un niveau record en 2022, engageant l’ensemble des États dans une trajectoire incompatible avec une limitation du réchauffement planétaire à 2 degrés – et encore moins à 1, 5 degré – susceptible de protéger la population mondiale des effets du changement climatique.

Nous en revenons finalement à la question de la conditionnalité environnementale, qui se pose déjà aux grandes entreprises. Nous devrions sans hésitation faire appliquer l’obligation de produire un bilan carbone à l’ensemble des entreprises, tout en incluant les émissions dites du scope 3, qui représentent en moyenne 50 % à 60 % de leurs émissions, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Vous m’interrogez sur la mise en œuvre des obligations de publication des bilans d’émissions de gaz à effet de serre.

Cette publication est obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés. En outre, les sanctions ont été renforcées par la loi n° 2023-973 du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte. Cette obligation, enfin, a été étendue aux entreprises de 50 à 500 salariés, dans un format toutefois allégé, afin d’éviter que cela ne représente une charge administrative et financière trop importante pour les plus petites structures.

Le champ des entreprises soumises à cette obligation a ainsi été étendu et les sanctions renforcées. Un décret sera pris dans les prochains mois pour traduire les dispositions de la loi dite industrie verte en obligations, mais il est encore trop tôt pour en tirer un bilan : avis défavorable.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-86 rectifié bis, présenté par MM. Raynal et Cozic, est ainsi libellé :

Après l’article 45

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1 du I de l’article 92 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 est ainsi modifié :

1° La troisième phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Un rapport final portant sur la gestion globale du fonds de soutien est remis par le Gouvernement au Parlement, annexé à la loi relative aux résultats de la gestion et portant approbation des comptes de l’année 2028. » ;

2° À la dernière phrase du deuxième alinéa, les mots : « dans les conditions déterminées par le Comité national d’orientation et de suivi et pour une durée de trois ans renouvelable » sont supprimés.

II. – Le I s’applique à compter de l’exercice de gestion 2023.

La parole est à M. Claude Raynal.

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Mon amendement concerne le fonds de soutien d’aide aux collectivités ayant contracté des emprunts à risque, indexés sur le franc suisse, le dollar ou d’autres devises.

Ce fonds a été créé par la loi de finances initiale pour 2014 afin de répondre aux difficultés rencontrées par ces collectivités. Son coût pour l’État s’était d’ailleurs révélé moindre que prévu, en raison du soutien des banques à cette opération.

Ce fonds a d’abord été géré par un comité national d’orientation et de suivi (Cnos), qui en a érigé les grands principes, puis par le service à compétence nationale de pilotage du dispositif des emprunts à risque, et enfin par la direction générale des finances publiques (DGFiP). Cependant, ces deux instances n’ont pas remis en cause la règle initiale : ce système est donc en voie d’extinction totale, et ce jusqu’en 2028.

Un rapport annuel de performances de ce fonds est produit chaque année et examiné par le Cnos, dont j’ai été le président. Or, nous ne nous sommes pas réunis depuis quatre ou cinq ans, tant les enjeux sont faibles ; nous nous contentons de tenir le comité par téléphone.

Il nous a été demandé de renouveler ce comité national. Je vous propose au contraire de le supprimer, et de remplacer le rapport annuel, qui ne sert à rien

M. le ministre délégué sourit .

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Cet amendement vise donc avant tout à simplifier les choses, dans la droite ligne de ce qui nous est régulièrement demandé : aussi, allons-y, simplifions !

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Je sais que la durée de cet amendement, qui pourrait être qualifié de « queue de comète », excède trois ans, monsieur le ministre. Toutefois, dans votre grande mansuétude, j’espère que vous suivrez l’avis de sagesse de la commission.

Sourires.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je salue l’amendement du président Raynal, qui apporte une simplification bienvenue : avis favorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-86 rectifié bis.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 45.

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, à titre gratuit, la garantie de l’État au fonds fiduciaire « UE pour l’Ukraine » de la Banque européenne d’investissement au titre des opérations de financement éligibles à ce fonds que la Banque met en œuvre. La garantie de l’État est accordée, en principal et en intérêts, dans la limite d’un plafond global de 100 millions d’euros.

L’octroi de cette garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État et la Banque européenne d’investissement précisant notamment les opérations de financement éligibles à ce titre, les conditions d’appel de la garantie et la date à laquelle celle-ci prend fin. –

Adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-70 rectifié ter, présenté par MM. Panunzi et Cadec, Mme Lassarade, MM. Houpert, Guérini, Pellevat, Darnaud, C. Vial et Pernot, Mme Aeschlimann, M. Wattebled, Mme Perrot et MM. Somon, Grosperrin, Belin, Cambier, Klinger, Mandelli, E. Blanc, Pointereau, H. Leroy, Chatillon, Tabarot et Gremillet, est ainsi libellé :

Après l’article 46

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au dernier alinéa de l’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales, les mots : « ou à des opérations d’investissement s’inscrivant dans le cadre d’un projet global de développement du territoire de la Corse, notamment au titre des politiques publiques menées en faveur des territoires de l’intérieur et de montagne » sont supprimés.

La parole est à M. Jean-Jacques Panunzi.

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, à titre gratuit, la garantie de l’État à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement au titre des opérations de financement qu’elle met en œuvre en soutien à l’économie ukrainienne. La garantie de l’État est accordée, en principal et en intérêts, dans la limite d’un plafond global de 250 millions d’euros.

L’octroi de cette garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement précisant notamment les opérations de financement éligibles, les conditions d’appel de la garantie et la date à laquelle celle-ci prend fin. –

Adopté.

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, à titre gratuit, la garantie de l’État à la Société financière internationale au titre des opérations de financement qu’elle met en œuvre en soutien à l’économie ukrainienne. La garantie de l’État est accordée, en principal et en intérêts, dans la limite d’un plafond global de 150 millions d’euros.

L’octroi de cette garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État et la Société financière internationale précisant notamment les opérations de financement éligibles, les conditions d’appel de la garantie et la date à laquelle celle-ci prend fin. –

Adopté.

I. – La garantie de l’État peut être accordée au fonds créé au 1° du II pour couvrir la part supérieure à un seuil défini par le décret en Conseil d’État prévu au III du montant total des loyers impayés et des dégradations locatives garantis par la société mentionnée à l’article L. 313-19 du code de la construction et de l’habitation au bénéfice de personnes défavorisées qui, pour des raisons de solvabilité, ne sont pas en mesure d’accéder à un logement dans des conditions de marché. L’encours de garanties de loyers impayés et de dégradations locatives porté par ce fonds et susceptible d’être pris en compte au titre de la garantie de l’État ne peut être supérieur à 25 milliards d’euros. La garantie est octroyée à titre onéreux.

II. – Le code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1° L’article L. 313-19-2 est ainsi rédigé :

« Art. L. 313 -19 -2. – I. – La société mentionnée à l’article L. 313-19 gère un fonds unique pour l’ensemble des opérations relatives aux ressources qu’elle perçoit. Ces ressources sont constituées de celles mentionnées à l’article L. 313-3 du présent code, de celles issues de la participation mentionnée à l’article L. 716-2 du code rural et de la pêche maritime et de celles issues de la participation supplémentaire des employeurs à l’effort de construction. La participation supplémentaire des employeurs à l’effort de construction est composée des versements des employeurs non soumis à l’article L. 313-1 du présent code ou à l’article L. 716-2 du code rural et de la pêche maritime et de la part des versements des employeurs soumis à l’article L. 313-1 du présent code ou à l’article L. 716-2 du code rural et de la pêche maritime qui excède le montant minimum obligatoire, lorsqu’un contrat conclu entre cette société et l’employeur précise que le versement n’intervient pas au titre de l’obligation prévue à l’article L. 313-1 du présent code ou à l’article L. 716-2 du code rural et de la pêche maritime. Ces ressources peuvent être complétées par une fraction des primes ou des cotisations qui sont confiées à la société précitée par les organismes d’assurance qui proposent la souscription de contrats d’assurance contre le risque de loyers impayés respectant le cahier des charges social mentionné au g de l’article L. 313-3 du présent code et peuvent inclure des contributions volontaires.

« II. – Un décret fixe les règles de gestion du fonds mentionné au I du présent article.

« III. – Les créances de toute nature de ce fonds peuvent être cédées ou données en nantissement à un établissement de crédit ou assimilé par la seule remise du bordereau prévu à l’article L. 313-23 du code monétaire et financier. » ;

2° À la fin du quatrième alinéa de l’article L. 313-18- 6, les mots : « des fonds issus de la participation des employeurs à l’effort de construction » sont remplacés par les mots : « du fonds mentionné à l’article L. 313-19- 2 » ;

3° Au 4° du I de l’article L. 313-19- 1, les mots : « les fonds mentionnés » sont remplacés par les mots : « le fonds mentionné » ;

4° À la fin du quatrième alinéa de l’article L. 313-19- 6, les mots : « des fonds issus de la participation des employeurs à l’effort de construction » sont remplacés par les mots : « du fonds mentionné à l’article L. 313-19- 2 » ;

5° À la seconde phrase du c du 1° du I de l’article L. 342-14, les mots : « les fonds mentionnés » sont remplacés par les mots : « le fonds mentionné ».

III. – Un décret en Conseil d’État précise les obligations de service public incombant à la société mentionnée à l’article L. 313-19 du code de la construction et de l’habitation au titre des garanties de loyers impayés et de dégradations locatives ainsi que les conditions d’application du I du présent article, en particulier le seuil d’appel de la garantie de l’État et ses conditions d’exercice et de rémunération. Ces conditions sont définies dans le respect des critères prévus par la décision 2012/21/UE de la Commission européenne du 20 décembre 2011 relative à l’application de l’article 106, paragraphe 2, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides d’État sous forme de compensations de service public octroyées à certaines entreprises chargées de la gestion de services d’intérêt économique général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1373, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Alinéa 1, première phrase

1° Remplacer les mots :

créé au 1° du II

par les mots :

mentionné à l’article L. 313-19- 2 du code de la construction et de l’habitation, dans sa rédaction résultant de la présente loi,

2° Remplacer les mots :

du code de la construction et de l’habitation

par les mots :

du même code

La parole est à M. le rapporteur général.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1317, présenté par Mmes M. Vogel et Ollivier, MM. Gontard, Mellouli, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée et Souyris, est ainsi libellé :

Après l’alinéa 1

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Au plus tard six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’élargir la garantie de l’État pouvant être accordée au fonds créé au 1° du II pour couvrir la part supérieure du montant total des loyers impayés et des dégradations locatives garantis par la société mentionnée à l’article L. 313-19 du code de la construction et de l’habitation au bénéfice des Français établis hors de France qui cherchent à s’installer en France, mais ne sont pas en mesure d’accéder à un logement dans les conditions du marché.

La parole est à M. Guillaume Gontard.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Les Françaises et les Français établis à l’étranger rencontrent d’immenses difficultés à trouver un logement lorsqu’ils souhaitent rentrer en France. Bien entendu, ces difficultés sont pour partie liées à l’éloignement : comment chercher un logement en France alors qu’on n’y habite pas encore ? Certes, de plus en plus de propriétaires proposent des visites virtuelles, mais la recherche d’un logement depuis l’étranger reste tout de même une aventure.

Toutefois, une grande partie de ces difficultés s’explique également par le fait que les propriétaires se montrent souvent très sceptiques, parce que les dossiers de ces candidats peuvent leur paraître trop faibles, ou simplement inhabituels.

En effet, quand vous avez vécu à l’étranger, vous n’avez souvent pas de compte bancaire ; vos lettres de recommandation sont peut-être rédigées dans une langue étrangère et, souvent, vous n’avez pas encore de travail en France. Lorsque les propriétaires ont le choix entre ces dossiers compliqués et des parcours qui leur sont plus familiers, ils se tournent rarement vers la personne qui vient de l’étranger.

En théorie, c’est à ces personnes qu’est destinée la garantie locative Visale, censée aider les personnes rencontrant des difficultés particulières à trouver un logement. Comme souvent cependant, le dispositif n’est nullement adapté aux Français et Français de l’étranger, puisque ceux-ci ne sont pas toujours éligibles à cette garantie.

La garantie Visale s’adresse uniquement aux moins de 30 ans ou aux travailleuses et travailleurs de plus de 30 ans confrontés à des situations spécifiques. Les Françaises et Français qui ont habité à l’étranger et qui rencontrent généralement d’immenses difficultés à trouver un logement en France ne sont pas ciblés.

Monsieur le ministre, vous engagez-vous à élargir le dispositif Visale aux Françaises et Français qui cherchent un logement en France après avoir vécu à l’étranger ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

L’amendement est satisfait. Les Français établis hors de France ne sont en rien exclus du dispositif Visale : ils ont accès à cette garantie locative dans les mêmes conditions que le reste de la population.

Je précise en outre que l’article 49 du projet de loi de finances aborde la question de la garantie de l’État et ne définit pas les modalités de la garantie Visale.

L’amendement étant satisfait, j’en demande le retrait ; à défaut, j’y serai défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les Français de retour en France ont accès à la garantie Visale, s’ils respectent les conditions exigées de tout bénéficiaire.

Je suis du même avis que le rapporteur général : cet amendement étant satisfait, j’en demande le retrait ; à défaut, j’y serai défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur Gontard, l’amendement n° II-1317 est-il maintenu ?

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1374, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

I. – Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au a du 3° du I de l’article L. 313-18- 1, les mots : « 4° du » sont supprimés ;

II. – Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au 1° du I de l’article L. 313-19- 1, les mots : « mentionnée au 4° du » sont remplacés par les mots : « supplémentaire des employeurs à l’effort de construction mentionnée au » ;

III. – Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° À l’avant-dernière phrase du deuxième alinéa de l’article L. 313-33, les mots : « 2° du » sont supprimés ;

La parole est à M. le rapporteur général.

L ’ amendement est adopté.

L ’ article 49 est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-208, présenté par M. Gontard, Mme Senée, MM. Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au troisième alinéa de l’article L. 432-1 du code des assurances, après les mots : « à partir de charbon », sont insérés les mots : « ou d’hydrocarbures liquides ou gazeux »

La parole est à M. Guillaume Gontard.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Cet amendement vise à mettre fin aux garanties à l’export des énergies produites à partir de fioul et de gaz.

L’article L. 432-1 du code des assurances exclut en effet les énergies fossiles des garanties à l’export. C’est seulement le 1er janvier 2023 que la production d’hydrocarbures liquides ou gazeux a été intégrée à cette mesure, qui ne comprenait initialement que le charbon.

Si je salue la fin de cette exception de taille, elle reste insuffisante, car cet ajout n’a pas été étendu à la production d’énergie à partir d’hydrocarbures liquides ou gazeux. Ainsi, seule la production d’énergie à partir du charbon est prise en compte dans l’exclusion des garanties à l’export. C’est donc la même problématique qui se pose une nouvelle fois.

Si le Gouvernement souhaite atteindre rapidement un système électrique mondial décarboné, le maintien de cette exception pour les centrales à fioul et à gaz est une absurdité. D’un point de vue climatique, le pétrole et le gaz ne sont pas des énergies plus tolérables que le charbon.

Selon l’Agence internationale de l’énergie, limiter la hausse des températures à 1, 5 degré suppose de diminuer la production électrique à partir de gaz de 90 % d’ici à 2040 par rapport au niveau atteint en 2020 et d’arrêter toute production à partir de pétrole dès 2030.

Le potentiel de réchauffement global du méthane est 84 à 87 fois plus important que celui du CO2 sur une période de vingt ans. Si brûler du gaz émet moins de CO2 que du charbon, la prise en compte des fuites de méthane tout au long de la chaîne d’approvisionnement fait perdre tout avantage climatique à l’utilisation de gaz.

Quant aux centrales au fioul, elles ne produisent que 20 % d’émissions de moins qu’une centrale à charbon, soit une différence peu notable.

S’ajoute à cela la durée de vie moyenne de ces centrales thermiques, qui est de trente à quarante ans. Les soutenir risque de verrouiller la consommation de gaz fossiles pendant plusieurs décennies.

Cet amendement vise donc à étendre l’interdiction de garanties à l’export à la production d’énergie à partir d’hydrocarbures liquides ou gazeux. Ces centrales sont un frein évident à la transition énergétique et à l’atteinte des objectifs de réduction de l’empreinte carbone de notre pays.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Vous avez bien expliqué le dispositif actuel d’exclusion des garanties à l’export des énergies produites à partir de charbon. Vous souhaitez hâter l’intégration à cette interdiction des énergies produites à partir d’hydrocarbures.

Je rappelle que ce dispositif a été instauré dans le prolongement de l’accord conclu lors de la COP26, à Glasgow. Il a ensuite été élargi à l’ensemble des membres du G7 et de l’Union européenne. Des discussions sont en cours pour l’étendre à l’échelle de l’OCDE.

Continuons de prendre les choses dans l’ordre et voyons de quelle manière la situation évolue. Il sera bien temps, une fois que le dispositif sera éventuellement validé à l’échelle de l’OCDE, de décider du rythme auquel adopter raisonnablement de nouvelles mesures.

Il y a en effet un danger : en excluant de manière unilatérale certaines activités du champ de garantie de l’État, les entreprises françaises pourraient être remplacées sur ces secteurs par des entreprises dont nous ne connaîtrions pas les normes environnementales et donc sans aucune certitude qu’elles soient au moins équivalentes à celles de l’industrie française.

Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le dispositif actuel permet d’exclure le charbon du champ de garantie à l’export de l’État, ce qui va dans le bon sens.

Dans certains cas de figure, il est utile, pour remplacer une centrale à charbon, de s’appuyer sur une technologie à base de gaz, par exemple, ce qui permet d’améliorer le bilan carbone.

Il est trop tôt pour exclure l’ensemble de ces technologies pour accompagner le mouvement de sortie du charbon. C’est l’une des priorités du Gouvernement, rappelées par le Président de la République lors de la COP28, mais ces technologies matures permettent d’accompagner un certain nombre de pays dans leur changement de mix énergétique.

Le Gouvernement est défavorable à cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Yannick Jadot, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Yannick JADOT

Dans le cadre du G7 et du G20, la France a signé plusieurs déclarations engageant notre pays à arrêter les subventions publiques aux énergies fossiles, notamment sur les projets à l’étranger. Vous ne pouvez vous réfugier éternellement derrière l’excuse : « si ce n’est pas nous, c’est les autres » ! Il faut se montrer exemplaire !

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-756 rectifié, présenté par Mme Loisier, MM. Henno et Laugier, Mme Sollogoub, MM. L. Hervé, Cambier et Delahaye, Mmes O. Richard et Jacquemet, MM. Kern et Levi, Mmes Gacquerre, Guidez, Billon, de La Provôté et Herzog et MM. Menonville et Gremillet, est ainsi libellé :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au I de l’article 115 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, le mot : « deuxième » est remplacé par le mot : « quatrième ».

La parole est à Mme Nadia Sollogoub.

Debut de section - PermalienPhoto de Nadia Sollogoub

Cet amendement d’Anne-Catherine Loisier vise à faire passer le nombre de jours de carence des fonctionnaires de un à trois.

En application de l’article 115 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, un fonctionnaire, en cas d’arrêt maladie, bénéficie du maintien de son traitement à partir du deuxième jour d’arrêt de travail. Par cet amendement, nous proposons qu’il en bénéficie à partir du quatrième jour.

Le taux d’absentéisme pour maladie ordinaire dans le secteur public en 2022 s’élève à 4, 52 %, en progression de 12 % par rapport à l’année précédente. L’augmentation cumulée depuis 2016 dépasse les 28 %.

Les absences sont très préjudiciables au fonctionnement des administrations, particulièrement dans la fonction publique hospitalière.

Au-delà du souci de préserver les deniers publics, cette mesure assurerait l’équité entre les salariés du privé et les fonctionnaires.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement n’est ni plus ni moins que la traduction et le pendant légistique de celui que nous avons présenté en ce sens au nom de la commission des finances : avis favorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le parallèle que vous faites entre le secteur privé et le secteur public ne fonctionne pas. Le jour de carence dans le secteur public est véritablement d’ordre public : il n’est jamais pris en charge. Or, dans le secteur privé, dans de nombreux cas de figure, les jours de carence sont couverts par un dispositif assurantiel de prévoyance. On ne peut donc pas comparer les deux systèmes.

Par ailleurs, le jour de carence dans le secteur public a permis de faire baisser de 44 % le nombre d’absences de courte durée pour une journée.

Pour ces raisons, j’émets un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Ma chère collègue, vous proposez d’instaurer trois jours de carence et non plus un seul dans la fonction publique. Il faut examiner avec attention cette proposition.

Notre groupe a regardé les données disponibles. Selon France Assos Santé, l’augmentation des dépenses d’indemnités journalières est due à la hausse de la population active, à l’effet de l’inflation et à la hausse des salaires. Voilà les trois raisons.

En 2022, le montant total des dépenses des indemnités journalières – salariés et fonctionnaires compris – a atteint 16 milliards d’euros, soit seulement 2, 5 % de l’ensemble des dépenses de la sécurité sociale.

C’est un sujet qui revient de manière récurrente, du moins à droite de l’hémicycle. Cet amendement procède d’une volonté d’organiser une rupture d’égalité entre les fonctionnaires et les agents de droit privé.

Nous partageons les explications qui ont été données par le ministre. J’ajoute que deux tiers des salariés sont couverts par une convention collective qui prend en charge une partie ou la totalité de cette période de carence. C’est pour cela qu’il faut faire attention à la rupture d’égalité entre le public et le privé.

Pourquoi vouloir pénaliser les fonctionnaires ? Quel est l’intérêt de cette mesure ? Nous pensons qu’elle est contre-productive : si, d’un côté, les absences de deux jours pour raison de santé diminuaient, de l’autre, les absences d’une semaine à trois mois augmenteraient, ce qui aurait des conséquences bien plus importantes.

Or, d’après l’Insee, les absences courtes baissent essentiellement chez les femmes, les jeunes et les contrats courts, qui prennent sur leurs jours chômés pour se soigner.

Nous ne voterons pas cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Isabelle Briquet, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Briquet

Pour les mêmes raisons que celles qu’a parfaitement expliquées Pascal Savoldelli, nous voterons contre cet amendement.

Nous sommes bien conscients de votre volonté de vous attaquer, encore une fois, aux fonctionnaires. Faut-il rappeler les missions d’intérêt public que mènent celles et ceux qui sont la cible de cet amendement ? Une fois n’est pas coutume, nous apporterons tout notre soutien au ministre.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Bien évidemment, nous ne voterons pas cet amendement, pour les raisons qui viennent d’être exposées. J’ai du mal à en comprendre la raison profonde, à moins qu’elle ne soit idéologique.

Pour ce qui concerne l’alignement des fonctionnaires sur le privé, le ministre a bien répondu. Doit-on aller dans cette direction ? Les effets néfastes de ces trois jours de carence sont bien connus, en particulier sur les jeunes, les femmes et les personnes les moins qualifiées. Ce sont les mêmes personnes auxquelles vous vous êtes attaqués pendant la réforme des retraites.

Une telle mesure ne rendrait pas service à la fonction publique et ne répondrait pas aux problématiques de recrutement, notamment dans la fonction publique territoriale. Au contraire, il faudrait encore mieux sécuriser et encadrer la fonction publique. Cet amendement n’a vraiment pas sa place dans ce projet de loi de finances.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Vous dites qu’il s’agit de cibler les fonctionnaires ; pourtant, contrairement à ce que vous indiquez, cette proposition n’est pas purement idéologique.

Durant la crise sanitaire, c’est le Sénat qui a proposé de supprimer le jour de carence pour les personnes travaillant dans la fonction publique, touchées par le covid.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Monsieur le ministre, ni votre gouvernement ni votre majorité ne s’étaient préoccupés du sujet à l’Assemblée nationale !

M. le ministre délégué fait un signe de dénégation.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous avons tenu, voilà quelques semaines, une table ronde avec des économistes. Ce qui les préoccupe, c’est l’insuffisante productivité de l’économie française, qui s’explique en partie par l’absentéisme. Les absences de courte durée ont en effet doublé en dix ans pour atteindre 6, 5 %. Nous devons responsabiliser tout le monde – ce n’est tout de même pas un gros mot !

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Pas seulement le secteur public, donc !

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je vous donne des éléments, monsieur le ministre. Nous allons ensuite nous prononcer, et nous verrons ce qui sera décidé.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’absentéisme soulève en effet diverses questions, notamment en termes de conditions de travail. Cependant, l’adoption de cet amendement ne permettrait pas de répondre au problème de productivité que vous évoquez.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Vous ne traitez pas la question du secteur privé. Une grande partie des salariés sont couverts, parce que cela fait partie des accords de branche. C’est la raison pour laquelle la Première ministre a incité les partenaires sociaux à négocier sur cette question. Traiter le sujet de manière partielle, en pointant du doigt uniquement les agents publics, me paraît déséquilibré.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-805, présenté par MM. Jadot, Fernique, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Gontard, Mmes Guhl et de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 167 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est complété par une phrase ainsi rédigée : « L’efficacité, l’efficience et les coûts des politiques et des structures évaluées sont également mesurés au regard des objectifs sociaux et environnementaux de l’action publique. »

La parole est à M. Yannick Jadot.

Debut de section - PermalienPhoto de Yannick JADOT

Je pense que tout le monde se satisfait de la mise en place de la revue des dépenses publiques en tant qu’outil de pilotage de l’action publique et de ses dépenses. Cependant, dans cette revue, la question environnementale et sociale nous paraît trop minorée pour servir l’ambition collective.

Nous proposons donc d’élargir le champ d’évaluation de la revue des dépenses publiques pour mieux prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les revues de dépenses conduites par le Gouvernement et ses services intègrent déjà les dimensions sociale et environnementale.

Cet amendement vise à préciser les dispositions de la loi de finances initiale de 2023, en les gravant dans le marbre. Je m’en remets à la sagesse du Sénat.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur Jadot, l’amendement n° II-805 est-il maintenu ?

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-804 est présenté par MM. Jadot, Fernique, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Gontard, Mmes Guhl et de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel.

L’amendement n° II-1213 est présenté par M. Gay, Mmes Corbière Naminzo, Margaté, Varaillas et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le dernier alinéa de l’article 1 A de l’ordonnance n° 2005-722 du 29 juin 2005 relative à la Banque publique d’investissement est complété par les mots : « et à la publication d’un bilan carbone et d’un plan de transition, tels que définis dans l’article R. 229-47 du code de l’environnement, pour toute entreprise de plus de cinquante salariés ».

La parole est à M. Yannick Jadot, pour présenter l’amendement n° II-804.

Debut de section - PermalienPhoto de Yannick JADOT

Bpifrance a investi quelque 67 milliards d’euros dans nos entreprises. Malheureusement, quasiment deux tiers d’entre elles – M. le ministre en a parlé précédemment – ne respectent pas la loi en matière de bilan carbone, alors que l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie favorise la réalisation de tels bilans. Ces derniers ne constituent donc pas une charge pour les entreprises.

Alors que nous assistons, un peu terrifiés, à ce qui se passe à la COP28, nous considérons qu’il est temps que Bpifrance conditionne davantage son soutien et ses aides aux entreprises au respect de la loi. Elle ne doit pas simplement les inciter à la respecter.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter l’amendement n° II-1213.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de ces amendements, car baisser de 500 à 50 le nombre de salariés à partir duquel une entreprise doit fournir un bilan carbone, c’est vouloir franchir une marche un peu haute.

En outre, il n’est pas rare que des entreprises comptant entre 50 et 500 salariés aient recours à des financements, y compris de Bpifrance, pour assurer leur transition écologique. Vouloir « en même temps » les inciter à engager et à réussir une transition écologique de leur processus de production, en y associant leurs salariés, pourrait se révéler contre-productif.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

La loi relative à l’industrie verte a permis de faire un grand pas en la matière. Nous y avons conditionné l’accès à toutes les aides liées à la transition écologique et énergétique à la publication effective d’un bilan des émissions de gaz à effet de serre. Nous avons étendu cette obligation aux entreprises comptant entre 50 et 500 salariés.

Nous sommes d’ailleurs en train de préparer un décret afin de matérialiser cette obligation. Nous faisons là un pas très important. Toutes les aides, qu’elles soient octroyées au titre du plan France 2030, par exemple, ou par Bpifrance, sont ainsi conditionnées au respect de cette obligation.

Il serait bon, une fois le décret publié, puis mis en œuvre, de réaliser un bilan de cette étape avant d’envisager une règle transversale.

La loi relative à l’industrie verte, je le répète, va dans le bon sens. J’émets donc un avis plutôt défavorable sur cet amendement, qui me semble précipiter les choses quand il nous faut prendre un peu de recul dans l’attente de la mise en œuvre concrète des avancées de cette loi.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-804 et II-1213.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de trois amendements faisant l’objet d’une discussion commune.

L’amendement n° II-212, présenté par M. Gontard, Mme Senée, MM. Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet avant le 1er mars 2024 un rapport au Parlement détaillant l’impact des conventions fiscales internationales conclues notamment avec l’Arabie saoudite, le Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Finlande, le Koweït, le Liban, Oman et le Qatar, ainsi que toute autre convention fiscale pertinente, sur les possibilités d’évitement de l’impôt. Ce rapport chiffre le manque à gagner pour les recettes publiques. Il évalue l’opportunité de réviser celles de ces conventions identifiées comme permettant l’évitement, légal ou illégal, de l’impôt.

La parole est à M. Guillaume Gontard.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

En 2021, le journal Le Monde faisait des révélations et des estimations relatives aux conventions fiscales. Le manque à gagner lié à l’optimisation et à la fraude fiscales, grâce au détournement de conventions fiscales internationales, était évalué à plus de 33 milliards d’euros sur vingt ans pour la France et à plus de 140 milliards d’euros dans le monde.

Si ces montants sont impressionnants, ces révélations n’ont malheureusement pas été une surprise. En 2019, Émilie Cariou et Pierre Cordier avaient déjà mis le sujet sur la table dans leur rapport d’information sur le bilan de la lutte contre les montages transfrontaliers. Ils recommandaient alors de « prioriser la révision des conventions prévoyant une exonération des flux sortants de dividendes de toute retenue à la source […], compte tenu des abus résultant de cette stipulation ». Ils visaient notamment les conventions avec l’Arabie saoudite, le Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Finlande, le Koweït, le Liban, le Sultanat d’Oman et le Qatar.

Plus de quatre ans plus tard, rien n’a été fait pour évaluer ces phénomènes frauduleux et y mettre un terme.

Par le présent amendement, je demande donc que les services de l’État procèdent à une évaluation du manque à gagner pour les finances publiques résultant de l’utilisation détournée de conventions fiscales internationales conclues avec certains pays afin d’éviter l’impôt.

La priorité doit être donnée aux relations conventionnelles de la France avec les États et territoires non coopératifs « afin d’introduire dans les conventions fiscales avec eux les standards les plus élevés de coopération, de mesures anti-abus et de possibilité de taxation des flux de revenus sortants sensibles ».

L’objectif à plus long terme est de prévoir, sur le fondement de ce rapport, de potentielles révisions des conventions fiscales avec certains États, identifiés comme permettant l’évitement, légal ou illégal, de l’impôt.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les deux amendements suivants sont identiques.

L’amendement n° II-44 rectifié est présenté par Mme N. Goulet, M. Canévet et Mme Vermeillet.

L’amendement n° II-163 rectifié est présenté par MM. Durox, Hochart et Szczurek.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 30 juin 2024, Le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’impact de la convention fiscale conclue avec le Qatar. Ce rapport documente de manière exhaustive l’impact de cet accord sur les finances publiques depuis sa signature.

La parole est à Mme Nathalie Goulet, pour présenter l’amendement n° II-44 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Nathalie Goulet

Cet amendement n’est pas exactement le même que celui de Guillaume Gontard, que je soutiens néanmoins. Le mien vise exclusivement les conventions fiscales avec le Qatar, même si M. le ministre nous a déjà expliqué qu’il n’était pas possible d’évaluer le manque à gagner résultant de l’évasion fiscale.

Je rappelle tout de même qu’une multinationale des terroristes, comprenant le Hamas, le Hezbollah, les Frères musulmans et les talibans, s’est installée à Doha, que le Qatargate secoue actuellement le Parlement européen et que, de surcroît, la preuve est faite que des financements du Hamas proviennent du Qatar.

Je pense que la France est un paradis fiscal pour le Qatar et que nous avons des raisons de nous inquiéter.

Je demande donc la réalisation d’une évaluation du manque à gagner pour la France résultant de la convention fiscale avec le Qatar.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-163 rectifié n’est pas soutenu.

Quel est l’avis de la commission sur les amendements n° II-212 et II-44 rectifié ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je précise, car il me semble que Guillaume Gontard ne l’a pas indiqué, que le rapport qu’il demande cible les pays avec lesquels nous avons signé une convention fiscale prévoyant un taux de retenue à la source nul sur les dividendes versés à des résidents étrangers.

À cet égard, la mission d’information sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales avaient formulé des recommandations et demandé au Gouvernement de faire un état des lieux de la situation et d’engager une révision des conventions fiscales. Je sollicite donc l’avis du Gouvernement pour savoir où nous en sommes sur ce point.

Enfin, l’article 108 de la loi de finances rectificative pour 2014 a prévu la remise d’un rapport au Parlement sur les avantages accordés aux entités publiques des pays étrangers par nos conventions fiscales, dont celle que nous avons signée avec le Qatar. Dès lors, ces amendements sont satisfaits : avis défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’ensemble des signataires de l’accord BEPS de l’OCDE ont introduit une clause anti-abus. Elle nous permet d’ores et déjà de renforcer le cadre dans lequel nous intervenons et de nous assurer que les conventions bilatérales que nous avons signées ne donnent pas lieu à des abus.

Monsieur le rapporteur général, vous m’avez interrogé sur le rapport relatif aux exonérations d’impôt accordées à certains États, que prévoit le projet de loi de finances rectificative pour 2014. Ce rapport a bien été remis au Parlement en 2015.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’est écoulé du temps depuis ! Il faudrait peut-être le mettre à jour…

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Tout à fait.

Plus généralement, le Gouvernement est décidé à engager en 2024 une réflexion, qui nous semble préférable à un rapport, sur les conventions fiscales qui nous lient au Moyen-Orient. Pour cette raison, le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces deux amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Monsieur le ministre, j’en profite pour vous demander de faire un état des lieux des conventions fiscales, afin que nous puissions disposer ainsi d’une base commune. Le dernier rapport sur ce sujet a été remis au Parlement en 2015, voilà neuf ans.

Certaines conventions fiscales sont révisées, certaines de leurs dispositions sont annulées, même lorsqu’elles ont été adoptées de fraîche date. Je pense à celles que nous avons signées avec certains pays européens. Ce n’est pas satisfaisant.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Nous avons réellement besoin d’une évaluation. Le dernier rapport date de 2015, soit bientôt dix ans.

Vous avez la volonté politique, vous l’avez dit, monsieur le ministre, d’engager une réflexion sur ces conventions fiscales. L’évaluation que nous demandons pourrait vous y aider et vous permettre ensuite d’avancer concrètement sur cette question.

Un rapport me paraît donc le bienvenu et il me semble que c’est le bon moment pour le faire.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Nathalie Goulet, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Nathalie Goulet

M. le rapporteur général l’a dit, plusieurs années se sont écoulées depuis la remise du dernier rapport en 2015. Je maintiens que la connaissance par le Parlement du manque à gagner pour la France est absolument nécessaire.

Je soutiens donc l’amendement n° II-212 de M. Gontard et je maintiens le mien. Ce ne sera ni la première fois ni la dernière qu’il sera rejeté, mais il témoigne au moins d’une certaine constance de ma part.

Je remarque aussi que l’on n’a pas encore complètement réussi à mettre en place un dispositif de lutte contre les arbitrages de dividendes, les CumEx et les CumCum, malgré les aimables suggestions faites dans le rapport de la commission des finances sur ce sujet.

Nous sommes encore revenus sur ce sujet récemment, dans le cadre du présent projet de loi de finances, mais nous faisons toujours face au même problème. Alors que le parquet national financier poursuit actuellement trois grandes banques – la BNP, HSBC et la Société Générale – pour 3 milliards d’euros de fraudes aux dividendes, nous procrastinons. Je ne trouve pas cela très raisonnable.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-213, présenté par M. Gontard, Mme Senée, MM. Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Fernique, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet avant le 1er juin 2024 un rapport au Parlement évaluant les difficultés des éleveurs pastoraux à être assurés pour les dommages causés à un tiers par leurs chiens de protection. À partir de ces conclusions, ce rapport évalue la nécessité de créer un fonds de garantie assurantiel pour aider les éleveurs pour les coûts relatifs aux chiens de protection et d’établir un statut juridique précis du chien de protection.

La parole est à M. Guillaume Gontard.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Nous passons du coq à l’âne.

Et pour cause ! Le présent amendement tend à prévoir la remise par le Gouvernement d’un rapport au Parlement sur le coût assurantiel des chiens de protection.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Du fait de la présence de loups, nous devons réfléchir à des moyens de protection. Le chien de protection est à cet égard particulièrement efficace, mais il n’est pas sans poser un certain nombre de problèmes, notamment pour le tourisme, en particulier pour les randonneurs.

Les éleveurs rencontrent de véritables problèmes pour assurer leur chien de protection pour des raisons de responsabilité, qu’il s’agisse de la leur ou de celle des maires de leur commune.

Un rapport sur le statut du chien de protection est donc très attendu. Cela nous permettra de disposer d’une bonne visibilité sur les problématiques assurantielles et d’avancer sur ces questions.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Monsieur le sénateur, je crois que nous avons dépassé le stade de la rédaction d’un rapport sur cette question. Vous savez qu’un nouveau plan national d’actions sur le loup et les activités d’élevage a été adopté il y a quelques semaines pour la période 2024-2029. Par ailleurs, des crédits ont été prévus pour imaginer de nouveaux systèmes de protection.

Je vous propose donc de contribuer à l’enrichissement du plan et de suivre sa mise en œuvre plutôt que de nous demander de travailler sur un rapport.

Le Gouvernement émet un avis défavorable sur cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Monsieur le ministre, il faut rapidement clarifier le statut du chien de protection, car il n’est pas question que les éleveurs passent un nouvel été comme celui qu’ils viennent de vivre dans de nombreux territoires.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-803, présenté par MM. Jadot, Fernique, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Gontard, Mmes Guhl et de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Après l’article 49

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement définit un plan de réduction et de sortie des dépenses de l’État et dépenses fiscales significatives ayant un impact néfaste sur le climat ou la biodiversité. Il prend en compte en particulier les impacts sur le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la protection des espaces naturels, la ressource en eau, les pollutions et les déchets. Le plan de sortie est arrêté après avis d’une instance de concertation et de suivi associant l’ensemble des parties prenantes, dont la composition est précisée par décret.

La parole est à M. Yannick Jadot.

Debut de section - PermalienPhoto de Yannick JADOT

On évalue de mieux en mieux le caractère plus ou moins compatible des projets de loi de finances avec nos ambitions écologiques. Cela reste un peu flou pour une partie des dépenses, mais nous progressons.

En revanche, au regard du caractère urgent de la situation, force est de constater que nous ne mettons pas en œuvre nos engagements nationaux et internationaux de réduire les dépenses néfastes pour le climat et la biodiversité. Nous savons qu’elles sont malheureusement plus importantes que les dépenses favorables au climat et à la biodiversité.

Au travers de cet amendement, nous appelons à la mise en œuvre d’un plan de réduction des dépenses néfastes, conformément à nos engagements nationaux et internationaux.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle émettra un avis défavorable.

Nous disposons de deux outils pour mettre en œuvre un tel plan, le secrétariat général à la planification écologique et le budget vert, même si ce n’est pas exclusivement son objectif. Il n’est donc pas utile de prévoir un dispositif superfétatoire. Simplifions et soyons efficaces ! Le ministre rendra des comptes l’année prochaine et vous verrez que tout ira bien…

Debut de section - PermalienPhoto de Yannick JADOT

M. Yannick Jadot. Je n’en suis pas convaincu !

Sourires.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

M. Thomas Cazenave, ministre délégué. Merci, monsieur le rapporteur général, de vos encouragements !

Sourires.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Monsieur le sénateur Jadot, j’ajoute que la loi de programmation des finances publiques est un outil supplémentaire, que n’a pas cité M. le rapporteur général. Elle prévoit déjà un objectif de baisse des dépenses publiques néfastes à l’environnement. C’est pour cela qu’a été instauré un budget vert pour l’État, que nous souhaitons étendre aux opérateurs, mais également aux collectivités territoriales.

La stratégie de planification écologique prévoit également la baisse de plus de 50 % de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et une révision de nos dépenses et de nos niches fiscales qui seraient contraires à nos objectifs climatiques. Nous avons ainsi supprimé dans le présent projet de loi de finances l’avantage sur le gazole non routier (GNR), pour ne citer que ce seul exemple.

Le Gouvernement émet un avis défavorable sur cet amendement.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, à titre gratuit, la garantie de l’État aux emprunts obligataires contractés par l’Unédic au cours de l’année 2024 au titre du financement de l’indemnisation du chômage en 2024. La garantie de l’État est accordée en principal et en intérêts, dans la limite d’un plafond global en principal d’un milliard d’euros. –

Adopté.

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à souscrire à l’augmentation de capital de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, dans la limite d’un montant total de 3 801 697 euros, dont 950 425 euros de parts appelées et 2 851 272 euros de parts appelables. –

Adopté.

I. – Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État, à titre onéreux et dans le cadre de conventions conclues à cet effet, à des fonds d’investissement alternatifs régis par la section 2 du chapitre IV du titre Ier du livre II du code monétaire et financier, pour couvrir le risque de pertes lié aux investissements dans des prêts participatifs au sens de l’article L. 313-13 du même code et dans des obligations, respectivement consentis et émises entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2029, par des petites et moyennes entreprises ou par des entreprises de taille intermédiaire immatriculées en France, pour financer l’amélioration de leur performance environnementale ou leur contribution à la transition écologique.

Le volume total d’encours des fonds bénéficiant de cette garantie est limité à 5 milliards d’euros. Les pertes totales supportées par l’État sont limitées à une fraction de l’encours total fixée par voie réglementaire, qui ne peut être supérieure à 30 %.

II. – Lorsque la garantie est exercée dans les conditions prévues au présent article, l’État est subrogé dans les droits des fonds bénéficiaires de la garantie à l’égard des débiteurs de prêts ou d’obligations. Le recouvrement de ces créances est confié au nom et pour le compte de l’État, dans le cadre de conventions conclues à cet effet, aux établissements de crédit, aux sociétés de financement et aux fonds d’investissements alternatifs qui ont initialement octroyé les prêts et les obligations mentionnés au I. Ces conventions portent sur le recouvrement du principal, des intérêts et de toutes pénalités ainsi que sur le remboursement au mandataire des frais engagés au nom et pour le compte de l’État.

III. – Les conditions d’application du présent article, notamment le régime des garanties, les règles applicables à la maturité des prêts ainsi que les caractéristiques des obligations, celles des entreprises admises à souscrire les prêts ou les obligations et celles des conventions sont fixées par décret en Conseil d’État. Ce décret en Conseil d’État fixe également les conditions permettant que les entités qui accordent les prêts ou qui acquièrent les obligations restent exposées, directement ou indirectement, au risque de perte lié à ces prêts ou ces obligations.

IV. – Le présent article est applicable en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. le rapporteur général, sur l’article.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet article apporte une réponse aux enjeux de financement des PME et des ETI en prévoyant d’accorder la garantie de l’État aux prêts participatifs et aux obligations subordonnées « Transition » destinés à soutenir la trajectoire de décarbonation de ces entreprises.

Sur le fond, monsieur le ministre, vous aurez notre soutien. Sur la forme, nous sommes beaucoup plus sévères. Je considère que, d’une certaine manière, cet article frôle l’irrespect.

Comment expliquez-vous, monsieur le ministre, que cet article ait été introduit dans le texte par voie d’amendement portant article additionnel, alors que le dispositif envisagé a été annoncé dès le mois de juillet ?

Comment expliquez-vous ensuite que le Parlement ait appris par voie de presse que le Gouvernement a commencé à négocier les modalités de cette garantie avec la Commission européenne ?

Comment expliquez-vous enfin qu’il nous faille nous prononcer sans aucune estimation du coût de la garantie alors que la presse – encore ! – connaît, elle, les grandes lignes de fonctionnement de ce dispositif ?

Vous pouvez pourtant nous adresser des courriers par porteur ou sous forme dématérialisée !

Monsieur le ministre, il serait bien que vous clarifiez votre position, car le dispositif prévoit – excusez du peu ! – une garantie à hauteur de 5 milliards d’euros, quand l’objet de votre amendement prévoyait une garantie de 10 milliards d’euros. S’agit-il d’une erreur matérielle ? Avez-vous modifié votre position ?

La commission considère pour sa part que le plafond de 5 milliards d’euros est certainement trop bas. J’imagine que vous allez nous donner des explications, monsieur le ministre.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1375, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Alinéa 2, seconde phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

La garantie s’exerce dans la limite d’une quotité, rapportée à l’encours total des fonds en bénéficiant, déterminée par décret et qui ne peut dépasser 30 %.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à apporter une précision de nature rédactionnelle.

Si vous me le permettez, madame la présidente, je présenterai en même temps l’amendement n° II-1376.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

J’appelle donc en discussion l’amendement n° II-1376, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de deux mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme étant conforme au droit de l’Union européenne, ou à compter du 1er janvier 2024 si la réponse est reçue avant cette date.

Veuillez poursuivre, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à subordonner l’entrée en vigueur des dispositions de l’article 49 quater à l’accord de la Commission européenne.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Madame la présidente, avec votre autorisation, je commencerai par répondre à la question de M. le rapporteur général : il s’agit d’une erreur matérielle et nous visons bien 5 milliards d’euros de garantie.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

C’est une précision que je vous apporte, en réponse à votre question.

L’amendement n° II-1375 n’est pas exclusivement rédactionnel. Pour cette raison, j’y suis défavorable. La mise en œuvre du dispositif sera déterminée par décret en Conseil d’État.

Enfin, le dispositif prévu par le Gouvernement sera évidemment conforme au droit européen. Cette précision n’étant pas utile, le Gouvernement émet un avis défavorable sur l’amendement n° II-1376.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

L ’ article 49 quater est adopté.

La garantie de l’État peut être accordée au conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux au titre d’un prêt ne pouvant avoir une maturité supérieure à vingt ans pour le financement de primes à l’arrachage des vignes, dans la limite d’un montant en principal de 14 millions d’euros.

La garantie de l’État ne peut couvrir plus de 80 % du montant global du principal et des intérêts échus restant dus. Elle est accordée à titre onéreux.

La garantie de l’État est accordée par arrêté conjoint des ministres chargés de l’agriculture et du budget. L’arrêté précise les conditions de rémunération de la garantie. –

Adopté.

La garantie de l’État peut être accordée aux établissements d’abattage et de découpe présentant un intérêt stratégique pour une filière ou pour un bassin de production au titre de prêts qui leur sont octroyés. La garantie de l’État ne peut couvrir plus de 80 % du montant du principal et des intérêts échus restant dus.

Elle est accordée à titre onéreux et dans la limite d’un plafond global de 50 millions d’euros d’encours des prêts souscrits par l’ensemble des établissements d’abattage et de découpe bénéficiant de la garantie de l’État. Ces prêts ne peuvent être octroyés après le 31 décembre 2028.

La garantie de l’État est accordée par arrêté conjoint des ministres chargés de l’agriculture et du budget. L’arrêté précise notamment les conditions d’appel et de rémunération de la garantie. –

Adopté.

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, à titre gratuit, la garantie de l’État aux emprunts obligataires contractés par Bpifrance au cours de l’année 2024 au titre du besoin de financement des opérations de développement des capacités de production et d’investissement les plus intensives en capital identifiées par le plan France 2030.

La garantie de l’État est accordée, en principal et en intérêts, dans la limite d’un plafond global de 1, 5 milliard d’euros.

La garantie de l’État est subordonnée à la conclusion d’une convention entre l’État et Bpifrance précisant notamment les opérations de financement éligibles, les conditions d’appel de la garantie et la date à laquelle celle-ci prend fin.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1377, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Alinéa 1

Compléter cet alinéa par les mots :

et répondant aux principes mentionnés au B du I de l’article 8 de la loi n° 2010-237 du 9 mars 2010 de finances rectificative pour 2010

La parole est à M. le rapporteur général.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1441, présenté par MM. Bocquet, Savoldelli et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Alinéa 3

Remplacer les mots :

et la date à laquelle celle-ci prend fin

par les mots :

, la date à laquelle celle-ci prend fin et les conditions sociales et environnementales exigées en contrepartie

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Notre groupe se félicite de l’instauration de prêts garantis à échéance de 2030, si nous avons bien compris ce qu’a dit le Président de la République sur le plan France 2030.

Le problème, c’est qu’aucune contrainte ni sociale ni environnementale n’est imposée aux entreprises en contrepartie de l’octroi de ces prêts. Or sans conditionnalité, en matière sociale ou environnementale, nous ne parviendrons pas à atteindre les objectifs de décarbonation.

Quelles contreparties seront donc exigées des entreprises qui bénéficieront de 1, 5 milliard d’euros d’argent public via Bpifrance dans le cadre du plan France 2030 ? Quelles performances sont attendues d’elles en matière d’environnement et dans le domaine social ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le plan France 2030 prévoit des objectifs en matière d’innovation et d’investissement de la part des entreprises, mais également de transition écologique et de résilience de leur organisation, le tout au service de la croissance. Il me semble qu’il s’agit là des principaux piliers du développement durable.

La commission demande donc le retrait de cet amendement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave, ministre délégué

M. Thomas Cazenave, ministre délégué. Cet amendement est déjà satisfait.

Marques d’ironie sur les travées du groupe CRCE-K.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave, ministre délégué

Des contraintes sont prévues pour les projets les plus emblématiques de Bpifrance. Un décret de 2013 prévoit que, pour tous les projets dont le coût est supérieur à 20 millions d’euros, une évaluation sociale et environnementale de l’investissement envisagé est obligatoire.

Cette évaluation est renforcée pour les projets d’un coût supérieur à 100 millions d’euros. Une contre-expertise indépendante est même alors prévue sur l’impact social et environnemental du projet.

Vous le voyez, la banque publique d’investissement met en œuvre de telles conditionnalités. Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur votre amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur Savoldelli, l’amendement n° II-1441 est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Oui, madame la présidente, en dépit des explications qui m’ont été données.

Vous nous dites, monsieur le ministre, que les impacts environnementaux et sociaux des projets d’un coût supérieur à 20 millions d’euros feront l’objet d’une « évaluation » – on joue sur la sémantique en parlant désormais d’« évaluation » plutôt que de « rapport ». Cette « évaluation » sera-t-elle rendue publique ? Qu’adviendra-t-il du prêt garanti si l’évaluation montre que l’entreprise ne respecte pas les objectifs sociaux et environnementaux ?

Mes questions sont pragmatiques et sérieuses.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ article 49 septies est adopté.

I. – Il est institué un fonds chargé d’accorder des garanties de l’État à des entreprises agricoles immatriculées en France, autres que des établissements de crédit ou des sociétés de financement, au titre de prêts consentis par des intermédiaires financiers.

II. – Les prêts garantis visent à accompagner l’installation de nouveaux agriculteurs afin d’assurer le renouvellement des générations ainsi que des projets de transformation des systèmes de production pour l’adaptation au changement climatique et l’évolution vers des pratiques agro-écologiques. Ils ne peuvent être octroyés après le 31 décembre 2028.

III. – Le fonds est autorisé à couvrir un encours maximal, en principal, en intérêts et en accessoires, de deux milliards d’euros. Les garanties sont octroyées à titre gratuit et ne peuvent couvrir une quotité supérieure à 80 %. Elles ne sont acquises qu’après un délai de carence. Les pertes totales supportées par l’État ne peuvent être supérieures à 25 % du portefeuille sous-jacent garanti par l’intermédiaire financier.

IV. – La gestion comptable, financière et administrative du fonds est assurée au nom et pour le compte de l’État par un gestionnaire de fonds désigné par l’arrêté prévu au V, dans un compte distinct de ceux retraçant les autres opérations qu’il effectue. Les frais engagés pour la gestion du fonds peuvent donner lieu à une compensation, qui ne peut être prélevée sur le fonds.

V. – Un arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l’agriculture précise les modalités de sélection des intermédiaires financiers ainsi que les conditions que doivent respecter les prêts mentionnés au I, les conditions d’exercice et d’appel de la garantie, les conditions d’indemnisation de celle-ci et les diligences que les intermédiaires financiers prêteurs doivent accomplir avant de pouvoir prétendre au paiement des garanties. –

Adopté.

I. – A. – Dans le cadre de leurs missions de vérification et de contrôle, les membres de l’inspection générale des finances ont accès à tous les renseignements, les documents, les informations ou les traitements relatifs à la gestion des services et des organismes soumis à leur contrôle et nécessaires à l’exercice de leurs attributions. Dans le cadre de l’exercice de ce droit de communication, ne peuvent opposer de secret protégé par la loi :

1° Les agents des entités vérifiées ou contrôlées. Pour les besoins de ces mêmes contrôles, les membres du service de l’inspection générale des finances peuvent exercer le droit de communication que les agents des services financiers tiennent de la loi ;

2° Les agents des entités qui exercent un contrôle, au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, sur les entités vérifiées ou contrôlées ;

3° Les commissaires aux comptes des entités vérifiées ou contrôlées, y compris les commissaires aux apports et les commissaires aux fusions ;

4° Lorsque la vérification ou le contrôle porte sur l’exécution d’une convention de délégation de service public passée par l’entité vérifiée ou contrôlée, les agents des cocontractants de cette dernière. Les membres de l’inspection générale des finances ont accès, dans les mêmes conditions, aux factures, aux livres et aux registres pouvant se rapporter aux opérations visées par lesdites conventions.

B. – Lorsqu’il n’est pas satisfait au droit de communication de l’un des documents, des renseignements, des informations ou des traitements mentionné au A du présent I, le chef du service de l’inspection générale des finances peut enjoindre à la personne concernée, après une procédure contradictoire, d’y procéder dans un délai qui ne peut être inférieur à trois jours.

Faute d’exécution dans ce délai, cette même autorité peut prononcer, à l’encontre de la personne tenue à l’obligation de communication, une astreinte dont le montant ne peut excéder 1 000 € par jour et qui doit être proportionnée à la gravité des faits.

Cette astreinte est recouvrée comme les créances de l’État étrangères à l’impôt et au domaine. Elle ne peut être acquittée, sous quelque forme que ce soit, par des financements publics.

II. – Dans le cadre de leurs missions de vérification et de contrôle, les membres de l’inspection générale des finances ont accès à tous les renseignements, les documents, les informations ou les traitements détenus par les administrations centrales, les services à compétence nationale et les services déconcentrés soumis à l’autorité des ministres chargés de l’économie et du budget, ainsi que par les personnes morales placées sous leur tutelle, sans que puisse être opposé un secret protégé par la loi, dès lors que ces renseignements, ces documents, ces informations ou ces traitements sont strictement nécessaires auxdites missions.

III. – Toute personne peut transmettre à l’inspection générale des finances, d’office ou à la demande d’un membre de cette dernière, les documents, les renseignements, les informations ou les traitements couverts par des secrets légalement protégés nécessaires à l’exercice des missions que l’inspection générale des finances se voit confier par un membre du Gouvernement.

IV. – Les renseignements, les documents, les informations et les traitements dont la révélation ou la divulgation est interdite par les dispositions relatives au secret de la défense nationale, au secret médical, au secret des délibérations judiciaires, au secret de l’enquête ou de l’instruction judiciaires ou au secret professionnel de l’avocat sont exclus du régime de communication défini aux I à III.

V. – L’inspection générale des finances prend toutes les dispositions pour garantir le secret de ses investigations. Les travaux de l’inspection générale des finances comportant des informations couvertes par un secret protégé par la loi et obtenues en application des I, II ou III sont soumis à la même protection. Les données relevant du secret statistique communiquées en application des mêmes I, II ou III ne peuvent être utilisées qu’à des fins statistiques. –

Adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-89, présenté par MM. Chantrel, Cozic, Kanner et Raynal, Mmes Blatrix Contat et Briquet, M. Éblé, Mme Espagnac, MM. Féraud, Jeansannetas, Lurel et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Après l’article 49 nonies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er mars 2025, un rapport sur les conditions de mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2026 et au plus tard le 1er janvier 2028, de la possibilité donnée aux personnes assujetties à l’impôt sur le revenu de décider d’affecter 5 % de la somme dont ils s’acquittent au titre de cet impôt à une mission budgétaire de leur choix. Ce rapport identifie et évalue les solutions techniques, juridiques et opérationnelles les plus adaptées.

