La séance, suspendue à vingt heures, est reprise à vingt et une heures trente, sous la présidence de Mme Laurence Rossignol.
La séance est reprise.
Tous les crédits indicateurs de performance afférents aux missions ayant été examinés, le Sénat va maintenant statuer, au sein de la seconde partie du projet de loi de finances, sur les articles qui portent récapitulation de ces crédits indicateurs.
TITRE IER
DISPOSITIONS POUR 2023
Je vais appeler les articles 27 à 31 ainsi que les états B à E et G qui leur sont annexés.
La direction de la séance du Sénat a procédé à la rectification des états annexés de manière à tenir compte des votes qui sont intervenus lors de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances.
I. – AUTORISATION DES CRÉDITS DES MISSIONS ET PERFORMANCE
A. – Crédits des missions
Il est ouvert aux ministres, pour 2023, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 544 950 353 401 € et de 539 681 830 480 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.
RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME, DES CRÉDITS DU BUDGET GÉNÉRAL
BUDGET GÉNÉRAL
En euros
Mission / Programme
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Action extérieure de l’État
Action de la France en Europe et dans le monde
dont titre 2
774 711 573
774 711 573
Diplomatie culturelle et d’influence
dont titre 2
72 584 671
72 584 671
Français à l’étranger et affaires consulaires
dont titre 2
250 332 832
250 332 832
Rapatriements d’urgence pour les interruptions volontaires de grossesse
ligne nouvelle
Administration générale et territoriale de l’État
Administration territoriale de l’État
dont titre 2
0
0
Vie politique
dont titre 2
0
0
Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
dont titre 2
0
0
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation
dont titre 2
0
0
Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
dont titre 2
0
0
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)
Soutien aux associations de protection animale et aux refuges
Aide publique au développement
Aide économique et financière au développement
Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement
Solidarité à l’égard des pays en développement
dont titre 2
161 428 965
161 428 965
Restitution des “biens mal acquis”
Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la Seconde Guerre mondiale
dont titre 2
1 441 930
1 441 930
Cohésion des territoires
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables
Aide à l’accès au logement
Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat
Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
Politique de la ville
dont titre 2
0
0
Interventions territoriales de l’État
Conseil et contrôle de l’État
Conseil d’État et autres juridictions administratives
dont titre 2
406 659 583
406 659 583
Conseil économique, social et environnemental
dont titre 2
35 959 665
35 959 665
Cour des comptes et autres juridictions financières
dont titre 2
219 285 567
219 285 567
Crédits non répartis
Provision relative aux rémunérations publiques
dont titre 2
80 000 000
80 000 000
Dépenses accidentelles et imprévisibles
Culture
Patrimoines
Création
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
Soutien aux politiques du ministère de la culture
dont titre 2
713 484 098
713 484 098
Éducation aux médias et à l’information
ligne supprimée
Défense
Environnement et prospective de la politique de défense
Préparation et emploi des forces
Soutien de la politique de la défense
dont titre 2
22 416 354 127
22 416 354 127
Équipement des forces
Direction de l’action du Gouvernement
Coordination du travail gouvernemental
dont titre 2
278 078 124
278 078 124
Protection des droits et libertés
dont titre 2
59 429 315
59 429 315
Écologie, développement et mobilité durables
Infrastructures et services de transports
Affaires maritimes, pêche et aquaculture
Paysages, eau et biodiversité
Expertise, information géographique et météorologie
Prévention des risques
dont titre 2
53 788 876
53 788 876
Énergie, climat et après-mines
Service public de l’énergie
Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2
2 757 553 000
2 757 553 000
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)
Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires
Économie
Développement des entreprises et régulations
dont titre 2
397 688 844
397 688 844
Plan France Très haut débit
Statistiques et études économiques
dont titre 2
383 118 838
383 118 838
Stratégies économiques
dont titre 2
143 456 859
143 456 859
Financement des opérations patrimoniales en 2023 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”
Engagements financiers de l’État
Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)
Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)
Épargne
Dotation du Mécanisme européen de stabilité
Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque
Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 (ligne supprimée)
Enseignement scolaire
Enseignement scolaire public du premier degré
dont titre 2
25 612 011 936
25 612 011 936
Enseignement scolaire public du second degré
dont titre 2
36 331 554 794
36 331 554 794
Vie de l’élève
dont titre 2