La parole est à M. Yan Chantrel.

Debut de section - PermalienPhoto de Yan Chantrel

Cet amendement vise à demander la remise par le Gouvernement d’un rapport au Parlement sur la possibilité pour nos compatriotes assujettis à l’impôt sur le revenu de décider de l’affectation de 5 % de la somme dont ils s’acquittent au titre de cet impôt à une mission budgétaire de leur choix.

Cette idée est défendue depuis longtemps par le juriste André Urban, qui propose pour sa part un impôt participatif. Le but est d’approfondir la démocratie en renforçant l’adhésion de nos compatriotes à l’impôt en leur donnant de manière pédagogique la possibilité de participer à une partie très marginale de son affectation.

Il s’agit, avec ce rapport, d’évaluer les solutions techniques, juridiques et opérationnelles les plus adaptées à la mise en œuvre potentielle de cette proposition.

Ce rapport permettrait de réfléchir à la possibilité de mettre en place un dispositif de démocratie participative au travers du budget national, à partir d’une fraction des recettes de l’impôt sur le revenu, l’objectif étant aussi de renforcer le consentement à l’impôt, qui a fortement reculé ces dernières années. Il s’agit donc d’une mesure pédagogique destinée à permettre à nos compatriotes de prendre conscience de l’usage qui est fait de leurs impôts et d’en flécher une part très marginale. Cela n’aura pas une conséquence importante sur le budget.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Sans surprise, la commission a émis un avis défavorable sur cet amendement qui contrevient à l’esprit de la loi organique relative aux lois de finances et au principe d’universalité budgétaire.

Les Français disposent aujourd’hui d’un certain nombre de dispositifs leur permettant d’orienter une partie de leurs dépenses.

Très honnêtement, il n’est pas souhaitable de vouloir tout encadrer et d’imposer ce qu’il convient de penser sur tel ou tel sujet. Les Français que je rencontre demandent plutôt de la souplesse, de la simplicité et de la liberté.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Monsieur le sénateur, votre amendement contrevient effectivement au principe d’universalité budgétaire.

Debut de section - PermalienPhoto de Yan Chantrel

Il vise à prévoir la remise d’un rapport !

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

M. Thomas Cazenave, ministre délégué. Oui, mais le rapport conclurait – j’essaie de l’écrire en même temps que je vous réponds

Sourires.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Au fond, à quel scénario arriverions-nous en termes de pilotage de nos ressources si tous les Français choisissaient en masse de consacrer 5 % de leur impôt sur le revenu à une seule et même mission et désertaient certaines autres pourtant indispensables au financement de nos services publics ?

Je crains que cette proposition ne soit ingérable, indépendamment du fait qu’elle contrevient aux principes que j’ai déjà évoqués.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur cet amendement.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

I. – Le budget et le compte administratif ou le compte financier unique des collectivités territoriales, de leurs groupements et des établissements publics locaux de plus de 3 500 habitants qui appliquent le régime budgétaire et comptable prévu aux articles L. 5217-10-1 à L. 5217-10-15 et L. 5217-12-2 à L. 5217-12-5 du code général des collectivités territoriales, de la métropole de Lyon, de la collectivité de Corse, de la collectivité territoriale de Martinique et de la collectivité territoriale de Guyane comportent un état annexé intitulé « impact du budget pour la transition écologique ».

II. – Cet état est annexé au compte administratif ou au compte financier unique à compter de l’exercice 2024.

Le Gouvernement remet au Parlement un bilan de la mise en place de cet état annexé au plus tard le 15 octobre 2026.

III. – Cet état :

1° Présente les dépenses d’investissement qui, au sein du budget, contribuent négativement ou positivement à tout ou partie des objectifs de transition écologique de la France correspondant au règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088 ;

2° Est présenté conformément au modèle fixé par arrêté conjoint des ministres chargés des collectivités territoriales et du budget, à l’issue d’une concertation avec les associations d’élus.

IV. – Les modalités d’application du présent article sont précisées par décret.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Christine Lavarde, sur l’article.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Nous en arrivons à des articles qui traitent du budget des collectivités locales et des maquettes budgétaires.

L’ensemble des communes vont adopter la nouvelle maquette budgétaire M57 à compter du 1er janvier 2024, ce qui emporte pour conséquence, sauf si le ministre faisait une déclaration en sens contraire, que l’ensemble des budgets communaux, y compris ceux des communes de dix habitants, devront désormais être transmis douze jours avant la tenue du conseil municipal.

La maquette M57 ne s’appliquait jusqu’à présent qu’aux collectivités de grande taille, notamment aux métropoles. On appliquerait donc désormais aux communes les dispositions du chapitre relatif aux métropoles du code général des collectivités territoriales.

Cela va à l’encontre de ce que nous souhaitons. Un budget, vous le savez, s’enrichit des délibérations du conseil municipal. Pour une métropole, un tel délai peut se comprendre, il faut laisser aux élus le temps de prendre connaissance des chiffres. Mais dans une petite commune, pourquoi passer de cinq à douze jours, et ce dès le 1er janvier prochain ?

J’ajoute, monsieur le ministre, que les collectivités territoriales ne sont pas informées. Voilà deux ans que la commune de Boulogne-Billancourt transmet un budget en M57 cinq jours francs avant la réunion du conseil municipal – ce qui n’a pas empêché qu’il passe le contrôle de légalité sans que la préfecture fasse la moindre remarque. C’est fortuitement que nous avons découvert qu’il fallait le transmettre douze jours avant le conseil. J’imagine les difficultés que rencontreront les communes n’ayant pas les mêmes services que Boulogne-Billancourt…

J’avais déposé un amendement sur ce sujet, qui a été considéré à juste titre comme un cavalier. Je pense qu’il serait important que le Gouvernement éclaire les élus locaux sur ce point.

Debut de section - PermalienPhoto de Marc Laménie

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, sur cet article 49 decies, relatif à la création d’un budget vert pour les collectivités territoriales, je partage l’avis de ma collègue Christine Lavarde.

Depuis 2021, le PLF comporte un rapport annexé, qui ne vaut que pour le budget de l’État, mesurant son impact sur l’environnement. Les dépenses sont répertoriées comme favorables, neutres ou défavorables, en fonction des atteintes à l’environnement. Et six objectifs environnementaux sont rappelés, comme la gestion des ressources en eau, la lutte contre les pollutions, la protection de la biodiversité, etc.

Dans le PLF 2024, le périmètre des dépenses de l’État (PDE) s’établit à 569, 7 milliards d’euros, en comptant les dépenses budgétaires et fiscales. Le total des dépenses ayant un impact sur l’environnement s’élève, lui, à 56 milliards d’euros.

Un budget vert sera annexé aux comptes administratifs des collectivités territoriales, pour mesurer leur impact environnemental. Comment mettre ce dispositif en œuvre ? Je renvoie au rapport d’information publié en juillet par Claude Raynal et Charles Guené, Les dotations de l ’ État aux collectivités territoriales : un verdissement en demi-teinte.

Je voterai toutefois cet article.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de neuf amendements faisant l’objet d’une discussion commune.

L’amendement n° II-526 rectifié bis, présenté par Mme Romagny, MM. Henno, Pellevat, Cambier, Bonnecarrère, Houpert, Kern et Cigolotti, Mmes Guidez, O. Richard et Petrus, MM. Bleunven, Pernot et Somon, Mme Nédélec, MM. S. Demilly et L. Hervé et Mme Gatel, est ainsi libellé :

I. – Alinéa 1

1° Supprimer les mots :

budget et le

2° Remplacer les mots :

collectivités territoriales, de leurs groupements et des établissements publics locaux de plus de 3 500 habitants qui appliquent le régime budgétaire et comptable prévu aux articles L. 5217-10-1 à L. 5217-10-15 et L. 5217-12-2 à L. 5217-12-5 du code général des collectivités territoriales

par les mots :

régions, des départements, des communes auxquelles s’appliquent les dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 2312-1 du code général des collectivités territoriales, des établissements publics de coopération intercommunale auxquels s’appliquent les dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 5211-36 du même code

II. – Alinéa 5

1° Remplacer les mots :

des objectifs de transition écologique de la France correspondant au

par les mots :

à l’objectif d’atténuation du changement climatique, tel que défini à l’article 9 du

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Cet état pourra, en fonction du bilan visé au II, être étendu à tout ou partie des cinq autres axes de l’article 9 du règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen.

La parole est à M. Laurent Somon.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

L’article 49 decies, adopté par l’Assemblée nationale, prévoit que les collectivités territoriales soumises à l’application de la nomenclature comptable M57 élaborent, à compter de l’exercice 2024, un nouvel état annexe « Impact du budget pour la transition écologique » et visant à comptabiliser les dépenses d’investissement concourant à la transition écologique, sur la base d’un cadre normalisé.

Nous proposons de tenir compte des retours d’expérience des collectivités territoriales qui ont déjà mis en place un budget vert en limitant, dans un premier temps, l’obligation au seul axe « atténuation des gaz à effets de serre », et en précisant que ce nouvel état sera annexé au seul compte administratif, ou compte financier, dans la mesure où l’identification de ces dépenses n’a de sens que sur la base d’un réalisé.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1453, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Alinéa 1

Supprimer les mots :

budget et le

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’Assemblée nationale a adopté cet article 49 decies qui instaure, pour les collectivités locales de plus de 3 500 habitants, une annexe budgétaire rendant compte de l’investissement pour la transition écologique, à la fois pour le budget et le compte administratif.

Le Gouvernement souhaite limiter cette obligation au compte administratif. C’est le résultat du travail que j’ai mené avec les associations d’élus comme président de la délégation aux collectivités territoriales de l’Assemblée nationale. Notre amendement vise donc à simplifier le texte, dans le droit fil des échanges nourris que j’avais eus alors, notamment avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) et le regretté Pierre Breteau.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1378, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

I. – Alinéa 1

1° Supprimer les mots :

de plus de 3 500 habitants

2° Remplacer le mot :

comportent

par les mots :

peuvent comporter

II. – Alinéa 2

Supprimer cet alinéa.

III. – Alinéa 3

Remplacer les mots :

la mise en place

par les mots :

l’expérimentation

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous souhaitons que ce budget vert soit facultatif pour toutes les communes, quelle que soit leur taille. À voir la manière dont les choses ont été conduites, je soupçonne un peu de malignité de votre part, monsieur le ministre. Christine Lavarde avait proposé de limiter l’obligation au seul compte administratif. Je ne suis pas complètement d’accord, car le budget déclare une intention, ce qui est important aussi.

Je comprends les exigences liées à la comptabilité et au logiciel, car ils permettent d’avoir des données communes, mais le plus important reste le contenu des dépenses vertes, qui reste à préciser. Poursuivons le travail avec les collectivités territoriales pour améliorer notre connaissance du sujet et trouver un accord avec elles sur des éléments tangibles, qui puissent être choisis et utilisés au libre choix de chacune.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le sous-amendement n° II-1449 rectifié, présenté par Mme Lavarde, est ainsi libellé :

Amendement n° II–1378

I. – Après l’alinéa 1

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

1° A Supprimer les mots :

Le budget et

II. – Après l’alinéa 7

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Pour les communes de moins de 50 000 habitants, la présente disposition est facultative.

III. – Alinéas 8 et 9

Supprimer ces alinéas.

La parole est à Mme Christine Lavarde.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Je considère que ce dispositif est très intéressant, pour l’avoir déjà expérimenté. J’ai proposé d’en exclure le budget, car on y inscrit toujours plus de crédits qu’on n’en consomme, notamment pour les investissements. La comparaison entre budget et compte administratif n’aurait pas de sens.

L’outil façonné par l’AMF, France Urbaine et l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) est très perfectible. §Il permet actuellement aux communes de Strasbourg et Boulogne-Billancourt d’afficher exactement le même pourcentage – signe que l’écologie n’a pas de parti politique ! Et toutes les dépenses d’investissement pour l’informatique sont considérées comme des dépenses brunes, défavorables à l’environnement. Est-ce bien justifié ? L’installation d’une boucle locale, par exemple, qui évite d’utiliser du papier, est-ce une dépense contraire à la transition énergétique ? Nous devons continuer d’affiner les critères. Pour cela, il faut associer davantage de collectivités territoriales à cette réflexion, pour l’instant informelle.

Je propose que la démarche soit obligatoire pour les communes de plus de 50 000 habitants : ce sera simple, puisqu’on a déjà les comptes. Pour les autres, elle serait facultative – mais la nature du fichier actuel, le M57 simplifié, rendrait l’application complexe.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-909 rectifié, présenté par M. J.M. Arnaud, Mme Gatel, MM. Folliot, Pillefer et Kern, Mme Loisier, M. L. Hervé, Mmes Sollogoub, Billon et Guidez et MM. Bonneau, Levi et Henno, est ainsi libellé :

I. – Alinéa 1

Remplacer le nombre :

par le nombre :

II. – Après l’alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Le budget des collectivités territoriales, de leurs groupements et des établissements publics locaux de moins de 50 000 habitants peut comporter l’état annexé prévu au premier alinéa du présent I.

La parole est à Mme Nadia Sollogoub.

Debut de section - PermalienPhoto de Nadia Sollogoub

Cet amendement de Jean-Michel Arnaud vise à rehausser de 3 500 à 50 000 habitants le seuil à partir duquel les collectivités territoriales devront élaborer un budget vert ; en deçà, ce serait facultatif. La mise en place d’un budget vert risque d’être excessivement contraignante pour les petites collectivités entrant dans le champ du dispositif initial.

Depuis la loi de 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite Grenelle II, les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de plus de 50 000 habitants doivent présenter, préalablement au débat sur le projet de budget, un rapport sur la situation interne et territoriale en matière de développement durable.

Si ce seuil a été retenu, il semble opportun que, dans un premier temps, seules ces collectivités territoriales, qui disposent déjà de l’ingénierie juridique et du ressort territorial suffisants pour apprécier une politique environnementale, soient assujetties à l’obligation d’élaborer un budget vert. Pour les autres, cela serait une possibilité.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1439 rectifié, présenté par Mme Cukierman, MM. Savoldelli, Bocquet et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Alinéa 1

Remplacer le nombre :

par le nombre :

La parole est à Mme Cécile Cukierman.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Nous nous retrouvons sur le même seuil : cet amendement vise à rehausser la limite à 50 000 habitants.

L’article L. 229-25 du code de l’environnement soumet déjà les collectivités de plus de 50 000 habitants à l’obligation d’élaborer un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. Autant nous aligner sur cette strate, monsieur le ministre, plutôt que d’alourdir les normes qui s’appliquent aux collectivités territoriales : si nous imposons un tel exercice aux communes dès 3 500 habitants, nous pouvons arrêter de parler de simplification !

Nous devons retenir les strates où nous savons que de véritables effets de levier existent, car les collectivités territoriales concernées disposent de la capacité et de l’ingénierie pour produire ce type de documents. Sinon, ce sera un exercice standard, qui n’aura aucun intérêt, aucun impact ni aucun effet de levier.

Contrairement à Christine Lavarde, je pense qu’il n’est pas utile de préciser dans la loi que ce dispositif est facultatif pour les communes de 3 500 à 50 000 habitants. Cela ferait planer un soupçon.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1053 rectifié ter, présenté par MM. V. Louault, Brault et Capus, Mmes Paoli-Gagin et L. Darcos, MM. Chasseing et Verzelen, Mme Lermytte et MM. Wattebled, Rochette, Malhuret, L. Vogel et Chevalier, est ainsi libellé :

Alinéa 1

Remplacer le nombre :

par le nombre :

La parole est à M. Emmanuel Capus.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Je me joins à l’hommage que le ministre a rendu à Pierre Breteau, dont la disparition est une perte importante pour l’ensemble des communes, pour tous les maires et pour l’AMF.

Notre amendement vise, lui, à remonter le seuil à 20 000 habitants.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements n° II-528 rectifié bis et II-291 ne sont pas soutenus.

Quel est l’avis de la commission sur les sept amendements restant en discussion ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je l’ai exprimé en présentant son amendement : dans un premier temps, il faut rendre le dispositif facultatif. Le rendre obligatoire à partir d’une certaine taille, pourquoi pas ? Voire même pour tout le monde… Mais votre dispositif, monsieur le ministre, souffre d’une tare grave : l’absence d’un état des lieux précis.

Je n’en peux plus de ce qui est décidé par arrêté. Vous avez évoqué le travail avec les associations, mais celui-ci est encore en cours et concerne surtout les grandes collectivités territoriales. Le président de l’AMF, que j’ai rencontré, juge que le dispositif est intéressant, mais surtout pour les grandes collectivités territoriales. Il estime que ce dispositif n’est pas prêt.

Travaillons encore pour nous mettre d’accord, sinon ce sera la foire aux bonnes idées. Par exemple, faut-il fixer le seuil à 3 500, 10 000, 20 000, 50 000 habitants – qui dit mieux ? Je me suis même demandé s’il ne fallait pas utiliser la catégorie des collectivités soumises aux contrats de Cahors, qui réalisent 80 % des investissements publics…

La commission demande donc le retrait de tous ces amendements. À défaut, elle émettrait un avis défavorable à leur adoption. Pour ma part, je rectifie mon amendement n° II-1378 en supprimant son III, qui parle d’expérimentation, terme qui n’est pas adapté juridiquement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Il devient donc l’amendement n° II-1378 rectifié.

Quel est l’avis du Gouvernement ?

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Une boussole commune est indispensable. L’État s’est doté d’un budget vert, l’a imposé à ses opérateurs… Nous ne l’imposons pas aux collectivités territoriales, mais nous souhaitons que tous partagent la même boussole en matière d’investissement dans la transition écologique. Il n’est pas question de prendre les dépenses de fonctionnement ou les dépenses informatiques, mais seulement l’investissement. Cette restriction nous évitera, comme l’a dit à raison le rapporteur général, de compliquer trop les choses.

Faut-il passer de l’expérimentation à l’obligation ? Cela fait des années que plus de 300 collectivités territoriales, sous la houlette de l’AMF, expérimentent des budgets verts, dans des configurations diverses et variées. Nous devons passer du stade du foisonnement à celui où nous nous donnons une ligne directrice commune. Je crois à l’État unificateur, sur ce point, au moins pour fixer quelques ordres de grandeur.

La phase d’expérimentation est derrière nous, monsieur le rapporteur général, nous en avons déjà le retour d’expérience. Nous devons donc rendre ce dispositif obligatoire et non facultatif : il faut franchir une marche supplémentaire. Pour accélérer la transition écologique, nous devons adapter nos outils financiers, budgétaires et comptables.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Oui, dès lors que nous avons un référentiel commun.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

M. Thomas Cazenave, ministre délégué. J’entends votre désarroi, monsieur le rapporteur général, face à la production d’arrêtés.

On renchérit sur les travées du groupe Les Républicains.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Mais la République fonctionne aussi comme cela… Vous connaissez trop bien le fonctionnement de l’État pour ne pas savoir qu’il y aura toujours des arrêtés.

En l’espèce, monsieur le rapporteur général, cet arrêté est négocié avec les associations d’élus. Vous êtes les bienvenus si vous souhaitez travailler avec nous sur son contenu. Nous cherchons la formulation la plus courte et la plus simple possible. Soit nous continuions une expérimentation très sophistiquée, ce qui aurait duré encore des mois, voire des années, soit nous options pour quelque chose de simple : c’est ce que nous faisons.

Il n’y a que 140 collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants. Toutes ont déjà plus ou moins des budgets verts. En gardant ce seuil, nous ne changerions pas grand-chose. Si nous fixons le seuil à 20 000 habitants, cela ne concernera que 500 collectivités. Avec un seuil à 3 500 habitants, nous sommes encore très loin des 36 000 communes, puisque cela ne retient que 3 000 collectivités. Ce ne sont pas les plus petites !

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Encore faut-il qu’elles aient les services…

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Notre travail avec l’AMF a abouti à l’idée de cibler le dispositif sur les seuls investissements pour la transition écologique, ni plus ni moins. Cela semble largement accessible. Voilà pourquoi je pense qu’il est important de franchir une nouvelle étape.

Le Gouvernement a donc émis un avis défavorable sur tous ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, magie du PLF, nous avons discuté de la première partie, nous nous sommes revus pour examiner les crédits de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », et nous nous revoyons ce soir, pour cette dernière grande soirée budgétaire, sur les articles dits non rattachés.

Je vous ai écouté avec la plus grande attention, monsieur le ministre. Quelle est l’incidence réelle des investissements en question par rapport aux mesures budgétaires figurant dans la première partie et dans la mission « Relations avec les collectivités territoriales » ? Chaque fois que nous avons souhaité abonder, augmenter, ajuster selon l’inflation la dotation globale de fonctionnement (DGF), la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) ou le fonds vert, vous nous avez systématiquement répondu que ce n’était pas possible.

Ce dont ont besoin les collectivités territoriales, et notamment celles de plus de 3 500 habitants, c’est d’un accompagnement pour réaliser les investissements nécessaires. Elles ont besoin de construire leur capacité de répondre aux enjeux de la révolution énergétique et, plus largement, de la transition environnementale, plutôt que de dresser des bilans chaque année.

Monsieur le ministre, vous refusez à certaines communes l’accès au fonds vert pour remplacer des chaudières au fioul ou pour la rénovation de salles, d’écoles, de mairies et d’autres bâtiments publics, parce que les montants ne sont pas suffisants. Et voilà un an que nous ferraillons sur le fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) et le compte 212.

Avant de demander des bilans supplémentaires aux collectivités territoriales, il serait plus judicieux de les accompagner pour qu’elles puissent relever ces défis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Cédric Vial, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

M. Cédric Vial. Monsieur le ministre, que répondez-vous à Mme Lavarde sur le délai de douze jours ? Actuellement, le code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoit des délais de trois ou cinq jours francs pour convoquer les conseils municipaux, selon la taille de la commune. La nomenclature M57 prévoit un délai de douze jours, qui crée de sérieuses difficultés. Il est donc probable qu’une grande partie des budgets votés l’année prochaine pourront être invalidés en cas de contestation. Quelle est votre position sur ce point ? N’aviez-vous pas anticipé ce problème ? Envisagez-vous de publier un arrêté pour modifier cette règle ?

Sourires sur les travées du groupe Les Républicains.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Nadia Sollogoub, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Nadia Sollogoub

Vous avez parlé de travail, monsieur le ministre. Justement, les collectivités territoriales sont actuellement confrontées à une charge considérable : « zéro artificialisation nette » (ZAN), énergies renouvelables, zones d’accélération… Pour mettre tout cela en place, les collectivités de moins de 3 500 habitants ne disposent pas des mêmes équipes que celles qui en comptent 50 000. Elles vont arriver à saturation : c’est trop, surtout là où les équipes sont restreintes. Souvent, ce sont les élus qui s’impliquent de manière bénévole, mais il y a malgré tout une limite à ce qu’ils peuvent accomplir.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

M. Thomas Cazenave, ministre délégué. Grâce à la transformation de la DGFiP, nous disposons de plus de 1 000 conseillers aux décideurs locaux partout sur le territoire.

Protestations sur les travées du groupe Les Républicains.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

(Mêmes mouvements.) Si votre retour n’est pas bon

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

discutons-en à l’occasion. Les élus que j’ai rencontrés apprécient ce travail de conseil, surtout dans les plus petites communes. Celles-ci ne sont donc pas seules face à ces sujets.

M. Olivier Paccaud le confirme.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ils sont au service des élus. §discutons-en à l’occasion. Les élus que j’ai rencontrés apprécient ce travail de conseil, surtout dans les plus petites communes. Celles-ci ne sont donc pas seules face à ces sujets.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

En ce qui concerne la question des délais, ni le Comité des finances locales ni le Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) n’ont soulevé d’objection. Cependant, je comprends votre alerte et je prévois également les difficultés auxquelles nous pourrions être confrontés avec la mise en place de la M57 et ces nouveaux délais pour les plus petites collectivités. Je vais examiner cette question avec les équipes de la DGFiP, pour vérifier si le travail d’information a été bien réalisé en amont auprès des associations d’élus.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

En ce qui concerne la question des délais, ni le Comité des finances locales ni le Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) n’ont soulevé d’objection. Cependant, je comprends votre alerte et je prévois également les difficultés auxquelles nous pourrions être confrontés avec la mise en place de la M57 et ces nouveaux délais pour les plus petites collectivités. Je vais examiner cette question avec les équipes de la DGFiP, pour vérifier si le travail d’information a été bien réalisé en amont auprès des associations d’élus.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je vais mener cette analyse jusqu’au bout et, en fonction des retours, nous essaierons de répondre à cette interrogation. Je prends en compte votre alerte et chercherai à y apporter une réponse appropriée.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je vais mener cette analyse jusqu’au bout et, en fonction des retours, nous essaierons de répondre à cette interrogation. Je prends en compte votre alerte et chercherai à y apporter une réponse appropriée.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Sur la certification des comptes, le Gouvernement va encore changer d’avis : impréparation !

Soyons clairs : nous avons tous envie d’un budget vert, mais mettons-nous d’accord sur le contenu d’abord, ce qui ne sera pas aussi simple que vous le dites – l’investissement informatique, par exemple, est souvent plus gris que vert.

Les communes de 3 500 habitants ont dix ETP au plus, celles de moins de 10 000 habitants, treize en moyenne. Tenez-en compte ! Il faut un dispositif simple et bien cadré, et qui ne se superpose pas à un autre. Cela suppose un meilleur travail préparatoire.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Christine Lavarde, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Sur la certification des comptes, le Gouvernement va encore changer d’avis : impréparation !

Soyons clairs : nous avons tous envie d’un budget vert, mais mettons-nous d’accord sur le contenu d’abord, ce qui ne sera pas aussi simple que vous le dites – l’investissement informatique, par exemple, est souvent plus gris que vert.

Les communes de 3 500 habitants ont dix ETP au plus, celles de moins de 10 000 habitants, treize en moyenne. Tenez-en compte ! Il faut un dispositif simple et bien cadré, et qui ne se superpose pas à un autre. Cela suppose un meilleur travail préparatoire.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

L’enquête ne sera pas très longue à mener, monsieur le ministre : la préfecture des Hauts-de-Seine a écrit à la direction générale des collectivités locales (DGCL) qui a répondu que, sauf décision contraire, c’était le calendrier M57 qui s’appliquerait à toutes les communes dès le 1er janvier.

En fait, ce calendrier vaut déjà pour celles qui sont passées à la nomenclature M57. Ne cherchez pas trop longtemps, donc, car certaines communes ont déjà voté leur budget 2024 sans respecter les bons délais de convocation.

Je rejoins les propos de M. le rapporteur général : si le dispositif est issu d’une concertation, pourquoi n’a-t-il pas été introduit dans le projet de loi de finances initial ?

Nous aurions eu le temps, dans nos départements, d’en discuter avec les communes qui l’expérimentent, afin de nous assurer de sa simplicité.

À y regarder de plus près, l’article 49 decies constitue même une forme de recul. Il restreint le dispositif aux dépenses d’investissement, alors que la pratique actuelle inclut le fonctionnement.

Le ratio entre dépenses d’investissement et de fonctionnement étant plus faible, la dépense prise en compte représentera une part beaucoup moins importante des dépenses des collectivités locales.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Christine Lavarde, pour explication de vote.

M. le ministre délégué acquiesce.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

L’enquête ne sera pas très longue à mener, monsieur le ministre : la préfecture des Hauts-de-Seine a écrit à la direction générale des collectivités locales (DGCL) qui a répondu que, sauf décision contraire, c’était le calendrier M57 qui s’appliquerait à toutes les communes dès le 1er janvier.

En fait, ce calendrier vaut déjà pour celles qui sont passées à la nomenclature M57. Ne cherchez pas trop longtemps, donc, car certaines communes ont déjà voté leur budget 2024 sans respecter les bons délais de convocation.

Je rejoins les propos de M. le rapporteur général : si le dispositif est issu d’une concertation, pourquoi n’a-t-il pas été introduit dans le projet de loi de finances initial ?

Nous aurions eu le temps, dans nos départements, d’en discuter avec les communes qui l’expérimentent, afin de nous assurer de sa simplicité.

À y regarder de plus près, l’article 49 decies constitue même une forme de recul. Il restreint le dispositif aux dépenses d’investissement, alors que la pratique actuelle inclut le fonctionnement.

Le ratio entre dépenses d’investissement et de fonctionnement étant plus faible, la dépense prise en compte représentera une part beaucoup moins importante des dépenses des collectivités locales.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Or je crains – j’en suis même certaine –, quel que soit le vote du Sénat, que vous ne conserviez pas cet article dans le texte qui sortira de l’Assemblée nationale…

Dans ce cas, ne faudrait-il pas préciser « budget consolidé ou budgets annexes » ? Les opérations d’aménagement, par exemple, relèvent de budgets annexes et représentent des investissements massifs ; elles risquent, dans la rédaction actuelle de l’article, d’échapper au dispositif.

M. le ministre délégué acquiesce.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Thierry Cozic, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Or je crains – j’en suis même certaine –, quel que soit le vote du Sénat, que vous ne conserviez pas cet article dans le texte qui sortira de l’Assemblée nationale…

Dans ce cas, ne faudrait-il pas préciser « budget consolidé ou budgets annexes » ? Les opérations d’aménagement, par exemple, relèvent de budgets annexes et représentent des investissements massifs ; elles risquent, dans la rédaction actuelle de l’article, d’échapper au dispositif.

Debut de section - PermalienPhoto de Thierry Cozic

Permettez-moi de noter l’impréparation qui règne ce soir.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Thierry Cozic, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Quelle impréparation ?

Debut de section - PermalienPhoto de Thierry Cozic

Permettez-moi de noter l’impréparation qui règne ce soir.

Debut de section - PermalienPhoto de Thierry Cozic

Le débat budgétaire autour de la transition écologique est compliqué.

Cet article, qui découle d’un amendement retenu dans le texte considéré comme adopté en vertu de l’article 49.3, suscite des interrogations et témoigne de cette forme d’impréparation.

Les collectivités croulent sous les obligations administratives. Quel que soit le nombre d’agents dont elles disposent, on leur en ajoute toujours un peu plus.

Si nous ne pouvons qu’être favorables à ce dispositif, nous pensons aussi que chaque collectivité doit pouvoir choisir de l’appliquer ou non. C’est la raison pour laquelle le groupe socialiste soutiendra l’amendement n° II-1453 du Gouvernement, qui tend à rendre ce dispositif facultatif.

Monsieur le ministre, ne peut-on envisager non pas une phase d’expérimentation, mais une clause de revoyure ?

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Quelle impréparation ?

Mme Christine Lavarde s ’ exclame.

Debut de section - PermalienPhoto de Thierry Cozic

Le débat budgétaire autour de la transition écologique est compliqué.

Cet article, qui découle d’un amendement retenu dans le texte considéré comme adopté en vertu de l’article 49.3, suscite des interrogations et témoigne de cette forme d’impréparation.

Les collectivités croulent sous les obligations administratives. Quel que soit le nombre d’agents dont elles disposent, on leur en ajoute toujours un peu plus.

Si nous ne pouvons qu’être favorables à ce dispositif, nous pensons aussi que chaque collectivité doit pouvoir choisir de l’appliquer ou non. C’est la raison pour laquelle le groupe socialiste soutiendra l’amendement n° II-1453 du Gouvernement, qui tend à rendre ce dispositif facultatif.

Monsieur le ministre, ne peut-on envisager non pas une phase d’expérimentation, mais une clause de revoyure ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

C’est précisément l’objet de l’amendement de la commission !

Mme Christine Lavarde s ’ exclame.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

C’est précisément l’objet de l’amendement de la commission !

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

La déclinaison d’une stratégie verte au moyen d’un budget vert nous paraît pertinente, à la condition que les collectivités soient accompagnées et qu’elles disposent, quelle que soit la strate, des capacités de la mettre en œuvre.

Monsieur le ministre, vous avez parlé du conseiller aux décideurs locaux ; vous avez donc bien conscience de ce besoin d’accompagnement.

La réorganisation de la DGFiP a tout de même conduit, depuis 2009, à la suppression de plus de 30 000 ETP sur l’ensemble du territoire. Or les entreprises, comme les collectivités, ont besoin d’un service de proximité.

Quand on sait que la trajectoire budgétaire prévoit de supprimer encore 3 000 ETP d’ici à 2027, comment mettre en place toutes ces procédures ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Stéphane Sautarel, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

La déclinaison d’une stratégie verte au moyen d’un budget vert nous paraît pertinente, à la condition que les collectivités soient accompagnées et qu’elles disposent, quelle que soit la strate, des capacités de la mettre en œuvre.

Monsieur le ministre, vous avez parlé du conseiller aux décideurs locaux ; vous avez donc bien conscience de ce besoin d’accompagnement.

La réorganisation de la DGFiP a tout de même conduit, depuis 2009, à la suppression de plus de 30 000 ETP sur l’ensemble du territoire. Or les entreprises, comme les collectivités, ont besoin d’un service de proximité.

Quand on sait que la trajectoire budgétaire prévoit de supprimer encore 3 000 ETP d’ici à 2027, comment mettre en place toutes ces procédures ?

Debut de section - PermalienPhoto de Stéphane Sautarel

Aussi, je ne voudrais pas que notre assemblée vote sans être parfaitement éclairée.

Je suis surpris que mon collègue Cozic se dise favorable à l’amendement du Gouvernement. En effet, l’adoption de ce dernier rendrait facultative la production d’un tel état uniquement pour le budget primitif, mais pas pour les autres documents budgétaires.

L’amendement du rapporteur général me semble, en revanche, beaucoup plus sécurisant : tout en préconisant cet état budgétaire, il affirme son caractère facultatif. En outre, il reprend les préconisations du rapport Guené-Raynal fait au nom de la commission des finances. Il serait donc plus prudent d’adopter cet amendement.

Si l’objectif de cet article est unanimement partagé par le Sénat, j’appelle à une certaine prudence quant au respect des libertés locales, auxquelles nous sommes tous attachés.

Les contraintes administratives qu’elles subissent ont été soulignées. Laissons les collectivités libres de leur administration, même si une consolidation est souhaitable.

En la matière, nous partons de très loin. Certaines entreprises connaissent désormais des difficultés de financement, faute d’investissements suffisamment verts. Je ne voudrais pas que, demain, les collectivités soient dans la même situation.

Un peu de sagesse dans ce débat qui ne me semble pas tout à fait cadré serait de bon aloi.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Stéphane Sautarel, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Stéphane Sautarel

Aussi, je ne voudrais pas que notre assemblée vote sans être parfaitement éclairée.

Je suis surpris que mon collègue Cozic se dise favorable à l’amendement du Gouvernement. En effet, l’adoption de ce dernier rendrait facultative la production d’un tel état uniquement pour le budget primitif, mais pas pour les autres documents budgétaires.

L’amendement du rapporteur général me semble, en revanche, beaucoup plus sécurisant : tout en préconisant cet état budgétaire, il affirme son caractère facultatif. En outre, il reprend les préconisations du rapport Guené-Raynal fait au nom de la commission des finances. Il serait donc plus prudent d’adopter cet amendement.

Si l’objectif de cet article est unanimement partagé par le Sénat, j’appelle à une certaine prudence quant au respect de la liberté locale des collectivités, à laquelle nous sommes tous attachés.

Les contraintes administratives qu’elles subissent ont été soulignées. Laissons les collectivités libres de leur administration, même si une consolidation est souhaitable.

En la matière, nous partons de très loin. Certaines entreprises connaissent désormais des difficultés de financement, faute d’investissements suffisamment verts. Je ne voudrais pas que, demain, les collectivités soient dans la même situation.

Un peu de sagesse dans ce débat qui ne me semble pas tout à fait cadré serait de bon aloi.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je ne peux pas vous laisser parler d’impréparation.

Nous discutons de ce sujet avec les collectivités et les associations d’élus depuis le mois de juin dernier. L’amendement de M. le rapporteur général tend à ce que les collectivités puissent expérimenter le dispositif. La belle affaire ! C’est ce qu’elles font déjà ! L’adoption de cet amendement serait donc sans effet.

Certes, nous devons encore nous accorder sur le critère de l’investissement, mais on ne peut parler d’impréparation.

Encore récemment, lors du Congrès des maires, un atelier spécifique visant à expliquer la démarche a été organisé avec la DGFiP. Il a réuni plus de 200 élus ! Cela fait des mois – j’y insiste – que nous travaillons avec l’ensemble des associations qui les représentent.

Que vous ne souhaitiez pas soutenir le dispositif, je l’entends tout à fait, mais pas pour cette raison ! Cela ne correspond nullement à la réalité du travail intense qui a été mené entre l’État et les collectivités.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je ne peux pas vous laisser parler d’impréparation.

Nous discutons de ce sujet avec les collectivités et les associations d’élus depuis le mois de juin dernier. L’amendement de M. le rapporteur général tend à ce que les collectivités puissent expérimenter le dispositif. La belle affaire ! C’est ce qu’elles font déjà ! L’adoption de cet amendement serait donc sans effet.

Certes, nous devons encore nous accorder sur le critère de l’investissement, mais on ne peut parler d’impréparation.

Encore récemment, lors du Congrès des maires, un atelier spécifique visant à expliquer la démarche a été organisé avec la DGFiP. Il a réuni plus de 200 élus ! Cela fait des mois – j’y insiste – que nous travaillons avec l’ensemble des associations qui les représentent.

Que vous ne souhaitiez pas soutenir le dispositif, je l’entends tout à fait, mais pas pour cette raison ! Cela ne correspond nullement à la réalité du travail intense qui a été mené entre l’État et les collectivités.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je suis prêt à faire un pas dans votre direction, monsieur le ministre.

Dans la mesure où l’adoption de l’amendement du Gouvernement ne rendrait pas sans objet celui de la commission des finances, je pourrais donner un avis favorable à l’amendement n° II-1453.

Nous pourrions ensuite retravailler le dispositif. Je le redis : sur le volet investissement, le travail est inexistant. Si ce n’est pas de l’impréparation, alors c’est de la préparation très insuffisante.

Nous devons absolument trouver un accord sur ce sujet ; à défaut, monsieur le ministre, vous mettriez le feu aux communes. Or ce n’est pas ce que nous souhaitons : nous voulons de la méthode. Mieux vaut se donner un peu de temps et lancer les choses au bon moment puisque, de toute façon, vous limitez l’obligation au seul compte administratif.

Assumons donc nos désaccords. Nous pouvons très bien afficher une volonté dans le budget et regarder ensuite sa déclinaison dans le compte administratif, au moment des dépenses.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-526 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je suis prêt à faire un pas dans votre direction, monsieur le ministre.

Dans la mesure où l’adoption de l’amendement du Gouvernement ne rendrait pas sans objet celui de la commission des finances, je pourrais donner un avis favorable à l’amendement n° II-1453.

Nous pourrions ensuite retravailler le dispositif. Je le redis : sur le volet investissement, le travail est inexistant. Si ce n’est pas de l’impréparation, alors c’est de la préparation très insuffisante.

Nous devons absolument trouver un accord sur ce sujet ; à défaut, monsieur le ministre, vous mettriez le feu aux communes. Or ce n’est pas ce que nous souhaitons : nous voulons de la méthode. Mieux vaut se donner un peu de temps et lancer les choses au bon moment puisque, de toute façon, vous limitez l’obligation au seul compte administratif.

Assumons donc nos désaccords. Nous pouvons très bien afficher une volonté dans le budget et regarder ensuite sa déclinaison dans le compte administratif, au moment des dépenses.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Lavarde, le sous-amendement n° II-1449 rectifié est-il maintenu ?

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Mme Christine Lavarde. Non, madame la présidente. Je ne veux pas me fâcher avec M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Lavarde, le sous-amendement n° II-1449 rectifié est-il maintenu ?

Sourires sur les travées du groupe Les Républicains.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Mme Christine Lavarde. Non, madame la présidente. Je ne veux pas me fâcher avec M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Je le retire d’autant plus volontiers qu’il est à moitié satisfait par l’adoption de l’amendement du Gouvernement.

Je suis néanmoins convaincue que nous reparlerons de ce sujet. Quelle que soit la version qui sera issue des travaux de l’Assemblée nationale, le dispositif devra être amélioré d’ici à la publication des premiers comptes administratifs auxquels il sera applicable.

Sourires sur les travées du groupe Les Républicains.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le sous-amendement n° II-1449 rectifié est retiré.

Je mets aux voix l’amendement n° II-1378 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Je le retire d’autant plus volontiers qu’il est à moitié satisfait par l’adoption de l’amendement du Gouvernement.

Je suis néanmoins convaincue que nous reparlerons de ce sujet. Quelle que soit la version qui sera issue des travaux de l’Assemblée nationale, le dispositif devra être amélioré d’ici à la publication des premiers comptes administratifs auxquels il sera applicable.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le sous-amendement n° II-1449 rectifié est retiré.

Je mets aux voix l’amendement n° II-1378 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, les amendements n° II-909 rectifié, II-1439 rectifié et II-1053 rectifié ter n’ont plus d’objet.

Je mets aux voix l’article 49 decies, modifié.

L ’ article 49 decies est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, les amendements n° II-909 rectifié, II-1439 rectifié et II-1053 rectifié ter n’ont plus d’objet.

Je mets aux voix l’article 49 decies, modifié.

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1224 rectifié, présenté par Mme Lavarde, est ainsi libellé :

Après l’article 49 decies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière phrase du premier alinéa de l’article 110 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, le mot : « année » est remplacé par les mots : « et d’une septième années ».

La parole est à Mme Christine Lavarde.

Après l’article 49 decies

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

La loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi NOTRe, a prévu une expérimentation de la certification des comptes des collectivités locales, trois ans après la promulgation de la loi et pour une durée de cinq ans.

L’expérimentation s’est donc terminée à l’été 2023. L’année dernière, elle avait déjà été prolongée d’un an par voie d’amendement. Il conviendrait de faire de même cette année.

En effet, si le Gouvernement a bien remis au Parlement un rapport faisant état de cette expérimentation, il n’en a pas tiré les conclusions qui s’imposaient.

Un certain nombre de rapports ont été commis, par la Cour des comptes ou encore par la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation. De deux choses l’une : soit l’on prolonge l’expérimentation, ce qui stabiliserait le cadre juridique offert aux communes qui se sont engagées dans cette procédure et qui envoient depuis cinq ans leurs comptes aux commissaires aux comptes ; soit l’on décide de ne pas aller plus loin pour s’orienter vers d’autres dispositifs.

En parallèle de la certification, une expérimentation est actuellement menée sur la fiabilisation des comptes. Il s’agit d’un dispositif différent, qui consiste en un partenariat entre les collectivités et les directions départementales des finances publiques. L’objectif est le même, mais le périmètre est plus restreint et le coût moindre pour les collectivités.

Cet amendement peut être l’occasion de connaître les intentions du Gouvernement en la matière.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1224 rectifié, présenté par Mme Lavarde, est ainsi libellé :

Après l’article 49 decies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière phrase du premier alinéa de l’article 110 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, le mot : « année » est remplacé par les mots : « et d’une septième années ».

La parole est à Mme Christine Lavarde.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

La loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) a prévu une expérimentation de la certification des comptes des collectivités locales, trois ans après la promulgation de la loi et pour une durée de cinq ans.

L’expérimentation s’est donc terminée à l’été 2023. L’année dernière, elle avait déjà été prolongée d’un an par voie d’amendement. Il conviendrait de faire de même cette année.

En effet, si le Gouvernement a bien remis au Parlement un rapport faisant état de cette expérimentation, il n’en a pas tiré les conclusions qui s’imposaient.

Un certain nombre de rapports ont été commis, par la Cour des comptes ou encore par la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation. De deux choses l’une : soit l’on prolonge l’expérimentation, ce qui stabiliserait le cadre juridique offert aux communes qui se sont engagées dans cette procédure et qui envoient depuis cinq ans leurs comptes aux commissaires aux comptes ; soit l’on décide de ne pas aller plus loin pour s’orienter vers d’autres dispositifs.

En parallèle de la certification, une expérimentation est actuellement menée sur la fiabilisation des comptes. Il s’agit d’un dispositif différent, qui consiste en un partenariat entre les collectivités et les directions départementales des finances publiques. L’objectif est le même, mais le périmètre est plus restreint et le coût moindre pour les collectivités.

Cet amendement peut être l’occasion de connaître les intentions du Gouvernement en la matière.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Pas moins de vingt-cinq collectivités se sont engagées dans cette expérimentation de plusieurs années, dont le bilan a été dressé dans un rapport remis au Parlement et publié au Journal officiel le 4 juillet 2023.

Nous en avons tiré un certain nombre d’enseignements : le processus est très lourd et coûteux pour les collectivités, en raison notamment des frais de commissaires aux comptes. Par ailleurs, l’AMF et d’autres associations d’élus n’ont pas souhaité lui conférer un caractère obligatoire.

Nous avons donc décidé d’accéder à leur demande et de ne pas aller plus loin, tout en conservant la dynamique et en soutenant la certification des comptes sur la base du volontariat.

C’est la raison pour laquelle nous avons ouvert d’autres dispositifs plus légers comme l’attestation de fiabilité par des professionnels des comptes, qui s’appuie sur les experts comptables, de même que la synthèse de la qualité des comptes par la DGFiP.

Aujourd’hui, les collectivités disposent finalement d’un choix plus large pour engager un véritable travail de fiabilisation de leurs comptes.

Pour toutes ces raisons, le Gouvernement émet un avis défavorable sur cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Christine Lavarde, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Pas moins de vingt-cinq collectivités se sont engagées dans cette expérimentation de plusieurs années, dont le bilan a été dressé dans un rapport remis au Parlement et publié au Journal officiel le 4 juillet 2023.

Nous en avons tiré un certain nombre d’enseignements : le processus est très lourd et coûteux pour les collectivités, en raison notamment des frais de commissaires aux comptes. Par ailleurs, l’AMF et d’autres associations d’élus n’ont pas souhaité lui conférer un caractère obligatoire.

Nous avons donc décidé d’accéder à leur demande et de ne pas aller plus loin, tout en conservant la dynamique et en soutenant la certification des comptes sur la base du volontariat.

C’est la raison pour laquelle nous avons ouvert d’autres dispositifs plus légers comme l’attestation de fiabilité par des professionnels des comptes, qui s’appuie sur les experts comptables, de même que la synthèse de la qualité des comptes par la DGFiP.

Aujourd’hui, les collectivités disposent finalement d’un choix plus large pour engager un véritable travail de fiabilisation de leurs comptes.

Pour toutes ces raisons, le Gouvernement émet un avis défavorable sur cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Compte tenu de la décision du Gouvernement de ne pas donner suite à ladite expérimentation, je retire cet amendement qui n’a plus lieu d’être.

J’en prends bonne note, car les constats qui ont été présentés par M. le ministre étaient partagés par la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

En revanche, ne mettons pas sur le même plan la synthèse de qualité comptable et la certification des comptes : la certification des comptes, comme la fiabilisation d’ailleurs, emporte un véritable contrôle des collectivités et des professionnels du chiffre, par exemple sur la base de tiers.

Or, pour des collectivités comme les départements, qui effectuent beaucoup de versements vers des tiers au travers, par exemple, du revenu de solidarité active (RSA), contrôler cette base est très important.

Je rappelle que l’État n’a pu certifier les comptes de la sécurité sociale en raison d’un trop grand nombre d’erreurs au sein de la branche famille. Il ne faudrait pas que, demain, si nous abaissons excessivement nos exigences en matière de qualité comptable, les collectivités se retrouvent dans une situation similaire.

Ne comparons pas la certification à l’indice de synthèse comptable, qui est automatique.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Christine Lavarde, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Compte tenu de la décision du Gouvernement de ne pas donner suite à ladite expérimentation, je retire cet amendement qui n’a plus lieu d’être.

J’en prends bonne note, car les constats qui ont été présentés par M. le ministre étaient partagés par la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

En revanche, ne mettons pas sur le même plan la synthèse de qualité comptable et la certification des comptes : la certification des comptes, comme la fiabilisation d’ailleurs, emporte un véritable contrôle des collectivités et des professionnels du chiffre, par exemple sur la base de tiers.

Or, pour des collectivités comme les départements, qui effectuent beaucoup de versements vers des tiers au travers, par exemple, du revenu de solidarité active (RSA), contrôler cette base est très important.

Je rappelle que l’État n’a pu certifier les comptes de la sécurité sociale en raison d’un trop grand nombre d’erreurs au sein de la branche famille. Il ne faudrait pas que, demain, si nous abaissons excessivement nos exigences en matière de qualité comptable, les collectivités se retrouvent dans une situation similaire.

Ne comparons pas la certification à l’indice de synthèse comptable, qui est automatique.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1224 rectifié est retiré.

L’amendement n° II-1071 rectifié, présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mmes P. Martin et Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin et M. Panunzi, est ainsi libellé :

Après l’article 49 decies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Un état annexé au compte administratif ou au compte financier unique peut être mis en œuvre, à titre expérimental, par les collectivités territoriales et leurs groupements volontaires, à compter de l’exercice budgétaire 2024 et pour une durée maximale de trois exercices budgétaires.

II. – Intitulé « contribution environnementale du budget », cet état annexé :

1° présente les dépenses d’investissement qui, au sein du budget, contribuent aux objectifs environnementaux fixés par le règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088 ;

2° est présenté conformément aux procédures déjà mises en œuvre par certaines collectivités ou conformément au modèle fixé par arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé des comptes publics, à l’issue d’une concertation avec les associations d’élus.

III. – Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent se porter candidats à cette expérimentation, auprès du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé des comptes publics, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Une convention entre l’État et les exécutifs habilités par une décision de l’assemblée délibérante de chaque collectivité ou groupement de collectivités retenu précise les conditions de mise en œuvre et de suivi de l’expérimentation. Un bilan sur la mise en place de cet état annexé est transmis par le Gouvernement au Parlement au plus tard le 15 octobre 2026.

IV. – Un décret en Conseil d’État fixe, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent article.

La parole est à Mme Béatrice Gosselin.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1224 rectifié est retiré.

L’amendement n° II-1071 rectifié, présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mmes P. Martin et Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin et M. Panunzi, est ainsi libellé :

Après l’article 49 decies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Un état annexé au compte administratif ou au compte financier unique peut être mis en œuvre, à titre expérimental, par les collectivités territoriales et leurs groupements volontaires, à compter de l’exercice budgétaire 2024 et pour une durée maximale de trois exercices budgétaires.

II. – Intitulé « contribution environnementale du budget », cet état annexé :

1° présente les dépenses d’investissement qui, au sein du budget, contribuent aux objectifs environnementaux fixés par le règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088 ;

2° est présenté conformément aux procédures déjà mises en œuvre par certaines collectivités ou conformément au modèle fixé par arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé des comptes publics, à l’issue d’une concertation avec les associations d’élus.

III. – Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent se porter candidats à cette expérimentation, auprès du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé des comptes publics, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Une convention entre l’État et les exécutifs habilités par une décision de l’assemblée délibérante de chaque collectivité ou groupement de collectivités retenu précise les conditions de mise en œuvre et de suivi de l’expérimentation. Un bilan sur la mise en place de cet état annexé est transmis par le Gouvernement au Parlement au plus tard le 15 octobre 2026.

IV. – Un décret en Conseil d’État fixe, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent article.

La parole est à Mme Béatrice Gosselin.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement, qui est satisfait par celui de la commission.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement, qui est satisfait par celui de la commission.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Gosselin, l’amendement n° II-1071 rectifié est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Gosselin, l’amendement n° II-1071 rectifié est-il maintenu ?

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1071 rectifié est retiré.

Article 49 undecies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1368 rectifié ter, présenté par M. Capus, Mme Paoli-Gagin, MM. Malhuret, V. Louault et Brault, Mme L. Darcos, M. Rochette, Mme Lermytte et MM. Wattebled, Chasseing, Chevalier, Verzelen et A. Marc, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. Emmanuel Capus.

I. – Le budget et le compte administratif ou le compte financier unique des collectivités territoriales, de leurs groupements et des établissements publics locaux de plus de 3 500 habitants qui appliquent le régime budgétaire et comptable prévu aux articles L. 5217-10-1 à L. 5217-10-15 et L. 5217-12-2 à L.5217-12-5 du code général des collectivités territoriales, de la métropole de Lyon, de la collectivité de Corse, de la collectivité territoriale de Martinique et de la collectivité territoriale de Guyane peut comporter, à compter de l’exercice 2024, un état annexé intitulé « état des engagements financiers concourant à la transition écologique ».

II. – Cet état présente l’évolution, sur l’exercice concerné, du montant de la dette consacrée à la couverture des dépenses d’investissement qui, au sein du budget, contribuent positivement à tout ou partie des objectifs environnementaux fixés par le règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088 et indique la part cumulée de cette dette au sein de l’endettement global de la collectivité.

III. – Les modalités d’application du présent article, notamment le champ des dépenses d’investissement mentionnées au II, sont précisées par décret.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Cet amendement tend à supprimer l’article qui vise à inscrire dans la loi la possibilité, pour les collectivités de plus de 3 500 habitants qui le souhaitent, d’identifier et d’isoler la part de leur endettement consacrée à financer des investissements concourant à des objectifs environnementaux.

S’il apparaît pertinent d’engager les collectivités à se doter d’un budget vert, il n’est pas nécessaire d’inscrire cette possibilité dans la loi.

L’article 49 decies prévoit déjà une obligation pour les collectivités de verdir leur budget. Il apparaît donc plus pertinent de mener à bien cette transformation comptable que de créer une option facultative.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1368 rectifié ter, présenté par M. Capus, Mme Paoli-Gagin, MM. Malhuret, V. Louault et Brault, Mme L. Darcos, M. Rochette, Mme Lermytte et MM. Wattebled, Chasseing, Chevalier, Verzelen et A. Marc, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. Emmanuel Capus.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Cet amendement tend à supprimer l’article qui vise à inscrire dans la loi la possibilité, pour les collectivités de plus de 3 500 habitants qui le souhaitent, d’identifier et d’isoler la part de leur endettement consacrée à financer des investissements concourant à des objectifs environnementaux.

S’il apparaît pertinent d’engager les collectivités à se doter d’un budget vert, il n’est pas nécessaire d’inscrire cette possibilité dans la loi.

L’article 49 decies prévoit déjà une obligation pour les collectivités de verdir leur budget. Il apparaît donc plus pertinent de mener à bien cette transformation comptable que de créer une option facultative.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1368 rectifié ter.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1368 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de trois amendements faisant l’objet d’une discussion commune.

L’amendement n° II-529 rectifié bis n’est pas soutenu.

L’amendement n° II-1440 rectifié, présenté par Mme Cukierman, MM. Savoldelli, Bocquet et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Alinéa 1

Remplacer le nombre :

par le nombre :

La parole est à Mme Cécile Cukierman.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Dans la même logique que précédemment, il convient de relever ce seuil pour l’appliquer, a minima, aux communes de plus de 50 000 habitants.

Je le redis avec sincérité : on ne peut appeler sans cesse à simplifier, se plaindre qu’il y ait trop de normes, que les élus n’en puissent plus, ou déclarer qu’il faut alléger, différencier, adapter ou encore faire confiance aux territoires – je passe toutes les expressions dont nous pouvons être si friands – et maintenir un seuil de 3 500 habitants.

Cette mesure n’a de sens qu’avec un seuil de 50 000 habitants. Il s’agit de soulager les petites communes, de leur simplifier la vie.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de trois amendements faisant l’objet d’une discussion commune.

L’amendement n° II-529 rectifié bis n’est pas soutenu.

L’amendement n° II-1440 rectifié, présenté par Mme Cukierman, MM. Savoldelli, Bocquet et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Alinéa 1

Remplacer le nombre :

par le nombre :

La parole est à Mme Cécile Cukierman.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-530 rectifié bis n’est pas soutenu.

Quel est l’avis de la commission ?

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Dans la même logique que précédemment, il convient de relever ce seuil pour l’appliquer, a minima, aux communes de plus de 50 000 habitants.

Je le redis avec sincérité : on ne peut appeler sans cesse à simplifier, se plaindre qu’il y ait trop de normes, que les élus n’en puissent plus, ou déclarer qu’il faut alléger, différencier, adapter ou encore faire confiance aux territoires – je passe toutes les expressions dont nous pouvons être si friands – et maintenir un seuil de 3 500 habitants.

Cette mesure n’a de sens qu’avec un seuil de 50 000 habitants. Il s’agit de soulager les petites communes, de leur simplifier la vie.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-530 rectifié bis n’est pas soutenu.

Quel est l’avis de la commission ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Monsieur le ministre, comme en première partie, je constate une fois encore que vous avez parfois du mal à nous opposer vos arguments. Je peux l’entendre…

Je crois que nous ne mesurons pas l’effort que nous nous apprêtons à demander aux collectivités territoriales.