Enseignement privé du premier et du second degrés
dont titre 2
7 636 573 060
7 636 573 060
Soutien de la politique de l’éducation nationale
dont titre 2
1 909 207 463
1 909 207 463
Enseignement technique agricole
dont titre 2
1 069 354 901
1 069 354 901
Gestion des finances publiques
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
dont titre 2
6 763 102 490
6 763 102 490
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
dont titre 2
511 313 566
511 313 566
Facilitation et sécurisation des échanges
dont titre 2
1 267 778 642
1 267 778 642
Immigration, asile et intégration
Immigration et asile
Intégration et accès à la nationalité française
Investir pour la France de 2030
Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche
Valorisation de la recherche
Accélération de la modernisation des entreprises
Financement des investissements stratégiques
Financement structurel des écosystèmes d’innovation
Justice
Justice judiciaire
dont titre 2
2 745 253 859
2 745 253 859
Administration pénitentiaire
dont titre 2
3 066 113 201
3 066 113 201
Protection judiciaire de la jeunesse
dont titre 2
644 687 864
644 687 864
Accès au droit et à la justice
Conduite et pilotage de la politique de la justice
dont titre 2
220 578 577
220 578 577
Conseil supérieur de la magistrature
dont titre 2
3 106 298
3 106 298
Médias, livre et industries culturelles
Presse et médias
Livre et industries culturelles
Outre-mer
Emploi outre-mer
dont titre 2
197 873 288
197 873 288
Conditions de vie outre-mer
Centres d’examen des concours de la fonction publique dans chaque collectivité ultramarine
ligne supprimée
Extension du passeport mobilité aux personnes engagées dans le dispositif de validation des acquis
ligne supprimée
Plan de relance
Écologie
Compétitivité
Cohésion
Pouvoirs publics
Présidence de la République
Assemblée nationale
Sénat
La Chaîne parlementaire
Indemnités des représentants français au Parlement européen
Conseil constitutionnel
Haute Cour
Cour de justice de la République
Recherche et enseignement supérieur
Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2
422 468 964
422 468 964
Vie étudiante
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires
Recherche spatiale
Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle
Recherche duale (civile et militaire)
Enseignement supérieur et recherche agricoles
dont titre 2
251 492 994
251 492 994
Régimes sociaux et de retraite
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins
Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers
Relations avec les collectivités territoriales
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements
Concours spécifiques et administration
Remboursements et dégrèvements
Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)
Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)
Santé
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins
dont titre 2
1 000 000
1 000 000
Protection maladie
Compensation à la Sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la relance et la résilience (FRR) européenne au titre du volet “Ségur investissement” du plan national de relance et de résilience (PNRR)
Carte vitale biométrique
ligne nouvelle
Accès aux soins et à la prévention des bénéficiaires de l’aide médicale de santé publique
ligne nouvelle
Expérimentation du contrat d’engagement de service public (CESP) ouvert aux étudiants en orthophonie sur trois ans
ligne nouvelle
Dotation exceptionnelle à l’Établissement français du sang
ligne nouvelle
Sécurités
Police nationale
dont titre 2
10 833 651 481
10 833 651 481
Gendarmerie nationale
dont titre 2
8 354 918 174
8 354 918 174
Sécurité et éducation routières
Sécurité civile
dont titre 2
201 827 016
201 827 016
Solidarité, insertion et égalité des chances
Inclusion sociale et protection des personnes
dont titre 2
1 700 000
1 700 000
Handicap et dépendance
Égalité entre les femmes et les hommes
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales
dont titre 2
422 921 685
422 921 685
Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé
ligne nouvelle
Sport, jeunesse et vie associative
Sport
dont titre 2
Jeunesse et vie associative
dont titre 2
Jeux olympiques et paralympiques 2024
Transformation et fonction publiques
Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs
Transformation publique
dont titre 2
4 600 000
4 600 000
Innovation et transformation numériques
dont titre 2
3 000 000
3 000 000
Fonction publique
dont titre 2
290 000
290 000
Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques
dont titre 2
44 396 102
44 396 102
Travail et emploi
Accès et retour à l’emploi
Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi
Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail
Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail
dont titre 2
582 957 628
582 957 628
Total
Je mets aux voix l’ensemble constitué de l’article 27 et de l’état B annexé.
L ’ article 27 et l ’ état B annexé sont adoptés.
Il est ouvert aux ministres, pour 2023, au titre des budgets annexes, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 2 256 427 854 € et de 2 274 412 855 €, conformément à la répartition par budget annexe donnée à l’état C annexé à la présente loi.
RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME, DES CRÉDITS DES BUDGETS ANNEXES
BUDGETS ANNEXES
(En euros)
Mission / Programme
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Contrôle et exploitation aériens
Soutien aux prestations de l’aviation civile
Dont titre 2
1 282 000 727
1 282 000 727
Navigation aérienne
Transports aériens, surveillance et certification
Publications officielles et information administrative
Édition et diffusion
Pilotage et ressources humaines
Dont titre 2
65 315 475
65 315 475
Total
Je mets aux voix l’ensemble constitué de l’article 28 et de l’état C annexé.
L ’ article 28 et l ’ état C annexé sont adoptés.
I. – Il est ouvert aux ministres, pour 2023, au titre des comptes d’affectation spéciale, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 77 371 372 165 € et de 77 231 372 165 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état D annexé à la présente loi.
II. – Il est ouvert aux ministres, pour 2023, au titre des comptes de concours financiers, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 140 738 757 108 € et de 140 855 669 377 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état D annexé à la présente loi.
RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME, DES CRÉDITS DES COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE ET DES COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
I. – COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE
En euros
Mission / Programme
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers
Structures et dispositifs de sécurité routière
Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers
Contribution à l’équipement des collectivités territoriales pour l’amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières
Désendettement de l’État
Développement agricole et rural
Développement et transfert en agriculture
Recherche appliquée et innovation en agriculture
Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale
Électrification rurale
Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées
Gestion du patrimoine immobilier de l’État
Contribution des cessions immobilières au désendettement de l’État
Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État
Participations financières de l’État
Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État
Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État
Pensions
Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité
dont titre 2
60 996 717 833
60 996 717 833
Ouvriers des établissements industriels de l’État
dont titre 2
2 021 113 973
2 021 113 973
Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions
dont titre 2
16 000 000
16 000 000
Total
II. – COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
En euros
Mission / Programme
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Accords monétaires internationaux
Relations avec l’Union monétaire ouest-africaine
Relations avec l’Union monétaire d’Afrique centrale
Relations avec l’Union des Comores
Avances à l’audiovisuel public
France Télévisions
ARTE France
Radio France
France Médias Monde
Institut national de l’audiovisuel
TV5 Monde
Avances aux collectivités territoriales
Avances aux collectivités et établissements publics, et à la Nouvelle-Calédonie
Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes
Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid-19
Prêts à des États étrangers
Prêts du Trésor à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France
Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France
Prêts à l’Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers
Prêts aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés
Prêts et avances pour le logement des agents de l’État
Prêts pour le développement économique et social
Prêts et avances pour le développement du commerce avec l’Iran
ligne supprimée
Soutien à la filière nickel en Nouvelle-Calédonie
Prêts octroyés dans le cadre des programmes des investissements d’avenir
Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19
Prêts et avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics
Avances à l’Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune
Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics
Prêts et avances à des services de l’État
Avances à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) au titre de l’indemnisation des victimes du Benfluorex
Prêts aux exploitants d’aéroports touchés par la crise de covid-19 au titre des dépenses de sûreté-sécurité
Prêts destinés à soutenir Île-de-France Mobilités à la suite des conséquences de l’épidémie de la covid-19
Prêts destinés à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité à la suite des conséquences de l’épidémie de la covid-19
Prêts destinés au financement des infrastructures de transports collectifs du quotidien de la métropole d’Aix-Marseille-Provence
Prêts à FranceAgriMer au titre des préfinancements de fonds européens
Total
Je mets aux voix l’ensemble constitué de l’article 29 et de l’état D annexé.
L ’ article 29 et l ’ état D annexé sont adoptés.
Il est défini pour l’année 2023, au titre du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux, les objectifs et les indicateurs associés, conformément à la répartition par mission donnée à l’état G annexé à la présente loi.
(ARTICLE 30 DE LA LOI)
LISTE DES OBJECTIFS ET DES INDICATEURS
Un objectif de niveau mission qui est aussi un objectif de niveau programme s ’ accompagne du numéro de programme indiqué entre parenthèses et la mention « [Stratégique] » est adjointe à l ’ objectif du programme. Idem pour les indicateurs.