Comme vous tous ici, je compte dans mon département quelques communes de plus de 3 500 habitants. Comme vous tous ici, et comme les maires et les élus locaux, je suis confrontée chaque semaine à des discours qui deviennent de plus en plus inquiétants, y compris d’un point de vue républicain.

Je n’appellerai même pas à voter pour mon amendement, que je ne retirerai pas, madame la présidente. Je crois très sincèrement que l’on ne peut, d’un côté, tenir un discours de simplification et de défense des petites communes et des petites villes et, de l’autre, maintenir cet article en l’état.

Nous avons tous nos contradictions. C’est le propre de l’être humain.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Mm. Thomas Cazenave

C’est facultatif !

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

M . Thomas Cazenave, ministre délégué . C’est facultatif !

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Monsieur le ministre, comme en première partie, je constate une fois encore que vous avez parfois du mal à nous opposer vos arguments. Je peux l’entendre…

Je crois que nous ne mesurons pas l’effort que nous nous apprêtons à demander aux collectivités territoriales.

Comme vous tous ici, je compte dans mon département quelques communes de plus de 3 500 habitants. Comme vous tous ici, et comme les maires et les élus locaux, je suis confrontée chaque semaine à des discours qui deviennent de plus en plus inquiétants, y compris d’un point de vue républicain.

Je n’appellerai même pas à voter pour mon amendement, que je ne retirerai pas, madame la présidente. Je crois très sincèrement que l’on ne peut, d’un côté, tenir un discours de simplification et de défense des petites communes et des petites villes et, de l’autre, maintenir cet article en l’état.

Nous avons tous nos contradictions. C’est le propre de l’être humain.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Quand c’est facultatif, il y a les bons et les mauvais élèves !

M. le rapporteur général le confirme.

Debut de section - Permalien
Mm. Thomas Cazenave

C’est facultatif !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1440 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Quand c’est facultatif, il y a les bons et les mauvais élèves !

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Quand c’est facultatif, il y a les bons et les mauvais élèves !

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1440 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1440 rectifié.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ article 49 undecies est adopté.

L ’ article 49 undecies est adopté.

Photo de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1088 est présenté par le Gouvernement.

L’amendement n° II-1228 rectifié bis est présenté par Mme Gatel et les membres du groupe Union Centriste.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au III de l’article L. 1212-1 du code général des collectivités territoriales, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « quatre ».

La parole est à M le ministre délégué, pour présenter l’amendement n° II-1088.

Après l’article 49 undecies

Après l’article 49 undecies

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Cet amendement vise à créer un quatrième poste de vice-président du Conseil national d’évaluation des normes, afin d’assurer la représentation de l’ensemble des strates de collectivités.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1088 est présenté par le Gouvernement.

L’amendement n° II-1228 rectifié bis est présenté par Mme Gatel et les membres du groupe Union Centriste.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au III de l’article L. 1212-1 du code général des collectivités territoriales, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « quatre ».

La parole est à M le ministre délégué, pour présenter l’amendement n° II-1088.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1088 est présenté par le Gouvernement.

L’amendement n° II-1228 rectifié bis est présenté par Mme Gatel et les membres du groupe Union Centriste.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au III de l’article L. 1212-1 du code général des collectivités territoriales, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « quatre ».

La parole est à M le ministre délégué, pour présenter l’amendement n° II-1088.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Nadia Sollogoub, pour présenter l’amendement n° II-1228 rectifié bis.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Cet amendement vise à créer un quatrième poste de vice-président du Conseil national d’évaluation des normes, afin d’assurer la représentation de l’ensemble des strates de collectivités.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Cet amendement vise à créer un quatrième poste de vice-président du Conseil national d’évaluation des normes, afin d’assurer la représentation de l’ensemble des strates de collectivités.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Nadia Sollogoub, pour présenter l’amendement n° II-1228 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Nadia Sollogoub, pour présenter l’amendement n° II-1228 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission s’en remet à la sagesse du Sénat, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1088 et II-1228 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission s’en remet à la sagesse du Sénat, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission s’en remet à la sagesse du Sénat, madame la présidente.

Les amendements sont adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1088 et II-1228 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1088 et II-1228 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 undecies.

Je suis saisie de six amendements faisant l’objet d’une discussion commune.

Les deux premiers sont identiques.

L’amendement n° II-534 rectifié bis est présenté par M. Chasseing, Mme L. Darcos, MM. Grand et Rochette, Mme Lermytte, MM. Wattebled, Chevalier et Capus, Mmes Paoli-Gagin et Gacquerre et MM. Lemoyne, Menonville, Houpert, Fouassin, Bleunven et J.M. Boyer.

L’amendement n° II-1404 rectifié est présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet, Grosvalet et Laouedj.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi modifié :

a) Après la première occurrence du mot : « vent », sont insérés les mots : «, aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, » ;

b) Les mots : « à l’article 1519 D » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519 F »

c) Après la deuxième occurrence du mot : « vent », sont insérés les mots : « et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, » ;

d) Le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

2° L’article 1379-0 bis est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa du V, les mots : « 1519 F » sont supprimés.

b) Le V bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque prévue à l’article 1519 F. » ;

3° Au 3° du I de l’article 1586, les mots : « à l’article 1519 F qui ne sont pas affectées à une commune ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519 F qui ne sont pas affectées à une commune et à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » ;

4° Au 4° du I de l’article 1586, les mots : « et 1519 F » sont supprimés ;

5° Après le b du 2 du II de l’article 1609 quinquies C, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« c) Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2024. » ;

6° Le c) du 1 du I bis de l’article 1609 nonies C est ainsi rédigé :

« c) Aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique prévue à l’article 1519 F et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées avant le 1er janvier 2024, prévue à l’article 1519 F ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Emmanuel Capus, pour présenter l’amendement n° II-534 rectifié bis.

Les amendements sont adoptés.

Les amendements sont adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc solaire de bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables.

Nous proposons qu’une part de 50 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) relative aux installations photovoltaïques soit attribuée à la commune, 30 % à l’EPCI et 20 % au département.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 undecies.

Je suis saisie de six amendements faisant l’objet d’une discussion commune.

Les deux premiers sont identiques.

L’amendement n° II-534 rectifié bis est présenté par M. Chasseing, Mme L. Darcos, MM. Grand et Rochette, Mme Lermytte, MM. Wattebled, Chevalier et Capus, Mmes Paoli-Gagin et Gacquerre et MM. Lemoyne, Menonville, Houpert, Fouassin, Bleunven et J.M. Boyer.

L’amendement n° II-1404 rectifié est présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet, Grosvalet et Laouedj.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi modifié :

a) Après la première occurrence du mot : « vent », sont insérés les mots : «, aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, » ;

b) Les mots : « à l’article 1519 D » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519 F »

c) Après la deuxième occurrence du mot : « vent », sont insérés les mots : « et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, » ;

d) Le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

2° L’article 1379-0 bis est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa du V, les mots : « 1519 F » sont supprimés.

b) Le V bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque prévue à l’article 1519 F. » ;

3° Au 3° du I de l’article 1586, les mots : « à l’article 1519 F qui ne sont pas affectées à une commune ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519 F qui ne sont pas affectées à une commune et à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » ;

4° Au 4° du I de l’article 1586, les mots : « et 1519 F » sont supprimés ;

5° Après le b du 2 du II de l’article 1609 quinquies C, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« c) Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2024. » ;

6° Le c) du 1 du I bis de l’article 1609 nonies C est ainsi rédigé :

« c) Aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique prévue à l’article 1519 F et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées avant le 1er janvier 2024, prévue à l’article 1519 F ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Emmanuel Capus, pour présenter l’amendement n° II-534 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 undecies.

Je suis saisie de six amendements faisant l’objet d’une discussion commune.

Les deux premiers sont identiques.

L’amendement n° II-534 rectifié bis est présenté par M. Chasseing, Mme L. Darcos, MM. Grand et Rochette, Mme Lermytte, MM. Wattebled, Chevalier et Capus, Mmes Paoli-Gagin et Gacquerre et MM. Lemoyne, Menonville, Houpert, Fouassin, Bleunven et J.M. Boyer.

L’amendement n° II-1404 rectifié est présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet, Grosvalet et Laouedj.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi modifié :

a) Après la première occurrence du mot : « vent », sont insérés les mots : «, aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, » ;

b) Les mots : « à l’article 1519 D » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519 F »

c) Après la deuxième occurrence du mot : « vent », sont insérés les mots : « et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, » ;

d) Le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

2° L’article 1379-0 bis est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa du V, les mots : « 1519 F » sont supprimés.

b) Le V bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque prévue à l’article 1519 F. » ;

3° Au 3° du I de l’article 1586, les mots : « à l’article 1519 F qui ne sont pas affectées à une commune ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519 F qui ne sont pas affectées à une commune et à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » ;

4° Au 4° du I de l’article 1586, les mots : « et 1519 F » sont supprimés ;

5° Après le b du 2 du II de l’article 1609 quinquies C, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« c) Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2024. » ;

6° Le c) du 1 du I bis de l’article 1609 nonies C est ainsi rédigé :

« c) Aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique prévue à l’article 1519 F et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées avant le 1er janvier 2024, prévue à l’article 1519 F ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Emmanuel Capus, pour présenter l’amendement n° II-534 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Maryse Carrère, pour présenter l’amendement n° II-1404 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc solaire de bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables.

Nous proposons qu’une part de 50 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) relative aux installations photovoltaïques soit attribuée à la commune, 30 % à l’EPCI et 20 % au département.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc solaire de bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables.

Nous proposons qu’une part de 50 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) relative aux installations photovoltaïques soit attribuée à la commune, 30 % à l’EPCI et 20 % au département.

Debut de section - PermalienPhoto de Maryse Carrère

Nous estimons que l’échelon communal constitue, lors des phases non seulement de développement, mais aussi d’exploitation des installations solaires, le niveau privilégié pour l’échange entre la population concernée et le développeur ou la société d’exploitation.

Il est de fait l’échelon le plus exposé et doit, à ce titre, bénéficier de retombées locales positives.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Maryse Carrère, pour présenter l’amendement n° II-1404 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Maryse Carrère, pour présenter l’amendement n° II-1404 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les deux amendements suivants sont identiques.

L’amendement n° II-535 rectifié bis est présenté par M. Chasseing, Mme L. Darcos, MM. Grand et Rochette, Mme Lermytte, MM. Wattebled, Chevalier et Capus, Mmes Paoli-Gagin et Gacquerre et MM. Lemoyne, Menonville, Houpert, Fouassin, Bleunven et J.M. Boyer.

L’amendement n° II-1405 rectifié est présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet et Laouedj.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa du 9° du I de l’article 1379, le taux « 20 % » est remplacé par le taux « 50 % » ;

2° Au 1° du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux « 50 % » est remplacé par le taux « 30 % ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Emmanuel Capus, pour présenter l’amendement n° II-535 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Maryse Carrère

Nous estimons que l’échelon communal constitue, lors des phases non seulement de développement, mais aussi d’exploitation des installations solaires, le niveau privilégié pour l’échange entre la population concernée et le développeur ou la société d’exploitation.

Il est de fait l’échelon le plus exposé et doit, à ce titre, bénéficier de retombées locales positives.

Debut de section - PermalienPhoto de Maryse Carrère

Nous estimons que l’échelon communal constitue, lors des phases non seulement de développement, mais aussi d’exploitation des installations solaires, le niveau privilégié pour l’échange entre la population concernée et le développeur ou la société d’exploitation.

Il est de fait l’échelon le plus exposé et doit, à ce titre, bénéficier de retombées locales positives.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les deux amendements suivants sont identiques.

L’amendement n° II-535 rectifié bis est présenté par M. Chasseing, Mme L. Darcos, MM. Grand et Rochette, Mme Lermytte, MM. Wattebled, Chevalier et Capus, Mmes Paoli-Gagin et Gacquerre et MM. Lemoyne, Menonville, Houpert, Fouassin, Bleunven et J.M. Boyer.

L’amendement n° II-1405 rectifié est présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet et Laouedj.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa du 9° du I de l’article 1379, le taux « 20 % » est remplacé par le taux « 50 % » ;

2° Au 1° du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux « 50 % » est remplacé par le taux « 30 % ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Emmanuel Capus, pour présenter l’amendement n° II-535 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les deux amendements suivants sont identiques.

L’amendement n° II-535 rectifié bis est présenté par M. Chasseing, Mme L. Darcos, MM. Grand et Rochette, Mme Lermytte, MM. Wattebled, Chevalier et Capus, Mmes Paoli-Gagin et Gacquerre et MM. Lemoyne, Menonville, Houpert, Fouassin, Bleunven et J.M. Boyer.

L’amendement n° II-1405 rectifié est présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet et Laouedj.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa du 9° du I de l’article 1379, le taux « 20 % » est remplacé par le taux « 50 % » ;

2° Au 1° du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux « 50 % » est remplacé par le taux « 30 % ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Emmanuel Capus, pour présenter l’amendement n° II-535 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Maryse Carrère, pour présenter l’amendement n° II-1405 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Maryse Carrère, pour présenter l’amendement n° II-1405 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Maryse Carrère, pour présenter l’amendement n° II-1405 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-599 rectifié bis, présenté par Mmes Havet et Cazebonne et MM. Lemoyne, Haye, Mohamed Soilihi, Rohfritsch, Lévrier, Omar Oili, Patient, Buis, Rambaud et Canévet, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la première phrase du second alinéa du 9 du I de l’article 1379, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux « 40 % » ;

2° Au 1 du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux : « 50 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».

II. – Le I s’applique aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Didier Rambaud.

Debut de section - PermalienPhoto de Didier Rambaud

Cet amendement est défendu, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-599 rectifié bis, présenté par Mmes Havet et Cazebonne et MM. Lemoyne, Haye, Mohamed Soilihi, Rohfritsch, Lévrier, Omar Oili, Patient, Buis, Rambaud et Canévet, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la première phrase du second alinéa du 9 du I de l’article 1379, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux « 40 % » ;

2° Au 1 du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux : « 50 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».

II. – Le I s’applique aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Didier Rambaud.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-599 rectifié bis, présenté par Mmes Havet et Cazebonne et MM. Lemoyne, Haye, Mohamed Soilihi, Rohfritsch, Lévrier, Omar Oili, Patient, Buis, Rambaud et Canévet, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la première phrase du second alinéa du 9 du I de l’article 1379, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux « 40 % » ;

2° Au 1 du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux : « 50 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».

II. – Le I s’applique aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Didier Rambaud.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-191 rectifié bis, présenté par M. Pointereau, Mmes Bellurot et Vermeillet, MM. Daubresse, Khalifé, Longeot, Anglars et Pellevat, Mme Sollogoub, MM. Bouchet, Burgoa, Perrin et Rietmann, Mmes Richer et Dumont, MM. Houpert, Klinger et Reynaud, Mmes P. Martin et Deseyne, MM. Saury et D. Laurent, Mme Imbert, M. Somon, Mmes Muller-Bronn et Lassarade, MM. Belin et Brisson, Mmes Josende et Berthet, MM. J.M. Boyer, Joyandet, Hingray, Savin, Pernot, Lefèvre, Darnaud, Michallet, Rojouan, Panunzi, L. Hervé, Chatillon, H. Leroy, Tabarot et Bouloux et Mme Gatel, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la première phrase du second alinéa du 9 du I de l’article 1379 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Laurent Somon.

Debut de section - PermalienPhoto de Didier Rambaud

Cet amendement est défendu, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Didier Rambaud

Cet amendement est défendu, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-191 rectifié bis, présenté par M. Pointereau, Mmes Bellurot et Vermeillet, MM. Daubresse, Khalifé, Longeot, Anglars et Pellevat, Mme Sollogoub, MM. Bouchet, Burgoa, Perrin et Rietmann, Mmes Richer et Dumont, MM. Houpert, Klinger et Reynaud, Mmes P. Martin et Deseyne, MM. Saury et D. Laurent, Mme Imbert, M. Somon, Mmes Muller-Bronn et Lassarade, MM. Belin et Brisson, Mmes Josende et Berthet, MM. J.M. Boyer, Joyandet, Hingray, Savin, Pernot, Lefèvre, Darnaud, Michallet, Rojouan, Panunzi, L. Hervé, Chatillon, H. Leroy, Tabarot et Bouloux et Mme Gatel, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la première phrase du second alinéa du 9 du I de l’article 1379 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Laurent Somon.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-191 rectifié bis, présenté par M. Pointereau, Mmes Bellurot et Vermeillet, MM. Daubresse, Khalifé, Longeot, Anglars et Pellevat, Mme Sollogoub, MM. Bouchet, Burgoa, Perrin et Rietmann, Mmes Richer et Dumont, MM. Houpert, Klinger et Reynaud, Mmes P. Martin et Deseyne, MM. Saury et D. Laurent, Mme Imbert, M. Somon, Mmes Muller-Bronn et Lassarade, MM. Belin et Brisson, Mmes Josende et Berthet, MM. J.M. Boyer, Joyandet, Hingray, Savin, Pernot, Lefèvre, Darnaud, Michallet, Rojouan, Panunzi, L. Hervé, Chatillon, H. Leroy, Tabarot et Bouloux et Mme Gatel, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la première phrase du second alinéa du 9 du I de l’article 1379 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

La parole est à M. Laurent Somon.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous avons trouvé un équilibre l’an dernier. Évitons de le remettre en cause et laissons le dispositif fonctionner.

La commission demande le retrait de tous ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous avons trouvé un équilibre l’an dernier. Évitons de le remettre en cause et laissons le dispositif fonctionner.

La commission demande le retrait de tous ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous avons trouvé un équilibre l’an dernier. Évitons de le remettre en cause et laissons le dispositif fonctionner.

La commission demande le retrait de tous ces amendements.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les équilibres qui ont été trouvés doivent en effet être conservés.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-534 rectifié bis et II-1404 rectifié.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les équilibres qui ont été trouvés doivent en effet être conservés.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur ces amendements.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les équilibres qui ont été trouvés doivent en effet être conservés.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur ces amendements.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-534 rectifié bis et II-1404 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-535 rectifié bis et II-1405 rectifié.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-535 rectifié bis et II-1405 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-599 rectifié bis.

Les amendements ne sont pas adoptés.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-599 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-191 rectifié bis.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-191 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-191 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-545 rectifié bis, présenté par MM. Bas et Rapin, Mme Noël, MM. J.P. Vogel et Frassa, Mme Richer, M. Bouchet, Mmes Jacques et Berthet, MM. Anglars et Panunzi, Mmes Schalck, Ventalon, Josende, Dumas et Muller-Bronn, MM. Brisson, Belin et Pellevat, Mme Dumont, MM. H. Leroy, Chatillon et Sido, Mme M. Mercier, M. Saury, Mme Gosselin, MM. D. Laurent et Reynaud, Mme Imbert, M. Lefèvre, Mme Aeschlimann et MM. Daubresse et C. Vial, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :

a) Au a, les mots : « et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 » sont supprimés ;

b) Au b, les mots : « installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés ;

2° Au 1 bis du I bis de l’article 1609 nonies C, les mots : «, installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés.

II. – Par dérogation au quatrième alinéa du 1 du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise avant le 1er juillet 2023, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 lorsque le montant de l’attribution a été calculé en prenant en compte le produit auparavant perçu par la commune au titre de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 D. Le montant de cette réduction ne peut excéder celui pris en compte pour le calcul de l’attribution de compensation.

La parole est à M. Cédric Vial.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Cet amendement de mon collègue Philippe Bas vise à réparer une injustice.

Depuis la loi de finances pour 2019, les communes peuvent bénéficier, pour tout nouveau projet d’éolienne, de 20 % du produit de l’Ifer versé au titre de ces éoliennes. Celles qui ont été installées avant le 1er janvier 2019 ne sont donc pas concernées par ce dispositif.

Il est pourtant évident que les collectivités qui subissent des nuisances depuis plus longtemps devraient bénéficier des mêmes avantages que celles qui subissent des nuisances depuis moins longtemps. Les mêmes causes doivent produire les mêmes effets.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-545 rectifié bis, présenté par MM. Bas et Rapin, Mme Noël, MM. J.P. Vogel et Frassa, Mme Richer, M. Bouchet, Mmes Jacques et Berthet, MM. Anglars et Panunzi, Mmes Schalck, Ventalon, Josende, Dumas et Muller-Bronn, MM. Brisson, Belin et Pellevat, Mme Dumont, MM. H. Leroy, Chatillon et Sido, Mme M. Mercier, M. Saury, Mme Gosselin, MM. D. Laurent et Reynaud, Mme Imbert, M. Lefèvre, Mme Aeschlimann et MM. Daubresse et C. Vial, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :

a) Au a, les mots : « et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 » sont supprimés ;

b) Au b, les mots : « installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés ;

2° Au 1 bis du I bis de l’article 1609 nonies C, les mots : «, installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés.

II. – Par dérogation au quatrième alinéa du 1 du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise avant le 1er juillet 2023, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 lorsque le montant de l’attribution a été calculé en prenant en compte le produit auparavant perçu par la commune au titre de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 D. Le montant de cette réduction ne peut excéder celui pris en compte pour le calcul de l’attribution de compensation.

La parole est à M. Cédric Vial.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-545 rectifié bis, présenté par MM. Bas et Rapin, Mme Noël, MM. J.P. Vogel et Frassa, Mme Richer, M. Bouchet, Mmes Jacques et Berthet, MM. Anglars et Panunzi, Mmes Schalck, Ventalon, Josende, Dumas et Muller-Bronn, MM. Brisson, Belin et Pellevat, Mme Dumont, MM. H. Leroy, Chatillon et Sido, Mme M. Mercier, M. Saury, Mme Gosselin, MM. D. Laurent et Reynaud, Mme Imbert, M. Lefèvre, Mme Aeschlimann et MM. Daubresse et C. Vial, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :

a) Au a, les mots : « et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 » sont supprimés ;

b) Au b, les mots : « installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés ;

2° Au 1 bis du I bis de l’article 1609 nonies C, les mots : «, installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés.

II. – Par dérogation au quatrième alinéa du 1 du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise avant le 1er juillet 2023, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 lorsque le montant de l’attribution a été calculé en prenant en compte le produit auparavant perçu par la commune au titre de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 D. Le montant de cette réduction ne peut excéder celui pris en compte pour le calcul de l’attribution de compensation.

La parole est à M. Cédric Vial.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Cet amendement de mon collègue Philippe Bas vise à réparer une injustice.

Depuis la loi de finances pour 2019, les communes peuvent bénéficier, pour tout nouveau projet d’éolienne, de 20 % du produit de l’Ifer versé au titre de ces éoliennes. Celles qui ont été installées avant le 1er janvier 2019 ne sont donc pas concernées par ce dispositif.

Il est pourtant évident que les collectivités qui subissent des nuisances depuis plus longtemps devraient bénéficier des mêmes avantages que celles qui subissent des nuisances depuis moins longtemps. Les mêmes causes doivent produire les mêmes effets.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Cet amendement de mon collègue Philippe Bas vise à réparer une injustice.

Depuis la loi de finances pour 2019, les communes peuvent bénéficier, pour tout nouveau projet d’éolienne, de 20 % du produit de l’Ifer versé au titre de ces éoliennes. Celles qui ont été installées avant le 1er janvier 2019 ne sont donc pas concernées par ce dispositif.

Il est pourtant évident que les collectivités qui subissent des nuisances depuis plus longtemps devraient bénéficier des mêmes avantages que celles qui subissent des nuisances depuis moins longtemps. Les mêmes causes doivent produire les mêmes effets.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Vouloir modifier un dispositif une fois qu’il a été adopté et mis en œuvre n’est pas très logique…

De plus, la rétroactivité conduirait à des pertes de base pour les intercommunalités.

Enfin, pour les communes concernées, cela créerait un effet d’aubaine, alors que la mesure se voulait incitative.

Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Vouloir modifier un dispositif une fois qu’il a été adopté et mis en œuvre n’est pas très logique…

De plus, la rétroactivité conduirait à des pertes de base pour les intercommunalités.

Enfin, pour les communes concernées, cela créerait un effet d’aubaine, alors que la mesure se voulait incitative.

Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Vouloir modifier un dispositif une fois qu’il a été adopté et mis en œuvre n’est pas très logique…

De plus, la rétroactivité conduirait à des pertes de base pour les intercommunalités.

Enfin, pour les communes concernées, cela créerait un effet d’aubaine, alors que la mesure se voulait incitative.

Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Laurent Somon, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Le département de la Somme est celui qui compte le plus d’éoliennes en France.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Laurent Somon, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Laurent Somon, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Le département de la Somme est celui qui compte le plus d’éoliennes en France.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Le département de la Somme est celui qui compte le plus d’éoliennes en France.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Les communes qui ont installé des éoliennes avant le 1er janvier 2019 se trouvent pénalisées, car elles ne bénéficient pas des mêmes recettes fiscales que les communes qui ont agi plus tard.

Pardonnez-moi, monsieur le rapporteur général, mais je ne suis pas de votre avis. Par souci d’équité, je rejoins mon collègue Cédric Vial : nous devrions revenir sur cette mesure, qui est inique et incompréhensible pour les communes.

Vous nous dites que cela joue sur le potentiel financier des intercommunalités, mais cela joue surtout sur les recettes des communes.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Les communes qui ont installé des éoliennes avant le 1er janvier 2019 se trouvent pénalisées, car elles ne bénéficient pas des mêmes recettes fiscales que les communes qui ont agi plus tard.

Pardonnez-moi, monsieur le rapporteur général, mais je ne suis pas de votre avis. Par souci d’équité, je rejoins mon collègue Cédric Vial : nous devrions revenir sur cette mesure, qui est inique et incompréhensible pour les communes.

Vous nous dites que cela joue sur le potentiel financier des intercommunalités, mais cela joue surtout sur les recettes des communes.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Les communes qui ont installé des éoliennes avant le 1er janvier 2019 se trouvent pénalisées, car elles ne bénéficient pas des mêmes recettes fiscales que les communes qui ont agi plus tard.

Pardonnez-moi, monsieur le rapporteur général, mais je ne suis pas de votre avis. Par souci d’équité, je rejoins mon collègue Cédric Vial : nous devrions revenir sur cette mesure, qui est inique et incompréhensible pour les communes.

Vous nous dites que cela joue sur le potentiel financier des intercommunalités, mais cela joue surtout sur les recettes des communes.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je précise qu’au départ, la mesure se voulait incitative.

Que les règles du jeu aient changé par la suite et que les communes y trouvent un intérêt, je le comprends. Gardons néanmoins à l’esprit les règles qui ont été fixées à l’origine.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Jean-François Rapin, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je précise qu’au départ, la mesure se voulait incitative.

Que les règles du jeu aient changé par la suite et que les communes y trouvent un intérêt, je le comprends. Gardons néanmoins à l’esprit les règles qui ont été fixées à l’origine.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je précise qu’au départ, la mesure se voulait incitative.

Que les règles du jeu aient changé par la suite et que les communes y trouvent un intérêt, je le comprends. Gardons néanmoins à l’esprit les règles qui ont été fixées à l’origine.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Rapin

Laurent Somon l’a dit : les Hauts-de-France, qu’il s’agisse de la Somme ou du Pas-de-Calais, accueillent quasiment 30 % des éoliennes installées en France.

Ce sujet est très sensible dans nos territoires. Je ne suivrai pas l’avis de M. le rapporteur général et je voterai cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Jean-François Rapin, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Paccaud, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Rapin

Laurent Somon l’a dit : les Hauts-de-France, qu’il s’agisse de la Somme ou du Pas-de-Calais, accueillent quasiment 30 % des éoliennes installées en France.

Ce sujet est très sensible dans nos territoires. Je ne suivrai pas l’avis de M. le rapporteur général et je voterai cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Rapin

Laurent Somon l’a dit : les Hauts-de-France, qu’il s’agisse de la Somme ou du Pas-de-Calais, accueillent quasiment 30 % des éoliennes installées en France.

Ce sujet est très sensible dans nos territoires. Je ne suivrai pas l’avis de M. le rapporteur général et je voterai cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Je voterai également cet amendement.

On implante souvent des éoliennes en bordure du territoire communal. De fait, la commune voisine en subit les nuisances.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Paccaud, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Paccaud, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Je voterai également cet amendement.

On implante souvent des éoliennes en bordure du territoire communal. De fait, la commune voisine en subit les nuisances.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Je voterai également cet amendement.

On implante souvent des éoliennes en bordure du territoire communal. De fait, la commune voisine en subit les nuisances.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Toujours est-il que le texte précédent avait pour vertu d’amoindrir l’effet négatif, en « intercommunalisant » la question.

Des injustices demeurent pour certaines communes, qui ont le sentiment de percevoir moins que ce à quoi elles pourraient prétendre.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-545 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Toujours est-il que le texte précédent avait pour vertu d’amoindrir l’effet négatif, en « intercommunalisant » la question.

Des injustices demeurent pour certaines communes, qui ont le sentiment de percevoir moins que ce à quoi elles pourraient prétendre.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Toujours est-il que le texte précédent avait pour vertu d’amoindrir l’effet négatif, en « intercommunalisant » la question.

Des injustices demeurent pour certaines communes, qui ont le sentiment de percevoir moins que ce à quoi elles pourraient prétendre.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-545 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-545 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1406 rectifié bis, présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet, Grosvalet et Laouedj, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le second alinéa du 9 du I de l’article 1379 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette fraction s’applique en cas de renouvellement de l’installation à compter du 1er janvier 2024. »

La parole est à Mme Maryse Carrère.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1406 rectifié bis, présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet, Grosvalet et Laouedj, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le second alinéa du 9 du I de l’article 1379 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette fraction s’applique en cas de renouvellement de l’installation à compter du 1er janvier 2024. »

La parole est à Mme Maryse Carrère.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1406 rectifié bis, présenté par Mme M. Carrère, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin et MM. Guiol, Daubet, Grosvalet et Laouedj, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le second alinéa du 9 du I de l’article 1379 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette fraction s’applique en cas de renouvellement de l’installation à compter du 1er janvier 2024. »

La parole est à Mme Maryse Carrère.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Carrère, l’amendement n° II-1406 rectifié bis est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Carrère, l’amendement n° II-1406 rectifié bis est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Carrère, l’amendement n° II-1406 rectifié bis est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1406 rectifié bis est retiré.

L’amendement n° II-1010 rectifié ter, présenté par M. C. Vial, Mme Bellurot, M. Bacci, Mme Belrhiti, M. J.B. Blanc, Mme Borchio Fontimp, MM. Bouchet, Brisson, Burgoa et Darnaud, Mme Dumont, M. Genet, Mme F. Gerbaud, MM. Khalifé et Klinger, Mme Lassarade, MM. D. Laurent, Lefèvre et H. Leroy, Mmes P. Martin et Muller-Bronn et MM. Panunzi, Pellevat, Reynaud, Saury, Sido, Tabarot et Michallet, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le a du 2 du II de l’article 1609 quinquies C est complété par une phrase ainsi rédigée : « Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction du produit mentionné à l’article 1519 D peut être versée aux communes membres de cet établissement public. »

2° Après le 1 ter du I de l’article 1609 nonies C, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 1… Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction des produits mentionnés aux articles 1519 D et 1519 F peut être versée aux communes membres de cet établissement public. »

La parole est à M. Cédric Vial.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Cet amendement, rédigé avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, porte également sur le partage de la valeur.

Comme vous le savez, la loi permet, depuis 2019 pour l’éolien et depuis 2023 pour le photovoltaïque, de partager les 20 % de l’Ifer qui reviennent aux collectivités avec l’intercommunalité.

En revanche, la réciproque n’est pas vraie : l’intercommunalité ne peut pas partager cette recette avec les communes.

Or Olivier Paccaud l’a dit : la nuisance peut être subie par les communes voisines ou limitrophes des infrastructures.

Cet amendement vise à autoriser la mise en œuvre d’accords locaux beaucoup plus simples, afin que les EPCI puissent reverser aux communes d’implantation, mais également aux communes limitrophes, une fraction de l’Ifer éolienne ou photovoltaïque, sans que cela ait une quelconque incidence sur les indicateurs financiers utilisés dans le calcul des dotations, notamment de la DGF, ou du potentiel financier.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1406 rectifié bis est retiré.

L’amendement n° II-1010 rectifié ter, présenté par M. C. Vial, Mme Bellurot, M. Bacci, Mme Belrhiti, M. J.B. Blanc, Mme Borchio Fontimp, MM. Bouchet, Brisson, Burgoa et Darnaud, Mme Dumont, M. Genet, Mme F. Gerbaud, MM. Khalifé et Klinger, Mme Lassarade, MM. D. Laurent, Lefèvre et H. Leroy, Mmes P. Martin et Muller-Bronn et MM. Panunzi, Pellevat, Reynaud, Saury, Sido, Tabarot et Michallet, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le a du 2 du II de l’article 1609 quinquies C est complété par une phrase ainsi rédigée : « Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction du produit mentionné à l’article 1519 D peut être versée aux communes membres de cet établissement public. »

2° Après le 1 ter du I de l’article 1609 nonies C, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 1… Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction des produits mentionnés aux articles 1519 D et 1519 F peut être versée aux communes membres de cet établissement public. »

La parole est à M. Cédric Vial.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1406 rectifié bis est retiré.

L’amendement n° II-1010 rectifié ter, présenté par M. C. Vial, Mme Bellurot, M. Bacci, Mme Belrhiti, M. J.B. Blanc, Mme Borchio Fontimp, MM. Bouchet, Brisson, Burgoa et Darnaud, Mme Dumont, M. Genet, Mme F. Gerbaud, MM. Khalifé et Klinger, Mme Lassarade, MM. D. Laurent, Lefèvre et H. Leroy, Mmes P. Martin et Muller-Bronn et MM. Panunzi, Pellevat, Reynaud, Saury, Sido, Tabarot et Michallet, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le a du 2 du II de l’article 1609 quinquies C est complété par une phrase ainsi rédigée : « Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction du produit mentionné à l’article 1519 D peut être versée aux communes membres de cet établissement public. »

2° Après le 1 ter du I de l’article 1609 nonies C, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 1… Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction des produits mentionnés aux articles 1519 D et 1519 F peut être versée aux communes membres de cet établissement public. »

La parole est à M. Cédric Vial.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Cet amendement, rédigé avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, porte également sur le partage de la valeur.

Comme vous le savez, la loi permet, depuis 2019 pour l’éolien et depuis 2023 pour le photovoltaïque, de partager les 20 % de l’Ifer qui reviennent aux collectivités avec l’intercommunalité.

En revanche, la réciproque n’est pas vraie : l’intercommunalité ne peut pas partager cette recette avec les communes.

Or Olivier Paccaud l’a dit : la nuisance peut être subie par les communes voisines ou limitrophes des infrastructures.

Cet amendement vise à autoriser la mise en œuvre d’accords locaux beaucoup plus simples, afin que les EPCI puissent reverser aux communes d’implantation, mais également aux communes limitrophes, une fraction de l’Ifer éolienne ou photovoltaïque, sans que cela ait une quelconque incidence sur les indicateurs financiers utilisés dans le calcul des dotations, notamment de la DGF, ou du potentiel financier.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Cet amendement, rédigé avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, porte également sur le partage de la valeur.

Comme vous le savez, la loi permet, depuis 2019 pour l’éolien et depuis 2023 pour le photovoltaïque, de partager les 20 % de l’Ifer qui reviennent aux collectivités avec l’intercommunalité.

En revanche, la réciproque n’est pas vraie : l’intercommunalité ne peut pas partager cette recette avec les communes.

Or Olivier Paccaud l’a dit : la nuisance peut être subie par les communes voisines ou limitrophes des infrastructures.

Cet amendement vise à autoriser la mise en œuvre d’accords locaux beaucoup plus simples, afin que les EPCI puissent reverser aux communes d’implantation, mais également aux communes limitrophes, une fraction de l’Ifer éolienne ou photovoltaïque, sans que cela ait une quelconque incidence sur les indicateurs financiers utilisés dans le calcul des dotations, notamment de la dotation globale de fonctionnement (DGF), ou du potentiel financier.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à instituer une faculté de reversement aux communes d’une part du produit de l’Ifer éolienne, photovoltaïque ou hydraulique perçue par les EPCI.

Je ne nie pas l’intérêt du dispositif, mais il n’est pas pleinement abouti à ce stade : les modalités selon lesquelles ce reversement pourrait être réparti entre les communes ne font l’objet d’aucune précision. Il pourrait donc occasionner des effets d’éviction.

En outre la rédaction intègre l’Ifer hydraulique, alors que les enjeux de répartition dont nous débattons étaient jusque-là limités à l’Ifer éolienne et photovoltaïque.

La commission demande donc le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à instituer une faculté de reversement aux communes d’une part du produit de l’Ifer éolienne, photovoltaïque ou hydraulique perçue par les EPCI.

Je ne nie pas l’intérêt du dispositif, mais il n’est pas pleinement abouti à ce stade : les modalités selon lesquelles ce reversement pourrait être réparti entre les communes ne font l’objet d’aucune précision. Il pourrait donc occasionner des effets d’éviction.

En outre la rédaction intègre l’Ifer hydraulique, alors que les enjeux de répartition dont nous débattons étaient jusque-là limités à l’Ifer éolienne et photovoltaïque.

La commission demande donc le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à instituer une faculté de reversement aux communes d’une part du produit de l’Ifer éolienne, photovoltaïque ou hydraulique perçue par les EPCI.

Je ne nie pas l’intérêt du dispositif, mais il n’est pas pleinement abouti à ce stade : les modalités selon lesquelles ce reversement pourrait être réparti entre les communes ne font l’objet d’aucune précision. Il pourrait donc occasionner des effets d’éviction.

En outre la rédaction intègre l’Ifer hydraulique, alors que les enjeux de répartition dont nous débattons étaient jusque-là limités à l’Ifer éolienne et photovoltaïque.

La commission demande donc le retrait de cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur Vial, l’amendement n° II-1010 rectifié ter est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Je le maintiens, madame la présidente, même si je ne me fais pas d’illusion sur le sort qui lui sera réservé ! Vous avez raison, monsieur le rapporteur général, il y a un risque d’éviction dans un accord local, mais celui-ci existe aussi dans le système actuel, dans le sens inverse.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur Vial, l’amendement n° II-1010 rectifié ter est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur Vial, l’amendement n° II-1010 rectifié ter est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1010 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Je le maintiens, madame la présidente, même si je ne me fais pas d’illusion sur le sort qui lui sera réservé ! Vous avez raison, monsieur le rapporteur général, il y a un risque d’éviction dans un accord local, mais celui-ci existe aussi dans le système actuel, dans le sens inverse.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Vial

Je le maintiens, madame la présidente, même si je ne me fais pas d’illusion sur le sort qui lui sera réservé ! Vous avez raison, monsieur le rapporteur général, il y a un risque d’éviction dans un accord local, mais celui-ci existe aussi dans le système actuel, dans le sens inverse.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1010 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1010 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1038 est présenté par Mme Cukierman.

L’amendement n° II-1064 rectifié est présenté par Mme Bellurot, MM. Pointereau, J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mme Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin, M. Panunzi et Mme P. Martin.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase du 16° du I et à la deuxième phrase du 5° du II de l’article 1379, les mots : «, prises dans les conditions prévues au VI de l’article 1639 A bis, » sont supprimés ;

2° Au 3 du IX de l’article 1379-0 bis, les mots : « prise dans les conditions prévues au VI de l’article 1639 A bis » sont supprimés.

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1038.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Si le partage de la taxe d’aménagement est aujourd’hui facultatif lorsqu’elle est perçue par les communes membres d’un EPCI à fiscalité propre, il est en revanche obligatoire lorsque les EPCI la perçoivent. Dans les deux cas, le partage de la taxe est soumis à des délais très contraints, puisque, à compter de 2023, ces répartitions doivent être fixées avant le 1er juillet de l’année n, pour une mise en œuvre au 1er janvier de l’année suivante.

Sans remettre en cause les principes de partage de la taxe d’aménagement, cet amendement vise à élargir les délais de délibération, afin de laisser le temps aux élus de définir les règles de répartition les plus adaptées, notamment dans le cadre de la définition de leur pacte financier et fiscal.

Enfin, nous proposons d’appliquer également ces assouplissements dans le cas où les EPCI perçoivent la taxe et en reversent une partie à leurs communes membres.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1038 est présenté par Mme Cukierman.

L’amendement n° II-1064 rectifié est présenté par Mme Bellurot, MM. Pointereau, J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mme Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin, M. Panunzi et Mme P. Martin.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase du 16° du I et à la deuxième phrase du 5° du II de l’article 1379, les mots : «, prises dans les conditions prévues au VI de l’article 1639 A bis, » sont supprimés ;

2° Au 3 du IX de l’article 1379-0 bis, les mots : « prise dans les conditions prévues au VI de l’article 1639 A bis » sont supprimés.

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1038.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1038 est présenté par Mme Cukierman.

L’amendement n° II-1064 rectifié est présenté par Mme Bellurot, MM. Pointereau, J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mme Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin, M. Panunzi et Mme P. Martin.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase du 16° du I et à la deuxième phrase du 5° du II de l’article 1379, les mots : «, prises dans les conditions prévues au VI de l’article 1639 A bis, » sont supprimés ;

2° Au 3 du IX de l’article 1379-0 bis, les mots : « prise dans les conditions prévues au VI de l’article 1639 A bis » sont supprimés.

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1038.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Béatrice Gosselin, pour présenter l’amendement n° II-1064 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Si le partage de la taxe d’aménagement est aujourd’hui facultatif lorsqu’elle est perçue par les communes membres d’un EPCI à fiscalité propre, il est en revanche obligatoire lorsque les EPCI la perçoivent. Dans les deux cas, le partage de la taxe est soumis à des délais très contraints, puisque, à compter de 2023, ces répartitions doivent être fixées avant le 1er juillet de l’année n, pour une mise en œuvre au 1er janvier de l’année suivante.

Sans remettre en cause les principes de partage de la taxe d’aménagement, cet amendement vise à élargir les délais de délibération, afin de laisser le temps aux élus de définir les règles de répartition les plus adaptées, notamment dans le cadre de la définition de leur pacte financier et fiscal.

Enfin, nous proposons d’appliquer également ces assouplissements dans le cas où les EPCI perçoivent la taxe et en reversent une partie à leurs communes membres.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Si le partage de la taxe d’aménagement est aujourd’hui facultatif lorsqu’elle est perçue par les communes membres d’un EPCI à fiscalité propre, il est en revanche obligatoire lorsque les EPCI la perçoivent. Dans les deux cas, le partage de la taxe est soumis à des délais très contraints, puisqu’à compter de 2023, ces répartitions doivent être fixées avant le 1er juillet de l’année n, pour une mise en œuvre au 1er janvier de l’année suivante.

Sans remettre en cause les principes de partage de la taxe d’aménagement, cet amendement vise à élargir les délais de délibération, afin de laisser le temps aux élus de définir les règles de répartition les plus adaptées, notamment dans le cadre de la définition de leur pacte financier et fiscal.

Enfin, nous proposons d’appliquer également ces assouplissements dans le cas où les EPCI perçoivent la taxe et en reversent une partie à leurs communes membres.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Béatrice Gosselin, pour présenter l’amendement n° II-1064 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Béatrice Gosselin, pour présenter l’amendement n° II-1064 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission souhaite connaître l’avis du Gouvernement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission souhaite connaître l’avis du Gouvernement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission souhaite connaître l’avis du Gouvernement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ces délais sont nécessaires pour des impératifs de gestion.

Dans l’intérêt aussi bien des collectivités que des services fiscaux, il importe de fixer une date limite de délibération. Plusieurs décisions relatives à la taxe d’aménagement doivent être adoptées avant le 1er juillet. Les délibérations relatives au reversement du produit de la taxe d’aménagement doivent donc s’inscrire dans le même calendrier.

Le Gouvernement est défavorable à ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1038 et II-1064 rectifié.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ces délais sont nécessaires pour des impératifs de gestion.

Dans l’intérêt aussi bien des collectivités que des services fiscaux, il importe de fixer une date limite de délibération. Plusieurs décisions relatives à la taxe d’aménagement doivent être adoptées avant le 1er juillet. Les délibérations relatives au reversement du produit de la taxe d’aménagement doivent donc s’inscrire dans le même calendrier.

Le Gouvernement est défavorable à ces amendements.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ces délais sont nécessaires pour des impératifs de gestion.

Dans l’intérêt aussi bien des collectivités que des services fiscaux, il importe de fixer une date limite de délibération. Plusieurs décisions relatives à la taxe d’aménagement doivent être adoptées avant le 1er juillet. Les délibérations relatives au reversement du produit de la taxe d’aménagement doivent donc s’inscrire dans le même calendrier.

Le Gouvernement est défavorable à ces amendements.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1038 et II-1064 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1038 et II-1064 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-617 rectifié est présenté par Mme N. Delattre, MM. Guérini, Fialaire et Cabanel et Mme Guillotin.

L’amendement n° II-949 est présenté par MM. Michau, Kerrouche et Roiron, Mme Briquet, MM. Kanner, Cozic et Raynal, Mmes Artigalas et Bonnefoy, M. Bouad, Mmes Brossel et Canalès, MM. Chaillou, Fagnen, Féraud, Fichet, Gillé, Jacquin, Lurel, Marie et Mérillou, Mme Monier, MM. Montaugé, Redon-Sarrazy, Tissot, M. Weber et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 1379 est ainsi modifié :

a) À la seconde phrase du 16° du I, les mots « compte tenu de la charge des équipements publics relevant, sur le territoire de cette commune, de sa compétence » sont remplacés par les mots et une phrase ainsi rédigée : « dont le produit est perçu sur les zones d’activité économique relevant, sur le territoire de cette commune, de leur compétence, sauf si un pacte financier et fiscal a été adopté et prévoit des modalités différentes. Dans les conditions de délibération prévues au présent alinéa, la commune peut leur reverser tout ou partie de la taxe d’aménagement en dehors des zones d’activité économique. » ;

b) À la seconde phrase du 5° du II, les mots : « compte tenu de la charge des équipements publics relevant, sur le territoire de cette commune, de sa compétence » sont remplacés par les mots « dont le produit est perçu sur les zones d’activité économique relevant, sur le territoire de cette commune, de leur compétence, sauf si un pacte financier et fiscal a été adopté et prévoit des modalités différentes. Dans les conditions de délibération prévues au présent alinéa, la commune peut leur reverser tout ou partie de la taxe d’aménagement en dehors des zones d’activité économique. » ;

2° Au 3 du IX de l’article 1379-0 bis, les mots : « compte tenu de la charge des équipements publics relevant de leurs compétences » sont supprimés.

L’amendement n° II-617 rectifié n’est pas défendu.

La parole est à Mme Isabelle Briquet, pour présenter l’amendement n° II-949.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Briquet

La loi de finances pour 2022 a introduit, pour les communes ayant institué la taxe d’aménagement, une obligation de reversement de tout ou partie de son produit aux intercommunalités qu’il apparaît nécessaire de maintenir.

Ce partage est juste puisqu’il reflète la répartition des responsabilités en matière d’urbanisme entre l’intercommunalité et les communes membres. Il est sain qu’il puisse être discuté localement dans le cadre des pactes financiers et fiscaux, qui organisent les relations financières au sein du bloc communal.

Dans l’hypothèse où un tel accord ferait défaut, un reversement d’une partie au moins de la taxe d’aménagement des communes à l’intercommunalité devrait être prévu pour les opérations de construction et d’aménagement situées dans les zones d’activité économique (ZAE), dont la création, la gestion et l’entretien relèvent de la compétence obligatoire et exclusive de l’intercommunalité.

Dans la même logique visant à favoriser les accords locaux entre les communes et leur intercommunalité, nous proposons d’assouplir la législation en supprimant le critère relatif aux équipements publics, qui s’impose aujourd’hui pour déterminer les modalités de reversement. Cette suppression vaudrait aussi bien lorsque le reversement est effectué par les communes que, dans un souci de cohérence, lorsqu’il émane des intercommunalités qui ont institué la taxe d’aménagement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-617 rectifié est présenté par Mme N. Delattre, MM. Guérini, Fialaire et Cabanel et Mme Guillotin.

L’amendement n° II-949 est présenté par MM. Michau, Kerrouche et Roiron, Mme Briquet, MM. Kanner, Cozic et Raynal, Mmes Artigalas et Bonnefoy, M. Bouad, Mmes Brossel et Canalès, MM. Chaillou, Fagnen, Féraud, Fichet, Gillé, Jacquin, Lurel, Marie et Mérillou, Mme Monier, MM. Montaugé, Redon-Sarrazy, Tissot, M. Weber et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 1379 est ainsi modifié :

a) À la seconde phrase du 16° du I, les mots « compte tenu de la charge des équipements publics relevant, sur le territoire de cette commune, de sa compétence » sont remplacés par les mots et une phrase ainsi rédigée : « dont le produit est perçu sur les zones d’activité économique relevant, sur le territoire de cette commune, de leur compétence, sauf si un pacte financier et fiscal a été adopté et prévoit des modalités différentes. Dans les conditions de délibération prévues au présent alinéa, la commune peut leur reverser tout ou partie de la taxe d’aménagement en dehors des zones d’activité économique. » ;

b) À la seconde phrase du 5° du II, les mots : « compte tenu de la charge des équipements publics relevant, sur le territoire de cette commune, de sa compétence » sont remplacés par les mots « dont le produit est perçu sur les zones d’activité économique relevant, sur le territoire de cette commune, de leur compétence, sauf si un pacte financier et fiscal a été adopté et prévoit des modalités différentes. Dans les conditions de délibération prévues au présent alinéa, la commune peut leur reverser tout ou partie de la taxe d’aménagement en dehors des zones d’activité économique. » ;

2° Au 3 du IX de l’article 1379-0 bis, les mots : « compte tenu de la charge des équipements publics relevant de leurs compétences » sont supprimés.

L’amendement n° II-617 rectifié n’est pas défendu.

La parole est à Mme Isabelle Briquet, pour présenter l’amendement n° II-949.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-617 rectifié est présenté par Mme N. Delattre, MM. Guérini, Fialaire et Cabanel et Mme Guillotin.

L’amendement n° II-949 est présenté par MM. Michau, Kerrouche et Roiron, Mme Briquet, MM. Kanner, Cozic et Raynal, Mmes Artigalas et Bonnefoy, M. Bouad, Mmes Brossel et Canalès, MM. Chaillou, Fagnen, Féraud, Fichet, Gillé, Jacquin, Lurel, Marie et Mérillou, Mme Monier, MM. Montaugé, Redon-Sarrazy, Tissot, M. Weber et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 1379 est ainsi modifié :

a) À la seconde phrase du 16° du I, les mots « compte tenu de la charge des équipements publics relevant, sur le territoire de cette commune, de sa compétence » sont remplacés par les mots et une phrase ainsi rédigée : « dont le produit est perçu sur les zones d’activité économique relevant, sur le territoire de cette commune, de leur compétence, sauf si un pacte financier et fiscal a été adopté et prévoit des modalités différentes. Dans les conditions de délibération prévues au présent alinéa, la commune peut leur reverser tout ou partie de la taxe d’aménagement en dehors des zones d’activité économique. » ;

b) À la seconde phrase du 5° du II, les mots : « compte tenu de la charge des équipements publics relevant, sur le territoire de cette commune, de sa compétence » sont remplacés par les mots « dont le produit est perçu sur les zones d’activité économique relevant, sur le territoire de cette commune, de leur compétence, sauf si un pacte financier et fiscal a été adopté et prévoit des modalités différentes. Dans les conditions de délibération prévues au présent alinéa, la commune peut leur reverser tout ou partie de la taxe d’aménagement en dehors des zones d’activité économique. » ;

2° Au 3 du IX de l’article 1379-0 bis, les mots : « compte tenu de la charge des équipements publics relevant de leurs compétences » sont supprimés.

L’amendement n° II-617 rectifié n’est pas défendu.

La parole est à Mme Isabelle Briquet, pour présenter l’amendement n° II-949.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Briquet

La loi de finances pour 2022 a introduit, pour les communes ayant institué la taxe d’aménagement, une obligation de reversement de tout ou partie de son produit aux intercommunalités qu’il apparaît nécessaire de maintenir.

Ce partage est juste puisqu’il reflète la répartition des responsabilités en matière d’urbanisme entre l’intercommunalité et les communes membres. Il est sain qu’il puisse être discuté localement dans le cadre des pactes financiers et fiscaux, qui organisent les relations financières au sein du bloc communal.

Dans l’hypothèse où un tel accord ferait défaut, un reversement d’une partie au moins de la taxe d’aménagement des communes à l’intercommunalité devrait être prévu pour les opérations de construction et d’aménagement situées dans les zones d’activité économique (ZAE), dont la création, la gestion et l’entretien relèvent de la compétence obligatoire et exclusive de l’intercommunalité.

Dans la même logique visant à favoriser les accords locaux entre les communes et leur intercommunalité, nous proposons d’assouplir la législation en supprimant le critère relatif aux équipements publics, qui s’impose aujourd’hui pour déterminer les modalités de reversement. Cette suppression vaudrait aussi bien lorsque le reversement est effectué par les communes que, dans un souci de cohérence, lorsqu’il émane des intercommunalités qui ont institué la taxe d’aménagement.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Briquet

La loi de finances pour 2022 a introduit, pour les communes ayant institué la taxe d’aménagement, une obligation de reversement de tout ou partie de son produit aux intercommunalités qu’il apparaît nécessaire de maintenir.

Ce partage est juste puisqu’il reflète la répartition des responsabilités en matière d’urbanisme entre l’intercommunalité et les communes membres. Il est sain qu’il puisse être discuté localement dans le cadre des pactes financiers et fiscaux, qui organisent les relations financières au sein du bloc communal.

Dans l’hypothèse où un tel accord ferait défaut, un reversement d’une partie au moins de la taxe d’aménagement des communes à l’intercommunalité devrait être prévu pour les opérations de construction et d’aménagement situées dans les zones d’activité économique (ZAE), dont la création, la gestion et l’entretien relèvent de la compétence obligatoire et exclusive de l’intercommunalité.

Dans la même logique visant à favoriser les accords locaux entre les communes et leur intercommunalité, nous proposons d’assouplir la législation en supprimant le critère relatif aux équipements publics, qui s’impose aujourd’hui pour déterminer les modalités de reversement. Cette suppression vaudrait aussi bien lorsque le reversement est effectué par les communes que, dans un souci de cohérence, lorsqu’il émane des intercommunalités qui ont institué la taxe d’aménagement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je ne souhaite pas que nous réformions pour la troisième fois en deux ans ce dispositif : avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je ne souhaite pas que nous réformions pour la troisième fois en deux ans ce dispositif : avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je ne souhaite pas que nous réformions pour la troisième fois en deux ans ce dispositif : avis défavorable.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1039 est présenté par Mme Cukierman.

L’amendement n° II-1065 rectifié est présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mme Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, MM. H. Leroy et Bruyen, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin, M. Panunzi et Mme P. Martin.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le IV de l’article 1379-0 bis du code général des impôts, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux II et III ainsi que leurs communes membres peuvent décider d’instituer un reversement de fiscalité dont le montant, la durée et les conditions de la révision sont fixés librement par délibérations concordantes du conseil communautaire, statuant à la majorité des deux tiers, et des conseils municipaux des communes membres intéressées. »

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1039.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Dans la continuité des amendements précédents, qui ont évidemment été travaillés en lien avec les associations de collectivités locales, cet amendement vise à permettre aux EPCI à fiscalité additionnelle et à fiscalité professionnelle de zone d’instituer des reversements de fiscalité aux communes, dans le cadre d’accords locaux entre l’EPCI et les communes membres.

Les reversements de fiscalité au sein des EPCI à fiscalité additionnelle sont plus complexes que dans les EPCI à fiscalité professionnelle unique, puisque ces derniers peuvent fixer librement le montant des attributions de compensation, dans le cadre d’un accord entre le conseil communautaire et les conseils municipaux concernés.

La réforme de la dotation de solidarité communautaire (DSC) encadre beaucoup plus les modalités de répartition. Les EPCI à fiscalité additionnelle n’ont donc plus aucun outil souple à leur disposition pour procéder à des reversements de fiscalité à leurs communes membres.

L’adoption de cet amendement permettrait de débloquer plusieurs situations, notamment en ce qui concerne le reversement de la fiscalité éolienne aux communes membres ou la rétrocession de compétences aux communes dans la suite de la réforme de 2017.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1039 est présenté par Mme Cukierman.

L’amendement n° II-1065 rectifié est présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mme Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, MM. H. Leroy et Bruyen, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin, M. Panunzi et Mme P. Martin.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le IV de l’article 1379-0 bis du code général des impôts, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux II et III ainsi que leurs communes membres peuvent décider d’instituer un reversement de fiscalité dont le montant, la durée et les conditions de la révision sont fixés librement par délibérations concordantes du conseil communautaire, statuant à la majorité des deux tiers, et des conseils municipaux des communes membres intéressées. »

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1039.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-1039 est présenté par Mme Cukierman.