Action extérieure de l’État
Promouvoir le multilatéralisme et agir pour une Europe souveraine, unie, démocratique (105)
Optimiser l’effort français en faveur du maintien de la paix (105)
Renforcer la qualité et l’efficience du service consulaire (151)
Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres (151)
105 - Action de la France en Europe et dans le monde
Assurer un service diplomatique efficient et de qualité
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Respect des coûts et délais des grands projets d’investissement
Promouvoir le multilatéralisme et agir pour une Europe souveraine, unie, démocratique [Stratégique]
Dossiers préparés dans le cadre des échéances européennes et des échanges bilatéraux
Optimiser l’effort français en faveur du maintien de la paix [Stratégique]
Promouvoir les objectifs environnementaux à l’international
Renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français
Accroître la sécurité de la France au travers de celle de nos partenaires
Veiller à la sécurité des Français à l’étranger
151 - Français à l’étranger et affaires consulaires
Déploiement du service « France Consulaire »
ligne nouvelle
Renforcer la qualité et l’efficience du service consulaire [Stratégique]
Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres [Stratégique]
Nombre de documents délivrés par ETPT
Simplifier les démarches administratives
Dématérialisation des services consulaires
185 - Diplomatie culturelle et d’influence
Accroître la performance du dispositif d’aide à l’export
Accompagnement des acteurs économiques
Développer l’attractivité de la France
Attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche
Attractivité de la France en termes d’investissements
Dynamiser les ressources externes
Autofinancement et partenariats
Renforcer l’influence culturelle, linguistique et éducative de la France
Diffusion de la langue française
Enseignement français et coopération éducative
Présence de la culture et des idées françaises à l’étranger
Administration générale et territoriale de l’État
Accompagner les missions liées à l’entrée et au séjour des étrangers en France dans un contexte de dématérialisation des procédures (354)
Délai d’enregistrement des demandes d’asile au guichet unique des demandeurs d’asile (GUDA) (354)
Délai d’instruction des demandes de passeports talents (354)
Délai de traitement des demandes de renouvellement de séjour à compter de la prise de rendez-vous jusqu’à la délivrance du titre au demandeur (354)
Améliorer l’efficience de l’administration territoriale de l’État (354)
Optimisation de l’occupation de l’immobilier de bureau (354)
Taux de sites en multi-occupation sur le périmètre de l’ATE (354)
Taux de véhicules mutualisés entre au moins deux services de l’État sur le périmètre de l’ATE (354)
Assurer la parité des emplois de la filière préfectorale et territoriale de l’État (354)
Taux de féminisation dans les primo-nominations (354)
Assurer le pilotage stratégique et opérationnel des crises et des politiques de sécurité (354)
Nombre d’exercices réalisés avec activation du COD (354)
Taux d’exercices de sécurité civile réalisés sur les sites soumis à PPI (354)
Taux de contrôle des armureries (354)
Élargir et diversifier les conditions d’accueil du public (354)
Taux de connexions au site internet départemental de l’État (354)
Taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel (354)
Optimiser la fonction juridique du ministère (216)
Taux de réussite de l’État (SGAMI et préfectures) devant les juridictions administratives et judiciaires (216)
Réaffirmer les préfectures en tant que garantes des libertés publiques et du respect de la loi (354)
Délais moyens d’instruction des titres (354)
Taux d’actes transmis via le système d’information @CTES (354)
Taux de contrôle des actes des collectivités locales et établissements publics (354)
Renforcer l’attractivité de l’administration territoriale de l’État (354)
Nombre et pourcentage de postes non pourvus au niveau national (354)
Nombre de préfectures dont le taux de postes non pourvus est supérieur à 3 % (354)
216 - Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
Améliorer la performance des fonctions supports
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion des ressources humaines
Efficience immobilière
Engager une transformation du numérique
Efficience numérique
Optimiser la fonction juridique du ministère [Stratégique]
Coût moyen de la fonction juridique du ministère de l’Intérieur
Taux de réussite de l’État (SGAMI et préfectures) devant les juridictions administratives et judiciaires [Stratégique]
232 - Vie politique
Améliorer l’information des citoyens
Amélioration de l’acheminement de la propagande à l’électeur à la bonne adresse
Organiser les élections au meilleur coût
Coût moyen de l’élection par électeur inscrit sur les listes électorales
Optimiser les délais de remboursement des candidats
Délai moyen du remboursement forfaitaire des dépenses électorales
Délai moyen du remboursement de la propagande électorale
354 - Administration territoriale de l’État
Accompagner les missions liées à l’entrée et au séjour des étrangers en France dans un contexte de dématérialisation des procédures [Stratégique]
Délai d’enregistrement des demandes d’asile au guichet unique des demandeurs d’asile (GUDA) [Stratégique]
Délai d’instruction des demandes de passeports talents [Stratégique]
Délai de traitement des demandes de renouvellement de séjour à compter de la prise de rendez-vous jusqu’à la délivrance du titre au demandeur [Stratégique]
Améliorer l’efficience de l’administration territoriale de l’État [Stratégique]
Optimisation de l’occupation de l’immobilier de bureau [Stratégique]
Taux de sites en multi-occupation sur le périmètre de l’ATE [Stratégique]
Taux de véhicules mutualisés entre au moins deux services de l’État sur le périmètre de l’ATE [Stratégique]
Assurer la parité des emplois de la filière préfectorale et territoriale de l’État [Stratégique]
Taux de féminisation dans les primo-nominations [Stratégique]
Assurer le pilotage stratégique et opérationnel des crises et des politiques de sécurité [Stratégique]
Nombre d’exercices réalisés avec activation du COD [Stratégique]
Taux d’exercices de sécurité civile réalisés sur les sites soumis à PPI [Stratégique]
Taux de contrôle des armureries [Stratégique]
Taux de respect de la périodicité des visites de contrôle obligatoires par la commission de sécurité des établissements recevant du public et d’immeubles de grande hauteur
Élargir et diversifier les conditions d’accueil du public [Stratégique]
Taux de connexions au site internet départemental de l’État [Stratégique]
Taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel [Stratégique]
Réaffirmer les préfectures en tant que garantes des libertés publiques et du respect de la loi [Stratégique]
Délais moyens d’instruction des titres [Stratégique]
Taux d’actes transmis via le système d’information @CTES [Stratégique]
Taux de contrôle des actes des collectivités locales et établissements publics [Stratégique]
Taux de dossiers de fraude documentaire et à l’identité détectés par les centres d’expertise et de ressources titres (CERT) pour la CNI, le passeport, le permis de conduire et le certificat d’immatriculation d’une part et les préfectures pour les titres de séjour d’autre part
Renforcer l’attractivité de l’administration territoriale de l’État [Stratégique]
Nombre et pourcentage de postes non pourvus au niveau national [Stratégique]
Nombre de préfectures dont le taux de postes non pourvus est supérieur à 3 % [Stratégique]
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Combiner la performance économique et environnementale des exploitations agricoles, des filières agroalimentaires et forestières (149)
Concours publics à l’agriculture / Excédent brut d’exploitation des entreprises agricoles (149)
Part des superficies cultivées en agriculture biologique dans la superficie agricole utilisée (S.A.U.) (149)
Favoriser le changement de pratiques afin de préserver la santé publique et l’environnement (206)
Maîtrise de l’utilisation des pesticides et des antibiotiques (206)
149 - Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
Combiner la performance économique et environnementale des exploitations agricoles, des filières agroalimentaires et forestières [Stratégique]
Concours publics à l’agriculture / Excédent brut d’exploitation des entreprises agricoles [Stratégique]
Évolution des parts de marché françaises à l’international pour les produits agricoles et agro-alimentaires, forêt-bois, bio-sources et le machinisme agricole
Part des superficies cultivées en agriculture biologique dans la superficie agricole utilisée (S.A.U.) [Stratégique]
Récolte de bois rapportée à la production naturelle
Investir dans les territoires ruraux et les filières d’avenir
Part des bénéficiaires d’ICHN dans l’ensemble des demandeurs des aides PAC
Part des surfaces forestières gérées de façon durable
Taux de bois contractualisés en forêt domaniale
Renforcer la qualité du service et maîtriser les coûts de gestion des politiques publiques
Taux de dossiers (1er pilier, ICHN, MAEC-BIO) payés dans les délais prévus
206 - Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation
Évaluer, prévenir et réduire les risques sanitaires à tous les stades de la production
Suivi de l’activité de l’ANSES
Suivi des non-conformités constatées lors des inspections
Favoriser le changement de pratiques afin de préserver la santé publique et l’environnement [Stratégique]
Maîtrise de l’utilisation des pesticides et des antibiotiques [Stratégique]
Promotion de l’ancrage territorial de l’alimentation
S’assurer de la réactivité et de l’efficience du système de contrôle sanitaire
Efficacité des services de contrôle sanitaire
Préparation à la gestion de risques sanitaires
215 - Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