L’amendement n° II-1065 rectifié est présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mme Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, MM. H. Leroy et Bruyen, Mme Belrhiti, MM. Bouchet, Pellevat et Klinger, Mme Gosselin, M. Panunzi et Mme P. Martin.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le IV de l’article 1379-0 bis du code général des impôts, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux II et III ainsi que leurs communes membres peuvent décider d’instituer un reversement de fiscalité dont le montant, la durée et les conditions de la révision sont fixés librement par délibérations concordantes du conseil communautaire, statuant à la majorité des deux tiers, et des conseils municipaux des communes membres intéressées. »

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1039.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Béatrice Gosselin, pour présenter l’amendement n° II-1065 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Dans la continuité des amendements précédents, qui ont évidemment été travaillés en lien avec les associations de collectivités locales, cet amendement vise à permettre aux EPCI à fiscalité additionnelle et à fiscalité professionnelle de zone d’instituer des reversements de fiscalité aux communes, dans le cadre d’accords locaux entre l’EPCI et les communes membres.

Les reversements de fiscalité au sein des EPCI à fiscalité additionnelle sont plus complexes que dans les EPCI à fiscalité professionnelle unique, puisque ces derniers peuvent fixer librement le montant des attributions de compensation, dans le cadre d’un accord entre le conseil communautaire et les conseils municipaux concernés.

La réforme de la dotation de solidarité communautaire (DSC) encadre beaucoup plus les modalités de répartition. Les EPCI à fiscalité additionnelle n’ont donc plus aucun outil souple à leur disposition pour procéder à des reversements de fiscalité à leurs communes membres.

L’adoption de cet amendement permettrait de débloquer plusieurs situations, notamment en ce qui concerne le reversement de la fiscalité éolienne aux communes membres ou la rétrocession de compétences aux communes dans la suite de la réforme de 2017.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Dans la continuité des amendements précédents, qui ont évidemment été travaillés en lien avec les associations de collectivités locales, cet amendement vise à permettre aux EPCI à fiscalité additionnelle et à fiscalité professionnelle de zone d’instituer des reversements de fiscalité aux communes, dans le cadre d’accords locaux entre l’EPCI et les communes membres.

Les reversements de fiscalité au sein des EPCI à fiscalité additionnelle sont plus complexes que dans les EPCI à fiscalité professionnelle unique, puisque ces derniers peuvent fixer librement le montant des attributions de compensation, dans le cadre d’un accord entre le conseil communautaire et les conseils municipaux concernés.

La réforme de la dotation de solidarité communautaire (DSC) encadre beaucoup plus les modalités de répartition. Les EPCI à fiscalité additionnelle n’ont donc à leur disposition plus aucun outil souple pour procéder à des reversements de fiscalité à leurs communes membres.

L’adoption de cet amendement permettrait de débloquer plusieurs situations, notamment en ce qui concerne le reversement de la fiscalité éolienne aux communes membres ou la rétrocession de compétences aux communes dans la suite de la réforme de 2017.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Béatrice Gosselin, pour présenter l’amendement n° II-1065 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Béatrice Gosselin, pour présenter l’amendement n° II-1065 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

L’adoption de ces amendements aurait pour effet « d’écraser » toutes les règles de répartition des ressources au sein des EPCI.

Je rappelle que, lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », nous avons adopté un amendement qui assouplit de manière significative le régime de la dotation de solidarité communautaire, ce qui satisfait en partie ces amendements, dont la commission demande le retrait.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

L’adoption de ces amendements aurait pour effet « d’écraser » toutes les règles de répartition des ressources au sein des EPCI.

Je rappelle que, lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », nous avons adopté un amendement qui assouplit de manière significative le régime de la dotation de solidarité communautaire, ce qui satisfait en partie ces amendements, dont la commission demande le retrait.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

L’adoption de ces amendements aurait pour effet « d’écraser » toutes les règles de répartition des ressources au sein des EPCI.

Je rappelle que, lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », nous avons adopté un amendement qui assouplit de manière significative le régime de la dotation de solidarité communautaire, ce qui satisfait en partie ces amendements, dont la commission demande le retrait.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Comme l’indique le rapporteur général, la souplesse demandée existe déjà dans la DSC, afin d’organiser les reversements des produits de la fiscalité : avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Comme l’indique le rapporteur général, la souplesse demandée existe déjà dans la DSC, afin d’organiser les reversements des produits de la fiscalité : avis défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Comme l’indique le rapporteur général, la souplesse demandée existe déjà dans la DSC, afin d’organiser les reversements des produits de la fiscalité : avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

S’il y avait de la souplesse, monsieur le ministre, cela se saurait et il y aurait davantage de reversements !

Il est vrai que nous avons adopté un amendement, lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », qui permet d’améliorer la situation. Dès lors, je retire celui-ci.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

S’il y avait de la souplesse, monsieur le ministre, cela se saurait et il y aurait davantage de reversements !

Il est vrai que nous avons adopté un amendement, lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », qui permet d’améliorer la situation. Dès lors, je retire celui-ci.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

S’il y avait de la souplesse, monsieur le ministre, cela se saurait et il y aurait davantage de reversements !

Il est vrai que nous avons adopté un amendement, lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », qui permet d’améliorer la situation. Dès lors, je retire celui-ci.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements n° II-1039 et II-1065 rectifié sont retirés.

Je suis saisie maintenant de quatre amendements identiques.

L’amendement n° II-150 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Jacques, MM. D. Laurent et Bouchet, Mme Dumont, M. Belin, Mme Puissat, MM. Daubresse, Somon, Reichardt et Klinger, Mme Gruny, MM. Panunzi, Pernot, Darnaud, H. Leroy, Chatillon et Tabarot, Mmes Gosselin et Ventalon, M. Brisson, Mme Nédélec, M. Meignen, Mme Belrhiti et M. Gremillet.

L’amendement n° II-352 rectifié quater est présenté par MM. Piednoir, Pellevat et Michallet, Mme Petrus, M. Grosperrin, Mme Schalck, MM. Savin, Genet et Rapin, Mme Di Folco et M. Sido.

L’amendement n° II-875 est présenté par Mmes Gatel et Vermeillet, MM. Canévet, Delahaye, Delcros, Maurey et Henno, Mmes Romagny et Jacquemet, MM. Bonnecarrère, Chauvet, P. Martin, Kern et Laugier, Mme Doineau, M. S. Demilly, Mme Morin-Desailly, MM. Menonville, Levi et Bonneau, Mme Billon, MM. Vanlerenberghe, Bleunven et Pillefer, Mmes Vérien et Gacquerre, M. Fargeot et Mme de La Provôté.

L’amendement n° II-1036 est présenté par Mme Cukierman.

Ces quatre amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article 1595 bis est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles tiennent compte du nombre de leurs communes fondatrices. » ;

2° Le premier alinéa du II de l’article 1648 A est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles tiennent compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

La parole est à M. Laurent Somon, pour présenter l’amendement n° II-150 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Nous voulons défendre, comme nous avons déjà eu l’occasion de le faire par ailleurs, les nombreuses communes nouvelles qui ont connu une baisse significative des montants perçus au titre du fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP) et du fonds départemental de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (FDPDMTO), par rapport à ce que percevaient leurs communes fondatrices avant la fusion.

Cet amendement vise à prendre en compte le nombre de communes fondatrices dans la répartition de chacun de ces fonds, de sorte que ces répartitions ne pénalisent pas les regroupements de communes, sans les favoriser non plus.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements n° II-1039 et II-1065 rectifié sont retirés.

Je suis saisie maintenant de quatre amendements identiques.

L’amendement n° II-150 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Jacques, MM. D. Laurent et Bouchet, Mme Dumont, M. Belin, Mme Puissat, MM. Daubresse, Somon, Reichardt et Klinger, Mme Gruny, MM. Panunzi, Pernot, Darnaud, H. Leroy, Chatillon et Tabarot, Mmes Gosselin et Ventalon, M. Brisson, Mme Nédélec, M. Meignen, Mme Belrhiti et M. Gremillet.

L’amendement n° II-352 rectifié quater est présenté par MM. Piednoir, Pellevat et Michallet, Mme Petrus, M. Grosperrin, Mme Schalck, MM. Savin, Genet et Rapin, Mme Di Folco et M. Sido.

L’amendement n° II-875 est présenté par Mmes Gatel et Vermeillet, MM. Canévet, Delahaye, Delcros, Maurey et Henno, Mmes Romagny et Jacquemet, MM. Bonnecarrère, Chauvet, P. Martin, Kern et Laugier, Mme Doineau, M. S. Demilly, Mme Morin-Desailly, MM. Menonville, Levi et Bonneau, Mme Billon, MM. Vanlerenberghe, Bleunven et Pillefer, Mmes Vérien et Gacquerre, M. Fargeot et Mme de La Provôté.

L’amendement n° II-1036 est présenté par Mme Cukierman.

Ces quatre amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article 1595 bis est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles tiennent compte du nombre de leurs communes fondatrices. » ;

2° Le premier alinéa du II de l’article 1648 A est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles tiennent compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

La parole est à M. Laurent Somon, pour présenter l’amendement n° II-150 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements n° II-1039 et II-1065 rectifié sont retirés.

Je suis saisie maintenant de quatre amendements identiques.

L’amendement n° II-150 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Jacques, MM. D. Laurent et Bouchet, Mme Dumont, M. Belin, Mme Puissat, MM. Daubresse, Somon, Reichardt et Klinger, Mme Gruny, MM. Panunzi, Pernot, Darnaud, H. Leroy, Chatillon et Tabarot, Mmes Gosselin et Ventalon, M. Brisson, Mme Nédélec, M. Meignen, Mme Belrhiti et M. Gremillet.

L’amendement n° II-352 rectifié quater est présenté par MM. Piednoir, Pellevat et Michallet, Mme Petrus, M. Grosperrin, Mme Schalck, MM. Savin, Genet et Rapin, Mme Di Folco et M. Sido.

L’amendement n° II-875 est présenté par Mmes Gatel et Vermeillet, MM. Canévet, Delahaye, Delcros, Maurey et Henno, Mmes Romagny et Jacquemet, MM. Bonnecarrère, Chauvet, P. Martin, Kern et Laugier, Mme Doineau, M. S. Demilly, Mme Morin-Desailly, MM. Menonville, Levi et Bonneau, Mme Billon, MM. Vanlerenberghe, Bleunven et Pillefer, Mmes Vérien et Gacquerre, M. Fargeot et Mme de La Provôté.

L’amendement n° II-1036 est présenté par Mme Cukierman.

Ces quatre amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article 1595 bis est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles tiennent compte du nombre de leurs communes fondatrices. » ;

2° Le premier alinéa du II de l’article 1648 A est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles tiennent compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

La parole est à M. Laurent Somon, pour présenter l’amendement n° II-150 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Jean-François Rapin, pour présenter l’amendement n° II-352 rectifié quater.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Nous voulons défendre, comme nous avons déjà eu l’occasion de le faire par ailleurs, les nombreuses communes nouvelles qui ont connu une baisse significative des montants perçus au titre du fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP) et du fonds départemental de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (FDPDMTO), par rapport à ce que percevaient leurs communes fondatrices avant la fusion.

Cet amendement vise à prendre en compte le nombre de communes fondatrices dans la répartition de chacun de ces fonds, de sorte que ces répartitions ne pénalisent pas les regroupements de communes, sans les favoriser non plus.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Nous voulons défendre, comme nous avons déjà eu l’occasion de le faire par ailleurs, les nombreuses communes nouvelles qui ont connu une baisse significative des montants perçus au titre du fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP) et du fonds départemental de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (FDPDMTO), par rapport à ce que percevaient leurs communes fondatrices avant la fusion.

Cet amendement vise à prendre en compte le nombre de communes fondatrices dans la répartition de chacun de ces fonds, de sorte que ces répartitions ne pénalisent pas les regroupements de communes, sans les favoriser non plus.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Jean-François Rapin, pour présenter l’amendement n° II-352 rectifié quater.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Jean-François Rapin, pour présenter l’amendement n° II-352 rectifié quater.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Michel Canévet, pour présenter l’amendement n° II-875.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Michel Canévet, pour présenter l’amendement n° II-875.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1036.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1036.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-1036.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous avons adopté, notamment lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », des mesures de soutien en faveur des communes nouvelles, en renforçant et la part amorçage et la part garantie. Nous avons consolidé le dispositif et prévu des moyens significatifs.

La commission demande le retrait de ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous avons adopté, notamment lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », des mesures de soutien en faveur des communes nouvelles, en renforçant et la part amorçage et la part garantie. Nous avons consolidé le dispositif et prévu des moyens significatifs.

La commission demande le retrait de ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Nous avons adopté, notamment lors de l’examen de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », des mesures de soutien en faveur des communes nouvelles, en renforçant et la part amorçage et la part garantie. Nous avons consolidé le dispositif et prévu des moyens significatifs.

La commission demande le retrait de ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Je retire l’amendement n° II-150 rectifié bis, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Rapin

Je retire l’amendement n° II-352 rectifié quater, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Laurent Somon

Je retire l’amendement n° II-150 rectifié bis, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Rapin

Je retire l’amendement n° II-352 rectifié quater, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Michel Canevet

Je fais de même avec l’amendement n° II-875.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Je retire l’amendement n° II-1036, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Michel Canevet

Je fais de même avec l’amendement n° II-875.

Debut de section - PermalienPhoto de Michel Canevet

Je fais de même avec l’amendement n° II-875.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements n° II-150 rectifié bis, II-352 rectifié quater, II-875 et II-1036 sont retirés.

L’amendement n° II-1067 rectifié, présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mmes P. Martin et Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Pellevat, Bouchet et Klinger, Mme Gosselin et M. Panunzi, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La loi n° 80-10 du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale est ainsi modifiée :

1° Après le premier alinéa du II de l’article 11, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le produit de cotisation foncière des entreprises mentionné au premier alinéa est majoré par le montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. » ;

2° Après le premier alinéa du II de l’article 29, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le produit de taxe foncière sur les propriétés bâties mentionné au premier alinéa est majoré par le montant du prélèvement sur recettes prévu au 2 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. »

La parole est à Mme Pauline Martin.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Je retire l’amendement n° II-1036, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Cécile Cukierman

Je retire l’amendement n° II-1036, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Pauline MARTIN

Cet amendement vise à corriger la loi du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale. La suppression d’une grande partie des impositions économiques fragilise un grand nombre de collectivités et d’intercommunalités.

Aussi, cet amendement vise à prendre en compte les allocations compensatrices de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) perçues par les collectivités, en compensation de la réduction de moitié des valeurs locatives cadastrales des établissements industriels depuis 2021, dans les reversements de fiscalité prévus par les articles 11 et 29 de la loi du 10 janvier 1980.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements n° II-150 rectifié bis, II-352 rectifié quater, II-875 et II-1036 sont retirés.

L’amendement n° II-1067 rectifié, présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mmes P. Martin et Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Pellevat, Bouchet et Klinger, Mme Gosselin et M. Panunzi, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La loi n° 80-10 du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale est ainsi modifiée :

1° Après le premier alinéa du II de l’article 11, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le produit de cotisation foncière des entreprises mentionné au premier alinéa est majoré par le montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. » ;

2° Après le premier alinéa du II de l’article 29, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le produit de taxe foncière sur les propriétés bâties mentionné au premier alinéa est majoré par le montant du prélèvement sur recettes prévu au 2 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. »

La parole est à Mme Pauline Martin.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements n° II-150 rectifié bis, II-352 rectifié quater, II-875 et II-1036 sont retirés.

L’amendement n° II-1067 rectifié, présenté par Mme Bellurot, MM. J.B. Blanc, D. Laurent et Lefèvre, Mmes P. Martin et Dumont, MM. Sido et Gremillet, Mme M. Mercier, M. H. Leroy, Mme Belrhiti, MM. Pellevat, Bouchet et Klinger, Mme Gosselin et M. Panunzi, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La loi n° 80-10 du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale est ainsi modifiée :

1° Après le premier alinéa du II de l’article 11, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le produit de cotisation foncière des entreprises mentionné au premier alinéa est majoré par le montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. » ;

2° Après le premier alinéa du II de l’article 29, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le produit de taxe foncière sur les propriétés bâties mentionné au premier alinéa est majoré par le montant du prélèvement sur recettes prévu au 2 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. »

La parole est à Mme Pauline Martin.

Debut de section - PermalienPhoto de Pauline MARTIN

Cet amendement vise à corriger la loi du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale. La suppression d’une grande partie des impositions économiques fragilise un grand nombre de collectivités et d’intercommunalités.

Aussi, cet amendement vise à prendre en compte les allocations compensatrices de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) perçues par les collectivités, en compensation de la réduction de moitié des valeurs locatives cadastrales des établissements industriels depuis 2021, dans les reversements de fiscalité prévus par les articles 11 et 29 de la loi du 10 janvier 1980.

Debut de section - PermalienPhoto de Pauline MARTIN

Cet amendement vise à corriger la loi du 10 janvier 1980 portant aménagement de la fiscalité directe locale. La suppression d’une grande partie des impositions économiques fragilise un grand nombre de collectivités et d’intercommunalités.

Aussi, cet amendement vise à prendre en compte les allocations compensatrices de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) perçues par les collectivités, en compensation de la réduction de moitié des valeurs locatives cadastrales des établissements industriels depuis 2021, dans les reversements de fiscalité prévus par les articles 11 et 29 de la loi du 10 janvier 1980.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Ce sujet est technique ; la commission sollicite donc l’éclairage du Gouvernement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Ce sujet est technique ; la commission sollicite donc l’éclairage du Gouvernement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Ce sujet est technique ; la commission sollicite donc l’éclairage du Gouvernement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les termes des conventions de partage de la fiscalité, et donc le mécanisme facultatif de partage, peuvent être adaptés directement par l’organe délibérant, afin de prendre en compte, en sus de la cotisation payée par l’entreprise, la compensation versée par l’État.

Cette compensation à l’euro prêt est garantie par l’État pour un coût de près de 4 milliards d’euros en 2023. Je rappelle par ailleurs que nous avons déjà modifié le mécanisme de compensation de la taxe d’habitation, de telle sorte qu’il soit systématiquement favorable aux collectivités territoriales.

Pour ces raisons, le Gouvernement est défavorable à cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1067 rectifié.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les termes des conventions de partage de la fiscalité, et donc le mécanisme facultatif de partage, peuvent être adaptés directement par l’organe délibérant, afin de prendre en compte, en sus de la cotisation payée par l’entreprise, la compensation versée par l’État.

Cette compensation à l’euro prêt est garantie par l’État pour un coût de près de 4 milliards d’euros en 2023. Je rappelle par ailleurs que nous avons déjà modifié le mécanisme de compensation de la taxe d’habitation, de telle sorte qu’il soit systématiquement favorable aux collectivités territoriales.

Pour ces raisons, le Gouvernement est défavorable à cet amendement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Les termes des conventions de partage de la fiscalité, et donc le mécanisme facultatif de partage, peuvent être adaptés directement par l’organe délibérant, afin de prendre en compte, en sus de la cotisation payée par l’entreprise, la compensation versée par l’État.

Cette compensation à l’euro prêt est garantie par l’État pour un coût de près de 4 milliards d’euros en 2023. Je rappelle par ailleurs que nous avons déjà modifié le mécanisme de compensation de la taxe d’habitation, de telle sorte qu’il soit systématiquement favorable aux collectivités territoriales.

Pour ces raisons, le Gouvernement est défavorable à cet amendement.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1067 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1067 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-503 rectifié ter, présenté par MM. J.B. Blanc, D. Laurent, Chaize, Brisson et Genet, Mmes Petrus, Demas et Joseph, MM. Bruyen et Saury, Mme Lassarade, MM. Panunzi et Cadec, Mme Estrosi Sassone, MM. H. Leroy, Klinger et Piednoir, Mme Noël, M. Joyandet, Mme Dumont, M. Pellevat, Mme Gosselin, MM. Anglars, de Legge, Gremillet, Milon et Duplomb, Mmes F. Gerbaud, Belrhiti, P. Martin, Drexler, Bonfanti-Dossat et Imbert et M. Sido, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à évaluer le nombre de communes françaises confrontées à des pertes importantes de bases fiscales foncières du fait de la fermeture ou de décisions de site d’entreprises sur leur territoire. Il évalue également le coût de la mise en place par l’État d’un mécanisme de compensation dégressif.

La parole est à Mme Dominique Estrosi Sassone.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-503 rectifié ter, présenté par MM. J.B. Blanc, D. Laurent, Chaize, Brisson et Genet, Mmes Petrus, Demas et Joseph, MM. Bruyen et Saury, Mme Lassarade, MM. Panunzi et Cadec, Mme Estrosi Sassone, MM. H. Leroy, Klinger et Piednoir, Mme Noël, M. Joyandet, Mme Dumont, M. Pellevat, Mme Gosselin, MM. Anglars, de Legge, Gremillet, Milon et Duplomb, Mmes F. Gerbaud, Belrhiti, P. Martin, Drexler, Bonfanti-Dossat et Imbert et M. Sido, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à évaluer le nombre de communes françaises confrontées à des pertes importantes de bases fiscales foncières du fait de la fermeture ou de décisions de site d’entreprises sur leur territoire. Il évalue également le coût de la mise en place par l’État d’un mécanisme de compensation dégressif.

La parole est à Mme Dominique Estrosi Sassone.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-503 rectifié ter, présenté par MM. J.B. Blanc, D. Laurent, Chaize, Brisson et Genet, Mmes Petrus, Demas et Joseph, MM. Bruyen et Saury, Mme Lassarade, MM. Panunzi et Cadec, Mme Estrosi Sassone, MM. H. Leroy, Klinger et Piednoir, Mme Noël, M. Joyandet, Mme Dumont, M. Pellevat, Mme Gosselin, MM. Anglars, de Legge, Gremillet, Milon et Duplomb, Mmes F. Gerbaud, Belrhiti, P. Martin, Drexler, Bonfanti-Dossat et Imbert et M. Sido, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à évaluer le nombre de communes françaises confrontées à des pertes importantes de bases fiscales foncières du fait de la fermeture ou de décisions de site d’entreprises sur leur territoire. Il évalue également le coût de la mise en place par l’État d’un mécanisme de compensation dégressif.

La parole est à Mme Dominique Estrosi Sassone.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit d’une demande de rapport, madame la sénatrice, et vous connaissez la jurisprudence du Sénat face à la multiplication de ce type de demande.

Surtout, cet amendement est satisfait sur le fond, puisque le mécanisme de compensation dégressif a été adopté lors de l’examen de la première partie, raison pour laquelle j’émettrai un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit d’une demande de rapport, madame la sénatrice, et vous connaissez la jurisprudence du Sénat face à la multiplication de ce type de demande.

Surtout, cet amendement est satisfait sur le fond, puisque le mécanisme de compensation dégressif a été adopté lors de l’examen de la première partie, raison pour laquelle j’émettrai un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit d’une demande de rapport, madame la sénatrice, et vous connaissez la jurisprudence du Sénat face à la multiplication de ce type de demande.

Surtout, cet amendement est satisfait sur le fond, puisque le mécanisme de compensation dégressif a été adopté lors de l’examen de la première partie, raison pour laquelle j’émettrai un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-503 rectifié ter est retiré.

L’amendement n° II-1063, présenté par M. P. Joly, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 30 juin 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport pour évaluer, d’une part, le coût de la compensation par l’État d’une éventuelle suppression de la contribution au fonds national de garantie individuelle des ressources au bénéfice des plus petites communes et, d’autre part, le coût pour les différentes strates de communes.

La parole est à M. Patrice Joly.

Debut de section - PermalienPhoto de Patrice Joly

Cet amendement concerne le fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR).

Ce fonds permet à chaque collectivité territoriale de disposer d’un niveau de ressources identique à celui qu’elle avait avant la suppression de la taxe professionnelle en 2010. Les collectivités qui auraient été surcompensées par le nouveau panier de ressources sont prélevées au profit des collectivités territoriales qui auraient été sous-compensées.

Depuis treize ans, la vie communale a été émaillée de nombreux événements : suppression de différentes recettes, comme la taxe d’habitation, vote de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, qui a emporté des conséquences sur les dotations d’un certain nombre de collectivités, notamment rurales, etc. Or ces dernières sont justement celles qui ont contribué le plus au FNGIR, puisque celui-ci devait compenser les pertes de taxe professionnelle : celles-ci étaient plus faibles dans les petites communes que dans les communes plus importantes et plus aisées. Deux élections municipales ont eu lieu depuis, en 2014 et 2020, et tous les élus trouvent ce système incompréhensible.

Certes, un ajustement a été réalisé dans la loi de finances pour 2021. Cependant, treize ans se sont écoulés ; eu égard aux difficultés financières que rencontrent les communes rurales, il convient de réfléchir à la suppression de ce fonds.

Nous souhaitons donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport pour mesurer les enjeux d’une telle mesure, pour évaluer le coût de la compensation par l’État pour les communes qui bénéficient d’un reversement du FNGIR ainsi que les conséquences pour les petites communes.

Cet amendement s’inscrit d’une certaine manière dans le prolongement de l’ambition du plan France Ruralités, dont l’objectif est de renforcer l’équité territoriale.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-503 rectifié ter est retiré.

L’amendement n° II-1063, présenté par M. P. Joly, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 30 juin 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport pour évaluer, d’une part, le coût de la compensation par l’État d’une éventuelle suppression de la contribution au fonds national de garantie individuelle des ressources au bénéfice des plus petites communes et, d’autre part, le coût pour les différentes strates de communes.

La parole est à M. Patrice Joly.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-503 rectifié ter est retiré.

L’amendement n° II-1063, présenté par M. P. Joly, est ainsi libellé :

Après l’article 49 undecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 30 juin 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport pour évaluer, d’une part, le coût de la compensation par l’État d’une éventuelle suppression de la contribution au fonds national de garantie individuelle des ressources au bénéfice des plus petites communes et, d’autre part, le coût pour les différentes strates de communes.

La parole est à M. Patrice Joly.

Debut de section - PermalienPhoto de Patrice Joly

Cet amendement concerne le fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR).

Ce fonds permet à chaque collectivité territoriale de disposer d’un niveau de ressources identique à celui qu’elle avait avant la suppression de la taxe professionnelle en 2010. Les collectivités qui auraient été surcompensées par le nouveau panier de ressources sont prélevées au profit des collectivités territoriales qui auraient été sous-compensées.

Depuis treize ans, la vie communale a été émaillée de nombreux événements : suppression de différentes recettes, comme la taxe d’habitation, vote de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, qui a emporté des conséquences sur les dotations d’un certain nombre de collectivités, notamment rurales, etc. Or ces dernières sont justement celles qui ont contribué le plus au FNGIR, puisque celui-ci devait compenser les pertes de taxe professionnelle : celles-ci étaient plus faibles dans les petites communes que dans les communes plus importantes et plus aisées. Deux élections municipales ont eu lieu depuis, en 2014 et 2020, et tous les élus trouvent ce système incompréhensible.

Certes, un ajustement a été réalisé dans la loi de finances pour 2021. Cependant, treize ans se sont écoulés ; eu égard aux difficultés financières que rencontrent les communes rurales, il convient de réfléchir à la suppression de ce fonds.

Nous souhaitons donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport pour mesurer les enjeux d’une telle mesure, pour évaluer le coût de la compensation par l’État pour les communes qui bénéficient d’un reversement du FNGIR ainsi que les conséquences pour les petites communes.

Cet amendement s’inscrit d’une certaine manière dans le prolongement de l’ambition du plan France Ruralités, dont l’objectif est de renforcer l’équité territoriale.

Debut de section - PermalienPhoto de Patrice Joly

Cet amendement concerne le fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR).

Ce fonds permet à chaque collectivité territoriale de disposer d’un niveau de ressources identique à celui qu’elle avait avant la suppression de la taxe professionnelle en 2010. Les collectivités qui auraient été surcompensées par le nouveau panier de ressources sont prélevées au profit des collectivités territoriales qui auraient été sous-compensées.

Depuis treize ans, la vie communale a été émaillée de nombreux événements : suppression de différentes recettes, comme la taxe d’habitation, vote de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, qui a emporté des conséquences sur les dotations d’un certain nombre de collectivités, notamment rurales, etc. Or ces dernières sont justement celles qui ont contribué le plus au FNGIR, puisque celui-ci devait compenser les pertes de taxe professionnelle : celles-ci étaient plus faibles dans les petites communes que dans les communes plus importantes et plus aisées. Deux élections municipales ont eu lieu depuis, en 2014 et 2020, et tous les élus trouvent ce système incompréhensible.

Certes, un ajustement a été réalisé dans la loi de finances pour 2021. Cependant, treize ans se sont écoulés ; eu égard aux difficultés financières que rencontrent les communes rurales, il convient de réfléchir à la suppression de ce fonds.

Nous souhaitons donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport pour mesurer les enjeux d’une telle mesure, pour évaluer le coût de la compensation par l’État pour les communes qui bénéficient d’un reversement du FNGIR ainsi que les conséquences pour les petites communes.

Cet amendement s’inscrit d’une certaine manière dans le prolongement de l’ambition du plan France Ruralités, dont l’objectif est de renforcer l’équité territoriale.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Paccaud, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Je voterai cet amendement. Voilà des années que l’on évoque la problématique du FNGIR, un dispositif stupide, qui a été figé en 2013.

Certaines communes ne perçoivent plus rien de ce fonds et paient des sommes totalement délirantes. Depuis des années, nous demandons une remise à plat du système. On nous dit que ce n’est pas possible au motif qu’il y aurait des perdants et des gagnants. Toujours est-il qu’aujourd’hui il n’y a que des perdants ! Ce sont toujours les mêmes : les petites communes.

Dans l’Oise, je connais ainsi six ou sept communes qui sont dans une situation financière catastrophique. Heureusement que M. Joly a relancé le sujet. Certes, il y a deux ans, une petite correction est intervenue, qui donne satisfaction à une commune concernée sur quatre…

Nous devrons, un jour ou l’autre, revenir sur le FNGIR : c’est une injustice fiscale totale !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Paccaud, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Paccaud, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Je voterai cet amendement. Voilà des années que l’on évoque la problématique du FNGIR, un dispositif stupide, qui a été figé en 2013.

Certaines communes ne perçoivent plus rien de ce fonds et paient des sommes totalement délirantes. Depuis des années, nous demandons une remise à plat du système. On nous dit que ce n’est pas possible au motif qu’il y aurait des perdants et des gagnants. Toujours est-il qu’aujourd’hui il n’y a que des perdants ! Ce sont toujours les mêmes : les petites communes.

Dans l’Oise, je connais ainsi six ou sept communes qui sont dans une situation financière catastrophique. Heureusement que M. Joly a relancé le sujet. Certes, il y a deux ans, une petite correction est intervenue, qui donne satisfaction à une commune concernée sur quatre…

Nous devrons, un jour ou l’autre, revenir sur le FNGIR : c’est une injustice fiscale totale !

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Paccaud

Je voterai cet amendement. Voilà des années que l’on évoque la problématique du FNGIR, un dispositif stupide, qui a été figé en 2013.

Certaines communes ne perçoivent plus rien de ce fonds et payent des sommes totalement délirantes. Depuis des années, nous demandons une remise à plat du système. On nous dit que ce n’est pas possible au motif qu’il y aurait des perdants et des gagnants. Toujours est-il qu’aujourd’hui il n’y a que des perdants ! Ce sont toujours les mêmes : les petites communes.

Dans l’Oise, je connais ainsi six ou sept communes qui sont dans une situation financière catastrophique. Heureusement que M. Joly a relancé le sujet. Certes, il y a deux ans, une petite correction est intervenue, qui donne satisfaction à une commune concernée sur quatre…

Nous devrons, un jour ou l’autre, revenir sur le FNGIR : c’est une injustice fiscale totale !

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Pour qui est-ce une injustice, mon cher collègue ?

Je vous rappelle que les grandes collectivités ont eu une compensation unique et bloquée. C’est-à-dire que le montant qu’elles perçoivent du FNGIR ne progresse pas.

Quant aux petites communes, qui sont aujourd’hui contributrices, elles ont reçu en compensation, à l’époque, la part départementale de la taxe d’habitation des départements. Cela signifie que les petites communes connaissent une évolution de leurs recettes, alors que les grandes communes n’en ont plus. Si nous revenions sur ce système, ce serait très douloureux pour elles…

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Pour qui est-ce une injustice, mon cher collègue ?

Je vous rappelle que les grandes collectivités ont eu une compensation unique et bloquée. C’est-à-dire que le montant qu’elles perçoivent du FNGIR ne progresse pas.

Quant aux petites communes, qui sont aujourd’hui contributrices, elles ont reçu en compensation, à l’époque, la part départementale de la taxe d’habitation des départements. Cela signifie que les petites communes connaissent une évolution de leurs recettes, alors que les grandes communes n’en ont plus. Si nous revenions sur ce système, ce serait très douloureux pour elles…

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Pour qui est-ce une injustice, mon cher collègue ?

Je vous rappelle que les grandes collectivités ont eu une compensation unique et bloquée. C’est-à-dire que le montant qu’elles perçoivent du FNGIR ne progresse pas.

Quant aux petites communes, qui sont aujourd’hui contributrices, elles ont reçu en compensation, à l’époque, la part départementale de la taxe d’habitation des départements. Cela signifie que les petites communes connaissent une évolution de leurs recettes, alors que les grandes communes n’en ont plus. Si nous revenions sur ce système, ce serait très douloureux pour elles…

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1444 rectifié n’est pas soutenu.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1444 rectifié n’est pas soutenu.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1444 rectifié n’est pas soutenu.

Article 49 duodecies

Article 49 duodecies

Adopté.

Au a ter du 1° de l’article L. 432-2 du code des assurances, après le mot : « civils », sont insérés les mots : « ou d’équipements utiles à la production et au stockage d’énergie bas-carbone ou d’hydrogène bas-carbone ou à la capture de dioxyde de carbone, ».

Au a ter du 1° de l’article L. 432-2 du code des assurances, après le mot : « civils », sont insérés les mots : « ou d’équipements utiles à la production et au stockage d’énergie bas-carbone ou d’hydrogène bas-carbone ou à la capture de dioxyde de carbone, ».

Adopté.

Article 49 terdecies

Article 49 terdecies

Adopté.

I. – Le titre II du livre VIII du code général de la fonction publique est ainsi modifié :

1° Le 2° de l’article L. 822-8 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette part du traitement peut être portée à 60 % par décret en Conseil d’État si un accord conclu en application de l’article L. 221-2 le prévoit. » ;

2° La section 1 du chapitre VIII est complétée par un article L. 828-1-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 828 -1 -1. – I. – L’enfant ayant droit du fonctionnaire civil de l’État décédé bénéficie du paiement d’une rente temporaire d’éducation dans des conditions fixées par décret, relatives notamment à la position statutaire occupée par le fonctionnaire au moment de son décès, à l’âge de l’enfant ayant droit et à la poursuite de ses études.

« II. – L’enfant en situation de handicap ayant droit de l’agent mentionné au I bénéficie du paiement d’une rente viagère sans condition d’âge ni de poursuite d’études. Cette rente ne peut pas être cumulée avec la rente temporaire d’éducation. »

II. – Le code de la défense est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 4123-17, il est inséré un article L. 4123-17-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 4123 -17 -1. – I. – L’enfant ayant droit du militaire décédé bénéficie du paiement d’une rente temporaire d’éducation dans des conditions fixées par décret, relatives notamment à la position statutaire occupée par le militaire au moment de son décès, à l’âge de l’enfant ayant droit et à la poursuite de ses études.

« II. – L’enfant en situation de handicap ayant droit du militaire mentionné au I bénéficie du paiement d’une rente viagère sans condition d’âge ni de poursuite de ses études. Cette rente ne peut pas être cumulée avec la rente temporaire d’éducation. » ;

2° À la deuxième phrase du troisième alinéa de l’article L. 4138-13, le mot : « moitié » est remplacé par le taux : « 40 % ».

I. – Le titre II du livre VIII du code général de la fonction publique est ainsi modifié :

1° Le 2° de l’article L. 822-8 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette part du traitement peut être portée à 60 % par décret en Conseil d’État si un accord conclu en application de l’article L. 221-2 le prévoit. » ;

2° La section 1 du chapitre VIII est complétée par un article L. 828-1-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 828 -1 -1. – I. – L’enfant ayant droit du fonctionnaire civil de l’État décédé bénéficie du paiement d’une rente temporaire d’éducation dans des conditions fixées par décret, relatives notamment à la position statutaire occupée par le fonctionnaire au moment de son décès, à l’âge de l’enfant ayant droit et à la poursuite de ses études.

« II. – L’enfant en situation de handicap ayant droit de l’agent mentionné au I bénéficie du paiement d’une rente viagère sans condition d’âge ni de poursuite d’études. Cette rente ne peut pas être cumulée avec la rente temporaire d’éducation. »

II. – Le code de la défense est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 4123-17, il est inséré un article L. 4123-17-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 4123 -17 -1. – I. – L’enfant ayant droit du militaire décédé bénéficie du paiement d’une rente temporaire d’éducation dans des conditions fixées par décret, relatives notamment à la position statutaire occupée par le militaire au moment de son décès, à l’âge de l’enfant ayant droit et à la poursuite de ses études.

« II. – L’enfant en situation de handicap ayant droit du militaire mentionné au I bénéficie du paiement d’une rente viagère sans condition d’âge ni de poursuite de ses études. Cette rente ne peut pas être cumulée avec la rente temporaire d’éducation. » ;

2° À la deuxième phrase du troisième alinéa de l’article L. 4138-13, le mot : « moitié » est remplacé par le taux : « 40 % ».

Adopté.

Article 49 quaterdecies

Article 49 quaterdecies

Adopté.

I. – L’article L. 827-3 du code général de la fonction publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au deuxième alinéa du présent article, les conditions prévues au II de l’article L. 862-4 et à l’article L. 871-1 du code de la sécurité sociale ne sont pas opposables aux contrats collectifs souscrits pour les agents affectés à l’étranger. Toutefois, les cotisations versées par les bénéficiaires de ces contrats ne sont pas fixées en fonction de leur état de santé. »

II. – Le III de l’article L. 4123-3 du code de la défense est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa du présent III, les conditions prévues au II de l’article L. 862-4 et à l’article L. 871-1 du code de la sécurité sociale ne sont pas opposables aux contrats collectifs souscrits pour les militaires affectés à l’étranger. Toutefois, les cotisations versées par les bénéficiaires de ces contrats ne sont pas fixées en fonction de leur état de santé. »

III. – Le I de l’article 4 de l’ordonnance n° 2021-175 du 17 février 2021 relative à la protection sociale complémentaire dans la fonction publique est ainsi modifié :

1° Le 1° est ainsi modifié :

a) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Celle-ci peut être prolongée dans la limite d’une année. » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa du présent 1°, lorsque le terme de la convention, après prolongation d’une année, est antérieur au 31 décembre 2024, la convention peut être prolongée pour une durée supérieure à un an sans dépasser cette date ; »

2° Au 2°, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2025 ».

I. – L’article L. 827-3 du code général de la fonction publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au deuxième alinéa du présent article, les conditions prévues au II de l’article L. 862-4 et à l’article L. 871-1 du code de la sécurité sociale ne sont pas opposables aux contrats collectifs souscrits pour les agents affectés à l’étranger. Toutefois, les cotisations versées par les bénéficiaires de ces contrats ne sont pas fixées en fonction de leur état de santé. »

II. – Le III de l’article L. 4123-3 du code de la défense est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa du présent III, les conditions prévues au II de l’article L. 862-4 et à l’article L. 871-1 du code de la sécurité sociale ne sont pas opposables aux contrats collectifs souscrits pour les militaires affectés à l’étranger. Toutefois, les cotisations versées par les bénéficiaires de ces contrats ne sont pas fixées en fonction de leur état de santé. »

III. – Le I de l’article 4 de l’ordonnance n° 2021-175 du 17 février 2021 relative à la protection sociale complémentaire dans la fonction publique est ainsi modifié :

1° Le 1° est ainsi modifié :

a) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Celle-ci peut être prolongée dans la limite d’une année. » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa du présent 1°, lorsque le terme de la convention, après prolongation d’une année, est antérieur au 31 décembre 2024, la convention peut être prolongée pour une durée supérieure à un an sans dépasser cette date ; »

2° Au 2°, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2025 ».

Adopté.

Article 49 quindecies

Article 49 quindecies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de trois amendements identiques.

L’amendement n° II-1214 est présenté par MM. Bocquet et Savoldelli, Mme Gréaume, M. Xowie et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky.

L’amendement n° II-1388 est présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances.

L’amendement n° II-1394 est présenté par Mme Senée, MM. G. Blanc, Dossus, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Fernique et Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot et Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Souyris et M. Vogel.

Ces trois amendements sont ainsi libellés :

Supprimer cet article.

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter l’amendement n° II-1214.

I. – À la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 221-5 du code monétaire et financier, après le mot : « climatique », sont insérés les mots : «, au financement des entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises, de l’industrie de défense française ».

II. – Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2026, un rapport sur l’impact pour les finances publiques de l’exclusion de la base imposable des intérêts des sommes inscrites sur les livrets A prévue au 7° de l’article 157 et au a de l’article 208 ter du code général des impôts. Ce rapport évalue également l’efficacité du dispositif prévu au I du présent article et, le cas échéant, les moyens d’en renforcer l’application.

I. – À la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 221-5 du code monétaire et financier, après le mot : « climatique », sont insérés les mots : «, au financement des entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises, de l’industrie de défense française ».

II. – Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2026, un rapport sur l’impact pour les finances publiques de l’exclusion de la base imposable des intérêts des sommes inscrites sur les livrets A prévue au 7° de l’article 157 et au a de l’article 208 ter du code général des impôts. Ce rapport évalue également l’efficacité du dispositif prévu au I du présent article et, le cas échéant, les moyens d’en renforcer l’application.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Cet article 49, s’il était adopté, permettrait de financer, par le biais des recettes de l’épargne populaire réglementée, les industries d’armement. Voilà qui laisserait beaucoup de latitude aux banques dans la gestion de cette épargne !

Je rappelle que le 1er juillet 2009, toutes les banques pouvaient distribuer des livrets A au détriment du réseau historique. Cet article implique donc de revenir sur la centralisation des fonds placés à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour des missions d’intérêt général.

Les règles ont fluctué : le taux de centralisation des encours des livrets était d’abord de 65 %, lequel était assorti de règles annexes. Puis il y a eu un lobbying important du secteur bancaire.

La Cour des comptes, dans son rapport annuel de février 2010, évoquait déjà les risques d’un écart croissant entre les ressources et les financements pour le logement social. Elle notait que le niveau de la ressource centralisée vers les fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations dépendait désormais de la politique commerciale des banques et faisait le constat suivant : « L’ouverture de la distribution à l’ensemble des établissements de crédit fait courir le risque que les nouveaux réseaux décident d’orienter leur clientèle, une fois celle-ci fidélisée, vers d’autres produits d’épargne auxquels sont attachés des avantages fiscaux. »

Le 19 juillet 2013, à l’approche de la mise en place des normes de régulation de Bâle III prévue en 2014, la Caisse des dépôts ainsi que le ministère de l’économie et des finances ont annoncé que 30 milliards d’euros supplémentaires issus des livrets réglementés seraient reversés aux banques. Le ministère affirmait alors que ces ressources leur permettraient de prêter davantage pour le financement de l’économie, principalement au bénéfice des petites et moyennes entreprises.

Aujourd’hui, il faudrait autoriser les banques à investir l’argent du livret A, qui était hier au service du logement, notamment dans l’industrie de l’armement.

Il convient de faire attention, car ce secteur a les dents longues et on doit s’attendre à ce qu’il exerce une pression énorme. Il s’agit d’un secteur extrêmement rentable, y compris en temps de guerre. Or Dieu sait combien le contexte international est marqué par la multiplicité des guerres et des conflits – et nous savons que le capital se reconstitue quand il fait des guerres !

Préservons l’épargne de la voracité des industries d’armement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de trois amendements identiques.

L’amendement n° II-1214 est présenté par MM. Bocquet et Savoldelli, Mme Gréaume, M. Xowie et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky.

L’amendement n° II-1388 est présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances.

L’amendement n° II-1394 est présenté par Mme Senée, MM. G. Blanc, Dossus, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Fernique et Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot et Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Souyris et M. Vogel.

Ces trois amendements sont ainsi libellés :

Supprimer cet article.

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter l’amendement n° II-1214.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de trois amendements identiques.

L’amendement n° II-1214 est présenté par MM. Bocquet et Savoldelli, Mme Gréaume, M. Xowie et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky.

L’amendement n° II-1388 est présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances.

L’amendement n° II-1394 est présenté par Mme Senée, MM. G. Blanc, Dossus, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Fernique et Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot et Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Souyris et M. Vogel.

Ces trois amendements sont ainsi libellés :

Supprimer cet article.

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter l’amendement n° II-1214.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. le rapporteur général, pour présenter l’amendement n° II-1388.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Cet article 49, s’il était adopté, permettrait de financer, par le biais des recettes de l’épargne populaire réglementée, les industries d’armement. Voilà qui laisserait beaucoup de latitude aux banques dans la gestion de cette épargne !

Je rappelle que le 1er juillet 2009, toutes les banques pouvaient distribuer des livrets A au détriment du réseau historique. Cet article implique donc de revenir sur la centralisation des fonds placés à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour des missions d’intérêt général.

Les règles ont fluctué : le taux de centralisation des encours des livrets était d’abord de 65 %, lequel était assorti de règles annexes. Puis il y a eu un lobbying important du secteur bancaire.

La Cour des comptes, dans son rapport annuel de février 2010, évoquait déjà les risques d’un écart croissant entre les ressources et les financements pour le logement social. Elle notait que le niveau de la ressource centralisée vers les fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations dépendait désormais de la politique commerciale des banques et faisait le constat suivant : « L’ouverture de la distribution à l’ensemble des établissements de crédit fait courir le risque que les nouveaux réseaux décident d’orienter leur clientèle, une fois celle-ci fidélisée, vers d’autres produits d’épargne auxquels sont attachés des avantages fiscaux. »

Le 19 juillet 2013, à l’approche de la mise en place des normes de régulation de Bâle III prévue en 2014, la Caisse des dépôts ainsi que le ministère de l’économie et des finances ont annoncé que 30 milliards d’euros supplémentaires issus des livrets réglementés seraient reversés aux banques. Le ministère affirmait alors que ces ressources leur permettraient de prêter davantage pour le financement de l’économie, principalement au bénéfice des petites et moyennes entreprises.

Aujourd’hui, il faudrait autoriser les banques à investir l’argent du livret A, qui était hier au service du logement, notamment dans l’industrie de l’armement.

Il convient de faire attention, car ce secteur a les dents longues et on doit s’attendre à ce qu’il exerce une pression énorme. Il s’agit d’un secteur extrêmement rentable, y compris en temps de guerre. Or Dieu sait combien le contexte international est marqué par la multiplicité des guerres et des conflits – et nous savons que le capital se reconstitue quand il fait des guerres !

Préservons l’épargne de la voracité des industries d’armement.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Cet article 49, s’il était adopté, permettrait de financer, par le biais des recettes de l’épargne populaire réglementée, les industries d’armement. Voilà qui laisserait beaucoup de latitude aux banques dans la gestion de cette épargne !

Je rappelle que le 1er juillet 2009, toutes les banques pouvaient distribuer des livrets A au détriment du réseau historique. Cet article implique donc de revenir sur la centralisation des fonds placés à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour des missions d’intérêt général.

Les règles ont fluctué : le taux de centralisation des encours des livrets était d’abord de 65 %, lequel était assorti de règles annexes. Puis il y a eu un lobbying important du secteur bancaire.

La Cour des comptes, dans son rapport annuel de février 2010, évoquait déjà les risques d’un écart croissant entre les ressources et les financements pour le logement social. Elle notait que le niveau de la ressource centralisée vers les fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations dépendait désormais de la politique commerciale des banques et faisait le constat suivant : « l’ouverture de la distribution à l’ensemble des établissements de crédit fait courir le risque que les nouveaux réseaux décident d’orienter leur clientèle, une fois celle-ci fidélisée, vers d’autres produits d’épargne auxquels sont attachés des avantages fiscaux ».

Le 19 juillet 2013, à l’approche de la mise en place des normes de régulation de Bâle III prévue en 2014, la Caisse des dépôts ainsi que le ministère de l’économie et des finances ont annoncé que 30 milliards d’euros supplémentaires issus des livrets réglementés seraient reversés aux banques. Le ministère affirmait alors que ces ressources leur permettraient de prêter davantage pour le financement de l’économie, principalement au bénéfice des petites et moyennes entreprises.

Aujourd’hui, il faudrait autoriser les banques à investir l’argent du livret A, qui était hier au service du logement, notamment dans l’industrie de l’armement.

Il convient de faire attention, car ce secteur a les dents longues et on doit s’attendre à ce qu’il exerce une pression énorme. Il s’agit d’un secteur extrêmement rentable, y compris en temps de guerre. Or dieu sait combien le contexte international est marqué par la multiplicité des guerres et des conflits – et nous savons que le capital se reconstitue quand il fait des guerres !

Préservons l’épargne de la voracité des industries d’armement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement est identique, même s’il ne repose pas sur les mêmes fondamentaux.

La commission des finances propose de supprimer cet article, qui lui semble fragile sur le plan juridique. Il contrevient en effet aux règles de l’article 34 de la Lolf. Le Sénat a aussi pour mission d’être le garant du respect des règles juridiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. le rapporteur général, pour présenter l’amendement n° II-1388.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Antoinette Guhl, pour présenter l’amendement n° II-1394.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement est identique, même s’il ne repose pas sur les mêmes fondamentaux.

La commission des finances propose de supprimer cet article, qui lui semble fragile sur le plan juridique. Il contrevient en effet aux règles de l’article 34 de la Lolf. Le Sénat a aussi pour mission d’être le garant du respect des règles juridiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement est identique, même s’il ne repose pas sur les mêmes fondamentaux.

La commission des finances propose de supprimer cet article, qui lui semble fragile sur le plan juridique. Il contrevient en effet aux règles de l’article 34 de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf). Le Sénat a aussi pour mission d’être le garant du respect des règles juridiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Antoinette GUHL

À l’instar de nos collègues communistes et de M. Husson, notre groupe a déposé un amendement de suppression. Nous sommes vivement opposés au fléchage d’une partie de l’épargne du livret A et du livret de développement durable et solidaire (LDDS) vers l’économie de guerre.

Un sondage récent a montré qu’une majorité de Français sont hostiles à ce que leur épargne finance l’industrie de la défense. Ce n’est pas étonnant. Les Français sont très attachés à la philosophie du livret A, qui permet de financer la construction du logement social et donc d’en faciliter l’accès. Compte tenu de la crise inédite du logement que nous traversons, il nous semble important de préserver ce système.

Les dispositions de cet article sont encore plus contestables pour ce qui concerne le livret de développement durable et solidaire, qui vise à financer à la fois l’économie sociale et solidaire et les rénovations énergétiques, mais en aucun cas l’économie de guerre.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Antoinette Guhl, pour présenter l’amendement n° II-1394.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Antoinette Guhl, pour présenter l’amendement n° II-1394.

Debut de section - PermalienPhoto de Antoinette GUHL

À l’instar de nos collègues communistes et de M. Husson, notre groupe a déposé un amendement de suppression. Nous sommes vivement opposés au fléchage d’une partie de l’épargne du livret A et du livret de développement durable et solidaire (LDDS) vers l’économie de guerre.

Un sondage récent a montré qu’une majorité de Français sont hostiles à ce que leur épargne finance l’industrie de la défense. Ce n’est pas étonnant. Les Français sont très attachés à la philosophie du livret A, qui permet de financer la construction du logement social et donc d’en faciliter l’accès. Compte tenu de la crise inédite du logement que nous traversons, il nous semble important de préserver ce système.

Les dispositions de cet article sont encore plus contestables pour ce qui concerne le livret de développement durable et solidaire, qui vise à financer à la fois l’économie sociale et solidaire et les rénovations énergétiques, mais en aucun cas l’économie de guerre.

Debut de section - PermalienPhoto de Antoinette GUHL

À l’instar de nos collègues communistes et de M. Husson, notre groupe a déposé un amendement de suppression. Nous sommes vivement opposés au fléchage d’une partie de l’épargne du livret A et du livret de développement durable et solidaire (LDDS) vers l’économie de guerre.

Un sondage récent a montré qu’une majorité de Français sont hostiles à ce que leur épargne finance l’industrie de la défense. Ce n’est pas étonnant. Les Français sont très attachés à la philosophie du livret A, qui permet de financer la construction du logement social et donc d’en faciliter l’accès. Compte tenu de la crise inédite du logement que nous traversons, il nous semble important de préserver ce système.

Les dispositions de cet article sont encore plus contestables pour ce qui concerne le livret de développement durable et solidaire, qui vise à financer à la fois l’économie sociale et solidaire et les rénovations énergétiques, mais en aucun cas l’économie de guerre.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ce dispositif a été inscrit dans le PLF sur l’initiative de trois députés, qui souhaitaient créer une nouvelle obligation d’emploi de l’épargne réglementée figurant dans le bilan des banques, afin de financer la base industrielle et technologique de défense, et notamment les PME de ce secteur, qui parfois rencontrent des difficultés pour accéder à des sources de financement. Dans un contexte de guerre en Europe, il nous semble important de soutenir cette industrie.

Je tiens à souligner deux points.

Tout d’abord, c’est le Sénat, et en particulier la majorité sénatoriale LR, qui a milité, lors de l’examen de la loi de programmation militaire (LPM), pour l’adoption d’une mesure permettant de mobiliser l’épargne en direction de l’industrie de défense. Avec cet article, le souhait de la majorité sénatoriale est donc satisfait.

Ensuite, j’indique, pour répondre à votre inquiétude, monsieur le sénateur, qu’il n’y aura aucun effet d’éviction sur le logement social. On ne touche pas à la partie centralisée du livret A à la Caisse des dépôts, qui représente 60 % de la collecte et qui restera consacrée au financement du logement social. Il s’agit de mobiliser seulement les 40 % restants, qui sont dans les banques, afin de les flécher vers ce secteur économique.

Le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces trois amendements identiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Cédric Perrin, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ce dispositif a été inscrit dans le PLF sur l’initiative de trois députés, qui souhaitaient créer une nouvelle obligation d’emploi de l’épargne réglementée figurant dans le bilan des banques, afin de financer la base industrielle et technologique de défense, et notamment les PME de ce secteur, qui parfois rencontrent des difficultés pour accéder à des sources de financement. Dans un contexte de guerre en Europe, il nous semble important de soutenir cette industrie.

Je tiens à souligner deux points.

Tout d’abord, c’est le Sénat, et en particulier la majorité sénatoriale LR, qui a milité, lors de l’examen de la loi de programmation militaire (LPM), pour l’adoption d’une mesure permettant de mobiliser l’épargne en direction de l’industrie de défense. Avec cet article, le souhait de la majorité sénatoriale est donc satisfait.

Ensuite, j’indique, pour répondre à votre inquiétude, monsieur le sénateur, qu’il n’y aura aucun effet d’éviction sur le logement social. On ne touche pas à la partie centralisée du livret A à la Caisse des dépôts, qui représente 60 % de la collecte et qui restera consacrée au financement du logement social. Il s’agit de mobiliser seulement les 40 % restants, qui sont dans les banques, afin de les flécher vers ce secteur économique.

Le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces trois amendements identiques.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ce dispositif a été inscrit dans le PLF sur l’initiative de trois députés, qui souhaitaient créer une nouvelle obligation d’emploi de l’épargne réglementée figurant dans le bilan des banques, afin de financer la base industrielle et technologique de défense, et notamment les PME de ce secteur, qui parfois rencontrent des difficultés pour accéder à des sources de financement. Dans un contexte de guerre en Europe, il nous semble important de soutenir cette industrie.

Je tiens à souligner deux points.

Tout d’abord, c’est le Sénat, et en particulier la majorité sénatoriale LR, qui a milité, lors de l’examen de la loi de programmation militaire (LPM), pour l’adoption d’une mesure permettant de mobiliser l’épargne en direction de l’industrie de défense. Avec cet article, le souhait de la majorité sénatoriale est donc satisfait.

Ensuite, j’indique, pour répondre à votre inquiétude, monsieur le sénateur, qu’il n’y aura aucun effet d’éviction sur le logement social. On ne touche pas à la partie centralisée du livret A à la Caisse des dépôts, qui représente 60 % de la collecte et qui restera consacrée au financement du logement social. Il s’agit de mobiliser seulement les 40 % restants, qui sont dans les banques, afin de les flécher vers ce secteur économique.