Mettre en œuvre les actions ministérielles dans des conditions optimales de coût et de qualité de service
Efficience de la fonction achat
Efficience de la fonction immobilière
Efficience de la fonction informatique
Sécuriser et simplifier l’accès des usagers au droit, aux données et procédures du ministère
Taux d’utilisation des téléprocédures
Taux de dématérialisation des enquêtes statistiques régulières
381 - Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)
Allègement du coût du travail de la main-d’œuvre saisonnière
Impact des exonérations de cotisations et contributions sociales patronales sur l’emploi de la main-d’œuvre saisonnière agricole
Aide publique au développement
Renforcer l’évaluation et la redevabilité de l’action en matière de développement
Efficience de l’aide bilatérale
110 - Aide économique et financière au développement
Assurer une gestion efficace et rigoureuse des crédits octroyés à l’aide au développement
Capacité des fonds multilatéraux à mener avec succès des projets compatibles avec la réalisation de leurs objectifs de développement
Effet de levier de l’activité de prêts de l’AFD
Frais de gestion du programme 110
Contribuer à la mise en œuvre des ODD, en concentrant l’aide sur les pays prioritaires et les priorités stratégiques françaises
Part des prêts de l’AFD qui sont affectés aux priorités thématiques du CICID
Part des ressources subventionnées des fonds multilatéraux qui sont affectées aux priorités thématiques du CICID
Part des ressources subventionnées des fonds multilatéraux qui sont affectées aux zones géographiques prioritaires
Part, dans le coût pour l’État des prêts mis en œuvre par l’AFD, des coûts des prêts à destination des priorités géographiques du CICID
209 - Solidarité à l’égard des pays en développement
Améliorer la redevabilité et l’efficacité de l’aide
Frais de gestion du programme 209
Part de la rémunération sur les projets gérés par l’AFD
Contribuer à la mise en œuvre des ODD, en renforçant la composante bilatérale et en concentrant l’aide sur les pays prioritaires
Part des crédits bilatéraux du programme et des taxes dédiés aux priorités du CICID
Part des prêts et des dons dans l’aide bilatérale et multilatérale française
ligne nouvelle
Part des prêts et des dons affectés aux pays prioritaires
ligne nouvelle
Part des crédits du programme et des taxes destinés à des pays prioritaires
Part des crédits multilatéraux du programme et des taxes dédiés aux priorités sectorielles du CICID
Faire valoir les priorités stratégiques françaises dans l’aide publique acheminée par les canaux européens
Part des versements du FED sur les priorités stratégiques françaises
Renforcer les partenariats
Évolution de l’APD support transitant par les collectivités territoriales françaises
Part de l’APD bilatérale française transitant par la société civile dans l’APD bilatérale française totale
Volume de l’activité des opérateurs AFD et Expertise France en gestion déléguée par l’Union européenne
Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation
Liquider les dossiers avec la meilleure efficacité et la meilleure qualité possibles (169)
Délai moyen de traitement du flux des dossiers de pension militaire d’invalidité (169)
Sensibiliser chaque classe d’âge à l’esprit de défense par une JDC de qualité et pour un coût maîtrisé (169)
Satisfaction et intérêt des jeunes suscité par la JDC (169)
158 - Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la Seconde Guerre mondiale
Améliorer le délai de paiement des dossiers d’indemnisation des victimes de spoliations après l’émission des recommandations favorables
Délai moyen de paiement des dossiers d’indemnisation des victimes de spoliations (résidents français et non résidents) après émission de la recommandation
169 - Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation
Favoriser l’insertion professionnelle des jeunes éloignés de l’emploi
Taux d’insertion professionnelle des volontaires du SMV (service militaire volontaire)
Fournir les prestations de l’ONAC-VG avec la meilleure efficacité possible
Délai moyen de traitement des dossiers
Nombre de titres/cartes anciens combattants traités et délai moyen des dossiers
Fournir les prestations médicales, paramédicales et hôtelières aux pensionnaires de l’Institution nationale des Invalides au meilleur rapport qualité-coût
Coût de la journée d’un pensionnaire de l’INI
Liquider les dossiers avec la meilleure efficacité et la meilleure qualité possibles [Stratégique]
Délai moyen de traitement du flux des dossiers de pension militaire d’invalidité [Stratégique]
Régler les prestations de soins médicaux gratuits avec la meilleure efficacité possible
Nombre moyen de dossiers de soins médicaux gratuits traités par agent
Sensibiliser chaque classe d’âge à l’esprit de défense par une JDC de qualité et pour un coût maîtrisé [Stratégique]
Coût moyen par participant
Intérêt des jeunes pour les métiers de la défense
Satisfaction et intérêt des jeunes suscité par la JDC [Stratégique]