Le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces trois amendements identiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Perrin

Le 24 février 2022 a marqué le retour de la guerre sur le continent européen. Cette réalité brutale nous impose de faire un effort collectif en faveur de nos armées, évidemment, mais également de notre industrie de défense. Il s’agit de l’un des enjeux majeurs que nous avons pris en considération lorsque nous avons examiné la loi de programmation militaire cet été.

Notre base industrielle et technologique de défense n’est pas constituée uniquement de grands groupes ou de grands donneurs d’ordre. Elle comporte aussi, je vous le rappelle, 4 000 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), qui concourent, directement ou indirectement, à la production des matériels et des équipements de nos forces.

Or ces entreprises rencontrent d’importantes difficultés d’accès au financement bancaire et aux investissements privés. Elles se heurtent souvent à un refus total de l’accès au financement bancaire. Nos collègues Pascal Allizard, Michel Boutant et Yannick Vaugrenard ont alerté les premiers sur ce sujet voilà quelque temps.

Le problème est bien connu : du fait des règles en matière de taxonomie ou de la prise en compte des risques en termes d’image, les investisseurs sont de plus en plus frileux à financer l’industrie de la défense.

Je voudrais rappeler à nos collègues qui siègent sur les travées opposées qu’il n’y aura pas de développement durable, pas de progrès sociaux, pas de stabilité économique sans une défense permettant d’assurer la paix. Or il n’y aura pas de défense si celle-ci n’a pas accès à des financements bancaires.

Pour pallier cette carence, lors de l’examen de la loi de programmation militaire, le Sénat a voté la création d’un livret d’épargne spécifique. En commission mixte paritaire, un accord avait été trouvé avec les députés sur un autre dispositif visant à flécher vers les entreprises de la défense une partie de l’encours des livrets A et du LDDS.

Il est important de préciser, comme l’a indiqué M. le ministre, que cette partie n’est absolument pas destinée au financement du logement social. Le Conseil constitutionnel a cependant censuré cette disposition.

Toutefois, si le Parlement ne peut introduire un tel dispositif ni dans la loi de programmation militaire ni dans la loi de finances, on est en droit d’y voir une entrave sérieuse à l’initiative parlementaire…

Je rappelle enfin que l’épargne réglementée bénéficie d’une exonération fiscale et sociale. Cette disposition emporte donc des conséquences sur les finances publiques. Aussi, mes chers collègues, il est inutile de nous autocensurer en anticipant la décision du Conseil constitutionnel.

Je vous invite à ne pas adopter ces amendements de suppression, même si je comprends parfaitement l’idée du rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Cédric Perrin, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Christine Lavarde, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Perrin

Le 24 février 2022 a marqué le retour de la guerre sur le continent européen. Cette réalité brutale nous impose de faire un effort collectif en faveur de nos armées, évidemment, mais également de notre industrie de défense. Il s’agit de l’un des enjeux majeurs que nous avons pris en considération lorsque nous avons examiné la loi de programmation militaire cet été.

Notre base industrielle et technologique de défense n’est pas constituée uniquement de grands groupes ou de grands donneurs d’ordre. Elle comporte aussi, je vous le rappelle, 4 000 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), qui concourent, directement ou indirectement, à la production des matériels et des équipements de nos forces.

Or ces entreprises rencontrent d’importantes difficultés d’accès au financement bancaire et aux investissements privés. Elles se heurtent souvent à un refus total de l’accès au financement bancaire. Nos collègues Pascal Allizard, Michel Boutant et Yannick Vaugrenard ont alerté les premiers sur ce sujet voilà quelque temps.

Le problème est bien connu : du fait des règles en matière de taxonomie ou de la prise en compte des risques en termes d’image, les investisseurs sont de plus en plus frileux à financer l’industrie de la défense.

Je voudrais rappeler à nos collègues qui siègent sur les travées opposées qu’il n’y aura pas de développement durable, pas de progrès sociaux, pas de stabilité économique sans une défense permettant d’assurer la paix. Or il n’y aura pas de défense si celle-ci n’a pas accès à des financements bancaires.

Pour pallier cette carence, lors de l’examen de la loi de programmation militaire, le Sénat a voté la création d’un livret d’épargne spécifique. En commission mixte paritaire, un accord avait été trouvé avec les députés sur un autre dispositif visant à flécher vers les entreprises de la défense une partie de l’encours des livrets A et du LDDS.

Il est important de préciser, comme l’a indiqué M. le ministre, que cette partie n’est absolument pas destinée au financement du logement social. Le Conseil constitutionnel a cependant censuré cette disposition.

Toutefois, si le Parlement ne peut introduire un tel dispositif ni dans la loi de programmation militaire ni dans la loi de finances, on est en droit d’y voir une entrave sérieuse à l’initiative parlementaire…

Je rappelle enfin que l’épargne réglementée bénéficie d’une exonération fiscale et sociale. Cette disposition emporte donc des conséquences sur les finances publiques. Aussi, mes chers collègues, il est inutile de nous autocensurer en anticipant la décision du Conseil constitutionnel.

Je vous invite à ne pas adopter ces amendements de suppression, même si je comprends parfaitement l’idée du rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Cédric Perrin

Le 24 février 2022 a marqué le retour de la guerre sur le continent européen. Cette réalité brutale nous impose de faire un effort collectif en faveur de nos armées, évidemment, mais également de notre industrie de défense. Il s’agit de l’un des enjeux majeurs que nous avons pris en considération lorsque nous avons examiné la loi de programmation militaire cet été.

Notre base industrielle et technologique de défense n’est pas constituée uniquement de grands groupes ou de grands donneurs d’ordre. Elle comporte aussi, je vous le rappelle, 4 000 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), qui concourent, directement ou indirectement, à la production des matériels et des équipements de nos forces.

Or ces entreprises rencontrent d’importantes difficultés d’accès au financement bancaire et aux investissements privés. Elles se heurtent souvent à un refus total de l’accès au financement bancaire. Nos collègues Pascal Allizard, Michel Boutant et Yannick Vaugrenard ont alerté les premiers sur ce sujet voilà quelque temps.

Le problème est bien connu : du fait des règles en matière de taxonomie ou de la prise en compte des risques en termes d’image, les investisseurs sont de plus en plus frileux à financer l’industrie de la défense.

Je voudrais rappeler à nos collègues qui siègent sur les travées opposées qu’il n’y aura pas de développement durable, pas de progrès sociaux, pas de stabilité économique sans une défense permettant d’assurer la paix. Or il n’y aura pas de défense si celle-ci n’a pas accès à des financements bancaires.

Pour pallier cette carence, lors de l’examen de la loi de programmation militaire, le Sénat a voté la création d’un livret d’épargne spécifique. En commission mixte paritaire, un accord avait été trouvé avec les députés sur un autre dispositif visant à flécher vers les entreprises de la défense une partie de l’encours des livrets A et du LDDS.

Il est important de préciser, comme l’a indiqué M. le ministre, que cette partie n’est absolument pas destinée au financement du logement social. Le Conseil constitutionnel a cependant censuré cette disposition.

Toutefois, si le Parlement ne peut introduire un tel dispositif ni dans la loi de programmation militaire ni dans la loi de finances, on est en droit d’y voir une entrave sérieuse à l’initiative parlementaire…

Je rappelle enfin que l’épargne réglementée bénéficie d’une exonération fiscale et sociale. Cette disposition emporte donc des conséquences sur les finances publiques. Aussi, mes chers collègues, il est inutile de nous autocensurer en anticipant la décision du Conseil constitutionnel.

Je vous invite à ne pas adopter ces amendements de suppression, même si je comprends parfaitement l’idée du rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Je voudrais une précision. Le ministre nous a expliqué que cet amendement était utile, parce qu’il permettrait notamment de financer les PME.

J’ai du mal à comprendre en quoi le droit actuel ne permet pas déjà un tel financement. De mémoire, il me semble que les encours qui ne sont pas fléchés vers le logement social servent à financer les petites entreprises, la transition énergétique et l’économie sociale et solidaire.

Je ne comprends donc pas où se situe la difficulté. À moins que le vrai problème ne soit celui de la taxonomie, mais cela dépasse largement le cadre de notre discussion : les banques n’ont pas toujours la capacité de financer certaines entreprises, dans la mesure où elles redoutent d’avoir à rendre des comptes sur l’exposition de leurs portefeuilles quand elles procèdent à des remontées auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Il s’agit donc d’un tout autre problème. Pourquoi faudrait-il adopter cet article, alors que le droit actuel comporte déjà des mécanismes adaptés ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à Mme Christine Lavarde, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Je voudrais une précision. Le ministre nous a expliqué que cet amendement était utile, parce qu’il permettrait notamment de financer les PME.

J’ai du mal à comprendre en quoi le droit actuel ne permet pas déjà un tel financement. De mémoire, il me semble que les encours qui ne sont pas fléchés vers le logement social servent à financer les petites entreprises, la transition énergétique et l’économie sociale et solidaire.

Je ne comprends donc pas où se situe la difficulté. À moins que le vrai problème ne soit celui de la taxonomie, mais cela dépasse largement le cadre de notre discussion : les banques n’ont pas toujours la capacité de financer certaines entreprises, dans la mesure où elles redoutent d’avoir à rendre des comptes sur l’exposition de leurs portefeuilles quand elles procèdent à des remontées auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Il s’agit donc d’un tout autre problème. Pourquoi faudrait-il adopter cet article, alors que le droit actuel comporte déjà des mécanismes adaptés ?

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

Je voudrais une précision. Le ministre nous a expliqué que cet amendement était utile, parce qu’il permettrait notamment de financer les PME.

J’ai du mal à comprendre en quoi le droit actuel ne permet pas déjà un tel financement. De mémoire, il me semble que les encours qui ne sont pas fléchés vers le logement social servent à financer les petites entreprises, la transition énergétique et l’économie sociale et solidaire.

Je ne comprends donc pas où se situe la difficulté. À moins que le vrai problème ne soit celui de la taxonomie, mais cela dépasse largement le cadre de notre discussion : les banques ne sont pas toujours en capacité de financer certaines entreprises, dans la mesure où elles redoutent d’avoir à rendre des comptes sur l’exposition de leurs portefeuilles quand elles procèdent à des remontées auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Il s’agit donc d’un tout autre problème. Pourquoi faudrait-il adopter cet article, alors que le droit actuel comporte déjà des mécanismes adaptés ?

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Je partage – une fois n’est pas coutume – le questionnement de Mme Lavarde.

L’argument relatif au financement des PME vaut dans l’industrie de l’armement comme dans n’importe quelle activité économique. Les très petites entreprises (TPE) et les PME sont victimes d’un phénomène de sous-soumission aux marchés. Nous pourrions évoquer aussi le cas de la sous-traitance, etc. Je vous rappelle aussi que les très grandes entreprises sont débitrices à l’égard des plus petites entreprises. Ce n’est pas l’objet de notre discussion, mais c’est un vrai sujet.

La question est de savoir quels sont les blocages qui font que les TPE-PME de l’armement sont prétendument mises à l’écart des financements.

Il faut aussi définir clairement de quoi il est question. Qui dit industrie d’armement, dit production et fabrication d’armes. Il convient de distinguer ce qui relève de notre défense et de l’exercice de notre souveraineté – dimension qui est très importante et à laquelle nous sommes tous, je crois, attachés – et la production d’armements militaires destinés à la vente. C’est là que j’ai d’énormes doutes : à qui seront-ils vendus ? Pour quels usages ?

On dit que l’argent n’a pas d’odeur, mais lorsque l’on songe aux conflits qui font rage dans le monde et que l’on voit qui fournit des armes aux belligérants, on se dit que les armes qui tuent n’ont pas forcément d’odeur non plus !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Je partage – une fois n’est pas coutume – le questionnement de Mme Lavarde.

L’argument relatif au financement des PME vaut dans l’industrie de l’armement comme dans n’importe quelle activité économique. Les très petites entreprises (TPE) et les PME sont victimes d’un phénomène de sous-soumission aux marchés. Nous pourrions évoquer aussi le cas de la sous-traitance, etc. Je vous rappelle aussi que les très grandes entreprises sont débitrices à l’égard des plus petites entreprises. Ce n’est pas l’objet de notre discussion, mais c’est un vrai sujet.

La question est de savoir quels sont les blocages qui font que les TPE-PME de l’armement sont prétendument mises à l’écart des financements.

Il faut aussi définir clairement de quoi il est question. Qui dit industrie d’armement, dit production et fabrication d’armes. Il convient de distinguer ce qui relève de notre défense et de l’exercice de notre souveraineté – dimension qui est très importante et à laquelle nous sommes tous, je crois, attachés – et la production d’armements militaires destinés à la vente. C’est là que j’ai d’énormes doutes : à qui seront-ils vendus ? Pour quels usages ?

On dit que l’argent n’a pas d’odeur, mais lorsque l’on songe aux conflits qui font rage dans le monde et que l’on voit qui fournit des armes aux belligérants, on se dit que les armes qui tuent n’ont pas forcément d’odeur non plus !

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Je partage – une fois n’est pas coutume – le questionnement de Mme Lavarde.

L’argument relatif au financement des PME vaut dans l’industrie de l’armement comme dans n’importe quelle activité économique. Les très petites entreprises (TPE) et les PME sont victimes d’un phénomène de sous-soumission aux marchés. Nous pourrions évoquer aussi le cas de la sous-traitance, etc. Je vous rappelle aussi que les très grandes entreprises sont débitrices à l’égard des plus petites entreprises. Ce n’est pas l’objet de notre discussion, mais c’est un vrai sujet.

La question est de savoir quels sont les blocages qui font que les TPE-PME de l’armement sont prétendument mises à l’écart des financements.

Il faut aussi définir clairement de quoi il est question. Qui dit industrie d’armement, dit production et fabrication d’armes. Il convient de distinguer ce qui relève de notre défense et de l’exercice de notre souveraineté – dimension qui est très importante et à laquelle nous sommes tous, je crois, attachés – et la production d’armements militaires destinés à la vente. C’est là que j’ai d’énormes doutes : à qui seront-ils vendus ? Pour quels usages ?

On dit que l’argent n’a pas d’odeur, mais lorsque l’on songe aux conflits qui font rage dans le monde et que l’on voit qui fournit des armes aux belligérants, on se dit que les armes qui tuent n’ont pas forcément d’odeur non plus !

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Nous avions déjà débattu de cette question lors de l’examen de la loi de programmation militaire. Nous avions eu l’occasion de vous mettre en garde sur le risque de censure du Conseil constitutionnel, qui a bien eu lieu, et sur l’absence d’étude d’impact.

Vous dites qu’il n’y aura pas d’effet d’éviction, que les financements du logement social et de la transition ne seront pas touchés, que les collectivités ne seront pas affectées, etc. Mais la vérité est que l’on n’en sait rien ! Nous n’avons aucune certitude à cet égard.

Comme Mme Lavarde, nous nous demandons ce qui empêche de financer une partie des entreprises d’armement dans le dispositif actuel. Tout cela est bien flou. Quelle est la réalité ? Quel est le but inavoué de ce dispositif ?

Nous traversons une crise du logement sans précédent. Dans ce contexte, mieux vaudrait conforter le livret A afin de renforcer le logement social, plutôt que de s’aventurer dans un tel dispositif.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1214, II-1388 et II-1394.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Nous avions déjà débattu de cette question lors de l’examen de la loi de programmation militaire. Nous avions eu l’occasion de vous mettre en garde sur le risque de censure du Conseil constitutionnel, qui a bien eu lieu, et sur l’absence d’étude d’impact.

Vous dites qu’il n’y aura pas d’effet d’éviction, que les financements du logement social et de la transition ne seront pas touchés, que les collectivités ne seront pas affectées, etc. Mais la vérité est que l’on n’en sait rien ! Nous n’avons aucune certitude à cet égard.

Comme Mme Lavarde, nous nous demandons ce qui empêche de financer une partie des entreprises d’armement dans le dispositif actuel. Tout cela est bien flou. Quelle est la réalité ? Quel est le but inavoué de ce dispositif ?

Nous traversons une crise du logement sans précédent. Dans ce contexte, mieux vaudrait conforter le livret A afin de renforcer le logement social, plutôt que de s’aventurer dans un tel dispositif.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Nous avions déjà débattu de cette question lors de l’examen de la loi de programmation militaire. Nous avions eu l’occasion de vous mettre en garde sur le risque de censure du Conseil constitutionnel, qui a bien eu lieu, et sur l’absence d’étude d’impact.

Vous dites qu’il n’y aura pas d’effet d’éviction, que les financements du logement social et de la transition ne seront pas touchés, que les collectivités ne seront pas affectées, etc. Mais la vérité est que l’on n’en sait rien ! Nous n’avons aucune certitude à cet égard.

Comme Mme Lavarde, nous nous demandons ce qui empêche de financer une partie des entreprises d’armement dans le dispositif actuel. Tout cela est bien flou. Quelle est la réalité ? Quel est le but inavoué de ce dispositif ?

Nous traversons une crise du logement sans précédent. Dans ce contexte, mieux vaudrait conforter le livret A afin de renforcer le logement social, plutôt que de s’aventurer dans un tel dispositif.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1214, II-1388 et II-1394.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1214, II-1388 et II-1394.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Les amendements ne sont pas adoptés.

L ’ article 49 quindecies est adopté.

L ’ article 49 quindecies est adopté.

Article 49 sexdecies

Article 49 sexdecies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1389, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

L’article L. 523-4-1 du code rural et de la pêche maritime est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Elles donnent droit à un intérêt dont les statuts peuvent fixer le taux deux points au-dessus de celui des parts sociales d’activité. »

L’article L. 523-4-1 du code rural et de la pêche maritime est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Elles donnent droit à un intérêt dont les statuts peuvent fixer le taux deux points au-dessus de celui des parts sociales d’activité. »

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le dispositif prévu au présent article présente une réelle fragilité juridique. Il est du reste le fruit d’un travail très insatisfaisant – j’en profite pour vous le dire, monsieur le ministre –, qui a consisté, après le travail mené en commission, à distribuer sucettes, bonbons et carambars aux députés en séance publique ; autrement dit, à leur faire croire que le dispositif serait adopté.

Il est du reste regrettable qu’un dispositif visant à renforcer les fonds propres des coopératives agricoles, sur lequel – à juste titre – une réflexion est menée depuis un certain temps, soit introduit dans ce PLF.

Vous nous confirmerez sans doute qu’il devrait plutôt trouver sa place dans le texte relatif au grand projet de pacte agricole qui arrivera très prochainement, monsieur le ministre.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1389, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1389, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le dispositif prévu au présent article présente une réelle fragilité juridique. Il est du reste le fruit d’un travail très insatisfaisant – j’en profite pour vous le dire, monsieur le ministre –, qui a consisté, après le travail mené en commission, à distribuer sucettes, bonbons et carambars aux députés en séance publique ; autrement dit, à leur faire croire que le dispositif serait adopté.

Il est du reste regrettable qu’un dispositif visant à renforcer les fonds propres des coopératives agricoles, sur lequel – à juste titre – une réflexion est menée depuis un certain temps, soit introduit dans ce PLF.

Vous nous confirmerez sans doute qu’il devrait plutôt trouver sa place dans le texte relatif au grand projet de pacte agricole qui arrivera très prochainement, monsieur le ministre.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le dispositif prévu au présent article présente une réelle fragilité juridique. Il est du reste le fruit d’un travail très insatisfaisant – j’en profite pour vous le dire, monsieur le ministre –, qui a consisté, après le travail mené en commission, à distribuer sucettes, bonbons et carambars aux députés en séance publique ; autrement dit, à leur faire croire que le dispositif serait adopté.

Il est du reste regrettable qu’un dispositif visant à renforcer les fonds propres des coopératives agricoles, sur lequel – à juste titre – une réflexion est menée depuis un certain temps, soit introduit dans ce PLF.

Vous nous confirmerez sans doute qu’il devrait plutôt trouver sa place dans le texte relatif au grand projet de pacte agricole qui arrivera très prochainement, monsieur le ministre.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ce dispositif très attendu renforce la rémunération des associés coopérateurs détenteurs d’une participation au capital d’une coopérative agricole. Cette mesure, dont vous avez d’ailleurs reconnu l’importance, monsieur le rapporteur général, permettra de renforcer les fonds propres des coopératives agricoles.

J’entends toutefois le risque juridique que vous soulevez. Sur cet amendement, je m’en remettrai donc à la sagesse du Sénat.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Rietmann, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ce dispositif très attendu renforce la rémunération des associés coopérateurs détenteurs d’une participation au capital d’une coopérative agricole. Cette mesure, dont vous avez d’ailleurs reconnu l’importance, monsieur le rapporteur général, permettra de renforcer les fonds propres des coopératives agricoles.

J’entends toutefois le risque juridique que vous soulevez. Sur cet amendement, je m’en remettrai donc à la sagesse du Sénat.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Ce dispositif très attendu renforce la rémunération des associés coopérateurs détenteurs d’une participation au capital d’une coopérative agricole. Cette mesure, dont vous avez d’ailleurs reconnu l’importance, monsieur le rapporteur général, permettra de renforcer les fonds propres des coopératives agricoles.

J’entends toutefois le risque juridique que vous soulevez. Sur cet amendement, je m’en remettrai donc à la sagesse du Sénat.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

M. Olivier Rietmann. Une fois n’est pas coutume, je ne serai pas forcément d’accord avec vous, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Rietmann, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Olivier Rietmann, pour explication de vote.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

M. Olivier Rietmann. Une fois n’est pas coutume, je ne serai pas forcément d’accord avec vous, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

M. Olivier Rietmann. Une fois n’est pas coutume, je ne serai pas forcément d’accord avec vous, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

Ce dispositif est effectivement très attendu par le monde agricole. Pourquoi être plus royaliste que le roi ? Vous évoquiez des sucettes et des carambars, monsieur le rapporteur général. Je suis pour ma part très gourmand, si bien que lorsque l’on m’offre un bon chocolat, je le mange sans me poser la question de savoir s’il est l’heure de le manger – ou alors dans un second temps !

Sourires.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

Ce dispositif est effectivement très attendu par le monde agricole. Pourquoi être plus royaliste que le roi ? Vous évoquiez des sucettes et des carambars, monsieur le rapporteur général. Je suis pour ma part très gourmand, si bien que lorsque l’on m’offre un bon chocolat, je le mange sans me poser la question de savoir s’il est l’heure de le manger – ou alors dans un second temps !

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

Ce dispositif est effectivement très attendu par le monde agricole. Pourquoi être plus royaliste que le roi ? Vous évoquiez des sucettes et des carambars, monsieur le rapporteur général. Je suis pour ma part très gourmand, si bien que lorsque l’on m’offre un bon chocolat, je le mange sans me poser la question de savoir s’il est l’heure de le manger – ou alors dans un second temps !

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

Sauf votre respect, monsieur le ministre, vous vous êtes effectivement arrangé pour introduire ce dispositif en cet endroit du texte. Ce n’est pas une raison de le supprimer pour autant.

Il vous revient à présent de faire en sorte que cet article prospère : comme l’a souligné M. le rapporteur général, il ne faudrait pas susciter d’espoirs déçus au sein des coopératives qui attendent ce dispositif. Celui-ci permettra en effet de mieux rémunérer les sociétaires, notamment les salariés des coopératives qui, parce qu’ils aiment leur entreprise et parce qu’ils y croient, y investissent de l’argent.

Sourires.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

Sauf votre respect, monsieur le ministre, vous vous êtes effectivement arrangé pour introduire ce dispositif en cet endroit du texte. Ce n’est pas une raison de le supprimer pour autant.

Il vous revient à présent de faire en sorte que cet article prospère : comme l’a souligné M. le rapporteur général, il ne faudrait pas susciter d’espoirs déçus au sein des coopératives qui attendent ce dispositif. Celui-ci permettra en effet de mieux rémunérer les sociétaires, notamment les salariés des coopératives qui, parce qu’ils aiment leur entreprise et parce qu’ils y croient, y investissent de l’argent.

Debut de section - PermalienPhoto de Olivier Rietmann

Sauf votre respect, monsieur le ministre, vous vous êtes effectivement arrangé pour introduire ce dispositif en cet endroit du texte. Ce n’est pas une raison de le supprimer pour autant.

Il vous revient à présent de faire en sorte que cet article prospère : comme l’a souligné M. le rapporteur général, il ne faudrait pas susciter d’espoirs déçus au sein des coopératives qui attendent ce dispositif. Celui-ci permettra en effet de mieux rémunérer les sociétaires, notamment les salariés des coopératives qui, parce qu’ils aiment leur entreprise et parce qu’ils y croient, y investissent de l’argent.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ article 49 sexdecies est adopté.

L ’ article 49 sexdecies est adopté.

Article 49 septdecies

Article 49 septdecies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1390, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

I. – À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 2241-2-1 du code des transports, après le mot : « pénale, », sont insérés les mots : « les agents mentionnés aux 4° et 5° du I de l’article L. 2241-1 du code des transports et » et les mots : « même code » sont remplacés par les mots : « code de procédure pénale ».

II. – Le deuxième alinéa de l’article L. 166 F du livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° Après le mot : « transmette », sont insérés les mots : « aux agents mentionnés aux 4° et 5° du I de l’article L. 2241-1 du code des transports et » ;

2° Les mots : « au même article 529-4 » sont remplacés par les mots : « à l’article 529-4 du code de procédure pénale » ;

3° À la fin, les mots : « nécessaires à l’exercice de cette mission » sont remplacés par les mots : « mentionnées au premier alinéa du présent article ».

I. – À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 2241-2-1 du code des transports, après le mot : « pénale, », sont insérés les mots : « les agents mentionnés aux 4° et 5° du I de l’article L. 2241-1 du code des transports et » et les mots : « même code » sont remplacés par les mots : « code de procédure pénale ».

II. – Le deuxième alinéa de l’article L. 166 F du livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° Après le mot : « transmette », sont insérés les mots : « aux agents mentionnés aux 4° et 5° du I de l’article L. 2241-1 du code des transports et » ;

2° Les mots : « au même article 529-4 » sont remplacés par les mots : « à l’article 529-4 du code de procédure pénale » ;

3° À la fin, les mots : « nécessaires à l’exercice de cette mission » sont remplacés par les mots : « mentionnées au premier alinéa du présent article ».

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Compte tenu du vote qui vient d’intervenir, j’ose à peine présenter ce nouvel amendement de suppression… Je ferai toutefois mon travail sérieusement jusqu’au bout !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1390, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1390, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Compte tenu du vote qui vient d’intervenir, j’ose à peine présenter ce nouvel amendement de suppression… Je ferai toutefois mon travail sérieusement jusqu’au bout !

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Compte tenu du vote qui vient d’intervenir, j’ose à peine présenter ce nouvel amendement de suppression… Je ferai toutefois mon travail sérieusement jusqu’au bout !

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le présent article étend de manière intempestive et hors de propos à de nouvelles catégories d’agents assermentés des transports publics le libre accès, en cas d’amende, à des données telles que le nom, le prénom, la date, le lieu de naissance et l’adresse de domicile des contrevenants.

Ce dispositif paraît de plus tout à fait contraire aux dispositions de l’article 34 de la loi organique relative aux lois de finances. Une telle contradiction finira par être sanctionnée d’une manière ou d’une autre, monsieur le ministre, et peut-être dès ce soir par l’adoption du présent amendement.

Sourires.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le présent article étend de manière intempestive et hors de propos à de nouvelles catégories d’agents assermentés des transports publics le libre accès, en cas d’amende, à des données telles que le nom, le prénom, la date, le lieu de naissance et l’adresse de domicile des contrevenants.

Ce dispositif paraît de plus tout à fait contraire aux dispositions de l’article 34 de la loi organique relative aux lois de finances. Une telle contradiction finira par être sanctionnée d’une manière ou d’une autre, monsieur le ministre, et peut-être dès ce soir par l’adoption du présent amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le présent article étend de manière intempestive et hors de propos à de nouvelles catégories d’agents assermentés des transports publics le libre accès, en cas d’amende, à des données telles que le nom, le prénom, la date, le lieu de naissance et l’adresse de domicile des contrevenants.

Ce dispositif paraît de plus tout à fait contraire aux dispositions de l’article 34 de la loi organique relative aux lois de finances. Une telle contradiction finira par être sanctionnée d’une manière ou d’une autre, monsieur le ministre, et peut-être dès ce soir par l’adoption du présent amendement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Si j’ai partagé les doutes de nature juridique que vous avez émis précédemment, monsieur le rapporteur général, je suis certain que ce dispositif n’est pas un cavalier budgétaire en ce qu’il vise à améliorer le recouvrement des amendes forfaitaires via le transfert des données. Il est donc tout à fait rattachable au projet de loi de finances : avis défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Si j’ai partagé les doutes de nature juridique que vous avez émis précédemment, monsieur le rapporteur général, je suis certain que ce dispositif n’est pas un cavalier budgétaire en ce qu’il vise à améliorer le recouvrement des amendes forfaitaires via le transfert des données. Il est donc tout à fait rattachable au projet de loi de finances : avis défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Si j’ai partagé les doutes de nature juridique que vous avez émis précédemment, monsieur le rapporteur général, je suis certain que ce dispositif n’est pas un cavalier budgétaire en ce qu’il vise à améliorer le recouvrement des amendes forfaitaires via le transfert des données. Il est donc tout à fait rattachable au projet de loi de finances : avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Une analyse juridique des prérogatives des agents assermentés s’impose toutefois. Il ne faut pas mélanger ce qui relève des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) de ce qui relève des amendes de l’État.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Une analyse juridique des prérogatives des agents assermentés s’impose toutefois. Il ne faut pas mélanger ce qui relève des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) de ce qui relève des amendes de l’État.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Une analyse juridique des prérogatives des agents assermentés s’impose toutefois. Il ne faut pas mélanger ce qui relève des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) de ce qui relève des amendes de l’État.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 septdecies est supprimé.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Photo de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 septdecies est supprimé.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 septdecies est supprimé.

Article 49 octodecies

Article 49 octodecies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1369 rectifié ter, présenté par M. Capus, Mme Paoli-Gagin, MM. Malhuret, V. Louault et Brault, Mmes L. Darcos et Lermytte et MM. Wattebled, Chasseing, Rochette, Verzelen et A. Marc, est ainsi libellé :

Alinéa 2

Supprimer cet alinéa.

La parole est à M. Emmanuel Capus.

I. – Le III de l’article 120 de la loi de finances pour 1992 (n° 91-1322 du 30 décembre 1991) est abrogé.

II. – Chaque année, avant le 30 septembre, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la mise en œuvre, les effets et le bilan des dispositifs fiscaux de soutien à l’investissement productif en outre-mer. Ce rapport présente une analyse des décisions soumises à agrément, le coût des investissements réalisés pour chaque dépense fiscale ainsi que leur répartition par secteur d’activité et par territoire.

I. – Le III de l’article 120 de la loi de finances pour 1992 (n° 91-1322 du 30 décembre 1991) est abrogé.

II. – Chaque année, avant le 30 septembre, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la mise en œuvre, les effets et le bilan des dispositifs fiscaux de soutien à l’investissement productif en outre-mer. Ce rapport présente une analyse des décisions soumises à agrément, le coût des investissements réalisés pour chaque dépense fiscale ainsi que leur répartition par secteur d’activité et par territoire.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

L’article 49 octodecies prévoit l’abrogation d’un article relatif à la remise d’un rapport sur la délivrance des agréments en faveur des investissements réalisés dans le cadre du régime d’aide fiscale à l’investissement productif en outre-mer. L’inspection générale des finances (IGF) a en effet constaté que ce rapport n’est plus remis au Parlement depuis 2010. Manifestement, personne ne s’en est aperçu ou n’a exprimé de difficulté à cet égard…

L’alinéa 2 prévoit toutefois la remise d’un nouveau rapport sur l’investissement productif en outre-mer. Ayant tendance à penser que celui-ci ne sera vraisemblablement pas remis non plus, et ce dans une indifférence tout aussi générale, il me semble que le présent toilettage législatif se prête à la suppression de cet alinéa.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1369 rectifié ter, présenté par M. Capus, Mme Paoli-Gagin, MM. Malhuret, V. Louault et Brault, Mmes L. Darcos et Lermytte et MM. Wattebled, Chasseing, Rochette, Verzelen et A. Marc, est ainsi libellé :

Alinéa 2

Supprimer cet alinéa.

La parole est à M. Emmanuel Capus.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1369 rectifié ter, présenté par M. Capus, Mme Paoli-Gagin, MM. Malhuret, V. Louault et Brault, Mmes L. Darcos et Lermytte et MM. Wattebled, Chasseing, Rochette, Verzelen et A. Marc, est ainsi libellé :

Alinéa 2

Supprimer cet alinéa.

La parole est à M. Emmanuel Capus.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

L’article 49 octodecies prévoit l’abrogation d’un article relatif à la remise d’un rapport sur la délivrance des agréments en faveur des investissements réalisés dans le cadre du régime d’aide fiscale à l’investissement productif en outre-mer. L’inspection générale des finances (IGF) a en effet constaté que ce rapport n’est plus remis au Parlement depuis 2010. Manifestement, personne ne s’en est aperçu ou n’a exprimé de difficulté à cet égard…

L’alinéa 2 prévoit toutefois la remise d’un nouveau rapport sur l’investissement productif en outre-mer. Ayant tendance à penser que celui-ci ne sera vraisemblablement pas remis non plus, et ce dans une indifférence tout aussi générale, il me semble que le présent toilettage législatif se prête à la suppression de cet alinéa.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

L’article 49 octodecies prévoit l’abrogation d’un article relatif à la remise d’un rapport sur la délivrance des agréments en faveur des investissements réalisés dans le cadre du régime d’aide fiscale à l’investissement productif en outre-mer. L’inspection générale des finances (IGF) a en effet constaté que ce rapport n’est plus remis au Parlement depuis 2010. Manifestement, personne ne s’en est aperçu ou n’a exprimé de difficulté à cet égard…

L’alinéa 2 prévoit toutefois la remise d’un nouveau rapport sur l’investissement productif en outre-mer. Ayant tendance à penser que celui-ci ne sera vraisemblablement pas remis non plus, et ce dans une indifférence tout aussi générale, il me semble que le présent toilettage législatif se prête à la suppression de cet alinéa.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle émettra un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle émettra un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle émettra un avis défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le Gouvernement s’en remet à la sagesse du Sénat.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1369 rectifié ter.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le Gouvernement s’en remet à la sagesse du Sénat.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le Gouvernement s’en remet à la sagesse du Sénat.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1369 rectifié ter.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1369 rectifié ter.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ article 49 octodecies est adopté.

L ’ article 49 octodecies est adopté.

Article 49 novodecies

Article 49 novodecies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Robert Wienie Xowie, sur l’article.

Après l’article 76 de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites, il est inséré un article 76 bis ainsi rédigé :

« Art. 76 bis. – I. – Les fonctionnaires de l’État, les magistrats et les militaires, lors de leur prise de poste à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie, peuvent choisir, pour la durée de celui-ci, de cotiser au régime prévu à l’article 76 de la présente loi au-delà de la fraction maximale prévue au I du même article 76, sur l’ensemble des éléments de rémunération afférents à leur affectation dans ces territoires et indexés sur leur traitement indiciaire, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.

« Leur employeur cotise, au même taux que l’agent bénéficiaire, sur l’assiette définie au premier alinéa du présent I.

« II. – Pour les fonctionnaires de l’État, les magistrats et les militaires en activité au 1er janvier 2024 à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie, l’État verse une cotisation supplémentaire unique au régime mentionné au I, au moment de la liquidation de leur pension servie par le régime du code des pensions civiles et militaires de retraite, sous réserve :

« 1° Que la pension servie par le régime du code des pensions civiles et militaires de retraite ne fasse pas l’objet d’un coefficient de minoration en application de l’article L. 14 du même code ;

« 2° Que l’agent, à la date d’effet de sa pension mentionnée au 1° du présent II, justifie d’une résidence effective dans une des collectivités mentionnées au I et :

« a) Justifie de quinze ans de services effectifs dans ces collectivités au moyen d’un état récapitulatif de ses services établi par son ministère d’origine et transmis à l’agent, qui le fournit dans le cadre de sa demande ;

« b) Ou remplisse, au regard de la collectivité dans laquelle il justifie de sa résidence effective, les critères d’éligibilité retenus pour l’octroi des congés bonifiés à leur bénéficiaire principal ;

« 3° Que l’agent ait exercé la possibilité de cotiser volontairement en application du même I pour l’ensemble des périodes éligibles ;

« 4° Que le nombre de points acquis en application dudit I multiplié par la valeur de service du point du régime additionnel de la fonction publique, après application du barème actuariel du régime, auquel est ajoutée l’indemnité temporaire de retraite mentionnée au II de l’article 137 de la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008, soit inférieur au montant de 4 000 euros annuels.

« La cotisation supplémentaire permet à l’agent d’acquérir un nombre de points qui correspond au quotient de la différence entre le montant de 4 000 euros et la somme mentionnée au 4° du présent II par la valeur de service du point du régime additionnel de la fonction publique après application du barème actuariel du régime.

« III. – Le I est applicable à compter du 1er avril 2024.

« IV. – Le II est applicable :

« 1° Aux pensionnés relevant du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre dont la pension prend effet à compter du 1er janvier 2024 et qui justifient d’une résidence effective dans les territoires mentionnés au I du présent article sans que les conditions prévues au II leur soient applicables ;

« 2° Aux agents relevant du code des pensions civiles et militaires de retraite dont la pension prend effet à compter du 1er janvier 2024. La condition de cotisation volontaire mentionnée au 3° du II du présent article n’est pas applicable aux fonctionnaires de l’État, aux magistrats et aux militaires dont la pension prend effet entre le 1er janvier et le 30 avril 2024.

« V. – Pour les fonctionnaires de l’État, les magistrats et les militaires en activité à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie, le droit de cotiser volontairement au régime mentionné au I à compter du 1er avril 2024 est ouvert pendant une période limitée à six mois à compter de la date d’entrée en vigueur du même I. »

Après l’article 76 de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites, il est inséré un article 76 bis ainsi rédigé :

« Art. 76 bis. – I. – Les fonctionnaires de l’État, les magistrats et les militaires, lors de leur prise de poste à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie, peuvent choisir, pour la durée de celui-ci, de cotiser au régime prévu à l’article 76 de la présente loi au-delà de la fraction maximale prévue au I du même article 76, sur l’ensemble des éléments de rémunération afférents à leur affectation dans ces territoires et indexés sur leur traitement indiciaire, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.

« Leur employeur cotise, au même taux que l’agent bénéficiaire, sur l’assiette définie au premier alinéa du présent I.

« II. – Pour les fonctionnaires de l’État, les magistrats et les militaires en activité au 1er janvier 2024 à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie, l’État verse une cotisation supplémentaire unique au régime mentionné au I, au moment de la liquidation de leur pension servie par le régime du code des pensions civiles et militaires de retraite, sous réserve :

« 1° Que la pension servie par le régime du code des pensions civiles et militaires de retraite ne fasse pas l’objet d’un coefficient de minoration en application de l’article L. 14 du même code ;

« 2° Que l’agent, à la date d’effet de sa pension mentionnée au 1° du présent II, justifie d’une résidence effective dans une des collectivités mentionnées au I et :

« a) Justifie de quinze ans de services effectifs dans ces collectivités au moyen d’un état récapitulatif de ses services établi par son ministère d’origine et transmis à l’agent, qui le fournit dans le cadre de sa demande ;

« b) Ou remplisse, au regard de la collectivité dans laquelle il justifie de sa résidence effective, les critères d’éligibilité retenus pour l’octroi des congés bonifiés à leur bénéficiaire principal ;

« 3° Que l’agent ait exercé la possibilité de cotiser volontairement en application du même I pour l’ensemble des périodes éligibles ;

« 4° Que le nombre de points acquis en application dudit I multiplié par la valeur de service du point du régime additionnel de la fonction publique, après application du barème actuariel du régime, auquel est ajoutée l’indemnité temporaire de retraite mentionnée au II de l’article 137 de la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008, soit inférieur au montant de 4 000 euros annuels.

« La cotisation supplémentaire permet à l’agent d’acquérir un nombre de points qui correspond au quotient de la différence entre le montant de 4 000 euros et la somme mentionnée au 4° du présent II par la valeur de service du point du régime additionnel de la fonction publique après application du barème actuariel du régime.

« III. – Le I est applicable à compter du 1er avril 2024.

« IV. – Le II est applicable :

« 1° Aux pensionnés relevant du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre dont la pension prend effet à compter du 1er janvier 2024 et qui justifient d’une résidence effective dans les territoires mentionnés au I du présent article sans que les conditions prévues au II leur soient applicables ;

« 2° Aux agents relevant du code des pensions civiles et militaires de retraite dont la pension prend effet à compter du 1er janvier 2024. La condition de cotisation volontaire mentionnée au 3° du II du présent article n’est pas applicable aux fonctionnaires de l’État, aux magistrats et aux militaires dont la pension prend effet entre le 1er janvier et le 30 avril 2024.

« V. – Pour les fonctionnaires de l’État, les magistrats et les militaires en activité à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie, le droit de cotiser volontairement au régime mentionné au I à compter du 1er avril 2024 est ouvert pendant une période limitée à six mois à compter de la date d’entrée en vigueur du même I. »

Debut de section - PermalienPhoto de Robert Wienie XOWIE

Je souhaite indiquer les raisons pour lesquelles je ne voterai pas cet article.

Le dispositif de surcotisation de 5 %, abondé par l’État d’autant, revient à nier que les fonctionnaires de Nouvelle-Calédonie ont déjà surcotisé.

Où sont passés les millions d’euros de retenues pour pension civile – les fameuses retenues PC – et de retenues de sécurité sociale sur la part majorée du traitement indiciaire, monsieur le ministre ? Votre gouvernement ne reconnaît pas qu’il calcule les retenues PC sur tout l’indiciaire, c’est-à-dire sur le traitement de base majoré. Ces millions d’euros ont disparu !

Le dispositif de surcotisation entretient de plus la logique du « chacun pour soi », tout en se révélant plus dur encore qu’un plan de retraite par capitalisation souscrit auprès d’une assurance privée. Le montant de la cotisation doit en effet être fixé une fois pour toutes, sans adaptation possible aux aléas de la vie. Autrement dit, c’est la surcotisation à perpétuité.

Le dispositif dit de montant garanti revient simplement à garantir le montant minimum de l’indemnité temporaire de retraite due, après les baisses successives de 800 euros qui, depuis 2018, amputent ce montant année après année. Quelque 4 000 euros sont désormais garantis, alors que ce montant était de 12 000 euros pour les habitants du Pacifique.

Ce dispositif au rabais pourrait tout au plus ralentir l’hémorragie et la précarisation des fonctionnaires de chez nous.

De fait, les coups de rabot infligés depuis 1952 à l’indemnité temporaire de retraite (ITR) ont dégradé les relations des locaux avec la solidarité nationale, monsieur le ministre. Quand l’État et ses gouvernements successifs refusent une juste retraite à leurs fonctionnaires, cela nourrit l’amertume et le refus d’un destin lié.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Robert Wienie Xowie, sur l’article.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Robert Wienie Xowie, sur l’article.

Debut de section - PermalienPhoto de Robert Wienie XOWIE

Je souhaite indiquer les raisons pour lesquelles je ne voterai pas cet article.

Le dispositif de surcotisation de 5 %, abondé par l’État d’autant, revient à nier que les fonctionnaires de Nouvelle-Calédonie ont déjà surcotisé.

Où sont passés les millions d’euros de retenues pour pension civile – les fameuses retenues PC – et de retenues de sécurité sociale sur la part majorée du traitement indiciaire, monsieur le ministre ? Votre gouvernement ne reconnaît pas qu’il calcule les retenues PC sur tout l’indiciaire, c’est-à-dire sur le traitement de base majoré. Ces millions d’euros ont disparu !

Le dispositif de surcotisation entretient de plus la logique du « chacun pour soi », tout en se révélant plus dur encore qu’un plan de retraite par capitalisation souscrit auprès d’une assurance privée. Le montant de la cotisation doit en effet être fixé une fois pour toutes, sans adaptation possible aux aléas de la vie. Autrement dit, c’est la surcotisation à perpétuité.

Le dispositif dit de montant garanti revient simplement à garantir le montant minimum de l’indemnité temporaire de retraite due, après les baisses successives de 800 euros qui, depuis 2018, amputent ce montant année après année. Quelque 4 000 euros sont désormais garantis, alors que ce montant était de 12 000 euros pour les habitants du Pacifique.

Ce dispositif au rabais pourrait tout au plus ralentir l’hémorragie et la précarisation des fonctionnaires de chez nous.

De fait, les coups de rabot infligés depuis 1952 à l’indemnité temporaire de retraite (ITR) ont dégradé les relations des locaux avec la solidarité nationale, monsieur le ministre. Quand l’État et ses gouvernements successifs refusent une juste retraite à leurs fonctionnaires, cela nourrit l’amertume et le refus d’un destin lié.

Debut de section - PermalienPhoto de Robert Wienie XOWIE

Je souhaite indiquer les raisons pour lesquelles je ne voterai pas cet article.

Le dispositif de surcotisation de 5 %, abondé par l’État d’autant, revient à nier que les fonctionnaires de Nouvelle-Calédonie ont déjà surcotisé.

Où sont passés les millions d’euros de retenues pour pension civile – les fameuses retenues PC – et de retenues de sécurité sociale sur la part majorée du traitement indiciaire, monsieur le ministre ? Votre gouvernement ne reconnaît pas qu’il calcule les retenues PC sur tout l’indiciaire, c’est-à-dire sur le traitement de base majoré. Ces millions d’euros ont disparu !

Le dispositif de surcotisation entretient de plus la logique du « chacun pour soi », tout en se révélant plus dur encore qu’un plan de retraite par capitalisation souscrit auprès d’une assurance privée. Le montant de la cotisation doit en effet être fixé une fois pour toutes, sans adaptation possible aux aléas de la vie. Autrement dit, c’est la surcotisation à perpétuité.

Le dispositif dit de montant garanti revient simplement à garantir le montant minimum de l’indemnité temporaire de retraite due, après les baisses successives de 800 euros qui, depuis 2018, amputent ce montant année après année. Quelque 4 000 euros sont désormais garantis, alors que ce montant était de 12 000 euros pour les habitants du Pacifique.

Ce dispositif au rabais pourrait tout au plus ralentir l’hémorragie et la précarisation des fonctionnaires de chez nous.

De fait, les coups de rabot infligés depuis 1952 à l’indemnité temporaire de retraite (ITR) ont dégradé les relations des locaux avec la solidarité nationale, monsieur le ministre. Quand l’État et ses gouvernements successifs refusent une juste retraite à leurs fonctionnaires, cela nourrit l’amertume et le refus d’un destin lié.

L ’ article 49 novodecies est adopté.

L ’ article 49 novodecies est adopté.

Article 49 vicies

Article 49 vicies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1442, présenté par MM. Bocquet, Savoldelli et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

« L’octroi de la garantie est conditionné à la location avec ou sans option d’achat d’un véhicule dans la limite du poids et de la puissance administrative définis par décret. »

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

Après le 2 du III de l’article 80 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, il est inséré un 2 bis ainsi rédigé :

« 2 bis. Le fonds garantit les locations de longue durée et les locations avec option d’achat de voitures particulières électriques accordées à titre individuel à des personnes physiques sous condition de ressources, dans des conditions fixées par décret. »

Après le 2 du III de l’article 80 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, il est inséré un 2 bis ainsi rédigé :

« 2 bis. Le fonds garantit les locations de longue durée et les locations avec option d’achat de voitures particulières électriques accordées à titre individuel à des personnes physiques sous condition de ressources, dans des conditions fixées par décret. »

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Cet article concerne la mise en place de la garantie de l’État dans le cadre du fameux leasing social annoncé par le Gouvernement, dispositif visant à assurer une transition socialement juste du parc de véhicules thermiques vers des véhicules électriques.

Je ne sais pas où est la vérité, monsieur le ministre, mais j’en ai découvert bien plus à ce sujet dans la presse que dans le présent projet de loi de finances, qui renvoie à un décret.

Ainsi, j’ai pu trouver dans la presse les critères de revenus qui seraient retenus. On y parle d’un seuil annuel maximal de revenus – vous allez nous l’expliquer, monsieur le ministre – de 14 000 euros !

Toujours selon la presse, le loyer du véhicule, assurances et recharges comprises, s’élèverait à 10 % des revenus des bénéficiaires. S’agissant de personnes disposant au maximum de 14 000 euros de revenus par an, cela paraît très difficile…

Il est également avancé que le coût du dispositif s’élèverait à 50 millions d’euros, montant que l’on ne retrouve pas dans le fonds de cohésion sociale censé le financer. Vous conviendrez que les incertitudes sont nombreuses.

Les véhicules éligibles à l’allocation, avec ou sans option d’achat en leasing, pourraient être la R5 ou la Citroën ë-C3. Le texte ne comporte en la matière aucune précision – certes, pour ce qui concerne les modèles de voitures, on peut être un peu plus tolérant…

En somme, le projet de loi de finances n’est vraiment pas bavard, pour ne pas dire quasiment muet à ce sujet. Vous comprendrez que cela nous pose quelques difficultés, monsieur le ministre.

Par cet amendement, nous demandons donc, afin de nous prémunir, qu’un décret précise les conditions d’octroi des fonds de l’État à la location de véhicules légers, sobres en technologie et d’une puissance modérée, mais suffisante pour assurer les trajets du quotidien.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1442, présenté par MM. Bocquet, Savoldelli et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

« L’octroi de la garantie est conditionné à la location avec ou sans option d’achat d’un véhicule dans la limite du poids et de la puissance administrative définis par décret. »

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1442, présenté par MM. Bocquet, Savoldelli et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

« L’octroi de la garantie est conditionnée à la location avec ou sans option d’achat d’un véhicule dans la limite du poids et de la puissance administrative définis par décret. »

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Cet article concerne la mise en place de la garantie de l’État dans le cadre du fameux leasing social annoncé par le Gouvernement, dispositif visant à assurer une transition socialement juste du parc de véhicules thermiques vers des véhicules électriques.

Je ne sais pas où est la vérité, monsieur le ministre, mais j’en ai découvert bien plus à ce sujet dans la presse que dans le présent projet de loi de finances, qui renvoie à un décret.

Ainsi, j’ai pu trouver dans la presse les critères de revenus qui seraient retenus. On y parle d’un seuil annuel maximal de revenus – vous allez nous l’expliquer, monsieur le ministre – de 14 000 euros !

Toujours selon la presse, le loyer du véhicule, assurances et recharges comprises, s’élèverait à 10 % des revenus des bénéficiaires. S’agissant de personnes disposant au maximum de 14 000 euros de revenus par an, cela paraît très difficile…

Il est également avancé que le coût du dispositif s’élèverait à 50 millions d’euros, montant que l’on ne retrouve pas dans le fonds de cohésion sociale censé le financer. Vous conviendrez que les incertitudes sont nombreuses.

Les véhicules éligibles à l’allocation, avec ou sans option d’achat en leasing, pourraient être la R5 ou la Citroën ë-C3. Le texte ne comporte en la matière aucune précision – certes, pour ce qui concerne les modèles de voitures, on peut être un peu plus tolérant…

En somme, le projet de loi de finances n’est vraiment pas bavard, pour ne pas dire quasiment muet à ce sujet. Vous comprendrez que cela nous pose quelques difficultés, monsieur le ministre.

Par cet amendement, nous demandons donc, afin de nous prémunir, qu’un décret précise les conditions d’octroi des fonds de l’État à la location de véhicules légers, sobres en technologie et d’une puissance modérée, mais suffisante pour assurer les trajets du quotidien.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Cet article concerne la mise en place de la garantie de l’État dans le cadre du fameux leasing social annoncé par le Gouvernement, dispositif visant à assurer une transition socialement juste du parc de véhicules thermiques vers des véhicules électriques.

Je ne sais pas où est la vérité, monsieur le ministre, mais j’en ai découvert bien plus à ce sujet dans la presse que dans le présent projet de loi de finances, qui renvoie à un décret.

Ainsi, j’ai pu trouver dans la presse les critères de revenus qui seraient retenus. On y parle d’un seuil annuel maximal de revenus – vous allez nous l’expliquer, monsieur le ministre – de 14 000 euros !

Toujours selon la presse, le loyer du véhicule, assurances et recharges comprises, s’élèverait à 10 % des revenus des bénéficiaires. S’agissant de personnes disposant au maximum de 14 000 euros de revenus par an, cela paraît très difficile…

Il est également avancé que le coût du dispositif s’élèverait à 50 millions d’euros, montant que l’on ne retrouve pas dans le fonds de cohésion sociale censé le financer. Vous conviendrez que les incertitudes sont nombreuses.

Les véhicules éligibles à l’allocation, avec ou sans option d’achat en leasing, pourraient être la R5 ou la Citroën ë-C3. Le texte ne comporte en la matière aucune précision – certes, pour ce qui concerne les modèles de voitures, on peut être un peu plus tolérant…

En somme, le projet de loi de finances n’est vraiment pas bavard, pour ne pas dire quasiment muet à ce sujet. Vous comprendrez que cela nous pose quelques difficultés, monsieur le ministre.

Par cet amendement, nous demandons donc, afin de nous prémunir, qu’un décret précise les conditions d’octroi des fonds de l’État à la location de véhicules légers, sobres en technologie et d’une puissance modérée, mais suffisante pour assurer les trajets du quotidien.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle y sera défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle y sera défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Votre amendement sera satisfait dès ce soir, monsieur le sénateur, puisque je dois justement signer le décret que vous appelez de vos vœux.

Celui-ci précisera l’ensemble des paramètres, ainsi que les véhicules éligibles qui ont été sélectionnés, en cohérence avec le développement de la fiscalité écologique prévu dans ce PLF, en fonction de leur poids et de leur empreinte environnementale, de manière à encourager des véhicules à la fois propres et a minima fabriqués sur le territoire européen.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Votre amendement sera satisfait dès ce soir, monsieur le sénateur, puisque je dois justement signer le décret que vous appelez de vos vœux.

Celui-ci précisera l’ensemble des paramètres, ainsi que les véhicules éligibles qui ont été sélectionnés, en cohérence avec le développement de la fiscalité écologique prévu dans ce PLF, en fonction de leur poids et de leur empreinte environnementale, de manière à encourager des véhicules à la fois propres et a minima fabriqués sur le territoire européen.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Votre amendement sera satisfait dès ce soir, monsieur le sénateur, puisque je dois justement signer le décret que vous appelez de vos vœux.

Celui-ci précisera l’ensemble des paramètres, ainsi que les véhicules éligibles qui ont été sélectionnés, en cohérence avec le développement de la fiscalité écologique prévu dans ce PLF, en fonction de leur poids et de leur empreinte environnementale, de manière à encourager des véhicules à la fois propres et a minima fabriqués sur le territoire européen.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Vous ne répondez pas à mes questions, monsieur le ministre. Ce décret n’est pourtant pas secret, que je sache !

Pouvez-vous nous indiquer, pour que nous ne le découvrions pas dans la presse, si le plafond de revenus est bien fixé à 14 000 euros et si les loyers s’élèveront à 10 % des revenus ?

Vous êtes parmi nous, et nous sommes censés entretenir une relation de confiance, monsieur le ministre. Pourquoi devrions-nous apprendre les termes du décret dans la presse ? Pourquoi ne pas répondre à nos questions ?

D’autres collègues souhaitent du reste certainement savoir si nous nous acheminons vers un dispositif permettant aux familles et aux travailleurs modestes d’effectuer la transition vers des véhicules légers et électriques. C’est aussi simple que cela, monsieur le ministre : en dehors de toute polémique, cela relève d’un devoir de transparence et de vérité.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Vous ne répondez pas à mes questions, monsieur le ministre. Ce décret n’est pourtant pas secret, que je sache !

Pouvez-vous nous indiquer, pour que nous ne le découvrions pas dans la presse, si le plafond de revenus est bien fixé à 14 000 euros et si les loyers s’élèveront à 10 % des revenus ?

Vous êtes parmi nous, et nous sommes censés entretenir une relation de confiance, monsieur le ministre. Pourquoi devrions-nous apprendre les termes du décret dans la presse ? Pourquoi ne pas répondre à nos questions ?

D’autres collègues souhaitent du reste certainement savoir si nous nous acheminons vers un dispositif permettant aux familles et aux travailleurs modestes d’effectuer la transition vers des véhicules légers et électriques. C’est aussi simple que cela, monsieur le ministre : en dehors de toute polémique, cela relève d’un devoir de transparence et de vérité.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Vous ne répondez pas à mes questions, monsieur le ministre. Ce décret n’est pourtant pas secret, que je sache !

Pouvez-vous nous indiquer, pour que nous ne le découvrions pas dans la presse, si le plafond de revenus est bien fixé à 14 000 euros et si les loyers s’élèveront à 10 % des revenus ?

Vous êtes parmi nous, et nous sommes censés entretenir une relation de confiance, monsieur le ministre. Pourquoi devrions-nous apprendre les termes du décret dans la presse ? Pourquoi ne pas répondre à nos questions ?

D’autres collègues souhaitent du reste certainement savoir si nous nous acheminons vers un dispositif permettant aux familles et aux travailleurs modestes d’effectuer la transition vers des véhicules légers et électriques. C’est aussi simple que cela, monsieur le ministre : en dehors de toute polémique, cela relève d’un devoir de transparence et de vérité.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je vous propose de vous adresser par écrit les éléments précis du projet de décret, que je n’ai pas sous les yeux à cet instant, car il est sur mon bureau, en attente de ma signature.

Je peux toutefois d’ores et déjà vous indiquer, car c’était l’objet de l’une de vos questions, que les voitures neuves éligibles au dispositif devront atteindre un score environnemental minimal, en cohérence avec l’ensemble de la stratégie du Gouvernement que j’ai déjà eu l’occasion de détailler lors de l’examen de ce PLF, et que leur masse en ordre de marche devra être inférieure ou égale à 2 400 kilogrammes.

Tels sont les éléments que je peux vous apporter à cette heure, monsieur le sénateur. Vous noterez que c’est un début de réponse, même si je suis conscient que ce n’est pas pleinement satisfaisant.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Je ne vous donnerai pas un avis de sagesse, monsieur le ministre !

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je vous propose de vous adresser par écrit les éléments précis du projet de décret, que je n’ai pas sous les yeux à cet instant, car il est sur mon bureau, en attente de ma signature.

Je peux toutefois d’ores et déjà vous indiquer, car c’était l’objet de l’une de vos questions, que les voitures neuves éligibles au dispositif devront atteindre un score environnemental minimal, en cohérence avec l’ensemble de la stratégie du Gouvernement que j’ai déjà eu l’occasion de détailler lors de l’examen de ce PLF, et que leur masse en ordre de marche devra être inférieure ou égale à 2 400 kilogrammes.

Tels sont les éléments que je peux vous apporter à cette heure, monsieur le sénateur. Vous noterez que c’est un début de réponse, même si je suis conscient que ce n’est pas pleinement satisfaisant.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Je vous propose de vous adresser par écrit les éléments précis du projet de décret, que je n’ai pas sous les yeux à cet instant, car il est sur mon bureau, en attente de ma signature.

Je peux toutefois d’ores et déjà vous indiquer, car c’était l’objet de l’une de vos questions, que les voitures neuves éligibles au dispositif devront atteindre un score environnemental minimal, en cohérence avec l’ensemble de la stratégie du Gouvernement que j’ai déjà eu l’occasion de détailler lors de l’examen de ce PLF, et que leur masse en ordre de marche devra être inférieure ou égale à 2 400 kilogrammes.

Tels sont les éléments que je peux vous apporter à cette heure, monsieur le sénateur. Vous noterez que c’est un début de réponse, même si je suis conscient que ce n’est pas pleinement satisfaisant.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Je ne vous donnerai pas un avis de sagesse, monsieur le ministre !

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Je ne vous donnerai pas un avis de sagesse, monsieur le ministre !

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ article 49 vicies est adopté.

L ’ article 49 vicies est adopté.

Article 49 unvicies

Article 49 unvicies

Adopté.

Après le 21° de l’article 128 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005, il est inséré un 23° ainsi rédigé :

« 23° Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. » –

Après le 21° de l’article 128 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005, il est inséré un 23° ainsi rédigé :

« 23° Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. » –

Adopté.

Article 49 duovicies

Article 49 duovicies

Adopté.

Le second alinéa de l’article 115 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d’amélioration de la qualité du droit est ainsi modifié :

1° La deuxième occurrence des mots : « financier de l’État » est remplacée par le mot : « budgétaire » ;

2° Après la dernière occurrence du mot : « financier », sont insérés les mots : « ou au contrôle budgétaire ». –

Le second alinéa de l’article 115 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d’amélioration de la qualité du droit est ainsi modifié :

1° La deuxième occurrence des mots : « financier de l’État » est remplacée par le mot : « budgétaire » ;

2° Après la dernière occurrence du mot : « financier », sont insérés les mots : « ou au contrôle budgétaire ». –

Adopté.

Article 49 tervicies

Article 49 tervicies

Adopté.

I. – L’article 242 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est ainsi rédigé :

« Art. 242. – I. – Pour les collectivités territoriales, leurs groupements et les services d’incendie et de secours qui ont mis en œuvre un compte financier unique au cours de l’exercice 2023, le compte financier unique se substitue à partir de l’exercice 2024 et au titre de ce même exercice au compte administratif ainsi qu’au compte de gestion, par dérogation aux dispositions régissant ces documents.

« II. – Les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics, les services d’incendie et de secours, les centres de gestion de la fonction publique territoriale, le Centre national de la fonction publique territoriale et les associations syndicales autorisées adoptent au plus tard au titre de l’exercice 2026 un compte financier unique, qui se substitue au compte administratif ainsi qu’au compte de gestion, par dérogation aux dispositions régissant ces documents.

« Le premier alinéa du présent II est applicable :

« 1° À l’établissement public Île-de-France Mobilités institué par les articles L. 1241-1 et L. 1241-2 du code des transports ;

« 2° À l’autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais définie aux articles L. 1243-1 à L. 1243-5 du même code ;

« 3° À la Société du Grand Projet du Sud-Ouest instituée par l’ordonnance n° 2022-307 du 2 mars 2022 relative à la Société du Grand Projet du Sud-Ouest ;

« 4° À la Société de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur instituée par l’ordonnance n° 2022-306 du 2 mars 2022 relative à la Société de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur ;

« 5° À la Société de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan instituée par l’ordonnance n° 2022-308 du 2 mars 2022 relative à la Société de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan ;

« 6° Au syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe institué par la loi n° 2021-513 du 29 avril 2021 rénovant la gouvernance des services publics d’eau potable et d’assainissement en Guadeloupe ;

« 7° À la Société du Canal Seine-Nord Europe instituée par l’ordonnance n° 2016-489 du 21 avril 2016 relative à la Société du Canal Seine-Nord Europe.

« III. – Une fois mis en œuvre au titre d’un exercice, le compte financier unique se substitue de manière définitive au compte administratif ainsi qu’au compte de gestion, par dérogation aux dispositions régissant ces documents.

« IV. – Pour la mise en œuvre du compte financier unique :

« 1° Il est fait application des articles L. 5217-10-1 à L. 5217-10-15 et L. 5217-12-2 à L. 5217-12-5 du code général des collectivités territoriales, sans préjudice des articles L. 2311-1-2, L. 3311-3 et L. 4310-1 du même code, dans les conditions prévues au III de l’article 106 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République ;

« 2° Les documents budgétaires sont transmis au représentant de l’État par voie numérique, selon des modalités fixées par décret.

« Le 1° du présent IV n’est applicable ni à la métropole de Lyon, ni à la collectivité de Corse, ni à la collectivité territoriale de Martinique, ni à la collectivité territoriale de Guyane.

« V. – Le compte financier unique est présenté conformément au modèle fixé par arrêté conjoint des ministres chargés des collectivités territoriales et du budget. »

II. – Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance, dans un délai de dix-huit mois à compter de la promulgation de la présente loi, toutes les mesures relevant du domaine de la loi permettant d’adapter les dispositions en vigueur, notamment les dispositions du code général des collectivités territoriales et du code des juridictions financières, pour généraliser la mise en œuvre du compte financier unique.

Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de trois mois à compter de la publication de l’ordonnance. –

I. – L’article 242 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est ainsi rédigé :

« Art. 242. – I. – Pour les collectivités territoriales, leurs groupements et les services d’incendie et de secours qui ont mis en œuvre un compte financier unique au cours de l’exercice 2023, le compte financier unique se substitue à partir de l’exercice 2024 et au titre de ce même exercice au compte administratif ainsi qu’au compte de gestion, par dérogation aux dispositions régissant ces documents.

« II. – Les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics, les services d’incendie et de secours, les centres de gestion de la fonction publique territoriale, le Centre national de la fonction publique territoriale et les associations syndicales autorisées adoptent au plus tard au titre de l’exercice 2026 un compte financier unique, qui se substitue au compte administratif ainsi qu’au compte de gestion, par dérogation aux dispositions régissant ces documents.

« Le premier alinéa du présent II est applicable :

« 1° À l’établissement public Île-de-France Mobilités institué par les articles L. 1241-1 et L. 1241-2 du code des transports ;

« 2° À l’autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais définie aux articles L. 1243-1 à L. 1243-5 du même code ;

« 3° À la Société du Grand Projet du Sud-Ouest instituée par l’ordonnance n° 2022-307 du 2 mars 2022 relative à la Société du Grand Projet du Sud-Ouest ;

« 4° À la Société de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur instituée par l’ordonnance n° 2022-306 du 2 mars 2022 relative à la Société de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur ;

« 5° À la Société de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan instituée par l’ordonnance n° 2022-308 du 2 mars 2022 relative à la Société de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan ;

« 6° Au syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe institué par la loi n° 2021-513 du 29 avril 2021 rénovant la gouvernance des services publics d’eau potable et d’assainissement en Guadeloupe ;

« 7° À la Société du Canal Seine-Nord Europe instituée par l’ordonnance n° 2016-489 du 21 avril 2016 relative à la Société du Canal Seine-Nord Europe.

« III. – Une fois mis en œuvre au titre d’un exercice, le compte financier unique se substitue de manière définitive au compte administratif ainsi qu’au compte de gestion, par dérogation aux dispositions régissant ces documents.

« IV. – Pour la mise en œuvre du compte financier unique :

« 1° Il est fait application des articles L. 5217-10-1 à L. 5217-10-15 et L. 5217-12-2 à L. 5217-12-5 du code général des collectivités territoriales, sans préjudice des articles L. 2311-1-2, L. 3311-3 et L. 4310-1 du même code, dans les conditions prévues au III de l’article 106 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République ;

« 2° Les documents budgétaires sont transmis au représentant de l’État par voie numérique, selon des modalités fixées par décret.

« Le 1° du présent IV n’est applicable ni à la métropole de Lyon, ni à la collectivité de Corse, ni à la collectivité territoriale de Martinique, ni à la collectivité territoriale de Guyane.

« V. – Le compte financier unique est présenté conformément au modèle fixé par arrêté conjoint des ministres chargés des collectivités territoriales et du budget. »

II. – Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance, dans un délai de dix-huit mois à compter de la promulgation de la présente loi, toutes les mesures relevant du domaine de la loi permettant d’adapter les dispositions en vigueur, notamment les dispositions du code général des collectivités territoriales et du code des juridictions financières, pour généraliser la mise en œuvre du compte financier unique.

Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de trois mois à compter de la publication de l’ordonnance. –

Adopté.

Article 49 quatervicies

Article 49 quatervicies

Adopté.

I. – Le I de l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

1° Après le d du 6°, il est inséré un e ainsi rédigé :

« e) Une synthèse des travaux menés par les opérateurs de l’État pour évaluer l’ensemble de leurs dépenses ayant un impact favorable ou défavorable significatif sur l’environnement.

« À cette fin, les opérateurs de l’État dont les charges de fonctionnement constatées au titre du dernier exercice clos sont supérieures à 60 millions d’euros présentent à leur organe délibérant et, le cas échéant, à leur autorité de tutelle, à l’occasion de l’adoption du budget initial et du compte financier, l’ensemble de leurs dépenses ayant un impact favorable ou défavorable significatif sur l’environnement.

« Les modalités de mise en œuvre et de présentation des dépenses de ces opérateurs de l’État ayant un impact favorable ou défavorable significatif sur l’environnement sont définies par un arrêté du ministre chargé des comptes publics. » ;

2° Après le même 6°, il est inséré un 6° bis ainsi rédigé :

« 6° bis Un rapport sur l’impact du budget sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce rapport présente :

« a) Les principales dépenses, y compris les dépenses fiscales, consacrées à l’égalité entre les femmes et les hommes et celles ayant un impact favorable significatif sur celle-ci ;

« b) Les principales dépenses, y compris les dépenses fiscales, ayant un impact défavorable significatif sur l’égalité entre les femmes et les hommes et, le cas échéant, les mesures mises en œuvre pour atténuer ou supprimer cet impact ;

« c) Une analyse spécifique de l’impact prévisionnel en matière d’égalité entre les femmes et les hommes des mesures de l’année ;

« d) Une analyse de l’impact différentiel de la fiscalité sur les femmes et sur les hommes ; ».

II. – Le 1° du I du présent article entre en vigueur le 1er janvier 2025 et s’applique à l’exercice comptable 2026. –

I. – Le I de l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

1° Après le d du 6°, il est inséré un e ainsi rédigé :

« e) Une synthèse des travaux menés par les opérateurs de l’État pour évaluer l’ensemble de leurs dépenses ayant un impact favorable ou défavorable significatif sur l’environnement.

« À cette fin, les opérateurs de l’État dont les charges de fonctionnement constatées au titre du dernier exercice clos sont supérieures à 60 millions d’euros présentent à leur organe délibérant et, le cas échéant, à leur autorité de tutelle, à l’occasion de l’adoption du budget initial et du compte financier, l’ensemble de leurs dépenses ayant un impact favorable ou défavorable significatif sur l’environnement.

« Les modalités de mise en œuvre et de présentation des dépenses de ces opérateurs de l’État ayant un impact favorable ou défavorable significatif sur l’environnement sont définies par un arrêté du ministre chargé des comptes publics. » ;

2° Après le même 6°, il est inséré un 6° bis ainsi rédigé :

« 6° bis Un rapport sur l’impact du budget sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce rapport présente :

« a) Les principales dépenses, y compris les dépenses fiscales, consacrées à l’égalité entre les femmes et les hommes et celles ayant un impact favorable significatif sur celle-ci ;

« b) Les principales dépenses, y compris les dépenses fiscales, ayant un impact défavorable significatif sur l’égalité entre les femmes et les hommes et, le cas échéant, les mesures mises en œuvre pour atténuer ou supprimer cet impact ;

« c) Une analyse spécifique de l’impact prévisionnel en matière d’égalité entre les femmes et les hommes des mesures de l’année ;

« d) Une analyse de l’impact différentiel de la fiscalité sur les femmes et sur les hommes ; ».

II. – Le 1° du I du présent article entre en vigueur le 1er janvier 2025 et s’applique à l’exercice comptable 2026. –

Adopté.

Article 49 quinvicies

Article 49 quinvicies

Adopté.

L’article 248 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

1° Au I, les mots : «, dans le cadre du plan de relance, » sont supprimés ;

2° Le III est ainsi modifié :

a) À la première phrase, les mots : « une convention conclue » sont remplacés par les mots : « des conventions conclues » ;

b) Au début de la deuxième phrase, le mot : « Cette » est remplacé par le mot : « La ». –

L’article 248 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

1° Au I, les mots : «, dans le cadre du plan de relance, » sont supprimés ;

2° Le III est ainsi modifié :

a) À la première phrase, les mots : « une convention conclue » sont remplacés par les mots : « des conventions conclues » ;

b) Au début de la deuxième phrase, le mot : « Cette » est remplacé par le mot : « La ». –

Adopté.

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1454, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Après l’article 49 quinvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard le 31 mai 2024, un rapport sur les coûts prévisionnels des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, qui inclut une présentation des dépenses selon qu’elles proviennent de l’État, de ses opérateurs, des collectivités territoriales ou de toute autre personne publique. Ce rapport doit notamment comprendre une estimation détaillée des dépenses fiscales consacrées aux jeux, ainsi que des coûts afférents à la sécurité et aux transports.

La parole est à M. le rapporteur général.

Après l’article 49 quinvicies

Après l’article 49 quinvicies

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Par cet amendement, je propose que le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard fin mai 2024, un rapport sur l’ensemble des coûts prévisionnels relatifs à l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques.

J’estime en effet qu’une telle démarche serait positive – elle s’inscrit du reste dans le droit fil des observations formulées par la Cour des comptes –, car il importe que la représentation nationale, ainsi que l’ensemble des parties prenantes et des opérateurs, aient une juste connaissance des dépenses engagées.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1454, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Après l’article 49 quinvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard le 31 mai 2024, un rapport sur les coûts prévisionnels des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, qui inclut une présentation des dépenses selon qu’elles proviennent de l’État, de ses opérateurs, des collectivités territoriales ou de toute autre personne publique. Ce rapport doit notamment comprendre une estimation détaillée des dépenses fiscales consacrées aux jeux, ainsi que des coûts afférents à la sécurité et aux transports.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1454, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Après l’article 49 quinvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard le 31 mai 2024, un rapport sur les coûts prévisionnels des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, qui inclut une présentation des dépenses selon qu’elles proviennent de l’État, de ses opérateurs, des collectivités territoriales ou de toute autre personne publique. Ce rapport doit notamment comprendre une estimation détaillée des dépenses fiscales consacrées aux jeux, ainsi que des coûts afférents à la sécurité et aux transports.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Par cet amendement, je propose que le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard fin mai 2024, un rapport sur l’ensemble des coûts prévisionnels relatifs à l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques.

J’estime en effet qu’une telle démarche serait positive – elle s’inscrit du reste dans le droit fil des observations formulées par la Cour des comptes –, car il importe que la représentation nationale, ainsi que l’ensemble des parties prenantes et des opérateurs, aient une juste connaissance des dépenses engagées.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Par cet amendement, je propose que le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard fin mai 2024, un rapport sur l’ensemble des coûts prévisionnels relatifs à l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques.

J’estime en effet qu’une telle démarche serait positive – elle s’inscrit du reste dans le droit fil des observations formulées par la Cour des comptes –, car il importe que la représentation nationale, ainsi que l’ensemble des parties prenantes et des opérateurs, aient une juste connaissance des dépenses engagées.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

La remise de ce rapport est actée par la loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions, monsieur le rapporteur général. Sa remise est toutefois prévue après les jeux Olympiques, quand vous demandez que ce rapport sur le coût des JO soit remis avant même l’organisation de ces derniers.

Cela me paraît prématuré, car je crois que nous serons alors très pris pas les questions de mise en œuvre des Jeux. Je pourrai toutefois vous communiquer des éléments au fil de l’eau.

Comme vous le savez, le montant de la participation publique s’élève à ce jour à 1, 9 milliard d’euros, dont 1, 7 milliard dans le cadre des investissements d’infrastructures et 171 millions d’euros dans le cadre de l’organisation des Jeux.

Tels sont les éléments de réponse que je peux vous apporter sans attendre le rapport, qui vous sera communiqué en 2025, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

La remise de ce rapport est actée par la loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions, monsieur le rapporteur général. Sa remise est toutefois prévue après les jeux Olympiques, quand vous demandez que ce rapport sur le coût des JO soit remis avant même l’organisation de ces derniers.

Cela me paraît prématuré, car je crois que nous serons alors très pris pas les questions de mise en œuvre des Jeux. Je pourrai toutefois vous communiquer des éléments au fil de l’eau.

Comme vous le savez, le montant de la participation publique s’élève à ce jour à 1, 9 milliard d’euros, dont 1, 7 milliard dans le cadre des investissements d’infrastructures et 171 millions d’euros dans le cadre de l’organisation des Jeux.

Tels sont les éléments de réponse que je peux vous apporter sans attendre le rapport, qui vous sera communiqué en 2025, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

La remise de ce rapport est actée par la loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions, monsieur le rapporteur général. Sa remise est toutefois prévue après les jeux Olympiques, quand vous demandez que ce rapport sur le coût des JO soit remis avant même l’organisation de ces derniers.

Cela me paraît prématuré, car je crois que nous serons alors très pris pas les questions de mise en œuvre des Jeux. Je pourrai toutefois vous communiquer des éléments au fil de l’eau.

Comme vous le savez, le montant de la participation publique s’élève à ce jour à 1, 9 milliard d’euros, dont 1, 7 milliard dans le cadre des investissements d’infrastructures et 171 millions d’euros dans le cadre de l’organisation des Jeux.

Tels sont les éléments de réponse que je peux vous apporter sans attendre le rapport, qui vous sera communiqué en 2025, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Comme vous l’avez parfaitement compris, le rapport demandé porte sur les coûts prévisionnels, monsieur le ministre.

Si certaines dépenses sont en effet supportées par le Comité d’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques et la Société de livraison des ouvrages olympiques, d’autres dépenses seront financées par des partenaires et par les collectivités.

Vous nous avez fait l’article sur les comptes administratifs. Je vous demande pour ma part de connaître l’état des lieux des dépenses prévisionnelles afin d’éclairer la représentation nationale.

Ces éléments seront du reste utiles pour préparer les Jeux d’hiver de 2030. J’estime qu’il serait dommage que le Gouvernement ne permette pas au Parlement d’exercer pleinement sa mission de contrôle de la dépense publique.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Comme vous l’avez parfaitement compris, le rapport demandé porte sur les coûts prévisionnels, monsieur le ministre.

Si certaines dépenses sont en effet supportées par le Comité d’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques et la Société de livraison des ouvrages olympiques, d’autres dépenses seront financées par des partenaires et par les collectivités.

Vous nous avez fait l’article sur les comptes administratifs. Je vous demande pour ma part de connaître l’état des lieux des dépenses prévisionnelles afin d’éclairer la représentation nationale.

Ces éléments seront du reste utiles pour préparer les Jeux d’hiver de 2030. J’estime qu’il serait dommage que le Gouvernement ne permette pas au Parlement d’exercer pleinement sa mission de contrôle de la dépense publique.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Comme vous l’avez parfaitement compris, le rapport demandé porte sur les coûts prévisionnels, monsieur le ministre.

Si certaines dépenses sont en effet supportées par le Comité d’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques et la Société de livraison des ouvrages olympiques, d’autres dépenses seront financées par des partenaires et par les collectivités.

Vous nous avez fait l’article sur les comptes administratifs. Je vous demande pour ma part de connaître l’état des lieux des dépenses prévisionnelles afin d’éclairer la représentation nationale.

Ces éléments seront du reste utiles pour préparer les Jeux d’hiver 2030. J’estime qu’il serait dommage que le Gouvernement ne permette pas au Parlement d’exercer pleinement sa mission de contrôle de la dépense publique.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 quinvicies.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Photo de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 quinvicies.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 quinvicies.

Article 49 sexvicies

Article 49 sexvicies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1379, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

L’article 165 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 est ainsi modifié :

1° La seconde phrase du III est supprimée ;

2° Sont ajoutés des IV et V ainsi rédigés :

« IV. – L’État s’assure de l’extraction des déchets quand des techniques de robotisation rigoureusement éprouvées, au regard de la sécurité des travailleurs et de la protection de l’environnement dans un contexte de mine grisouteuse, sont disponibles et dès lors que les résultats de la surveillance mettent en évidence un impact lié à la remontée de l’eau saumurée sur le stockage des déchets.

« V. – L’État peut faire intervenir, au titre des III et IV du présent article, un établissement mentionné au V de l’article L. 541-3 du code de l’environnement. »

L’article 165 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 est ainsi modifié :

1° La seconde phrase du III est supprimée ;

2° Sont ajoutés des IV et V ainsi rédigés :

« IV. – L’État s’assure de l’extraction des déchets quand des techniques de robotisation rigoureusement éprouvées, au regard de la sécurité des travailleurs et de la protection de l’environnement dans un contexte de mine grisouteuse, sont disponibles et dès lors que les résultats de la surveillance mettent en évidence un impact lié à la remontée de l’eau saumurée sur le stockage des déchets.

« V. – L’État peut faire intervenir, au titre des III et IV du présent article, un établissement mentionné au V de l’article L. 541-3 du code de l’environnement. »

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je demande la suppression du présent article, car celui-ci – je suis navré de vous le dire, monsieur le ministre – n’est pas conforme aux dispositions de l’article 34 de la Lolf.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1379, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1379, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je demande la suppression du présent article, car celui-ci – je suis navré de vous le dire, monsieur le ministre – n’est pas conforme aux dispositions de l’article 34 de la Lolf.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je demande la suppression du présent article, car celui-ci – je suis navré de vous le dire, monsieur le ministre – n’est pas conforme aux dispositions de l’article 34 de la Lolf.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Nous avons confirmé, le 19 septembre 2023, la réalisation du confinement illimité des déchets en couches géologiques profondes, sans déstockage complémentaire.

Cette décision a été prise à la suite d’un processus de concertation avec les collectivités locales qui a abouti à un accord sur un plan d’accompagnement du bassin potassique structuré sur dix ans.

L’une des actions de ce plan prévoit l’assurance du déploiement de techniques futures de déstockage, dès lors qu’un impact lié à la remontée de l’eau sur le stockage des déchets sera observé, monsieur le rapporteur général. Cette action suppose le recours à des techniques de robotique qui ne sont pas disponibles actuellement, mais qui permettront, si cela se révèle nécessaire au titre de la protection de l’environnement, d’aller rechercher en toute autonomie des déchets enclavés dans les terrains naturels, au fond de la mine.

Dans la mesure où le présent article complète l’article 165 de la loi de finances pour 2022, qui garantit au nom de l’État le maintien en sécurité du stockage des déchets, il est pleinement rattachable au PLF.

L’avis est donc défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Nous avons confirmé, le 19 septembre 2023, la réalisation du confinement illimité des déchets en couches géologiques profondes, sans déstockage complémentaire.

Cette décision a été prise à la suite d’un processus de concertation avec les collectivités locales qui a abouti à un accord sur un plan d’accompagnement du bassin potassique structuré sur dix ans.

L’une des actions de ce plan prévoit l’assurance du déploiement de techniques futures de déstockage, dès lors qu’un impact lié à la remontée de l’eau sur le stockage des déchets sera observé, monsieur le rapporteur général. Cette action suppose le recours à des techniques de robotique qui ne sont pas disponibles actuellement, mais qui permettront, si cela se révèle nécessaire au titre de la protection de l’environnement, d’aller rechercher en toute autonomie des déchets enclavés dans les terrains naturels, au fond de la mine.

Dans la mesure où le présent article complète l’article 165 de la loi de finances pour 2022, qui garantit au nom de l’État le maintien en sécurité du stockage des déchets, il est pleinement rattachable au PLF.

L’avis est donc défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Nous avons confirmé, le 19 septembre 2023, la réalisation du confinement illimité des déchets en couches géologiques profondes, sans déstockage complémentaire.

Cette décision a été prise à la suite d’un processus de concertation avec les collectivités locales qui a abouti à un accord sur un plan d’accompagnement du bassin potassique structuré sur dix ans.

L’une des actions de ce plan prévoit l’assurance du déploiement de techniques futures de déstockage, dès lors qu’un impact lié à la remontée de l’eau sur le stockage des déchets sera observé, monsieur le rapporteur général. Cette action suppose le recours à des techniques de robotique qui ne sont pas disponibles actuellement, mais qui permettront, si cela se révèle nécessaire au titre de la protection de l’environnement, d’aller rechercher en toute autonomie des déchets enclavés dans les terrains naturels, au fond de la mine.

Dans la mesure où le présent article complète l’article 165 de la loi de finances pour 2022, qui garantit au nom de l’État le maintien en sécurité du stockage des déchets, il est pleinement rattachable au PLF.

L’avis est donc défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je n’y reviendrai pas longuement, car nous avons déjà eu ce débat, monsieur le ministre, mais cet article n’emportant pas d’effet sur le budget de l’année 2024, il n’est pas conforme aux dispositions de l’article 34 de la Lolf. Il s’agit bien d’un cavalier budgétaire.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

C’est un engagement de l’État à couvrir de futures dépenses…

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je n’y reviendrai pas longuement, car nous avons déjà eu ce débat, monsieur le ministre, mais cet article n’emportant pas d’effet sur le budget de l’année 2024, il n’est pas conforme aux dispositions de l’article 34 de la Lolf. Il s’agit bien d’un cavalier budgétaire.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je n’y reviendrai pas longuement, car nous avons déjà eu ce débat, monsieur le ministre, mais cet article n’emportant pas d’effet sur le budget de l’année 2024, il n’est pas conforme aux dispositions de l’article 34 de la Lolf. Il s’agit bien d’un cavalier budgétaire.

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

C’est un engagement de l’État à couvrir de futures dépenses…

Debut de section - PermalienPhoto de Christine Lavarde

C’est un engagement de l’État à couvrir de futures dépenses…

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 sexvicies est supprimé.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Photo de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 sexvicies est supprimé.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 sexvicies est supprimé.

Photo de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-849 rectifié bis est présenté par M. Jacquin, Mme Bonnefoy, MM. Cozic, Gillé, Kanner et Raynal, Mmes Bélim, Blatrix Contat et Briquet, MM. Devinaz et Éblé, Mme Espagnac, MM. Fagnen, Féraud, Jeansannetas, Lurel, Ouizille, Uzenat, M. Weber et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

L’amendement n° II-1386 est présenté par MM. Fernique, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Gontard, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant le coût pour les finances publiques de la pollution et de la dépollution de la nappe phréatique rhénane lors de l’expulsion de la saumure souillée en cas d’enfouissement définitif des déchets dangereux de StocaMine. Le rapport étudie plus particulièrement les impacts sur les finances publiques en matière de santé, de sécurité, de salubrité publique, d’agriculture, d’industrie, de protection de la nature, de l’environnement et des paysages.

La parole est à Mme Florence Blatrix Contat, pour présenter l’amendement n° II-849 rectifié bis.

Après l’article 49 sexvicies

Après l’article 49 sexvicies

Debut de section - PermalienPhoto de Florence Blatrix Contat

Nous demandons la remise d’une étude d’impact sur les conséquences d’un éventuel enfouissement définitif des déchets dangereux de Stocamine afin d’éclairer le débat public.

Toutes les études réalisées sur le sujet montrent que la saumure polluée au contact des déchets dangereux remontera inexorablement jusqu’à la nappe phréatique, et ce quelle que soit la qualité des sarcophages réalisés.

La consommation en eau potable de 75 % des Alsaciennes et Alsaciens en sera affectée, menaçant leur santé, ainsi que l’environnement.

La nappe phréatique rhénane est utilisée par 89 unités de distribution d’eau et elle alimente en eau a minima 434 communes et 1, 321 million d’habitants.

Il n’est pas acceptable de s’opposer au déstockage sans disposer d’une telle étude d’impact.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-849 rectifié bis est présenté par M. Jacquin, Mme Bonnefoy, MM. Cozic, Gillé, Kanner et Raynal, Mmes Bélim, Blatrix Contat et Briquet, MM. Devinaz et Éblé, Mme Espagnac, MM. Fagnen, Féraud, Jeansannetas, Lurel, Ouizille, Uzenat, M. Weber et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

L’amendement n° II-1386 est présenté par MM. Fernique, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Gontard, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant le coût pour les finances publiques de la pollution et de la dépollution de la nappe phréatique rhénane lors de l’expulsion de la saumure souillée en cas d’enfouissement définitif des déchets dangereux de StocaMine. Le rapport étudie plus particulièrement les impacts sur les finances publiques en matière de santé, de sécurité, de salubrité publique, d’agriculture, d’industrie, de protection de la nature, de l’environnement et des paysages.

La parole est à Mme Florence Blatrix Contat, pour présenter l’amendement n° II-849 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je suis saisie de deux amendements identiques.

L’amendement n° II-849 rectifié bis est présenté par M. Jacquin, Mme Bonnefoy, MM. Cozic, Gillé, Kanner et Raynal, Mmes Bélim, Blatrix Contat et Briquet, MM. Devinaz et Éblé, Mme Espagnac, MM. Fagnen, Féraud, Jeansannetas, Lurel, Ouizille, Uzenat, M. Weber et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

L’amendement n° II-1386 est présenté par MM. Fernique, Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus et Gontard, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel.

Ces deux amendements sont ainsi libellés :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant le coût pour les finances publiques de la pollution et de la dépollution de la nappe phréatique rhénane lors de l’expulsion de la saumure souillée en cas d’enfouissement définitif des déchets dangereux de StocaMine. Le rapport étudie plus particulièrement les impacts sur les finances publiques en matière de santé, de sécurité, de salubrité publique, d’agriculture, d’industrie, de protection de la nature, de l’environnement et des paysages.

La parole est à Mme Florence Blatrix Contat, pour présenter l’amendement n° II-849 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour présenter l’amendement n° II-1386.

Debut de section - PermalienPhoto de Florence Blatrix Contat

Nous demandons la remise d’une étude d’impact sur les conséquences d’un éventuel enfouissement définitif des déchets dangereux de Stocamine afin d’éclairer le débat public.

Toutes les études réalisées sur le sujet montrent que la saumure polluée au contact des déchets dangereux remontera inexorablement jusqu’à la nappe phréatique, et ce quelle que soit la qualité des sarcophages réalisés.

La consommation en eau potable de 75 % des Alsaciennes et Alsaciens en sera affectée, menaçant leur santé, ainsi que l’environnement.

La nappe phréatique rhénane est utilisée par 89 unités de distribution d’eau et elle alimente en eau a minima 434 communes et 1, 321 million d’habitants.

Il n’est pas acceptable de s’opposer au déstockage sans disposer d’une telle étude d’impact.

Debut de section - PermalienPhoto de Florence Blatrix Contat

Nous demandons la remise d’une étude d’impact sur les conséquences d’un éventuel enfouissement définitif des déchets dangereux de Stocamine afin d’éclairer le débat public.

Toutes les études réalisées sur le sujet montrent que la saumure polluée au contact des déchets dangereux remontera inexorablement jusqu’à la nappe phréatique, et ce quelle que soit la qualité des sarcophages réalisés.

La consommation en eau potable de 75 % des Alsaciennes et Alsaciens en sera affectée, menaçant leur santé, ainsi que l’environnement.

La nappe phréatique rhénane est utilisée par 89 unités de distribution d’eau et elle alimente en eau a minima 434 communes et 1, 321 million d’habitants.

Il n’est pas acceptable de s’opposer au déstockage sans disposer d’une telle étude d’impact.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Je défendrai cet amendement au nom de mon collègue Jacques Fernique, qui est très vigilant au sujet de Stocamine.

Cet amendement vise à la remise d’une étude d’impact sur les conséquences d’un enfouissement définitif des déchets dangereux de Stocamine.

Toutes les études réalisées le disent : la saumure polluée au contact des déchets dangereux remontera jusqu’à la nappe phréatique, et ce quelle que soit la qualité des sarcophages réalisés pour sceller les galeries.

La consommation en eau potable de 75 % des Alsaciennes et Alsaciens en sera affectée, menaçant leur santé et l’environnement. Nous ne pouvons laisser une telle catastrophe se produire.

Il est inacceptable que le Gouvernement se prononce contre le déstockage des déchets dangereux au motif que cette opération serait trop coûteuse, alors même que les coûts de pollution et de dépollution de la nappe phréatique rhénane en cas d’enfouissement définitif des déchets n’ont pas été étudiés.

Confiner les déchets présente énormément de risques, votre collègue Christophe Béchu lui-même l’a admis, monsieur le ministre.

Dans 300 ans, le bouchon en béton sera toujours en train de sécher et ne sera toujours pas étanche… Vous avez conclu que la nappe serait forcément contaminée, même en cas de déconfinement des déchets, monsieur le ministre.

Vous affirmez par ailleurs que toutes les études ont conclu à l’impossibilité du déstockage. Or nous savons que c’est faux. Toutes les études montrent au contraire qu’un déstockage complet est possible, mais pas avant 2027, date butoir que vous avez fixée dans le cahier des charges, mais qui ne repose sur aucune base scientifique. L’année 2027 marque seulement la fin de l’autorisation d’exploitation accordée par l’arrêté préfectoral du 3 février 1997.

Les deux études les plus récentes, celle du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et celle qu’a conduite le groupement Antea, que vous avez commandées, concluent à la faisabilité du déstockage. La première précise notamment : « Le présent rapport d’expertise établi par le BRGM notamment à partir de la contribution de plusieurs experts internationaux, a mis en évidence la faisabilité des opérations de déstockage hors bloc incendie et de fermeture du site de Stocamine, tout en assurant dans la mesure du possible la sécurité du personnel du site et la préservation de l’environnement. »

Vous tordez les études pour leur faire dire que, selon les scientifiques, le stockage est impossible. Les études que vous-même avez commandées, monsieur le ministre, tout comme le tribunal administratif de Strasbourg disent pourtant l’inverse.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour présenter l’amendement n° II-1386.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Guillaume Gontard, pour présenter l’amendement n° II-1386.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Je défendrai cet amendement au nom de mon collègue Jacques Fernique, qui est très vigilant au sujet de Stocamine.

Cet amendement vise à la remise d’une étude d’impact sur les conséquences d’un enfouissement définitif des déchets dangereux de Stocamine.

Toutes les études réalisées le disent : la saumure polluée au contact des déchets dangereux remontera jusqu’à la nappe phréatique, et ce quelle que soit la qualité des sarcophages réalisés pour sceller les galeries.

La consommation en eau potable de 75 % des Alsaciennes et Alsaciens en sera affectée, menaçant leur santé et l’environnement. Nous ne pouvons laisser une telle catastrophe se produire.

Il est inacceptable que le Gouvernement se prononce contre le déstockage des déchets dangereux au motif que cette opération serait trop coûteuse, alors même que les coûts de pollution et de dépollution de la nappe phréatique rhénane en cas d’enfouissement définitif des déchets n’ont pas été étudiés.

Confiner les déchets présente énormément de risques, votre collègue Christophe Béchu lui-même l’a admis, monsieur le ministre.

Dans 300 ans, le bouchon en béton sera toujours en train de sécher et ne sera toujours pas étanche… Vous avez conclu que la nappe serait forcément contaminée, même en cas de déconfinement des déchets, monsieur le ministre.

Vous affirmez par ailleurs que toutes les études ont conclu à l’impossibilité du déstockage. Or nous savons que c’est faux. Toutes les études montrent au contraire qu’un déstockage complet est possible, mais pas avant 2027, date butoir que vous avez fixée dans le cahier des charges, mais qui ne repose sur aucune base scientifique. L’année 2027 marque seulement la fin de l’autorisation d’exploitation accordée par l’arrêté préfectoral du 3 février 1997.

Les deux études les plus récentes, celle du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et celle qu’a conduite le groupement Antea, que vous avez commandées, concluent à la faisabilité du déstockage. La première précise notamment : « Le présent rapport d’expertise établi par le BRGM notamment à partir de la contribution de plusieurs experts internationaux, a mis en évidence la faisabilité des opérations de déstockage hors bloc incendie et de fermeture du site de Stocamine, tout en assurant dans la mesure du possible la sécurité du personnel du site et la préservation de l’environnement. »

Vous tordez les études pour leur faire dire que, selon les scientifiques, le stockage est impossible. Les études que vous-même avez commandées, monsieur le ministre, tout comme le tribunal administratif de Strasbourg disent pourtant l’inverse.

Debut de section - PermalienPhoto de Guillaume Gontard

Je défendrai cet amendement au nom de mon collègue Jacques Fernique, qui est très vigilant au sujet de Stocamine.

Cet amendement vise à la remise d’une étude d’impact sur les conséquences d’un enfouissement définitif des déchets dangereux de Stocamine.

Toutes les études réalisées le disent : la saumure polluée au contact des déchets dangereux remontera jusqu’à la nappe phréatique, et ce quelle que soit la qualité des sarcophages réalisés pour sceller les galeries.

La consommation en eau potable de 75 % des Alsaciennes et Alsaciens en sera affectée, menaçant leur santé et l’environnement. Nous ne pouvons laisser une telle catastrophe se produire.

Il est inacceptable que le Gouvernement se prononce contre le déstockage des déchets dangereux au motif que cette opération serait trop coûteuse, alors même que les coûts de pollution et de dépollution de la nappe phréatique rhénane en cas d’enfouissement définitif des déchets n’ont pas été étudiés.

Confiner les déchets présente énormément de risques, votre collègue Christophe Béchu lui-même l’a admis, monsieur le ministre.

Dans 300 ans, le bouchon en béton sera toujours en train de sécher et ne sera toujours pas étanche… Vous avez conclu que la nappe serait forcément contaminée, même en cas de déconfinement des déchets, monsieur le ministre.

Vous affirmez par ailleurs que toutes les études ont conclu à l’impossibilité du déstockage. Or nous savons que c’est faux. Toutes les études montrent au contraire qu’un déstockage complet est possible, mais pas avant 2027, date butoir que vous avez fixée dans le cahier des charges, mais qui ne repose sur aucune base scientifique. L’année 2027 marque seulement la fin de l’autorisation d’exploitation accordée par l’arrêté préfectoral du 3 février 1997.

Les deux études les plus récentes, celle du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et celle qu’a conduite le groupement Antea, que vous avez commandées, concluent à la faisabilité du déstockage. La première précise notamment : « Le présent rapport d’expertise établi par le BRGM notamment à partir de la contribution de plusieurs experts internationaux, a mis en évidence la faisabilité des opérations de déstockage hors bloc incendie et de fermeture du site de Stocamine, tout en assurant dans la mesure du possible la sécurité du personnel du site et la préservation de l’environnement. »

Vous tordez les études pour leur faire dire que, selon les scientifiques, le stockage est impossible. Les études que vous-même avez commandées, monsieur le ministre, tout comme le tribunal administratif de Strasbourg disent pourtant l’inverse.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Ces deux amendements identiques visent à demander une étude qui, à mon avis, réduit par trop le champ des scénarios. Je m’en remettrai à la sagesse du Sénat sur d’autres amendements, qui seront examinés dans un instant, tendant à privilégier l’étude de différents scénarios.

En conséquence, je demande le retrait de ces amendements ; à défaut, j’émettrai un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Ces deux amendements identiques visent à demander une étude qui, à mon avis, réduit par trop le champ des scénarios. Je m’en remettrai à la sagesse du Sénat sur d’autres amendements, qui seront examinés dans un instant, tendant à privilégier l’étude de différents scénarios.

En conséquence, je demande le retrait de ces amendements ; à défaut, j’émettrai un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Ces deux amendements identiques visent à demander une étude qui, à mon avis, réduit par trop le champ des scénarios. Je m’en remettrai à la sagesse du Sénat sur d’autres amendements, qui seront examinés dans un instant, tendant à privilégier l’étude de différents scénarios.

En conséquence, je demande le retrait de ces amendements ; à défaut, j’émettrai un avis défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’autorité environnementale s’est prononcée sur ce dossier à la suite d’un long processus de concertation. C’est sur le fondement de son avis que le Gouvernement a décidé, le 19 septembre 2023, de confirmer la réalisation du confinement sans déstockage complémentaire de déchets.

Pour émettre cet avis, l’autorité environnementale s’est appuyée sur pas moins de 134 études et sur l’avis de 126 experts, dont 124 estiment que le risque deviendra majeur si le site n’est pas confiné avant 2027.

Un rapport supplémentaire ne me paraissant pas utile, j’émets un avis défavorable sur ces amendements.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-849 rectifié bis et II-1386.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’autorité environnementale s’est prononcée sur ce dossier à la suite d’un long processus de concertation. C’est sur le fondement de son avis que le Gouvernement a décidé, le 19 septembre 2023, de confirmer la réalisation du confinement sans déstockage complémentaire de déchets.

Pour émettre cet avis, l’autorité environnementale s’est appuyée sur pas moins de 134 études et sur l’avis de 126 experts, dont 124 estiment que le risque deviendra majeur si le site n’est pas confiné avant 2027.

Un rapport supplémentaire ne me paraissant pas utile, j’émets un avis défavorable sur ces amendements.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’autorité environnementale s’est prononcée sur ce dossier à la suite d’un long processus de concertation. C’est sur le fondement de son avis que le Gouvernement a décidé, le 19 septembre 2023, de confirmer la réalisation du confinement sans déstockage complémentaire de déchets.

Pour émettre cet avis, l’autorité environnementale s’est appuyée sur pas moins de 134 études et sur l’avis de 126 experts, dont 124 estiment que le risque deviendra majeur si le site n’est pas confiné avant 2027.

Un rapport supplémentaire ne me paraissant pas utile, j’émets un avis défavorable sur ces amendements.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-849 rectifié bis et II-1386.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix les amendements identiques n° II-849 rectifié bis et II-1386.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-713 rectifié, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport précisant de manière exhaustive la nature des travaux à entreprendre et le montant des coûts pour remettre à niveau et entretenir les galeries et les puits du site de stockage des déchets dangereux.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Les amendements ne sont pas adoptés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Le 7 novembre dernier, le tribunal de Strasbourg a suspendu les travaux, pourtant actés par le Gouvernement, liés au confinement des 42 000 tonnes de déchets toxiques entreposés dans l’ancienne mine de Stocamine.

Dans son ordonnance, le juge considère qu’il y a un doute sérieux sur la légalité de la décision de l’État de confiner définitivement ces déchets, car il estime que le choix de l’irréversibilité méconnaît la Charte de l’environnement, celle-ci disposant que « les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures […] à satisfaire leurs propres besoins ».

Par conséquent, l’ordonnance impose au préfet et à la société des Mines de potasse d’Alsace d’assurer la maintenance du site et de l’ensemble des galeries.

Le présent amendement vise à demander la remise, avant le 1er septembre 2024, d’un rapport exhaustif relatif aux travaux à entreprendre pour entretenir et remettre à niveau les puits d’accès et les galeries du site de stockage, incluant l’évaluation financière de ces travaux.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-713 rectifié, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport précisant de manière exhaustive la nature des travaux à entreprendre et le montant des coûts pour remettre à niveau et entretenir les galeries et les puits du site de stockage des déchets dangereux.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-713 rectifié, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport précisant de manière exhaustive la nature des travaux à entreprendre et le montant des coûts pour remettre à niveau et entretenir les galeries et les puits du site de stockage des déchets dangereux.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Le 7 novembre dernier, le tribunal de Strasbourg a suspendu les travaux, pourtant actés par le Gouvernement, liés au confinement des 42 000 tonnes de déchets toxiques entreposés dans l’ancienne mine de Stocamine.

Dans son ordonnance, le juge considère qu’il y a un doute sérieux sur la légalité de la décision de l’État de confiner définitivement ces déchets, car il estime que le choix de l’irréversibilité méconnaît la Charte de l’environnement, celle-ci disposant que « les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures […] à satisfaire leurs propres besoins ».

Par conséquent, l’ordonnance impose au préfet et à la société des Mines de potasse d’Alsace d’assurer la maintenance du site et de l’ensemble des galeries.

Le présent amendement vise à demander la remise, avant le 1er septembre 2024, d’un rapport exhaustif relatif aux travaux à entreprendre pour entretenir et remettre à niveau les puits d’accès et les galeries du site de stockage, incluant l’évaluation financière de ces travaux.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Le 7 novembre dernier, le tribunal de Strasbourg a suspendu les travaux, pourtant actés par le Gouvernement, liés au confinement des 42 000 tonnes de déchets toxiques entreposés dans l’ancienne mine de Stocamine.

Dans son ordonnance, le juge considère qu’il y a un doute sérieux sur la légalité de la décision de l’État de confiner définitivement ces déchets, car il estime que le choix de l’irréversibilité méconnaît la Charte de l’environnement, celle-ci stipulant que « les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures […] à satisfaire leurs propres besoins ».

Par conséquent, l’ordonnance impose au préfet et à la société des Mines de potasse d’Alsace d’assurer la maintenance du site et de l’ensemble des galeries.

Le présent amendement vise à demander la remise, avant le 1er septembre 2024, d’un rapport exhaustif relatif aux travaux à entreprendre pour entretenir et remettre à niveau les puits d’accès et les galeries du site de stockage, incluant l’évaluation financière de ces travaux.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

L’amendement de la sénatrice Sabine Drexler s’inscrit dans le droit fil de ce que nous avons évoqué voilà quelques jours avec plusieurs ministres, notamment le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : nous avions en effet souligné la prudence avec laquelle il convient d’appréhender cette situation dans la durée.

Au-delà du risque de pollution de la nappe phréatique, le ministre Béchu avait indiqué qu’une quantité infime de pollution passerait dans la nappe phréatique malgré les bouchons, et que d’autres travaux étaient en tout état de cause nécessaires afin de garantir l’accès aux galeries et de se prémunir contre un risque d’effondrement, qui poserait de tout autres difficultés.

Sur cet amendement, je m’en remets donc à la sagesse du Sénat.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

L’amendement de la sénatrice Sabine Drexler s’inscrit dans le droit fil de ce que nous avons évoqué voilà quelques jours avec plusieurs ministres, notamment le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : nous avions en effet souligné la prudence avec laquelle il convient d’appréhender cette situation dans la durée.

Au-delà du risque de pollution de la nappe phréatique, le ministre Béchu avait indiqué qu’une quantité infime de pollution passerait dans la nappe phréatique malgré les bouchons, et que d’autres travaux étaient en tout état de cause nécessaires afin de garantir l’accès aux galeries et de se prémunir contre un risque d’effondrement, qui poserait de tout autres difficultés.

Sur cet amendement, je m’en remets donc à la sagesse du Sénat.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

L’amendement de la sénatrice Sabine Drexler s’inscrit dans le droit fil de ce que nous avons évoqué voilà quelques jours avec plusieurs ministres, notamment le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : nous avions en effet souligné la prudence avec laquelle il convient d’appréhender cette situation dans la durée.

Au-delà du risque de pollution de la nappe phréatique, le ministre Béchu avait indiqué qu’une quantité infime de pollution passerait dans la nappe phréatique malgré les bouchons, et que d’autres travaux étaient en tout état de cause nécessaires afin de garantir l’accès aux galeries et de se prémunir contre un risque d’effondrement, qui poserait de tout autres difficultés.

Sur cet amendement, je m’en remets donc à la sagesse du Sénat.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 sexvicies.

L’amendement n° II-706 rectifié, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation du risque de rupture des cuvelages des puits de la mine et l’impact financier qui en découlerait pour l’extraction des déchets.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Dans ce dossier, il convient d’évaluer le risque que fait peser l’état très dégradé des cuvelages et des puits d’accès aux sites de Stocamine, ainsi que les conséquences financières de leur potentielle rupture pour les déchets toxiques qui devraient y être confinés dès l’année prochaine.

En effet, si l’un des cuvelages qui traversent la nappe phréatique sur une hauteur de trente mètres, même obstrué, venait à céder, il s’ensuivrait un ennoiement beaucoup plus rapide que ce qui est indiqué dans les études disponibles, qui n’ont du reste jusqu’à présent pas évalué précisément ce type de risque.

En Allemagne, dans la mine d’Asse, où des faits similaires se sont déroulés, les coûts s’élèvent d’ores et déjà à plus de 3 milliards d’euros, alors que seuls les travaux préparatoires à l’extraction d’urgence des déchets ont démarré.

Compte tenu de l’incertitude qui pèse sur la réversibilité du confinement si les puits d’accès aux sites devaient être obstrués, l’adoption du présent amendement nous permettra d’évaluer précisément le risque et l’impact de la rupture d’un des cuvelages, ainsi que le surcoût financier que celle-ci induira pour l’État.

Mardi, notre assemblée a voté mon amendement tendant à financer une telle étude, pour un montant de 200 000 euros. Il s’agit donc, par cohérence, d’acter la remise au Parlement avant le 1er septembre 2024 du rapport de cette étude, dont les financements sont déjà provisionnés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 sexvicies.

L’amendement n° II-706 rectifié, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation du risque de rupture des cuvelages des puits de la mine et l’impact financier qui en découlerait pour l’extraction des déchets.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 sexvicies.

L’amendement n° II-706 rectifié, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 sexvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation du risque de rupture des cuvelages des puits de la mine et l’impact financier qui en découlerait pour l’extraction des déchets.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Dans ce dossier, il convient d’évaluer le risque que fait peser l’état très dégradé des cuvelages et des puits d’accès aux sites de Stocamine, ainsi que les conséquences financières de leur potentielle rupture pour les déchets toxiques qui devraient y être confinés dès l’année prochaine.

En effet, si l’un des cuvelages qui traversent la nappe phréatique sur une hauteur de trente mètres, même obstrué, venait à céder, il s’ensuivrait un ennoiement beaucoup plus rapide que ce qui est indiqué dans les études disponibles, qui n’ont du reste jusqu’à présent pas évalué précisément ce type de risque.

En Allemagne, dans la mine d’Asse, où des faits similaires se sont déroulés, les coûts s’élèvent d’ores et déjà à plus de 3 milliards d’euros, alors que seuls les travaux préparatoires à l’extraction d’urgence des déchets ont démarré.

Compte tenu de l’incertitude qui pèse sur la réversibilité du confinement si les puits d’accès aux sites devaient être obstrués, l’adoption du présent amendement nous permettra d’évaluer précisément le risque et l’impact de la rupture d’un des cuvelages, ainsi que le surcoût financier que celle-ci induira pour l’État.

Mardi, notre assemblée a voté mon amendement tendant à financer une telle étude, pour un montant de 200 000 euros. Il s’agit donc, par cohérence, d’acter la remise au Parlement avant le 1er septembre 2024 du rapport de cette étude, dont les financements sont déjà provisionnés.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Dans ce dossier, il convient d’évaluer le risque que fait peser l’état très dégradé des cuvelages et des puits d’accès aux sites de Stocamine, ainsi que les conséquences financières de leur potentielle rupture pour les déchets toxiques qui devraient y être confinés dès l’année prochaine.

En effet, si l’un des cuvelages qui traversent la nappe phréatique sur une hauteur de trente mètres, même obstrué, venait à céder, il s’ensuivrait un ennoiement beaucoup plus rapide que ce qui est indiqué dans les études disponibles, qui n’ont du reste jusqu’à présent pas évalué précisément ce type de risque.

En Allemagne, dans la mine d’Asse, où des faits similaires se sont déroulés, les coûts s’élèvent d’ores et déjà à plus de 3 milliards d’euros, alors que seuls les travaux préparatoires à l’extraction d’urgence des déchets ont démarré.

Compte tenu de l’incertitude qui pèse sur la réversibilité du confinement si les puits d’accès aux sites devaient être obstrués, l’adoption du présent amendement nous permettra d’évaluer précisément le risque et l’impact de la rupture d’un des cuvelages, ainsi que le surcoût financier que celle-ci induira pour l’État.

Mardi, notre assemblée a voté mon amendement tendant à financer une telle étude, pour un montant de 200 000 euros. Il s’agit donc, par cohérence, d’acter la remise au Parlement avant le 1er septembre 2024 du rapport de cette étude, dont les financements sont déjà provisionnés.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement, que je qualifierai d’« alternatif » est déjà satisfait par celui que nous venons d’adopter. J’en demande donc le retrait, faute de quoi l’avis serait défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement, que je qualifierai d’« alternatif » est déjà satisfait par celui que nous venons d’adopter. J’en demande donc le retrait, faute de quoi l’avis serait défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement, que je qualifierai d’« alternatif » est déjà satisfait par celui que nous venons d’adopter. J’en demande donc le retrait, faute de quoi l’avis serait défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-706 rectifié est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-706 rectifié est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-706 rectifié est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-706 rectifié est retiré.

L’amendement n° II-987 rectifié n’est pas soutenu.

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-706 rectifié est retiré.

L’amendement n° II-987 rectifié n’est pas soutenu.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-706 rectifié est retiré.

L’amendement n° II-987 rectifié n’est pas soutenu.

Article 49 septvicies

Article 49 septvicies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1371 rectifié bis, présenté par Mme Paoli-Gagin, MM. Capus, Malhuret, V. Louault, Brault, Chasseing, Rochette, Verzelen et Wattebled, Mme Lermytte, M. Chevalier, Mme L. Darcos et M. A. Marc, est ainsi libellé :

Après les mots :

en dehors

insérer les mots :

de la France et

La parole est à M. Emmanuel Capus.

Avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif aux moyens à mettre en œuvre pour éviter que des dépenses éligibles au crédit d’impôt recherche soient effectuées en dehors de l’Union européenne.

Avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif aux moyens à mettre en œuvre pour éviter que des dépenses éligibles au crédit d’impôt recherche soient effectuées en dehors de l’Union européenne.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Le présent article dispose que le Gouvernement remet au Parlement avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2025 « un rapport relatif aux moyens à mettre en œuvre pour éviter que des dépenses éligibles au crédit d’impôt recherche soient effectuées en dehors de l’Union européenne ».

Je ne reviens pas sur le succès du crédit d’impôt recherche (CIR) ni sur l’intérêt qu’il présente pour les entreprises françaises. Dans son rapport Transformer l ’ essai de l ’ innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, publié au mois de juin 2022, la mission d’information sénatoriale a proposé plusieurs pistes pour renforcer l’efficacité et l’efficience de ce crédit.

Face à la volonté affichée de ne pas modifier le dispositif, il est essentiel de mieux documenter l’utilisation de cette dépense fiscale. Étant donné que cette dernière est financée par le budget de l’État, il semble légitime de veiller à faire en sorte que les dépenses engagées par le CIR profitent prioritairement au tissu économique français.

Tel est l’objet de cet amendement, qui vise à préciser que ce rapport produit par le Gouvernement explicite la réalisation des dépenses liées au CIR sur le territoire national.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1371 rectifié bis, présenté par Mme Paoli-Gagin, MM. Capus, Malhuret, V. Louault, Brault, Chasseing, Rochette, Verzelen et Wattebled, Mme Lermytte, M. Chevalier, Mme L. Darcos et M. A. Marc, est ainsi libellé :

Après les mots :

en dehors

insérer les mots :

de la France et

La parole est à M. Emmanuel Capus.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1371 rectifié bis, présenté par Mme Paoli-Gagin, MM. Capus, Malhuret, V. Louault, Brault, Chasseing, Rochette, Verzelen et Wattebled, Mme Lermytte, M. Chevalier, Mme L. Darcos et M. A. Marc, est ainsi libellé :

Après les mots :

en dehors

insérer les mots :

de la France et

La parole est à M. Emmanuel Capus.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Le présent article dispose que le Gouvernement remet au Parlement avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2025 « un rapport relatif aux moyens à mettre en œuvre pour éviter que des dépenses éligibles au crédit d’impôt recherche soient effectuées en dehors de l’Union européenne ».

Je ne reviens pas sur le succès du crédit d’impôt recherche (CIR) ni sur l’intérêt qu’il présente pour les entreprises françaises. Dans son rapport Transformer l ’ essai de l ’ innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, publié au mois de juin 2022, la mission d’information sénatoriale a proposé plusieurs pistes pour renforcer l’efficacité et l’efficience de ce crédit.

Face à la volonté affichée de ne pas modifier le dispositif, il est essentiel de mieux documenter l’utilisation de cette dépense fiscale. Étant donné que cette dernière est financée par le budget de l’État, il semble légitime de veiller à faire en sorte que les dépenses engagées par le CIR profitent prioritairement au tissu économique français.

Tel est l’objet de cet amendement, qui vise à préciser que ce rapport produit par le Gouvernement explicite la réalisation des dépenses liées au CIR sur le territoire national.

Debut de section - PermalienPhoto de Emmanuel Capus

Le présent article dispose que le Gouvernement remet au Parlement avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2025 « un rapport relatif aux moyens à mettre en œuvre pour éviter que des dépenses éligibles au crédit d’impôt recherche soient effectuées en dehors de l’Union européenne ».

Je ne reviens pas sur le succès du crédit d’impôt recherche (CIR) et l’intérêt qu’il présente pour les entreprises françaises. Dans son rapport Transformer l ’ essai de l ’ innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, publié au mois de juin 2022, la mission d’information sénatoriale a proposé plusieurs pistes pour renforcer l’efficacité et l’efficience de ce crédit.

Face à la volonté affichée de ne pas modifier le dispositif, il est essentiel de mieux documenter l’utilisation de cette dépense fiscale. Étant donné que cette dernière est financée par le budget de l’État, il semble légitime de veiller à faire en sorte que les dépenses engagées par le CIR profitent prioritairement au tissu économique français.

Tel est l’objet de cet amendement, qui vise à préciser que ce rapport produit par le Gouvernement explicite la réalisation des dépenses liées au CIR sur le territoire national.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’article 49 septvicies prévoit en effet la remise d’un rapport sur les dépenses engagées au titre du CIR en dehors de l’Union européenne.

Vous souhaitez en préciser la rédaction, afin que le rapport concerne également les dépenses qui seraient engagées sur le territoire national. Or on ne peut pas circonscrire ces dépenses à un tel périmètre, surtout que celles qui sont réalisées dans l’Union européenne sont parfaitement éligibles au CIR. L’objet même du rapport serait ainsi contraire à l’une des dispositions applicables au CIR et à la réglementation européenne.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1371 rectifié bis.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’article 49 septvicies prévoit en effet la remise d’un rapport sur les dépenses engagées au titre du CIR en dehors de l’Union européenne.

Vous souhaitez en préciser la rédaction, afin que le rapport concerne également les dépenses qui seraient engagées sur le territoire national. Or on ne peut pas circonscrire ces dépenses à un tel périmètre, surtout que celles qui sont réalisées dans l’Union européenne sont parfaitement éligibles au CIR. L’objet même du rapport serait ainsi contraire à l’une des dispositions applicables au CIR et à la réglementation européenne.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur cet amendement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

L’article 49 septvicies prévoit en effet la remise d’un rapport sur les dépenses engagées au titre du CIR en dehors de l’Union européenne.

Vous souhaitez en préciser la rédaction, afin que le rapport concerne également les dépenses qui seraient engagées sur le territoire national. Or on ne peut pas circonscrire ces dépenses à un tel périmètre, surtout que celles qui sont réalisées dans l’Union européenne sont parfaitement éligibles au CIR. L’objet même du rapport serait ainsi contraire à l’une des dispositions applicables au CIR et à la réglementation européenne.

Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur cet amendement.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1371 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je mets aux voix l’amendement n° II-1371 rectifié bis.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1443, présenté par MM. Savoldelli, Ouzoulias, Bocquet et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Compléter cet article par une phrase ainsi rédigée :

Il est aussi étudié les modalités qui pourraient recentrer l’octroi du crédit d’impôt sur les entreprises ou les groupes ayant une part substantielle de leurs résultats en France ou en Europe à travers un établissement stable.

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

L’article que nous examinons prévoit, ce qui est plutôt rare, la remise d’un rapport.

Le présent amendement vise simplement à préciser les conditions de l’élargissement de ce rapport. Il s’agit tout de même de définir le niveau et les modalités d’une partie des 7, 7 milliards d’euros alloués au CIR, qui fuient la France et l’Union européenne, malgré l’existence de critères de territorialité.

Ce rapport, aussi utile soit-il, doit surtout permettre de prendre des dispositions pour recentrer le CIR, qui ne peut uniquement servir à assurer une baisse d’impôt généralisée ; j’y reviendrai.

Je dois bien le reconnaître, c’est l’un des rares articles conservés après l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur le fondement de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution qui nous intéresse ; comme quoi, tout arrive !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1443, présenté par MM. Savoldelli, Ouzoulias, Bocquet et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Compléter cet article par une phrase ainsi rédigée :

Il est aussi étudié les modalités qui pourraient recentrer l’octroi du crédit d’impôt sur les entreprises ou les groupes ayant une part substantielle de leurs résultats en France ou en Europe à travers un établissement stable.

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1443, présenté par MM. Savoldelli, Ouzoulias, Bocquet et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky, est ainsi libellé :

Compléter cet article par une phrase ainsi rédigée :

Il est aussi étudié les modalités qui pourraient recentrer l’octroi du crédit d’impôt sur les entreprises ou les groupes ayant une part substantielle de leurs résultats en France ou en Europe à travers un établissement stable.

La parole est à M. Pascal Savoldelli.

M. le ministre délégué sourit.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

L’article que nous examinons prévoit, ce qui est plutôt rare, la remise d’un rapport.

Le présent amendement vise simplement à préciser les conditions de l’élargissement de ce rapport. Il s’agit tout de même de définir le niveau et les modalités d’une partie des 7, 7 milliards d’euros alloués au CIR, qui fuient la France et l’Union européenne, malgré l’existence de critères de territorialité.

Ce rapport, aussi utile soit-il, doit surtout permettre de prendre des dispositions pour recentrer le CIR, qui ne peut uniquement servir à assurer une baisse d’impôt généralisée ; j’y reviendrai.

Je dois bien le reconnaître, c’est l’un des rares articles conservés après l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur le fondement de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution qui nous intéresse ; comme quoi, tout arrive !

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

L’article que nous examinons prévoit, ce qui est plutôt rare, la remise d’un rapport.

Le présent amendement vise simplement à préciser les conditions de l’élargissement de ce rapport. Il s’agit tout de même de définir le niveau et les modalités d’une partie des 7, 7 milliards d’euros alloués au CIR, qui fuient la France et l’Union européenne, malgré l’existence de critères de territorialité.

Ce rapport, aussi utile soit-il, doit surtout permettre de prendre des dispositions pour recentrer le CIR, qui ne peut uniquement servir à assurer une baisse d’impôt généralisée ; j’y reviendrai.

Je dois bien le reconnaître, c’est l’un des rares articles conservés après l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur le fondement de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution qui nous intéresse ; comme quoi, tout arrive !

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Tâchons d’empêcher qu’une partie du CIR ne puisse fuir la France et l’Union européenne, comme c’est le cas aujourd’hui. Nous devons aussi toucher les entreprises et les groupes qui réalisent une part substantielle de leur résultat en France et en Europe via un établissement stable.

Monsieur le ministre, je vous renvoie à la note de France Stratégie indiquant que le CIR n’a « pas suffi à contrecarrer la perte d’attractivité du site France pour la localisation de la R&D des multinationales étrangères ». Vous le savez, certaines entreprises bénéficiaires du CIR ont fait le choix de délocaliser leur production.

Par ailleurs, France Stratégie estime que le recours au CIR fait baisser fortement les taux d’imposition. C’est là que l’on soulève le loup ! Cette baisse est même le premier objectif du CIR qui, pour des raisons évidentes, demeure inavoué. Ainsi, le dispositif permet-il de réduire le taux d’imposition de huit points la première année et jusqu’à quinze points les années suivantes pour les moins imposés ; c’est pas mal !

Il faut savoir : soit nous souhaitons réellement développer la recherche et retrouver un potentiel industriel et une souveraineté économique, soit nous continuons à faire baisser toujours plus les taux d’imposition. Nous soutenons ce rapport, monsieur le ministre, mais nous pensons qu’il faut le contraindre à une critérisation plus sévère.

M. le ministre délégué sourit.

M. le ministre délégué sourit.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Tâchons d’empêcher qu’une partie du CIR ne puisse fuir la France et l’Union européenne, comme c’est le cas aujourd’hui. Nous devons aussi toucher les entreprises et les groupes qui réalisent une part substantielle de leur résultat en France et en Europe via un établissement stable.

Monsieur le ministre, je vous renvoie à la note de France Stratégie indiquant que le CIR n’a « pas suffi à contrecarrer la perte d’attractivité du site France pour la localisation de la R&D des multinationales étrangères ». Vous le savez, certaines entreprises bénéficiaires du CIR ont fait le choix de délocaliser leur production.

Par ailleurs, France Stratégie estime que le recours au CIR fait baisser fortement les taux d’imposition. C’est là que l’on soulève le loup ! Cette baisse est même le premier objectif du CIR qui, pour des raisons évidentes, demeure inavoué. Ainsi, le dispositif permet-il de réduire le taux d’imposition de huit points la première année et jusqu’à quinze points les années suivantes pour les moins imposés ; c’est pas mal !

Il faut savoir : soit nous souhaitons réellement développer la recherche et retrouver un potentiel industriel et une souveraineté économique, soit nous continuons à faire baisser toujours plus les taux d’imposition. Nous soutenons ce rapport, monsieur le ministre, mais nous pensons qu’il faut le contraindre à une critérisation plus sévère.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Tâchons d’empêcher qu’une partie du CIR ne puisse fuir la France et l’Union européenne, comme c’est le cas aujourd’hui. Nous devons aussi toucher les entreprises et les groupes qui réalisent une part substantielle de leur résultat en France et en Europe via un établissement stable.

Monsieur le ministre, je vous renvoie à la note de France Stratégie indiquant que le CIR n’a « pas suffi à contrecarrer la perte d’attractivité du site France pour la localisation de la R&D des multinationales étrangères ». Vous le savez, certaines entreprises bénéficiaires du CIR ont fait le choix de délocaliser leur production.

Par ailleurs, France Stratégie estime que le recours au CIR fait baisser fortement les taux d’imposition. C’est là que l’on soulève le loup ! Cette baisse est même le premier objectif du CIR qui, pour des raisons évidentes, demeure inavoué. Ainsi, le dispositif permet-il de réduire le taux d’imposition de huit points la première année et jusqu’à quinze points les années suivantes pour les moins imposés ; c’est pas mal !

Il faut savoir : soit nous souhaitons réellement développer la recherche et retrouver un potentiel industriel et une souveraineté économique, soit nous continuons à faire baisser toujours plus les taux d’imposition. Nous soutenons ce rapport, monsieur le ministre, mais nous pensons qu’il faut le contraindre à une critérisation plus sévère.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Avis défavorable également, malgré les encouragements du sénateur Savoldelli, pour qui il s’agit d’une disposition intéressante du PLF.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Avis défavorable également, malgré les encouragements du sénateur Savoldelli, pour qui il s’agit d’une disposition intéressante du PLF.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Avis défavorable également, malgré les encouragements du sénateur Savoldelli, pour qui il s’agit d’une disposition intéressante du PLF.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le critère permettant à une entreprise étrangère de bénéficier du CIR est la possession d’un établissement stable en France. Nous ne pouvons pas y ajouter un critère relatif aux bénéfices prépondérants réalisés en France, comme vous le suggérez par cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le critère permettant à une entreprise étrangère de bénéficier du CIR est la possession d’un établissement stable en France. Nous ne pouvons pas y ajouter un critère relatif aux bénéfices prépondérants réalisés en France, comme vous le suggérez par cet amendement.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Le critère permettant à une entreprise étrangère de bénéficier du CIR est la possession d’un établissement stable en France. Nous ne pouvons pas y ajouter un critère relatif aux bénéfices prépondérants réalisés en France, comme vous le suggérez par cet amendement.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Monsieur le ministre, ai-je raison ou bien tort ? La baisse du taux d’imposition évoquée est-elle bien de huit points la première année et s’étend-elle jusqu’à quinze points les années suivantes ? Ce serait intéressant pour nos concitoyens de le savoir…

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Monsieur le ministre, ai-je raison ou bien tort ? La baisse du taux d’imposition évoquée est-elle bien de huit points la première année et s’étend-elle jusqu’à quinze points les années suivantes ? Ce serait intéressant pour nos concitoyens de le savoir…

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Monsieur le ministre, ai-je raison ou bien tort ? La baisse du taux d’imposition évoquée est-elle bien de huit points la première année et s’étend-elle jusqu’à quinze points les années suivantes ? Ce serait intéressant pour nos concitoyens de le savoir…

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ article 49 septvicies est adopté.

L ’ article 49 septvicies est adopté.

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1230, présenté par Mme Blatrix Contat, M. Cozic et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Après l’article 49 septvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la révision du dispositif de l’indemnité de résidence.

La parole est à Mme Florence Blatrix Contat.

Après l’article 49 septvicies

Après l’article 49 septvicies

Debut de section - PermalienPhoto de Florence Blatrix Contat

Par cet amendement, nous demandons la remise d’un rapport sur la révision de l’indemnité de résidence versée à tout agent public, qu’il soit fonctionnaire ou contractuel, affecté dans une commune incluse dans un certain zonage. L’indemnité, dont le montant est compris entre 1 % et 3 % du traitement brut, est allouée en fonction de la cherté de la vie dans la zone définie.

La conférence sur les perspectives salariales de la fonction publique qui s’est tenue en mars 2022 a conclu que l’indemnité de résidence était devenue obsolète à la fois en raison de son montant trop modeste et de son zonage daté. Il y a tout juste un an, le Gouvernement nous indiquait que le sujet de l’indemnité de résidence versée dans ces zones tendues ferait l’objet de discussions dans le cadre d’une révision des modalités de rémunération dans la fonction publique.

Les territoires frontaliers, en particulier avec la Suisse, sont très affectés par la cherté de la vie. Le ministre de la transformation et de la fonction publiques a annoncé, à la fin du mois de septembre, l’octroi d’une indemnité de résidence au taux de 3 % dans soixante-deux communes de l’Ain et de la Haute-Savoie, qui sont bien évidemment frappées par la pression immobilière.

Dans le pays de Gex, moins d’une douzaine de communes sont concernées par cette décision, qui, malheureusement, est loin d’être satisfaisante ; elle suscite même l’incompréhension et l’ire des élus. Pourquoi appliquer un traitement différencié à des communes voisines situées dans un même bassin de vie et soumises aux mêmes conditions de cherté de la vie ?

Cette réalité conduit des agents à quitter leur commune d’origine pour se rendre dans une commune où ils seront assurés de bénéficier de l’indemnité de résidence. Il est impératif de revoir la copie et d’améliorer la situation de ces agents, d’où cette demande de rapport.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1230, présenté par Mme Blatrix Contat, M. Cozic et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Après l’article 49 septvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la révision du dispositif de l’indemnité de résidence.

La parole est à Mme Florence Blatrix Contat.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1230, présenté par Mme Blatrix Contat, M. Cozic et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Après l’article 49 septvicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la révision du dispositif de l’indemnité de résidence.

La parole est à Mme Florence Blatrix Contat.

Debut de section - PermalienPhoto de Florence Blatrix Contat

Par cet amendement, nous demandons la remise d’un rapport sur la révision de l’indemnité de résidence versée à tout agent public, qu’il soit fonctionnaire ou contractuel, affecté dans une commune incluse dans un certain zonage. L’indemnité, dont le montant est compris entre 1 % et 3 % du traitement brut, est allouée en fonction de la cherté de la vie dans la zone définie.

La conférence sur les perspectives salariales de la fonction publique qui s’est tenue en mars 2022 a conclu que l’indemnité de résidence était devenue obsolète à la fois en raison de son montant trop modeste et de son zonage daté. Il y a tout juste un an, le Gouvernement nous indiquait que le sujet de l’indemnité de résidence versée dans ces zones tendues ferait l’objet de discussions dans le cadre d’une révision des modalités de rémunération dans la fonction publique.

Les territoires frontaliers, en particulier avec la Suisse, sont très affectés par la cherté de la vie. Le ministre de la transformation et de la fonction publiques a annoncé, à la fin du mois de septembre, l’octroi d’une indemnité de résidence au taux de 3 % dans soixante-deux communes de l’Ain et de la Haute-Savoie, qui sont bien évidemment frappées par la pression immobilière.

Dans le pays de Gex, moins d’une douzaine de communes sont concernées par cette décision, qui, malheureusement, est loin d’être satisfaisante ; elle suscite même l’incompréhension et l’ire des élus. Pourquoi appliquer un traitement différencié à des communes voisines situées dans un même bassin de vie et soumises aux mêmes conditions de cherté de la vie ?

Cette réalité conduit des agents à quitter leur commune d’origine pour se rendre dans une commune où ils seront assurés de bénéficier de l’indemnité de résidence. Il est impératif de revoir la copie et d’améliorer la situation de ces agents, d’où cette demande de rapport.

Debut de section - PermalienPhoto de Florence Blatrix Contat

Par cet amendement, nous demandons la remise d’un rapport sur la révision de l’indemnité de résidence versée à tout agent public, qu’il soit fonctionnaire ou contractuel, affecté dans une commune incluse dans un certain zonage. L’indemnité, dont le montant est compris entre 1 % et 3 % du traitement brut, est allouée en fonction de la cherté de la vie dans la zone définie.

La conférence sur les perspectives salariales de la fonction publique qui s’est tenue en mars 2022 a conclu que l’indemnité de résidence était devenue obsolète à la fois en raison de son montant trop modeste et de son zonage daté. Il y a tout juste un an, le Gouvernement nous indiquait que le sujet de l’indemnité de résidence versée dans ces zones tendues ferait l’objet de discussions dans le cadre d’une révision des modalités de rémunération dans la fonction publique.

Les territoires frontaliers, en particulier avec la Suisse, sont très affectés par la cherté de la vie. Le ministre de la transformation et de la fonction publiques a annoncé, à la fin du mois de septembre, l’octroi d’une indemnité de résidence au taux de 3 % dans soixante-deux communes de l’Ain et de la Haute-Savoie, qui sont bien évidemment frappées par la pression immobilière.

Dans le pays de Gex, moins d’une douzaine de communes sont concernées par cette décision, qui, malheureusement, est loin d’être satisfaisante ; elle suscite même l’incompréhension et l’ire des élus. Pourquoi appliquer un traitement différencié à des communes voisines situées dans un même bassin de vie et soumises aux mêmes conditions de cherté de la vie ?

Cette réalité conduit des agents à quitter leur commune d’origine pour se rendre dans une commune où ils seront assurés de bénéficier de l’indemnité de résidence. Il est impératif de revoir la copie et d’améliorer la situation de ces agents, d’où cette demande de rapport.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Article 49 octovicies

Article 49 octovicies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1380, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Avant le 31 décembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport rappelant les principaux déterminants de la fiscalité des entreprises et étudiant la possibilité et les conditions d’un droit de contrôle renforcé des salariés concernant la politique fiscale de l’entreprise.

Avant le 31 décembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport rappelant les principaux déterminants de la fiscalité des entreprises et étudiant la possibilité et les conditions d’un droit de contrôle renforcé des salariés concernant la politique fiscale de l’entreprise.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à supprimer l’article 49 octovicies, qui prévoit la remise d’un rapport sur les principaux déterminants de la fiscalité des entreprises, dont le champ est manifestement très vaste, pour ne pas dire trop vaste, eu égard à la complexité fiscale française.

Par ailleurs, les conditions d’un droit de contrôle renforcé des salariés sur la fiscalité de l’entreprise, qui sont également l’objet du présent rapport, ne relèvent pas de la loi de finances.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1380, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1380, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à supprimer l’article 49 octovicies, qui prévoit la remise d’un rapport sur les principaux déterminants de la fiscalité des entreprises, dont le champ est manifestement très vaste, pour ne pas dire trop vaste, eu égard à la complexité fiscale française.

Par ailleurs, les conditions d’un droit de contrôle renforcé des salariés sur la fiscalité de l’entreprise, qui sont également l’objet du présent rapport, ne relèvent pas de la loi de finances.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Cet amendement vise à supprimer l’article 49 octovicies, qui prévoit la remise d’un rapport sur les principaux déterminants de la fiscalité des entreprises, dont le champ est manifestement très vaste, pour ne pas dire trop vaste, eu égard à la complexité fiscale française.

Par ailleurs, les conditions d’un droit de contrôle renforcé des salariés sur la fiscalité de l’entreprise, qui sont également l’objet du présent rapport, ne relèvent pas de la loi de finances.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 octovicies est supprimé.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Photo de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 octovicies est supprimé.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 octovicies est supprimé.

Article 49 novovicies

Article 49 novovicies

Adopté.

Avant le 31 décembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les effets des taux réduits de l’impôt sur les sociétés au regard des objectifs qui leur ont été assignés. –

Avant le 31 décembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les effets des taux réduits de l’impôt sur les sociétés au regard des objectifs qui leur ont été assignés. –

Adopté.

Article 49 tricies

Article 49 tricies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1391, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Après les mots :

contributions réelles de

rédiger ainsi la fin de cet article :

la fraction d’accise sur les énergies perçue sur les produits énergétiques autres que les gaz naturels et les charbons.

La parole est à M. le rapporteur général.

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité de la création d’une « Eurovignette » pour les poids lourds, associée à un mécanisme permettant d’en déduire les contributions réelles de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité de la création d’une « Eurovignette » pour les poids lourds, associée à un mécanisme permettant d’en déduire les contributions réelles de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit d’un amendement rédactionnel, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1391, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Après les mots :

contributions réelles de

rédiger ainsi la fin de cet article :

la fraction d’accise sur les énergies perçue sur les produits énergétiques autres que les gaz naturels et les charbons.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1391, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Après les mots :

contributions réelles de

rédiger ainsi la fin de cet article :

la fraction d’accise sur les énergies perçue sur les produits énergétiques autres que les gaz naturels et les charbons.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit d’un amendement rédactionnel, madame la présidente.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit d’un amendement rédactionnel, madame la présidente.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

L ’ article 49 tricies est adopté.

L ’ article 49 tricies est adopté.

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-777 n’est pas soutenu.

Après l’article 49 tricies

Photo de Sylvie Robert

L’amendement n° II-777 n’est pas soutenu.

Article 49 untricies

Article 49 untricies

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1381, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’une révision du barème des indemnités kilométriques prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre du véhicule en lieu et place de sa puissance administrative.

Avant le 1er septembre 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’une révision du barème des indemnités kilométriques prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre du véhicule en lieu et place de sa puissance administrative.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le présent amendement tend à supprimer l’article 49 untricies, qui prévoit la remise d’un rapport sur l’opportunité d’une révision du barème des indemnités kilométriques prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre produites par les véhicules.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1381, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1381, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :

Supprimer cet article.

La parole est à M. le rapporteur général.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le présent amendement tend à supprimer l’article 49 untricies, qui prévoit la remise d’un rapport sur l’opportunité d’une révision du barème des indemnités kilométriques prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre produites par les véhicules.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Le présent amendement tend à supprimer l’article 49 untricies, qui prévoit la remise d’un rapport sur l’opportunité d’une révision du barème des indemnités kilométriques prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre produites par les véhicules.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 untricies est supprimé.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Photo de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 untricies est supprimé.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, l’article 49 untricies est supprimé.

Photo de Sylvie Robert

Les amendements identiques n° II-910 rectifié et II-1305 rectifié ne sont pas soutenus, de même que les amendements n° II-636 rectifié quater et II-637 rectifié ter.

L’amendement n° II-1225, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er avril 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les évolutions envisageables des dispositifs fiscaux des lois dites Malraux (loi n° 62-903 du 4 août 1962) et Denormandie (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021) en faveur de la rénovation d’immeubles à caractère historique ou esthétique ou des quartiers anciens dégradés, destinés à la location.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Après l’article 49 untricies

Après l’article 49 untricies

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Le Gouvernement a fait de la lutte contre les passoires thermiques l’une de ses actions prioritaires. Les dispositifs fiscaux Malraux et Denormandie concourent à inciter les propriétaires à investir pour la rénovation énergétique de leur patrimoine.

Une réflexion est en cours pour rendre ces dispositifs encore plus incitatifs, afin d’orienter davantage de financements vers les secteurs patrimoniaux très dégradés des centres-bourgs et d’éviter que ceux-ci ne soient délaissés, ce qui accentuerait leur dégradation.

Nous proposons donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur l’opportunité de faire évoluer ces dispositifs, peut-être dès l’année prochaine, afin de les mettre en conformité avec les priorités gouvernementales et d’évaluer leur impact sur les finances publiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements identiques n° II-910 rectifié et II-1305 rectifié ne sont pas soutenus, de même que les amendements n° II-636 rectifié quater et II-637 rectifié ter.

L’amendement n° II-1225, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er avril 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les évolutions envisageables des dispositifs fiscaux des lois dites Malraux (loi n° 62-903 du 4 août 1962) et Denormandie (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021) en faveur de la rénovation d’immeubles à caractère historique ou esthétique ou des quartiers anciens dégradés, destinés à la location.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Les amendements identiques n° II-910 rectifié et II-1305 rectifié ne sont pas soutenus, de même que les amendements n° II-636 rectifié quater et II-637 rectifié ter.

L’amendement n° II-1225, présenté par Mme Drexler, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er avril 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les évolutions envisageables des dispositifs fiscaux des lois dites Malraux (loi n° 62-903 du 4 août 1962) et Denormandie (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021) en faveur de la rénovation d’immeubles à caractère historique ou esthétique ou des quartiers anciens dégradés, destinés à la location.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Le Gouvernement a fait de la lutte contre les passoires thermiques l’une de ses actions prioritaires. Les dispositifs fiscaux Malraux et Denormandie concourent à inciter les propriétaires à investir pour la rénovation énergétique de leur patrimoine.

Une réflexion est en cours pour rendre ces dispositifs encore plus incitatifs, afin d’orienter davantage de financements vers les secteurs patrimoniaux très dégradés des centres-bourgs et d’éviter que ceux-ci ne soient délaissés, ce qui accentuerait leur dégradation.

Nous proposons donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur l’opportunité de faire évoluer ces dispositifs, peut-être dès l’année prochaine, afin de les mettre en conformité avec les priorités gouvernementales et d’évaluer leur impact sur les finances publiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Le Gouvernement a fait de la lutte contre les passoires thermiques l’une de ses actions prioritaires. Les dispositifs fiscaux Malraux et Denormandie concourent à inciter les propriétaires à investir pour la rénovation énergétique de leur patrimoine.

Une réflexion est en cours pour rendre ces dispositifs encore plus incitatifs, afin d’orienter davantage de financements vers les secteurs patrimoniaux très dégradés des centres-bourgs et d’éviter que ceux-ci ne soient délaissés, ce qui accentuerait leur dégradation.

Nous proposons donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur l’opportunité de faire évoluer ces dispositifs, peut-être dès l’année prochaine, afin de les mettre en conformité avec les priorités gouvernementales et d’évaluer leur impact sur les finances publiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La loi de finances pour 2022 prévoyait déjà la remise d’un tel rapport avant le 30 septembre 2023, afin d’évaluer ces deux dispositifs fiscaux. J’ai moi-même été entendu en vue de l’élaboration de ce rapport, qui finira par nous être communiqué un jour.

En conséquence, je demande le retrait de cet amendement, faute de quoi j’émettrais un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La loi de finances pour 2022 prévoyait déjà la remise d’un tel rapport avant le 30 septembre 2023, afin d’évaluer ces deux dispositifs fiscaux. J’ai moi-même été entendu en vue de l’élaboration de ce rapport, qui finira par nous être communiqué un jour.

En conséquence, je demande le retrait de cet amendement, faute de quoi j’émettrais un avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

La loi de finances pour 2022 prévoyait déjà la remise d’un tel rapport avant le 30 septembre 2023, afin d’évaluer ces deux dispositifs fiscaux. J’ai moi-même été entendu en vue de l’élaboration de ce rapport, qui finira par nous être communiqué un jour.

En conséquence, je demande le retrait de cet amendement, faute de quoi j’émettrais un avis défavorable.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Même avis.

Le rapport est terminé, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Même avis.

Le rapport est terminé, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Même avis.

Le rapport est terminé, monsieur le rapporteur général.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Il vous sera donc transmis dans les plus brefs délais.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-1225 est-il maintenu ?

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Il vous sera donc transmis dans les plus brefs délais.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Il vous sera donc transmis dans les plus brefs délais.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-1225 est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-1225 est-il maintenu ?

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1226 rectifié bis, présenté par Mme Drexler, M. Klinger, Mmes Dumas et N. Delattre, M. Lemoyne, Mme Schalck, M. Darnaud, Mme Estrosi Sassone, MM. Somon, Reichardt et Rapin, Mme L. Darcos, MM. Bonhomme, Sautarel, Burgoa, E. Blanc, Bonneau et Reynaud, Mmes Ventalon, de La Provôté, Gosselin, Guidez et Joseph, MM. Panunzi, H. Leroy, Piednoir, Bruyen et Menonville, Mme Garnier, MM. Paccaud et Rietmann, Mmes Billon, Romagny et Pluchet, MM. Wattebled et Meignen, Mmes de Marco, Josende, Gruny et Belrhiti, M. D. Laurent, Mmes Lassarade, Lopez et Perrot, MM. Brisson, Paumier, Genet, Duffourg, Belin et Grosperrin, Mme Borchio Fontimp, M. Levi, Mmes Di Folco et Bellurot et MM. Gremillet, Tabarot, Sido et Mandelli, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er avril 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’une extension de la déduction d’impôt associé à l’octroi du label de la Fondation du patrimoine aux travaux de rénovation énergétique pourtant sur des immeubles ayant obtenu le label de la fondation, y compris lorsqu’ils concernent des parties intérieures des murs de façades et de toiture.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

L ’ amendement n ’ est pas adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

La rénovation énergétique du patrimoine bâti constitue un enjeu fondamental face à l’urgence climatique, puisqu’environ 30 % des logements sont situés dans des immeubles construits avant 1948.

Compte tenu de ses caractéristiques constructives, ce type de bâti ne peut pas être rénové de la même manière que celui d’après-guerre, sous peine de provoquer des pathologies qui rendraient sa dégradation irréversible et son occupation impossible. Or aucun dispositif financier spécifique n’a jusqu’ici été mis en place pour encourager des rénovations thermiques respectueuses du bâti ancien.

La Fondation du patrimoine peut aujourd’hui délivrer un label aux propriétaires d’immeubles présentant des qualités architecturales, patrimoniales ou paysagères distinctes, qui ouvrent droit à des avantages fiscaux lorsque des travaux de restauration sont réalisés. Mais l’avantage fiscal qu’il procure reste aujourd’hui limité aux travaux extérieurs, excluant de fait ceux qui sont réalisés sur les parties intérieures, davantage adaptés aux bâtis patrimoniaux dès lors qu’ils permettent notamment de préserver ses capacités de perspirance.

Aussi, nous demandons la remise d’un rapport sur l’opportunité d’étendre ce label aux travaux intérieurs pour les murs de façade et de toiture, ainsi que sur l’impact estimé sur les finances publiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1226 rectifié bis, présenté par Mme Drexler, M. Klinger, Mmes Dumas et N. Delattre, M. Lemoyne, Mme Schalck, M. Darnaud, Mme Estrosi Sassone, MM. Somon, Reichardt et Rapin, Mme L. Darcos, MM. Bonhomme, Sautarel, Burgoa, E. Blanc, Bonneau et Reynaud, Mmes Ventalon, de La Provôté, Gosselin, Guidez et Joseph, MM. Panunzi, H. Leroy, Piednoir, Bruyen et Menonville, Mme Garnier, MM. Paccaud et Rietmann, Mmes Billon, Romagny et Pluchet, MM. Wattebled et Meignen, Mmes de Marco, Josende, Gruny et Belrhiti, M. D. Laurent, Mmes Lassarade, Lopez et Perrot, MM. Brisson, Paumier, Genet, Duffourg, Belin et Grosperrin, Mme Borchio Fontimp, M. Levi, Mmes Di Folco et Bellurot et MM. Gremillet, Tabarot, Sido et Mandelli, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er avril 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’une extension de la déduction d’impôt associé à l’octroi du label de la Fondation du patrimoine aux travaux de rénovation énergétique pourtant sur des immeubles ayant obtenu le label de la fondation, y compris lorsqu’ils concernent des parties intérieures des murs de façades et de toiture.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1226 rectifié bis, présenté par Mme Drexler, M. Klinger, Mmes Dumas et N. Delattre, M. Lemoyne, Mme Schalck, M. Darnaud, Mme Estrosi Sassone, MM. Somon, Reichardt et Rapin, Mme L. Darcos, MM. Bonhomme, Sautarel, Burgoa, E. Blanc, Bonneau et Reynaud, Mmes Ventalon, de La Provôté, Gosselin, Guidez et Joseph, MM. Panunzi, H. Leroy, Piednoir, Bruyen et Menonville, Mme Garnier, MM. Paccaud et Rietmann, Mmes Billon, Romagny et Pluchet, MM. Wattebled et Meignen, Mmes de Marco, Josende, Gruny et Belrhiti, M. D. Laurent, Mmes Lassarade, Lopez et Perrot, MM. Brisson, Paumier, Genet, Duffourg, Belin et Grosperrin, Mme Borchio Fontimp, M. Levi, Mmes Di Folco et Bellurot et MM. Gremillet, Tabarot, Sido et Mandelli, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er avril 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’une extension de la déduction d’impôt associé à l’octroi du label de la Fondation du patrimoine aux travaux de rénovation énergétique pourtant sur des immeubles ayant obtenu le label de la fondation, y compris lorsqu’ils concernent des parties intérieures des murs de façades et de toiture.

La parole est à Mme Sabine Drexler.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

La rénovation énergétique du patrimoine bâti constitue un enjeu fondamental face à l’urgence climatique, puisqu’environ 30 % des logements sont situés dans des immeubles construits avant 1948.

Compte tenu de ses caractéristiques constructives, ce type de bâti ne peut pas être rénové de la même manière que celui d’après-guerre, sous peine de provoquer des pathologies qui rendraient sa dégradation irréversible et son occupation impossible. Or aucun dispositif financier spécifique n’a jusqu’ici été mis en place pour encourager des rénovations thermiques respectueuses du bâti ancien.

La Fondation du patrimoine peut aujourd’hui délivrer un label aux propriétaires d’immeubles présentant des qualités architecturales, patrimoniales ou paysagères distinctes, qui ouvrent droit à des avantages fiscaux lorsque des travaux de restauration sont réalisés. Mais l’avantage fiscal qu’il procure reste aujourd’hui limité aux travaux extérieurs, excluant de fait ceux qui sont réalisés sur les parties intérieures, davantage adaptés aux bâtis patrimoniaux dès lors qu’ils permettent notamment de préserver ses capacités de perspirance.

Aussi, nous demandons la remise d’un rapport sur l’opportunité d’étendre ce label aux travaux intérieurs pour les murs de façade et de toiture, ainsi que sur l’impact estimé sur les finances publiques.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

La rénovation énergétique du patrimoine bâti constitue un enjeu fondamental face à l’urgence climatique, puisqu’environ 30 % des logements sont situés dans des immeubles construits avant 1948.

Compte tenu de ses caractéristiques constructives, ce type de bâti ne peut pas être rénové de la même manière que celui d’après-guerre, sous peine de provoquer des pathologies qui rendraient sa dégradation irréversible et son occupation impossible. Or aucun dispositif financier spécifique n’a jusqu’ici été mis en place pour encourager des rénovations thermiques respectueuses du bâti ancien.

La Fondation du patrimoine peut aujourd’hui délivrer un label aux propriétaires d’immeubles présentant des qualités architecturales, patrimoniales ou paysagères distinctes, qui ouvrent droit à des avantages fiscaux lorsque des travaux de restauration sont réalisés. Mais l’avantage fiscal qu’il procure reste aujourd’hui limité aux travaux extérieurs, excluant de fait ceux qui sont réalisés sur les parties intérieures, davantage adaptés aux bâtis patrimoniaux dès lors qu’ils permettent notamment de préserver ses capacités de perspirance.

Aussi, nous demandons la remise d’un rapport sur l’opportunité d’étendre ce label aux travaux intérieurs pour les murs de façade et de toiture, ainsi que sur l’impact estimé sur les finances publiques.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Si la réflexion sur la conciliation de la restauration du patrimoine et de la rénovation énergétique est utile – vous avez tout à fait raison de le rappeler –, il faudrait que nous l’étudiions dans un cadre plus large qu’un simple rapport. Il conviendrait de mettre autour de la table celles et ceux qui sont intéressés par le sujet, notamment les parlementaires et les divers acteurs. Je ne suis pas persuadé que la remise d’un rapport au 1er avril nous permettrait d’avancer concrètement.

Je demande donc le retrait de cet amendement, au profit d’un travail commun sur le sujet.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-1226 rectifié bis est-il maintenu ?

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Si la réflexion sur la conciliation de la restauration du patrimoine et de la rénovation énergétique est utile – vous avez tout à fait raison de le rappeler –, il faudrait que nous l’étudiions dans un cadre plus large qu’un simple rapport. Il conviendrait de mettre autour de la table celles et ceux qui sont intéressés par le sujet, notamment les parlementaires et les divers acteurs. Je ne suis pas persuadé que la remise d’un rapport au 1er avril nous permettrait d’avancer concrètement.

Je demande donc le retrait de cet amendement, au profit d’un travail commun sur le sujet.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Si la réflexion sur la conciliation de la restauration du patrimoine et de la rénovation énergétique est utile – vous avez tout à fait raison de le rappeler –, il faudrait que nous l’étudiions dans un cadre plus large qu’un simple rapport. Il conviendrait de mettre autour de la table celles et ceux qui sont intéressés par le sujet, notamment les parlementaires et les divers acteurs. Je ne suis pas persuadé que la remise d’un rapport au 1er avril nous permettrait d’avancer concrètement.

Je demande donc le retrait de cet amendement, au profit d’un travail commun sur le sujet.

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Non, je vais le retirer, madame la présidente.

J’accepte votre proposition de travailler ensemble, monsieur le ministre. Nous sommes nombreux, à la commission de la culture du Sénat, à nous intéresser au patrimoine. Nous répondrons donc très volontiers à votre invitation !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-1226 rectifié bis est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Madame Drexler, l’amendement n° II-1226 rectifié bis est-il maintenu ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Non, je vais le retirer, madame la présidente.

J’accepte votre proposition de travailler ensemble, monsieur le ministre. Nous sommes nombreux, à la commission de la culture du Sénat, à nous intéresser au patrimoine. Nous répondrons donc très volontiers à votre invitation !

Debut de section - PermalienPhoto de Sabine Drexler

Non, je vais le retirer, madame la présidente.

J’accepte votre proposition de travailler ensemble, monsieur le ministre. Nous sommes nombreux, à la commission de la culture du Sénat, à nous intéresser au patrimoine. Nous répondrons donc très volontiers à votre invitation !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1226 rectifié bis est retiré.

L’amendement n° II-1093, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à abandonner tout ou partie des créances détenues sur la société Ascometal Hagondange SAS à hauteur de quarante-cinq millions d’euros en capital et sur la société Ascometal Custines-Le Marais SAS à hauteur de neuf millions d’euros en capital, au titre des prêts accordés par arrêté du 7 janvier 2022 et imputés sur le compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés ».

Le ministre chargé de l’économie est également autorisé à abandonner, en tout ou partie, les intérêts contractuels et tous autres accessoires courus et échus au titre des prêts mentionnés à l’alinéa précédent.

Les décisions d’abandon de créance mentionnées au premier alinéa sont prises par arrêté.

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Il s’agit d’opérer deux abandons de créances, d’un montant respectif de 45 millions d’euros et de 9 millions d’euros, au profit de la société Ascometal, pour préparer sa reprise par un nouvel investisseur.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1226 rectifié bis est retiré.

L’amendement n° II-1093, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à abandonner tout ou partie des créances détenues sur la société Ascometal Hagondange SAS à hauteur de quarante-cinq millions d’euros en capital et sur la société Ascometal Custines-Le Marais SAS à hauteur de neuf millions d’euros en capital, au titre des prêts accordés par arrêté du 7 janvier 2022 et imputés sur le compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés ».

Le ministre chargé de l’économie est également autorisé à abandonner, en tout ou partie, les intérêts contractuels et tous autres accessoires courus et échus au titre des prêts mentionnés à l’alinéa précédent.

Les décisions d’abandon de créance mentionnées au premier alinéa sont prises par arrêté.

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

L’amendement n° II-1226 rectifié bis est retiré.

L’amendement n° II-1093, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à abandonner tout ou partie des créances détenues sur la société Ascometal Hagondange SAS à hauteur de quarante-cinq millions d’euros en capital et sur la société Ascometal Custines-Le Marais SAS à hauteur de neuf millions d’euros en capital, au titre des prêts accordés par arrêté du 7 janvier 2022 et imputés sur le compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés ».

Le ministre chargé de l’économie est également autorisé à abandonner, en tout ou partie, les intérêts contractuels et tous autres accessoires courus et échus au titre des prêts mentionnés à l’alinéa précédent.

Les décisions d’abandon de créance mentionnées au premier alinéa sont prises par arrêté.

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Il s’agit d’opérer deux abandons de créances, d’un montant respectif de 45 millions d’euros et de 9 millions d’euros, au profit de la société Ascometal, pour préparer sa reprise par un nouvel investisseur.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Il s’agit d’opérer deux abandons de créances, d’un montant respectif de 45 millions d’euros et de 9 millions d’euros, au profit de la société Ascometal, pour préparer sa reprise par un nouvel investisseur.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je serais de nouveau un peu critique, monsieur le ministre, d’autant que vous avez été peu disert sur ce dispositif.

Il s’agit d’abandons de créances de plus de 50 millions d’euros qui, selon vous, permettront de favoriser la reprise de la société par un éventuel repreneur, alors même que son activité s’est fortement réduite.

Autre problème : cet amendement a été déposé très tardivement. Alors que le Gouvernement nous parle de réindustrialiser la France et de faire évoluer son modèle industriel, je regrette, au regard de tout le travail qui est conduit au Parlement, notamment au sein de la commission des affaires économiques et de la délégation aux entreprises du Sénat, qu’un tel amendement ne soit pas arrivé plus tôt…

Par ailleurs, pourriez-vous nous communiquer quelques éléments sur les potentiels repreneurs d’Ascometal ? C’est un sujet important. Pour tout vous dire, cette société possède deux unités de production dans ma région, la Lorraine ; vous comprendrez donc que je ne sois pas insensible à cette question.

Avis de sagesse.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je serais de nouveau un peu critique, monsieur le ministre, d’autant que vous avez été peu disert sur ce dispositif.

Il s’agit d’abandons de créances de plus de 50 millions d’euros qui, selon vous, permettront de favoriser la reprise de la société par un éventuel repreneur, alors même que son activité s’est fortement réduite.

Autre problème : cet amendement a été déposé très tardivement. Alors que le Gouvernement nous parle de réindustrialiser la France et de faire évoluer son modèle industriel, je regrette, au regard de tout le travail qui est conduit au Parlement, notamment au sein de la commission des affaires économiques et de la délégation aux entreprises du Sénat, qu’un tel amendement ne soit pas arrivé plus tôt…

Par ailleurs, pourriez-vous nous communiquer quelques éléments sur les potentiels repreneurs d’Ascometal ? C’est un sujet important. Pour tout vous dire, cette société possède deux unités de production dans ma région, la Lorraine ; vous comprendrez donc que je ne sois pas insensible à cette question.

Avis de sagesse.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Je serais de nouveau un peu critique, monsieur le ministre, d’autant que vous avez été peu disert sur ce dispositif.

Il s’agit d’abandons de créances de plus de 50 millions d’euros qui, selon vous, permettront de favoriser la reprise de la société par un éventuel repreneur, alors même que son activité s’est fortement réduite.

Autre problème : cet amendement a été déposé très tardivement. Alors que le Gouvernement nous parle de réindustrialiser la France et de faire évoluer son modèle industriel, je regrette, au regard de tout le travail qui est conduit au Parlement, notamment au sein de la commission des affaires économiques et de la délégation aux entreprises du Sénat, qu’un tel amendement ne soit pas arrivé plus tôt…

Par ailleurs, pourriez-vous nous communiquer quelques éléments sur les potentiels repreneurs d’Ascometal ? C’est un sujet important. Pour tout vous dire, cette société possède deux unités de production dans ma région, la Lorraine ; vous comprendrez donc que je ne sois pas insensible à cette question.

Avis de sagesse.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 untricies.

L’amendement n° II-689, présenté par M. Tabarot, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 30 juin 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les modalités de financement du plan d’avenir pour les transports, précisant notamment la ventilation des 100 milliards d’euros prévus d’ici 2040 en faveur du développement du transport ferroviaire et la part de l’État dans cette enveloppe.

La parole est à M. Philippe Tabarot, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Philippe Tabarot

Le 24 février dernier, la Première ministre promettait de réaliser 100 milliards d’euros d’investissements dans les transports d’ici à 2040, dans la lignée des recommandations ambitieuses du Conseil d’orientation des infrastructures (COI). Presque une année plus tard, nous ne savons rien des intentions à long terme du Gouvernement – seuls quelques contrats de plan État-région (CPER) ont vu le jour – ni des modalités de financement et de la part prise par l’État. Aussi, élus, opérateurs, financeurs et associations s’impatientent.

Faute de pouvoir contraindre le Gouvernement à nous faire connaître la participation de l’État au plan, nous demandons par le présent amendement la remise d’un rapport, d’ici au 30 juin 2024, sur ces modalités de financement.

Je sais que vous accueillez les demandes de rapport avec circonspection, monsieur le ministre. Toutefois, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’annonces théoriques, alors que les projets d’infrastructures de transport que nous développons sur nos territoires sont, eux, bien réels.

Ce rapport est nécessaire, car il permettra enfin de faire toute la lumière sur l’engagement de l’État.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 untricies.

L’amendement n° II-689, présenté par M. Tabarot, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 30 juin 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les modalités de financement du plan d’avenir pour les transports, précisant notamment la ventilation des 100 milliards d’euros prévus d’ici 2040 en faveur du développement du transport ferroviaire et la part de l’État dans cette enveloppe.

La parole est à M. Philippe Tabarot, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 untricies.

L’amendement n° II-689, présenté par M. Tabarot, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, est ainsi libellé :

Après l’article 49 untricies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 30 juin 2024, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les modalités de financement du plan d’avenir pour les transports, précisant notamment la ventilation des 100 milliards d’euros prévus d’ici 2040 en faveur du développement du transport ferroviaire et la part de l’État dans cette enveloppe.

La parole est à M. Philippe Tabarot, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.

Debut de section - PermalienPhoto de Philippe Tabarot

Le 24 février dernier, la Première ministre promettait de réaliser 100 milliards d’euros d’investissements dans les transports d’ici à 2040, dans la lignée des recommandations ambitieuses du Conseil d’orientation des infrastructures (COI). Presque une année plus tard, nous ne savons rien des intentions à long terme du Gouvernement – seuls quelques contrats de plan État-région (CPER) ont vu le jour – ni des modalités de financement et de la part prise par l’État. Aussi, élus, opérateurs, financeurs et associations s’impatientent.

Faute de pouvoir contraindre le Gouvernement à nous faire connaître la participation de l’État au plan, nous demandons par le présent amendement la remise d’un rapport, d’ici au 30 juin 2024, sur ces modalités de financement.

Je sais que vous accueillez les demandes de rapport avec circonspection, monsieur le ministre. Toutefois, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’annonces théoriques, alors que les projets d’infrastructures de transport que nous développons sur nos territoires sont, eux, bien réels.

Ce rapport est nécessaire, car il permettra enfin de faire toute la lumière sur l’engagement de l’État.

Debut de section - PermalienPhoto de Philippe Tabarot

Le 24 février dernier, la Première ministre promettait de réaliser 100 milliards d’euros d’investissements dans les transports d’ici à 2040, dans la lignée des recommandations ambitieuses du Conseil d’orientation des infrastructures (COI). Presque une année plus tard, nous ne savons rien des intentions à long terme du Gouvernement – seuls quelques contrats de plan État-région (CPER) ont vu le jour – ni des modalités de financement et de la part prise par l’État. Aussi, élus, opérateurs, financeurs et associations s’impatientent.

Faute de pouvoir contraindre le Gouvernement à nous faire connaître la participation de l’État au plan, nous demandons par le présent amendement la remise d’un rapport, d’ici au 30 juin 2024, sur ces modalités de financement.

Je sais que vous accueillez les demandes de rapport avec circonspection, monsieur le ministre. Toutefois, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’annonces théoriques, alors que les projets d’infrastructures de transport que nous développons sur nos territoires sont, eux, bien réels.

Ce rapport est nécessaire, car il permettra enfin de faire toute la lumière sur l’engagement de l’État.

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 untricies.

Les amendements identiques n° II-683 rectifié et II-985 rectifié ne sont pas soutenus.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

Photo de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 untricies.

Les amendements identiques n° II-683 rectifié et II-985 rectifié ne sont pas soutenus.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 49 untricies.

Les amendements identiques n° II-683 rectifié et II-985 rectifié ne sont pas soutenus.

Photo de Sylvie Robert

La parole est à M. le ministre délégué.

Demande de seconde délibération

Demande de seconde délibération

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Madame la présidente, le Gouvernement souhaite qu’il soit procédé à une seconde délibération de l’article 63, ainsi qu’à une coordination des articles liminaires et d’équilibre du projet de loi de finances pour 2024, afin de tirer les conséquences des votes du Sénat intervenus sur la seconde partie.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En application de l’article 43, alinéa 4, du règlement, le Gouvernement demande qu’il soit procédé à une seconde délibération de l’article 63.

Quel est l’avis de la commission sur cette demande ?

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Madame la présidente, le Gouvernement souhaite qu’il soit procédé à une seconde délibération de l’article 63, ainsi qu’à une coordination des articles liminaires et d’équilibre du projet de loi de finances pour 2024, afin de tirer les conséquences des votes du Sénat intervenus sur la seconde partie.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Madame la présidente, le Gouvernement souhaite qu’il soit procédé à une seconde délibération de l’article 63, ainsi qu’à une coordination des articles liminaires et d’équilibre du projet de loi de finances pour 2024, afin de tirer les conséquences des votes du Sénat intervenus sur la seconde partie.

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Je ne vois évidemment pas de raison de nous opposer à la demande du Gouvernement de procéder à une seconde délibération ni au traditionnel rappel, pour coordination, de l’article d’équilibre et de l’article liminaire, qui vise à tirer les conséquences de nos votes dans la seconde partie.

Chers collègues de la commission des finances, si vous en êtes d’accord, je ne demanderai pas de suspension de séance. Le rapporteur général va nous le préciser, cette demande de seconde délibération, au-delà du fait, pour le moins curieux, qu’elle ait été formulée au dernier moment, porte sur des sujets mineurs, qui ne méritent pas, de notre point de vue, une réunion de la commission.

Bien entendu, si l’un d’entre vous la demande, elle est de droit. Mais je ne vois pas de doigt qui se lève…

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En application de l’article 43, alinéa 4, du règlement, le Gouvernement demande qu’il soit procédé à une seconde délibération de l’article 63.

Quel est l’avis de la commission sur cette demande ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

En application de l’article 43, alinéa 4, du règlement, le Gouvernement demande qu’il soit procédé à une seconde délibération de l’article 63.

Quel est l’avis de la commission sur cette demande ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je consulte le Sénat sur la demande de seconde délibération, présentée par la Gouvernement et acceptée par la commission.

Il n’y a pas d’opposition ?…

La seconde délibération est ordonnée.

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Je ne vois évidemment pas de raison de nous opposer à la demande du Gouvernement de procéder à une seconde délibération ni au traditionnel rappel, pour coordination, de l’article d’équilibre et de l’article liminaire, qui vise à tirer les conséquences de nos votes dans la seconde partie.

Chers collègues de la commission des finances, si vous en êtes d’accord, je ne demanderai pas de suspension de séance. Le rapporteur général va nous le préciser, cette demande de seconde délibération, au-delà du fait, pour le moins curieux, qu’elle ait été formulée au dernier moment, porte sur des sujets mineurs, qui ne méritent pas, de notre point de vue, une réunion de la commission.

Bien entendu, si l’un d’entre vous la demande, elle est de droit. Mais je ne vois pas de doigt qui se lève…

Debut de section - PermalienPhoto de Claude Raynal

Je ne vois évidemment pas de raison de nous opposer à la demande du Gouvernement de procéder à une seconde délibération ni au traditionnel rappel, pour coordination, de l’article d’équilibre et de l’article liminaire, qui vise à tirer les conséquences de nos votes dans la seconde partie.

Chers collègues de la commission des finances, si vous en êtes d’accord, je ne demanderai pas de suspension de séance. Le rapporteur général va nous le préciser, cette demande de seconde délibération, au-delà du fait, pour le moins curieux, qu’elle ait été formulée au dernier moment, porte sur des sujets mineurs, qui ne méritent pas, de notre point de vue, une réunion de la commission.

Bien entendu, si l’un d’entre vous la demande, elle est de droit. Mais je ne vois pas de doigt qui se lève…

Photo de Sylvie Robert

Je consulte le Sénat sur la demande de seconde délibération, présentée par la Gouvernement et acceptée par la commission.

Il n’y a pas d’opposition ?…

La seconde délibération est ordonnée.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Je consulte le Sénat sur la demande de seconde délibération, présentée par la Gouvernement et acceptée par la commission.

Il n’y a pas d’opposition ?…

La seconde délibération est ordonnée.

Photo de Sylvie Robert

Par ailleurs, en application de l’article 47 bis, alinéa 3, le Gouvernement demande le renvoi, pour coordination, de l’article d’équilibre, ainsi que de l’article liminaire du projet de loi de finances pour 2024.

La commission a émis un avis favorable sur cette demande.

Je consulte le Sénat sur la demande de coordination, présentée par le Gouvernement et acceptée par la commission.

Il n’y a pas d’opposition ?…

Le renvoi à la commission pour coordination est décidé.

Demande de coordination

Demande de coordination

Photo de Sylvie Robert

Par ailleurs, en application de l’article 47 bis, alinéa 3, le Gouvernement demande le renvoi, pour coordination, de l’article d’équilibre, ainsi que de l’article liminaire du projet de loi de finances pour 2024.

La commission a émis un avis favorable sur cette demande.

Je consulte le Sénat sur la demande de coordination, présentée par le Gouvernement et acceptée par la commission.

Il n’y a pas d’opposition ?…

Le renvoi à la commission pour coordination est décidé.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Par ailleurs, en application de l’article 47 bis, alinéa 3, le Gouvernement demande le renvoi, pour coordination, de l’article d’équilibre, ainsi que de l’article liminaire du projet de loi de finances pour 2024.

La commission a émis un avis favorable sur cette demande.

Je consulte le Sénat sur la demande de coordination, présentée par le Gouvernement et acceptée par la commission.

Il n’y a pas d’opposition ?…

Le renvoi à la commission pour coordination est décidé.

Article 63

Article 63

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Nous allons donc procéder à une seconde délibération de l’article 63 du projet de loi de finances pour 2024.

Conformément à l’article 43, alinéa 5, du règlement, lorsqu’il y a lieu à seconde délibération, les textes adoptés lors de la première délibération sont renvoyés à la commission, qui doit présenter un nouveau rapport.

J’ai compris, monsieur le président de la commission, qu’une suspension de séance n’était pas nécessaire.

(seconde délibération)

(seconde délibération)

M. le président de la commission des finances le confirme.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Nous allons donc procéder à une seconde délibération de l’article 63 du projet de loi de finances pour 2024.

Conformément à l’article 43, alinéa 5, du règlement, lorsqu’il y a lieu à seconde délibération, les textes adoptés lors de la première délibération sont renvoyés à la commission, qui doit présenter un nouveau rapport.

J’ai compris, monsieur le président de la commission, qu’une suspension de séance n’était pas nécessaire.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Nous allons donc procéder à une seconde délibération de l’article 63 du projet de loi de finances pour 2024.

Conformément à l’article 43, alinéa 5, du règlement, lorsqu’il y a lieu à seconde délibération, les textes adoptés lors de la première délibération sont renvoyés à la commission, qui doit présenter un nouveau rapport.

J’ai compris, monsieur le président de la commission, qu’une suspension de séance n’était pas nécessaire.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article 63 dans cette rédaction :

L’article 206 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Après les deux dernières occurrences du mot : « personnels », sont insérés les mots : « et anciens personnels » ;

b) Les mots : « aux articles L. 15 et L. 61 » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 15 » ;

c) À la fin, les mots : «, et est soumise à cotisation dans des conditions fixées par décret » sont supprimés ;

2° Les deux derniers alinéas sont ainsi rédigés :

« L’indemnité est soumise aux cotisations mentionnées à l’article L. 61 du code des pensions civiles et militaires de retraite ainsi qu’à une cotisation supplémentaire à la charge du bénéficiaire.

« La majoration de pension issue de la liquidation de l’indemnité est déterminée, dans des conditions fixées par décret, en fonction de la période pendant lesquelles le bénéficiaire a occupé les emplois mentionnés au premier alinéa. Pour le calcul de la majoration, les périodes pendant lesquelles l’indemnité n’a pas été perçue sont distinguées des périodes de perception et de cotisation. »

L’amendement n° B-1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

I. – Alinéas 3 et 4

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

a) Après les mots : « du code de la défense », sont insérés les mots : « ainsi que des personnels administratifs, techniques et spécialisés des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur » ;

II. – Après l’alinéa 5

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

2° Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

a) Les mots : « exerçant au ministère de l’intérieur » sont remplacés par les mots : « exerçant ou ayant exercé au ministère de l’intérieur » ;

b) Avant les mots : « ont perçu », sont insérés les mots : « perçoivent ou » ;

c) Le mot : « mentionnés » est remplacé par le mot : « mentionnée » ;

III. – Alinéa 8

Remplacer le mot :

lesquelles

par le mot :

laquelle

La parole est à M. le ministre délégué.

M. le président de la commission des finances le confirme.

M. le président de la commission des finances le confirme.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Cet amendement vise à rendre les protocoles pour la modernisation des ressources humaines de la police nationale et de la gendarmerie nationale applicables également aux personnels des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (Sgami). En effet, ces derniers sont soumis aux mêmes contraintes que les services de la police nationale et de la gendarmerie nationale.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article 63 dans cette rédaction :

L’article 206 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Après les deux dernières occurrences du mot : « personnels », sont insérés les mots : « et anciens personnels » ;

b) Les mots : « aux articles L. 15 et L. 61 » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 15 » ;

c) À la fin, les mots : «, et est soumise à cotisation dans des conditions fixées par décret » sont supprimés ;

2° Les deux derniers alinéas sont ainsi rédigés :

« L’indemnité est soumise aux cotisations mentionnées à l’article L. 61 du code des pensions civiles et militaires de retraite ainsi qu’à une cotisation supplémentaire à la charge du bénéficiaire.

« La majoration de pension issue de la liquidation de l’indemnité est déterminée, dans des conditions fixées par décret, en fonction de la période pendant lesquelles le bénéficiaire a occupé les emplois mentionnés au premier alinéa. Pour le calcul de la majoration, les périodes pendant lesquelles l’indemnité n’a pas été perçue sont distinguées des périodes de perception et de cotisation. »

L’amendement n° B-1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

I. – Alinéas 3 et 4

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

a) Après les mots : « du code de la défense », sont insérés les mots : « ainsi que des personnels administratifs, techniques et spécialisés des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur » ;

II. – Après l’alinéa 5

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

2° Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

a) Les mots : « exerçant au ministère de l’intérieur » sont remplacés par les mots : « exerçant ou ayant exercé au ministère de l’intérieur » ;

b) Avant les mots : « ont perçu », sont insérés les mots : « perçoivent ou » ;

c) Le mot : « mentionnés » est remplacé par le mot : « mentionnée » ;

III. – Alinéa 8

Remplacer le mot :

lesquelles

par le mot :

laquelle

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article 63 dans cette rédaction.

L’article 206 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Après les deux dernières occurrences du mot : « personnels », sont insérés les mots : « et anciens personnels » ;

b) Les mots : « aux articles L. 15 et L. 61 » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 15 » ;

c) À la fin, les mots : «, et est soumise à cotisation dans des conditions fixées par décret » sont supprimés ;

2° Les deux derniers alinéas sont ainsi rédigés :

« L’indemnité est soumise aux cotisations mentionnées à l’article L. 61 du code des pensions civiles et militaires de retraite ainsi qu’à une cotisation supplémentaire à la charge du bénéficiaire.

« La majoration de pension issue de la liquidation de l’indemnité est déterminée, dans des conditions fixées par décret, en fonction de la période pendant lesquelles le bénéficiaire a occupé les emplois mentionnés au premier alinéa. Pour le calcul de la majoration, les périodes pendant lesquelles l’indemnité n’a pas été perçue sont distinguées des périodes de perception et de cotisation. »

L’amendement n° B-1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

I. – Alinéas 3 et 4

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

a) Après les mots : « du code de la défense », sont insérés les mots : « ainsi que des personnels administratifs, techniques et spécialisés des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur » ;

II. – Après l’alinéa 5

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

2° Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

a) Les mots : « exerçant au ministère de l’intérieur » sont remplacés par les mots : « exerçant ou ayant exercé au ministère de l’intérieur » ;

b) Avant les mots : « ont perçu », sont insérés les mots : « perçoivent ou » ;

c) Le mot : « mentionnés » est remplacé par le mot : « mentionnée » ;

III. – Alinéa 8

Remplacer le mot :

lesquelles

par le mot :

laquelle

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Cet amendement vise à rendre les protocoles pour la modernisation des ressources humaines de la police nationale et de la gendarmerie nationale applicables également aux personnels des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (Sgami). En effet, ces derniers sont soumis aux mêmes contraintes que les services de la police nationale et de la gendarmerie nationale.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Cet amendement vise à rendre les protocoles pour la modernisation des ressources humaines de la police nationale et de la gendarmerie nationale applicables également aux personnels des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (Sgami). En effet, ces derniers sont soumis aux mêmes contraintes que les services de la police nationale et de la gendarmerie nationale.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit, par cet amendement, de prendre en compte une indemnité spécifique dans le calcul des pensions de retraite des personnels des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur, sur le modèle de ce qui est déjà prévu pour certains personnels de soutien de la gendarmerie et de la police nationales, conformément, d’ailleurs, à ce qui avait été décidé dans le cadre des protocoles conclus en 2022 avec les syndicats au sein de ces deux forces.

Sur le fond, monsieur le ministre, votre amendement ne pose donc pas de difficultés.

Sur la forme et la procédure retenue, néanmoins, je serai beaucoup plus sévère, car c’est la troisième fois en deux ans que vous nous proposez une nouvelle rédaction du même article de loi, pourtant bref – il ne compte que quatre alinéas – et assez technique. Chaque fois, vous le faites par amendement, sans nous donner la moindre évaluation ni la moindre justification, ou si peu.

Ce n’est pas une bonne manière de travailler. Si je m’en remets à la sagesse du Sénat sur cet amendement, sachez qu’il s’agit d’une sagesse « critique », voire « très critique ».

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit, par cet amendement, de prendre en compte une indemnité spécifique dans le calcul des pensions de retraite des personnels des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur, sur le modèle de ce qui est déjà prévu pour certains personnels de soutien de la gendarmerie et de la police nationales, conformément, d’ailleurs, à ce qui avait été décidé dans le cadre des protocoles conclus en 2022 avec les syndicats au sein de ces deux forces.

Sur le fond, monsieur le ministre, votre amendement ne pose donc pas de difficultés.

Sur la forme et la procédure retenue, néanmoins, je serai beaucoup plus sévère, car c’est la troisième fois en deux ans que vous nous proposez une nouvelle rédaction du même article de loi, pourtant bref – il ne compte que quatre alinéas – et assez technique. Chaque fois, vous le faites par amendement, sans nous donner la moindre évaluation ni la moindre justification, ou si peu.

Ce n’est pas une bonne manière de travailler. Si je m’en remets à la sagesse du Sénat sur cet amendement, sachez qu’il s’agit d’une sagesse « critique », voire « très critique ».

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Il s’agit, par cet amendement, de prendre en compte une indemnité spécifique dans le calcul des pensions de retraite des personnels des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur, sur le modèle de ce qui est déjà prévu pour certains personnels de soutien de la gendarmerie et de la police nationales, conformément, d’ailleurs, à ce qui avait été décidé dans le cadre des protocoles conclus en 2022 avec les syndicats au sein de ces deux forces.

Sur le fond, monsieur le ministre, votre amendement ne pose donc pas de difficultés.

Sur la forme et la procédure retenue, néanmoins, je serai beaucoup plus sévère, car c’est la troisième fois en deux ans que vous nous proposez une nouvelle rédaction du même article de loi, pourtant bref – il ne compte que quatre alinéas – et assez technique. Chaque fois, vous le faites par amendement, sans nous donner la moindre évaluation ni la moindre justification, ou si peu.

Ce n’est pas une bonne manière de travailler. Si je m’en remets à la sagesse du Sénat sur cet amendement, sachez qu’il s’agit d’une sagesse « critique », voire « très critique ».

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Nous n’avons même pas eu le temps d’examiner l’amendement ! Quelles drôles de conditions de travail, tout de même !

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Nous n’avons même pas eu le temps d’examiner l’amendement ! Quelles drôles de conditions de travail, tout de même !

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Nous n’avons même pas eu le temps d’examiner l’amendement ! Quelles drôles de conditions de travail, tout de même !

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

L ’ article 63 est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Nous allons procéder aux coordinations.

Je rappelle au Sénat que, aux termes de l’article 43, alinéa 3, du règlement, la discussion ne peut porter que sur la nouvelle rédaction proposée.

L ’ article 63 est adopté.

L ’ article 63 est adopté.

Photo de Sylvie Robert

Nous allons procéder aux coordinations.

Je rappelle au Sénat que, aux termes de l’article 43, alinéa 3, du règlement, la discussion ne peut porter que sur la nouvelle rédaction proposée.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Nous allons procéder aux coordinations.

Je rappelle au Sénat que, aux termes de l’article 43, alinéa 3, du règlement, la discussion ne peut porter que sur la nouvelle rédaction proposée.

Article liminaire

Article liminaire

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article liminaire dans cette rédaction :

Les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques, les prévisions de solde par sous secteur, la prévision, déclinée par sous secteur d’administration publique, de l’objectif d’évolution en volume et la prévision en milliards d’euros courants des dépenses des administrations publiques, les prévisions de prélèvements obligatoires, de dépenses et d’endettement de l’ensemble des administrations pour l’année 2024, les prévisions pour 2024 de ces mêmes agrégats du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, ainsi que les données d’exécution pour l’année 2022 et les prévisions d’exécution pour l’année 2023 de ces mêmes agrégats, s’établissent comme suit :

(pour coordination)

(pour coordination)

En points de produit intérieur brut, sauf mention contraire

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article liminaire dans cette rédaction :

Les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques, les prévisions de solde par sous secteur, la prévision, déclinée par sous secteur d’administration publique, de l’objectif d’évolution en volume et la prévision en milliards d’euros courants des dépenses des administrations publiques, les prévisions de prélèvements obligatoires, de dépenses et d’endettement de l’ensemble des administrations pour l’année 2024, les prévisions pour 2024 de ces mêmes agrégats du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, ainsi que les données d’exécution pour l’année 2022 et les prévisions d’exécution pour l’année 2023 de ces mêmes agrégats, s’établissent comme suit :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article liminaire dans cette rédaction.

Les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques, les prévisions de solde par sous secteur, la prévision, déclinée par sous secteur d’administration publique, de l’objectif d’évolution en volume et la prévision en milliards d’euros courants des dépenses des administrations publiques, les prévisions de prélèvements obligatoires, de dépenses et d’endettement de l’ensemble des administrations pour l’année 2024, les prévisions pour 2024 de ces mêmes agrégats du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, ainsi que les données d’exécution pour l’année 2022 et les prévisions d’exécution pour l’année 2023 de ces mêmes agrégats, s’établissent comme suit :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Loi de finances pour 2024

PLPFP 2023-2027

Ensemble des administrations publiques

Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)

Solde conjoncturel (2)

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)

Solde effectif (1 + 2 + 3)

Dette au sens de Maastricht

Taux de prélèvements obligatoires (y compris Union européenne, nets des crédits d’impôt)

Taux de prélèvements obligatoires corrigé des effets du bouclier tarifaire

Dépense publique (hors crédits d’impôt)

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique hors crédits d’impôt en volume (en %) *

Principales dépenses d’investissement (en milliards d’euros) **

Administrations publiques centrales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations publiques locales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations de sécurité sociale

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

* À champ constant.

** Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

*** À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

L’amendement n° COORD-2, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

En points de produit intérieur brut, sauf mention contraire

En points de produit intérieur brut, sauf mention contraire

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Loi de finances pour 2024

PLPFP 2023-2027

Ensemble des administrations publiques

Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)

Solde conjoncturel (2)

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)

Solde effectif (1 + 2 + 3)

Dette au sens de Maastricht

Taux de prélèvements obligatoires (y compris Union européenne, nets des crédits d’impôt)

Taux de prélèvements obligatoires corrigé des effets du bouclier tarifaire

Dépense publique (hors crédits d’impôt)

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique hors crédits d’impôt en volume (en %) *

Principales dépenses d’investissement (en milliards d’euros) **

Administrations publiques centrales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations publiques locales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations de sécurité sociale

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

* À champ constant.

** Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

*** À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

L’amendement n° COORD-2, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Loi de finances pour 2024

PLPFP 2023-2027

Ensemble des administrations publiques

Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)

Solde conjoncturel (2)

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)

Solde effectif (1 + 2 + 3)

Dette au sens de Maastricht

Taux de prélèvements obligatoires (y compris Union européenne, nets des crédits d’impôt)

Taux de prélèvements obligatoires corrigé des effets du bouclier tarifaire

Dépense publique (hors crédits d’impôt)

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique hors crédits d’impôt en volume (en %) *

Principales dépenses d’investissement (en milliards d’euros) **

Administrations publiques centrales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations publiques locales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations de sécurité sociale

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

* À champ constant.

** Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

*** À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

La parole est à M. le ministre délégué.

En points de produit intérieur brut, sauf mention contraire

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Madame la présidente, je présenterai en même temps les deux amendements de coordination portant, l’un, sur l’article liminaire, l’autre, sur l’article d’équilibre.

L’actualisation de l’article liminaire est rendue nécessaire du fait des votes intervenus au Sénat sur la seconde partie du PLF pour 2024, en raison notamment du rejet de cinq missions du budget général de l’État. Le solde public ressort à 3 % du PIB.

Il est également proposé d’actualiser l’article d’équilibre.

À l’issue de l’examen de la première partie du texte au Sénat, le solde budgétaire s’établissait à –143, 4 milliards d’euros. Il est désormais porté à –101 milliards d’euros, en amélioration de 42, 4 milliards d’euros.

Ces actualisations résultent, d’une part, de la baisse des crédits ouverts sur le budget général, à hauteur de 38, 4 milliards d’euros, d’autre part, de la suppression des crédits du compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public ».

Compte tenu de l’adoption des amendements présentés par le rapporteur général et visant à supprimer le programme de cantonnement de la dette covid, le solde du budget général est amélioré de 6, 5 milliards d’euros, du fait d’une baisse des crédits et d’un mouvement neutre en recettes et en dépenses.

Par ailleurs, diverses missions ont été rejetées et d’autres ont fait l’objet de baisses de crédits, avec les conséquences suivantes.

Ont ainsi été rejetés les crédits des missions « Cohésion des territoires », pour 19, 4 milliards d’euros, « Administration générale et territoriale de l’État » (AGTE), pour 4, 7 milliards d’euros, « Immigration, asile et intégration », pour 2, 2 milliards d’euros, « Sport, jeunesse et vie associative », pour 1, 8 milliard d’euros, « Plan de relance », pour 1, 4 milliard d’euros.

Les crédits de certaines missions ont été fortement réduits, ce qui améliore le solde budgétaire : de 750 millions d’euros sur la mission « Travail et emploi », à la suite de l’adoption de deux amendements concernant l’aide aux employeurs d’apprentis et le plan d’investissement dans les compétences ; de 700 millions d’euros sur la mission « Enseignement scolaire », après l’adoption d’un amendement sur la formation initiale des agents ; de 410 millions d’euros sur la mission « Santé », compte tenu de la réduction, par voie d’amendement, des crédits de l’aide médicale de l’État ; de 321 millions d’euros sur la mission « Crédits non répartis », du fait de l’adoption de deux amendements.

En résumé, l’examen de la seconde partie du PLF pour 2024 porte le solde budgétaire à –101 milliards d’euros, en amélioration de 42, 4 milliards d’euros par rapport à l’équilibre obtenu à l’issue de la première partie.

En points de produit intérieur brut, sauf mention contraire

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Loi de finances pour 2024

PLPFP 2023-2027

Ensemble des administrations publiques

Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)

Solde conjoncturel (2)

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)

Solde effectif (1 + 2 + 3)

Dette au sens de Maastricht

Taux de prélèvements obligatoires (y compris Union européenne, nets des crédits d’impôt)

Taux de prélèvements obligatoires corrigé des effets du bouclier tarifaire

Dépense publique (hors crédits d’impôt)

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique hors crédits d’impôt en volume (en %) *

Principales dépenses d’investissement (en milliards d’euros) **

Administrations publiques centrales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations publiques locales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations de sécurité sociale

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

* À champ constant.

** Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

*** À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Loi de finances pour 2024

PLPFP 2023-2027

Ensemble des administrations publiques

Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)

Solde conjoncturel (2)

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)

Solde effectif (1 + 2 + 3)

Dette au sens de Maastricht

Taux de prélèvements obligatoires (y compris Union européenne, nets des crédits d’impôt)

Taux de prélèvements obligatoires corrigé des effets du bouclier tarifaire

Dépense publique (hors crédits d’impôt)

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique hors crédits d’impôt en volume (en %) *

Principales dépenses d’investissement (en milliards d’euros) **

Administrations publiques centrales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations publiques locales

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

Administrations de sécurité sociale

Solde

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

* À champ constant.

** Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

*** À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

La parole est à M. le ministre délégué.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Madame la présidente, je présenterai en même temps les deux amendements de coordination portant, l’un, sur l’article liminaire, l’autre, sur l’article d’équilibre.

L’actualisation de l’article liminaire est rendue nécessaire du fait des votes intervenus au Sénat sur la seconde partie du PLF pour 2024, en raison notamment du rejet de cinq missions du budget général de l’État. Le solde public ressort à 3 % du PIB.

Il est également proposé d’actualiser l’article d’équilibre.

À l’issue de l’examen de la première partie du texte au Sénat, le solde budgétaire s’établissait à –143, 4 milliards d’euros. Il est désormais porté à –101 milliards d’euros, en amélioration de 42, 4 milliards d’euros.

Ces actualisations résultent, d’une part, de la baisse des crédits ouverts sur le budget général, à hauteur de 38, 4 milliards d’euros, d’autre part, de la suppression des crédits du compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public ».

Compte tenu de l’adoption des amendements présentés par le rapporteur général et visant à supprimer le programme de cantonnement de la dette covid, le solde du budget général est amélioré de 6, 5 milliards d’euros, du fait d’une baisse des crédits et d’un mouvement neutre en recettes et en dépenses.

Par ailleurs, diverses missions ont été rejetées et d’autres ont fait l’objet de baisses de crédits, avec les conséquences suivantes.

Ont ainsi été rejetés les crédits des missions « Cohésion des territoires », pour 19, 4 milliards d’euros, « Administration générale et territoriale de l’État » (AGTE), pour 4, 7 milliards d’euros, « Immigration, asile et intégration », pour 2, 2 milliards d’euros, « Sport, jeunesse et vie associative », pour 1, 8 milliard d’euros, « Plan de relance », pour 1, 4 milliard d’euros.

Les crédits de certaines missions ont été fortement réduits, ce qui améliore le solde budgétaire : de 750 millions d’euros sur la mission « Travail et emploi », à la suite de l’adoption de deux amendements concernant l’aide aux employeurs d’apprentis et le plan d’investissement dans les compétences ; de 700 millions d’euros sur la mission « Enseignement scolaire », après l’adoption d’un amendement sur la formation initiale des agents ; de 410 millions d’euros sur la mission « Santé », compte tenu de la réduction, par voie d’amendement, des crédits de l’aide médicale de l’État ; de 321 millions d’euros sur la mission « Crédits non répartis », du fait de l’adoption de deux amendements.

En résumé, l’examen de la seconde partie du PLF pour 2024 porte le solde budgétaire à –101 milliards d’euros, en amélioration de 42, 4 milliards d’euros par rapport à l’équilibre obtenu à l’issue de la première partie.

Debut de section - Permalien
Thomas Cazenave

Madame la présidente, je présenterai en même temps les deux amendements de coordination portant, l’un, sur l’article liminaire, l’autre, sur l’article d’équilibre.

L’actualisation de l’article liminaire est rendue nécessaire du fait des votes intervenus au Sénat sur la seconde partie du PLF pour 2024, en raison notamment du rejet de cinq missions du budget général de l’État. Le solde public ressort à 3 % du PIB.

Il est également proposé d’actualiser l’article d’équilibre.

À l’issue de l’examen de la première partie du texte au Sénat, le solde budgétaire s’établissait à –143, 4 milliards d’euros. Il est désormais porté à –101 milliards d’euros, en amélioration de 42, 4 milliards d’euros.

Ces actualisations résultent, d’une part, de la baisse des crédits ouverts sur le budget général, à hauteur de 38, 4 milliards d’euros, d’autre part, de la suppression des crédits du compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public ».

Compte tenu de l’adoption des amendements présentés par le rapporteur général et visant à supprimer le programme de cantonnement de la dette covid, le solde du budget général est amélioré de 6, 5 milliards d’euros, du fait d’une baisse des crédits et d’un mouvement neutre en recettes et en dépenses.

Par ailleurs, diverses missions ont été rejetées et d’autres ont fait l’objet de baisses de crédits, avec les conséquences suivantes.

Ont ainsi été rejetés les crédits des missions « Cohésion des territoires », pour 19, 4 milliards d’euros, « Administration générale et territoriale de l’État » (AGTE), pour 4, 7 milliards d’euros, « Immigration, asile et intégration », pour 2, 2 milliards d’euros, « Sport, jeunesse et vie associative », pour 1, 8 milliard d’euros, « Plan de relance », pour 1, 4 milliard d’euros.

Les crédits de certaines missions ont été fortement réduits, ce qui améliore le solde budgétaire : de 750 millions d’euros sur la mission « Travail et emploi », à la suite de l’adoption de deux amendements concernant l’aide aux employeurs d’apprentis et le plan d’investissement dans les compétences ; de 700 millions d’euros sur la mission « Enseignement scolaire », après l’adoption d’un amendement sur la formation initiale des agents ; de 410 millions d’euros sur la mission « Santé », compte tenu de la réduction, par voie d’amendement, des crédits de l’aide médicale de l’État ; de 321 millions d’euros sur la mission « Crédits non répartis », du fait de l’adoption de deux amendements.

En résumé, l’examen de la seconde partie du PLF pour 2024 porte le solde budgétaire à –101 milliards d’euros, en amélioration de 42, 4 milliards d’euros par rapport à l’équilibre obtenu à l’issue de la première partie.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Monsieur le ministre, à l’article liminaire, le Gouvernement retient une diminution des dépenses de 36 milliards d’euros : celles-ci passent ainsi de 1 624 milliards d’euros à 1 588 milliards d’euros pour 2024.

Cette évolution provient exclusivement de la sphère des administrations publiques centrales, qui voient leurs dépenses passer de 641 milliards à 605 milliards d’euros. Comme vous l’avez précisé, cette diminution résulte principalement du rejet des crédits des missions « Cohésion des territoires », AGTE, « Immigration, asile et intégration », « Sport, jeunesse et vie associative » et « Plan de relance », pour un total de près de 30 milliards d’euros.

Il faut y ajouter la suppression du programme 369 « Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 », soit 6, 5 milliards d’euros. Avec l’adoption de l’ensemble des autres amendements, cela représente un total de 42, 4 milliards d’euros.

Toutefois, la suppression du programme 369 ne saurait avoir le même effet que l’adoption des autres amendements : elle affecte uniquement le solde du tableau d’équilibre, mais n’a pas d’effet réel. C’est d’ailleurs pour cette raison que notre collègue Albéric de Montgolfier l’avait demandée.

Dès lors, en retenant un niveau de PIB pour 2024 de 2 931 milliards d’euros, le déficit, par rapport à celui qui a été retenu à la fin de l’examen de la première partie, devrait diminuer de 1, 2 % du PIB. Aux erreurs d’arrondis près, c’est bien ce qu’on observe : le déficit, passé de 4, 4 % à 4, 3 % du PIB à la fin de l’examen de la première partie, passe ici, à la suite de la diminution des dépenses enregistrée à l’issue de l’examen de la seconde partie, à 3 % du PIB.

Observons toutefois que le rejet des crédits de différentes missions, à hauteur de 29, 5 milliards d’euros, revêt avant tout un caractère « politique » et ne se traduirait pas, dans les faits, par une suppression pure et simple de ces missions.

Un recalcul plus réaliste, ou plus « honnête », pousserait à mettre en avant une diminution du déficit public limitée à 0, 2 %, atteignant dès lors 4, 1 % du PIB, et non pas 3 %. Le Gouvernement ne peut donc pas se contenter de souligner que c’est le seul rejet des crédits de certaines missions qui entraîne une amélioration du solde.

La dépense publique, à l’issue de l’examen du PLF par le Sénat, diminuerait bien en 2024 par rapport au scénario retenu par le Gouvernement et selon une trajectoire légèrement plus ambitieuse que la position défendue ici même lors de l’examen en nouvelle lecture du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 (PLPFP).

De même, le déficit public, du fait de l’augmentation des recettes de près de 3 milliards d’euros en première partie et d’une diminution « réelle » des dépenses de l’ordre de 6 milliards d’euros, se situerait à 4, 1 % du PIB, et non, comme nous l’avions prévu lors de l’examen en nouvelle lecture du PLPFP, à 4, 3 %.

Monsieur le ministre, nous avons réalisé 7 milliards d’euros d’économies. Qu’en restera-t-il à la sortie, lorsque le Gouvernement se saisira de nouveau de ce texte ? Je parle très sérieusement, tant nous sommes attachés à l’objectif de retour à meilleure fortune pour nos finances publiques.

Je le dis aussi avec gravité. Ce projet de loi de finances pour 2024 n’a quasiment pas été examiné à l’Assemblée nationale, hormis en commission. Au contraire, ici, au Sénat, nous y avons consacré plus de soixante-dix heures de débats, avec des succès, parfois relatifs, mais c’est le jeu démocratique.

Monsieur le ministre, je vous alerte de nouveau sur ce point, comme je l’avais fait à l’occasion de mon intervention à la tribune lors de la discussion générale. L’Assemblée nationale n’a pas examiné ce texte, ou si peu, presque uniquement en commission et quasiment pas en séance publique, même sur la seconde partie, du fait de l’utilisation abusive par le Gouvernement – je le dis comme je le pense – de l’article 49.3 de la Constitution. Le Sénat, lui, a consacré la totalité de son temps, allant d’ailleurs jusqu’aux limites de l’exercice, à examiner sérieusement ce projet de loi de finances, en prenant et en votant les décisions nécessaires.

Si l’Assemblée nationale n’est pas en mesure d’examiner ce texte, ou si elle ne peut le faire que de façon minimaliste, si vous ne tenez pas compte des orientations exprimées par la deuxième chambre du Parlement, à la suite de votes largement majoritaires, voire unanimes, une question se posera, une question politique : comment la démocratie peut-elle continuer à opérer avec efficacité et à vivre avec sérénité s’il est fait aussi peu de cas des deux chambres du Parlement ?

Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Monsieur le ministre, à l’article liminaire, le Gouvernement retient une diminution des dépenses de 36 milliards d’euros : celles-ci passent ainsi de 1 624 milliards d’euros à 1 588 milliards d’euros pour 2024.

Cette évolution provient exclusivement de la sphère des administrations publiques centrales, qui voient leurs dépenses passer de 641 milliards à 605 milliards d’euros. Comme vous l’avez précisé, cette diminution résulte principalement du rejet des crédits des missions « Cohésion des territoires », AGTE, « Immigration, asile et intégration », « Sport, jeunesse et vie associative » et « Plan de relance », pour un total de près de 30 milliards d’euros.

Il faut y ajouter la suppression du programme 369 « Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 », soit 6, 5 milliards d’euros. Avec l’adoption de l’ensemble des autres amendements, cela représente un total de 42, 4 milliards d’euros.

Toutefois, la suppression du programme 369 ne saurait avoir le même effet que l’adoption des autres amendements : elle affecte uniquement le solde du tableau d’équilibre, mais n’a pas d’effet réel. C’est d’ailleurs pour cette raison que notre collègue Albéric de Montgolfier l’avait demandée.

Dès lors, en retenant un niveau de PIB pour 2024 de 2 931 milliards d’euros, le déficit, par rapport à celui qui a été retenu à la fin de l’examen de la première partie, devrait diminuer de 1, 2 % du PIB. Aux erreurs d’arrondis près, c’est bien ce qu’on observe : le déficit, passé de 4, 4 % à 4, 3 % du PIB à la fin de l’examen de la première partie, passe ici, à la suite de la diminution des dépenses enregistrée à l’issue de l’examen de la seconde partie, à 3 % du PIB.

Observons toutefois que le rejet des crédits de différentes missions, à hauteur de 29, 5 milliards d’euros, revêt avant tout un caractère « politique » et ne se traduirait pas, dans les faits, par une suppression pure et simple de ces missions.

Un recalcul plus réaliste, ou plus « honnête », pousserait à mettre en avant une diminution du déficit public limitée à 0, 2 %, atteignant dès lors 4, 1 % du PIB, et non pas 3 %. Le Gouvernement ne peut donc pas se contenter de souligner que c’est le seul rejet des crédits de certaines missions qui entraîne une amélioration du solde.

La dépense publique, à l’issue de l’examen du PLF par le Sénat, diminuerait bien en 2024 par rapport au scénario retenu par le Gouvernement et selon une trajectoire légèrement plus ambitieuse que la position défendue ici même lors de l’examen en nouvelle lecture du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 (PLPFP).

De même, le déficit public, du fait de l’augmentation des recettes de près de 3 milliards d’euros en première partie et d’une diminution « réelle » des dépenses de l’ordre de 6 milliards d’euros, se situerait à 4, 1 % du PIB, et non, comme nous l’avions prévu lors de l’examen en nouvelle lecture du PLPFP, à 4, 3 %.

Monsieur le ministre, nous avons réalisé 7 milliards d’euros d’économies. Qu’en restera-t-il à la sortie, lorsque le Gouvernement se saisira de nouveau de ce texte ? Je parle très sérieusement, tant nous sommes attachés à l’objectif de retour à meilleure fortune pour nos finances publiques.

Je le dis aussi avec gravité. Ce projet de loi de finances pour 2024 n’a quasiment pas été examiné à l’Assemblée nationale, hormis en commission. Au contraire, ici, au Sénat, nous y avons consacré plus de soixante-dix heures de débats, avec des succès, parfois relatifs, mais c’est le jeu démocratique.

Monsieur le ministre, je vous alerte de nouveau sur ce point, comme je l’avais fait à l’occasion de mon intervention à la tribune lors de la discussion générale. L’Assemblée nationale n’a pas examiné ce texte, ou si peu, presque uniquement en commission et quasiment pas en séance publique, même sur la seconde partie, du fait de l’utilisation abusive par le Gouvernement – je le dis comme je le pense – de l’article 49.3 de la Constitution. Le Sénat, lui, a consacré la totalité de son temps, allant d’ailleurs jusqu’aux limites de l’exercice, à examiner sérieusement ce projet de loi de finances, en prenant et en votant les décisions nécessaires.

Si l’Assemblée nationale n’est pas en mesure d’examiner ce texte, ou si elle ne peut le faire que de façon minimaliste, si vous ne tenez pas compte des orientations exprimées par la deuxième chambre du Parlement, à la suite de votes largement majoritaires, voire unanimes, une question se posera, une question politique : comment la démocratie peut-elle continuer à opérer avec efficacité et à vivre avec sérénité s’il est fait aussi peu de cas des deux chambres du Parlement ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

Monsieur le ministre, à l’article liminaire, le Gouvernement retient une diminution des dépenses de 36 milliards d’euros : celles-ci passent ainsi de 1 624 milliards d’euros à 1 588 milliards d’euros pour 2024.

Cette évolution provient exclusivement de la sphère des administrations publiques centrales, qui voient leurs dépenses passer de 641 milliards à 605 milliards d’euros. Comme vous l’avez précisé, cette diminution résulte principalement du rejet des crédits des missions « Cohésion des territoires », AGTE, « Immigration, asile et intégration », « Sport, jeunesse et vie associative » et « Plan de relance », pour un total de près de 30 milliards d’euros.

Il faut y ajouter la suppression du programme 369 « Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 », soit 6, 5 milliards d’euros. Avec l’adoption de l’ensemble des autres amendements, cela représente un total de 42, 4 milliards d’euros.

Toutefois, la suppression du programme 369 ne saurait avoir le même effet que l’adoption des autres amendements : elle affecte uniquement le solde du tableau d’équilibre, mais n’a pas d’effet réel. C’est d’ailleurs pour cette raison que notre collègue Albéric de Montgolfier l’avait demandée.

Dès lors, en retenant un niveau de PIB pour 2024 de 2 931 milliards d’euros, le déficit, par rapport à celui qui a été retenu à la fin de l’examen de la première partie, devrait diminuer de 1, 2 % du PIB. Aux erreurs d’arrondis près, c’est bien ce qu’on observe : le déficit, passé de 4, 4 % à 4, 3 % du PIB à la fin de l’examen de la première partie, passe ici, à la suite de la diminution des dépenses enregistrée à l’issue de l’examen de la seconde partie, à 3 % du PIB.

Observons toutefois que le rejet des crédits de différentes missions, à hauteur de 29, 5 milliards d’euros, revêt avant tout un caractère « politique » et ne se traduirait pas, dans les faits, par une suppression pure et simple de ces missions.

Un recalcul plus réaliste, ou plus « honnête », pousserait à mettre en avant une diminution du déficit public limitée à 0, 2 %, atteignant dès lors 4, 1 % du PIB, et non pas 3 %. Le Gouvernement ne peut donc pas se contenter de souligner que c’est le seul rejet des crédits de certaines missions qui entraîne une amélioration du solde.

La dépense publique, à l’issue de l’examen du PLF par le Sénat, diminuerait bien en 2024 par rapport au scénario retenu par le Gouvernement et selon une trajectoire légèrement plus ambitieuse que la position défendue ici même lors de l’examen en nouvelle lecture du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 (PLPFP).

De même, le déficit public, du fait de l’augmentation des recettes de près de 3 milliards d’euros en première partie et d’une diminution « réelle » des dépenses de l’ordre de 6 milliards d’euros, se situerait à 4, 1 % du PIB, et non, comme nous l’avions prévu lors de l’examen en nouvelle lecture du PLPFP, à 4, 3 %.

Monsieur le ministre, nous avons réalisé 7 milliards d’euros d’économies. Qu’en restera-t-il à la sortie, lorsque le Gouvernement se saisira de nouveau de ce texte ? Je parle très sérieusement, tant nous sommes attachés à l’objectif de retour à meilleure fortune pour nos finances publiques.

Je le dis aussi avec gravité. Ce projet de loi de finances pour 2024 n’a quasiment pas été examiné à l’Assemblée nationale, hormis en commission. Au contraire, ici, au Sénat, nous y avons consacré plus de soixante-dix heures de débats, avec des succès, parfois relatifs, mais c’est le jeu démocratique.

Monsieur le ministre, je vous alerte de nouveau sur ce point, comme je l’avais fait à l’occasion de mon intervention à la tribune lors de la discussion générale. L’Assemblée nationale n’a pas examiné ce texte, ou si peu, presque uniquement en commission et quasiment pas en séance publique, même sur la seconde partie, du fait de l’utilisation abusive par le Gouvernement – je le dis comme je le pense – de l’article 49.3 de la Constitution. Le Sénat, lui, a consacré la totalité de son temps, allant d’ailleurs jusqu’aux limites de l’exercice, à examiner sérieusement ce projet de loi de finances, en prenant et en votant les décisions nécessaires.

Si l’Assemblée nationale n’est pas en mesure d’examiner ce texte, ou si elle ne peut le faire que de façon minimaliste, si vous ne tenez pas compte des orientations exprimées par la deuxième chambre du Parlement, à la suite de votes largement majoritaires, voire unanimes, une question se posera, une question politique : comment la démocratie peut-elle continuer à opérer avec efficacité et à vivre avec sérénité s’il est fait aussi peu de cas des deux chambres du Parlement ?

Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains.

Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

M. Pascal Savoldelli. Je ne sais pas ce qu’en pensent mes autres collègues de gauche, mais on a vraiment l’impression de déranger !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour explication de vote.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

M. Pascal Savoldelli. Je ne sais pas ce qu’en pensent mes autres collègues de gauche, mais on a vraiment l’impression de déranger !

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

M. Pascal Savoldelli. Je ne sais pas ce qu’en pensent mes autres collègues de gauche, mais on a vraiment l’impression de déranger !

Sourires.

Sourires.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Le texte était sur la table, le rapporteur général a donné son avis en lisant un papier écrit à l’avance : tout est réglé ; que de faux-semblants ! On nous sort un solde de 42 milliards, avec plus de 6 milliards pour cantonner la dette. Franchement, ce débat parlementaire manque de sérieux !

On nous fait une pré-explication de vote avant le vote solennel de demain. Gouvernement et majorité sénatoriale jouent « à toi, à moi », ce qui a d’ailleurs permis au ministre de déclarer, tout tranquillement, que vous n’aviez aucune crédibilité sur les économies que vous dites avoir votées. Il l’a dit avec d’autres mots, qui ne sont pas les miens, donc qu’il ne se sente pas engagé par mon propos, mais c’est bien ce qu’il a dit. Eh oui, il vous a taclés !

Voilà un faux-semblant de débat entre la majorité sénatoriale et le Gouvernement. Que montrent les documents qui viennent d’être mis sur la table ? Que la majorité sénatoriale n’a pas été capable d’élaborer un budget alternatif à celui du Gouvernement. Nous en avons la preuve par les chiffres qui nous sont présentés ce soir.

Nous aurons les explications de vote demain.

Mme Florence Blatrix Contat applaudit.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Le texte était sur la table, le rapporteur général a donné son avis en lisant un papier écrit à l’avance : tout est réglé ; que de faux-semblants ! On nous sort un solde de 42 milliards, avec plus de 6 milliards pour cantonner la dette. Franchement, ce débat parlementaire manque de sérieux !

On nous fait une pré-explication de vote avant le vote solennel de demain. Gouvernement et majorité sénatoriale jouent « à toi, à moi », ce qui a d’ailleurs permis au ministre de déclarer, tout tranquillement, que vous n’aviez aucune crédibilité sur les économies que vous dites avoir votées. Il l’a dit avec d’autres mots, qui ne sont pas les miens, donc qu’il ne se sente pas engagé par mon propos, mais c’est bien ce qu’il a dit. Eh oui, il vous a taclés !

Voilà un faux-semblant de débat entre la majorité sénatoriale et le Gouvernement. Que montrent les documents qui viennent d’être mis sur la table ? Que la majorité sénatoriale n’a pas été capable d’élaborer un budget alternatif à celui du Gouvernement. Nous en avons la preuve par les chiffres qui nous sont présentés ce soir.

Nous aurons les explications de vote demain.

Debut de section - PermalienPhoto de Pascal Savoldelli

Le texte était sur la table, le rapporteur général a donné son avis en lisant un papier écrit à l’avance : tout est réglé ; que de faux-semblants ! On nous sort un solde de 42 milliards, avec plus de 6 milliards pour cantonner la dette. Franchement, ce débat parlementaire manque de sérieux !

On nous fait une pré-explication de vote avant le vote solennel de demain. Gouvernement et majorité sénatoriale jouent « à toi, à moi », ce qui a d’ailleurs permis au ministre de déclarer, tout tranquillement, que vous n’aviez aucune crédibilité sur les économies que vous dites avoir votées. Il l’a dit avec d’autres mots, qui ne sont pas les miens, donc qu’il ne se sente pas engagé par mon propos, mais c’est bien ce qu’il a dit. Eh oui, il vous a taclés !

Voilà un faux-semblant de débat entre la majorité sénatoriale et le Gouvernement. Que montrent les documents qui viennent d’être mis sur la table ? Que la majorité sénatoriale n’a pas été capable d’élaborer un budget alternatif à celui du Gouvernement. Nous en avons la preuve par les chiffres qui nous sont présentés ce soir.

Nous aurons les explications de vote demain.

Mme Florence Blatrix Contat applaudit.

Mme Florence Blatrix Contat applaudit.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur le rapporteur général, puis-je déduire de votre intervention que vous émettez un avis de sagesse sur les amendements du Gouvernement ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Absolument, madame la présidente !

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur le rapporteur général, puis-je déduire de votre intervention que vous émettez un avis de sagesse sur les amendements du Gouvernement ?

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Monsieur le rapporteur général, puis-je déduire de votre intervention que vous émettez un avis de sagesse sur les amendements du Gouvernement ?

M. Pascal Savoldelli proteste.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Absolument, madame la présidente !

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-François Husson

M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Absolument, madame la présidente !

M. Pascal Savoldelli proteste.

M. Pascal Savoldelli proteste.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

L ’ amendement est adopté.

L ’ article liminaire est adopté.

L ’ article liminaire est adopté.

Article 34

Article 34

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article 34 dans cette rédaction :

I. – Pour 2024, les ressources affectées au budget, évaluées dans l’état A annexé à la présente loi, les plafonds des charges et l’équilibre général qui en résulte sont fixés aux montants suivants :

(pour coordination)

(pour coordination)

En millions d ’ euros*

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article 34 dans cette rédaction :

I. – Pour 2024, les ressources affectées au budget, évaluées dans l’état A annexé à la présente loi, les plafonds des charges et l’équilibre général qui en résulte sont fixés aux montants suivants :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Le Sénat a précédemment adopté l’article 34 dans cette rédaction.

I. – Pour 2024, les ressources affectées au budget, évaluées dans l’état A annexé à la présente loi, les plafonds des charges et l’équilibre général qui en résulte sont fixés aux montants suivants :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Ressources (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Charges (1) dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Solde

Budget général

Recettes fiscales**/dépenses***

Recettes non fiscales

Recettes totales nettes/dépenses nettes

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne

Montants nets pour le budget général

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

Budgets annexes

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

Comptes spéciaux

Comptes d’affectation spéciale

Comptes de concours financiers

Comptes de commerce (solde)

Comptes d’opérations monétaires (solde)

Solde pour les comptes spéciaux

Solde général

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d ’ euros le plus proche ; il résulte de l ’ application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

II. – Pour 2024 :

1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :

En millions d ’ euros*

En milliards d ’ euros

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Ressources (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Charges (1) dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Solde

Budget général

Recettes fiscales**/dépenses***

Recettes non fiscales

Recettes totales nettes/dépenses nettes

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne

Montants nets pour le budget général

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

Budgets annexes

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

Comptes spéciaux

Comptes d’affectation spéciale

Comptes de concours financiers

Comptes de commerce (solde)

Comptes d’opérations monétaires (solde)

Solde pour les comptes spéciaux

Solde général

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d ’ euros le plus proche ; il résulte de l ’ application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

II. – Pour 2024 :

1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Ressources (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Charges (1) dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Solde

Budget général

Recettes fiscales**/dépenses***

Recettes non fiscales

Recettes totales nettes/dépenses nettes

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne

Montants nets pour le budget général

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

Budgets annexes

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

Comptes spéciaux

Comptes d’affectation spéciale

Comptes de concours financiers

Comptes de commerce (solde)

Comptes d’opérations monétaires (solde)

Solde pour les comptes spéciaux

Solde général

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d ’ euros le plus proche ; il résulte de l ’ application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

II. – Pour 2024 :

1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

Dont remboursement du nominal à valeur faciale

151, 5

Dont suppléments d ’ indexation versés à l ’ échéance (titres indexés)

4, 4

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

Amortissement des autres dettes reprises

Déficit à financer

Autres besoins de trésorerie

Total

Ressources de financement

Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

Variation des dépôts des correspondants

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

Autres ressources de trésorerie

Total

2° Le ministre chargé des finances est autorisé à procéder, en 2024, dans des conditions fixées par décret :

a) À des emprunts à long, moyen et court termes libellés en euros ou en autres devises pour couvrir l’ensemble des charges de trésorerie ou pour renforcer les réserves de change ;

b) À l’attribution directe de titres de dette publique négociable à la Caisse de la dette publique ;

c) À des conversions facultatives et à des opérations de pension sur titres d’État ;

d) À des opérations de dépôts de liquidités auprès de la Caisse de la dette publique, auprès de la Société de prise de participations de l’État, auprès du Fonds européen de stabilité financière, auprès du Mécanisme européen de stabilité, auprès des institutions et agences financières de l’Union européenne, sur le marché interbancaire de la zone euro et auprès des États de la même zone ;

e) À des souscriptions de titres de créances négociables émis par des établissements publics administratifs, à des rachats et à des échanges d’emprunts, à des échanges de devises ou de taux d’intérêt et à l’achat ou à la vente d’options, de contrats à terme sur titres d’État ou d’autres instruments financiers à terme ;

3° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année et en valeur nominale, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an est fixé à 133, 5 milliards d’euros ;

4° Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » pour 2024 est fixé à 2, 35 milliards d’euros.

Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Publications officielles et information administrative » pour 2024 est fixé à 0, 0 milliard d’euros.

III. – Pour 2024, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé au nombre de 1 985 468.

L’amendement n° COORD-1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

I. Budget général

En milliards d ’ euros

En milliards d ’ euros

E n euros

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

Dont remboursement du nominal à valeur faciale

151, 5

Dont suppléments d ’ indexation versés à l ’ échéance (titres indexés)

4, 4

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

Amortissement des autres dettes reprises

Déficit à financer

Autres besoins de trésorerie

Total

Ressources de financement

Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

Variation des dépôts des correspondants

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

Autres ressources de trésorerie

Total

2° Le ministre chargé des finances est autorisé à procéder, en 2024, dans des conditions fixées par décret :

a) À des emprunts à long, moyen et court termes libellés en euros ou en autres devises pour couvrir l’ensemble des charges de trésorerie ou pour renforcer les réserves de change ;

b) À l’attribution directe de titres de dette publique négociable à la Caisse de la dette publique ;

c) À des conversions facultatives et à des opérations de pension sur titres d’État ;

d) À des opérations de dépôts de liquidités auprès de la Caisse de la dette publique, auprès de la Société de prise de participations de l’État, auprès du Fonds européen de stabilité financière, auprès du Mécanisme européen de stabilité, auprès des institutions et agences financières de l’Union européenne, sur le marché interbancaire de la zone euro et auprès des États de la même zone ;

e) À des souscriptions de titres de créances négociables émis par des établissements publics administratifs, à des rachats et à des échanges d’emprunts, à des échanges de devises ou de taux d’intérêt et à l’achat ou à la vente d’options, de contrats à terme sur titres d’État ou d’autres instruments financiers à terme ;

3° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année et en valeur nominale, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an est fixé à 133, 5 milliards d’euros ;

4° Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » pour 2024 est fixé à 2, 35 milliards d’euros.

Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Publications officielles et information administrative » pour 2024 est fixé à 0, 0 milliard d’euros.

III. – Pour 2024, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé au nombre de 1 985 468.

L’amendement n° COORD-1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

I. Budget général

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

Dont remboursement du nominal à valeur faciale

151, 5

Dont suppléments d ’ indexation versés à l ’ échéance (titres indexés)

4, 4

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

Amortissement des autres dettes reprises

Déficit à financer

Autres besoins de trésorerie

Total

Ressources de financement

Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

Variation des dépôts des correspondants

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

Autres ressources de trésorerie

Total

2° Le ministre chargé des finances est autorisé à procéder, en 2024, dans des conditions fixées par décret :

a) À des emprunts à long, moyen et court termes libellés en euros ou en autres devises pour couvrir l’ensemble des charges de trésorerie ou pour renforcer les réserves de change ;

b) À l’attribution directe de titres de dette publique négociable à la Caisse de la dette publique ;

c) À des conversions facultatives et à des opérations de pension sur titres d’État ;

d) À des opérations de dépôts de liquidités auprès de la Caisse de la dette publique, auprès de la Société de prise de participations de l’État, auprès du Fonds européen de stabilité financière, auprès du Mécanisme européen de stabilité, auprès des institutions et agences financières de l’Union européenne, sur le marché interbancaire de la zone euro et auprès des États de la même zone ;

e) À des souscriptions de titres de créances négociables émis par des établissements publics administratifs, à des rachats et à des échanges d’emprunts, à des échanges de devises ou de taux d’intérêt et à l’achat ou à la vente d’options, de contrats à terme sur titres d’État ou d’autres instruments financiers à terme ;

3° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année et en valeur nominale, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an est fixé à 133, 5 milliards d’euros ;

4° Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » pour 2024 est fixé à 2, 35 milliards d’euros.

Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Publications officielles et information administrative » pour 2024 est fixé à 0, 0 milliard d’euros.

III. – Pour 2024, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé au nombre de 1 985 468.

L’amendement n° COORD-1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

I. Budget général

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

N° de ligne

Évaluation pour 2024

2. Recettes non fiscales

4. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social

minorer de

Récapitulation des recettes du budget général

E n euros

E n euros

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

N° de ligne

Évaluation pour 2024

2. Recettes non fiscales

4. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social

minorer de

Récapitulation des recettes du budget général

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

N° de ligne

Évaluation pour 2024

2. Recettes non fiscales

4. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social

minorer de

Récapitulation des recettes du budget général

(en euros)

N° de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation pour 2024

2. Recettes non fiscales

minorer de

Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

Total des recettes fiscales et non fiscales (I)

minorer de

Total des recettes (I), nettes des prélèvements

minorer de

III. Comptes d’affectation spéciale

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

N° de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation pour 2024

2. Recettes non fiscales

minorer de

Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

Total des recettes fiscales et non fiscales (I)

minorer de

Total des recettes (I), nettes des prélèvements

minorer de

III. Comptes d’affectation spéciale

E n euros

E n euros

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

N° de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation pour 2024

2. Recettes non fiscales

minorer de

Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

Total des recettes fiscales et non fiscales (I)

minorer de

Total des recettes (I), nettes des prélèvements

minorer de

III. Comptes d’affectation spéciale

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

N° de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation pour 2024

Participations financières de l’État

minorer de

Versement du budget général

minorer de

Total des recettes

minorer de

IV. Comptes de concours financiers

E n euros

E n euros

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

N° de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation pour 2024

Participations financières de l’État

minorer de

Versement du budget général

minorer de

Total des recettes

minorer de

IV. Comptes de concours financiers

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation pour 2024

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

minorer de

Prêts pour le développement économique et social

minorer de

Prêts pour le développement économique et social

minorer de

Total des recettes

minorer de

II. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 2 :

E n euros

En millions d ’ euros*

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation pour 2024

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

minorer de

Prêts pour le développement économique et social

minorer de

Prêts pour le développement économique et social

minorer de

Total des recettes

minorer de

II. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 2 :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Ressources (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Charges (1) dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Solde

Budget général

Recettes fiscales**/dépenses***

Recettes non fiscales

Recettes totales nettes/dépenses nettes

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne

Montants nets pour le budget général

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

Budgets annexes

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

Comptes spéciaux

Comptes d’affectation spéciale

Comptes de concours financiers

Comptes de commerce (solde)

Comptes d’opérations monétaires (solde)

Solde pour les comptes spéciaux

Solde général

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d ’ euros le plus proche ; il résulte de l ’ application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

III. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 5 :

En millions d ’ euros*

En milliards d ’ euros

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Ressources (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Charges (1) dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Solde

Budget général

Recettes fiscales**/dépenses***

Recettes non fiscales

Recettes totales nettes/dépenses nettes

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne

Montants nets pour le budget général

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

Budgets annexes

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

Comptes spéciaux

Comptes d’affectation spéciale

Comptes de concours financiers

Comptes de commerce (solde)

Comptes d’opérations monétaires (solde)

Solde pour les comptes spéciaux

Solde général

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d ’ euros le plus proche ; il résulte de l ’ application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

III. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 5 :

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

Dont remboursement du nominal à valeur faciale

151, 5

Dont suppléments d ’ indexation versés à l ’ échéance (titres indexés)

4, 4

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

Amortissement des autres dettes reprises

Déficit à financer

Autres besoins de trésorerie

Total

Ressources de financement

Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

Variation des dépôts des correspondants

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

Autres ressources de trésorerie

Total

IV. - À la fin de l’alinéa 15, substituer au nombre :

le nombre :

Cet amendement a été défendu et la commission a déjà émis un avis de sagesse.

Je le mets aux voix.

En milliards d ’ euros

L ’ amendement est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

Dont remboursement du nominal à valeur faciale

151, 5

Dont suppléments d ’ indexation versés à l ’ échéance (titres indexés)

4, 4

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

Amortissement des autres dettes reprises

Déficit à financer

Autres besoins de trésorerie

Total

Ressources de financement

Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

Variation des dépôts des correspondants

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

Autres ressources de trésorerie

Total

IV. - À la fin de l’alinéa 15, substituer au nombre :

le nombre :

Cet amendement a été défendu et la commission a déjà émis un avis de sagesse.

Je le mets aux voix.

L ’ amendement est adopté.

L ’ article 34 est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Mes chers collègues, nous avons achevé l’examen des articles de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2024.

La suite de la discussion est renvoyée à la prochaine séance.

L ’ article 34 est adopté.

Photo de Sylvie Robert

Mes chers collègues, nous avons achevé l’examen des articles de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2024.

La suite de la discussion est renvoyée à la prochaine séance.

Photo de Sylvie Robert

Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée à aujourd’hui, mardi 12 décembre 2023 :

À quatorze heures trente :

Suite du projet de loi de finances pour 2024, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution (texte n° 127, 2023-2024) ;

Explications de vote sur l’ensemble du projet de loi de finances pour 2024 et scrutin public à la tribune de droit.

L’après-midi et le soir :

Proposition de résolution tendant à modifier le règlement du Sénat afin de compléter l’intitulé de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, présentée par M. Laurent Lafon et plusieurs de ses collègues (texte de la commission n° 171, 2023-2024).

Personne ne demande la parole ?…

La séance est levée.

Ordre du jour

La séance est levée le mardi 12 décembre 2023, à une heure dix.

Debut de section - PermalienPhoto de Sylvie Robert

Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée à aujourd’hui, mardi 12 décembre 2023 :

À quatorze heures trente :

Suite du projet de loi de finances pour 2024, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution (texte n° 127, 2023-2024) ;

Explications de vote sur l’ensemble du projet de loi de finances pour 2024 et scrutin public à la tribune de droit.

L’après-midi et le soir :

Proposition de résolution tendant à modifier le règlement du Sénat afin de compléter l’intitulé de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, présentée par M. Laurent Lafon et plusieurs de ses collègues (texte de la commission n° 171, 2023-2024).

Personne ne demande la parole ?…

La séance est levée.

La séance est levée le mardi 12 décembre 2023, à une heure dix.