Avances à l’audiovisuel public (Compte de concours financiers)
S’adresser au public le plus large dans un environnement numérique (841)
Audiences de France Télévisions (841)
S’adresser au public le plus large dans un environnement numérique (843)
Audience des antennes de Radio France (843)
841 - France Télévisions
Proposer une offre de service public, axée sur la création française et européenne dans un univers de média global
Part des dépenses de programmes dans les dépenses totales
Qualité des programmes de fiction et d’information
S’adresser au public le plus large dans un environnement numérique [Stratégique]
Audiences de France Télévisions [Stratégique]
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Maîtrise des charges
Ressources propres
Résultat d’exploitation
Index égalité femmes-hommes
842 - ARTE France
Offrir des programmes culturels français et européens de qualité en donnant la priorité à la création et aux inédits
Part des investissements dans les programmes dans les dépenses totales
Volume horaire de programmes inédits engagés par ARTE France
Diffuser cette offre de programmes au public le plus large, sur tous les supports, partout en Europe
Audiences linéaire et non-linéaire
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Maîtrise des charges
Index égalité femmes-hommes
843 - Radio France
Proposer une offre radiophonique de service public, axée sur la culture, dans un univers de média global
Proposer une offre radiophonique et culturelle de service public
Nombre de concerts donnés par les formations musicales
S’adresser au public le plus large dans un environnement numérique [Stratégique]
Audience des antennes de Radio France [Stratégique]
Audience des offres numériques
Fréquentation des évènements produits à la Maison de la radio et de la musique
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Charges de personnel
Ressources propres
Résultat d’exploitation
Index égalité femmes-hommes
844 - France Médias Monde
Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global
Part des dépenses de programmes dans les charges d’exploitation
Opinions favorables évaluant les valeurs d’expertise, d’objectivité et de référence
Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial
Volume de contacts pour France Médias Monde (audience linéaire et numérique)
Audience linéaire
Audience des offres numériques
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Maîtrise des charges
Ressources propres
Résultat opérationnel récurrent
Index égalité femmes-hommes
845 - Institut national de l’audiovisuel
Assurer la conservation et la valorisation du patrimoine audiovisuel
Part des fonds menacés de dégradation sauvegardée en numérique
Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public
Constituer et transmettre les savoirs et les compétences
Taux d’insertion professionnelle des diplômés
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Maîtrise des charges
Ressources propres
Index égalité femmes-hommes
847 - TV5 Monde
Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global
Part des dépenses de programmes dans les charges d’exploitation totales
Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial
Audience réelle
Audience des offres numériques
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Évolution des ressources propres
Maîtrise des charges
Index égalité femmes-hommes
Avances aux collectivités territoriales (Compte de concours financiers)
833 - Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes
Mettre les avances sur contributions directes locales à disposition des collectivités territoriales à une date certaine
Taux de versement aux collectivités des avances sur contributions directes locales
Mettre les avances de taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) et de frais de gestion à disposition des départements et des régions à une date certaine
Taux de versement des avances de TICPE et de frais de gestion aux départements et aux régions
834 - Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid-19
Assurer l’accès rapide des départements au mécanisme d’avances remboursables
Taux de consommation des crédits au 31/12/2020 et au 30/06/2021
Taux de remboursement des crédits par les collectivités bénéficiaires au 31/12/2021 et au 31/12/2022
Cohésion des territoires
Aider les ménages modestes à faire face à leurs dépenses de logement (109)
Taux d’effort net médian des ménages en locatif ordinaire ou en accession selon la configuration familiale et le type de parc (109)
Améliorer la qualité de l’offre de services pour les personnes les plus vulnérables (177)
Part de logements sociaux attribués à des ménages sans domicile (177)
Taux de réponse positive du SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation) aux demandeurs d’hébergement (177)
Lutter contre les concentrations de pauvreté et favoriser l’accès et le retour à l’emploi des habitants des QPV (147)
Écart de revenu et d’emploi entre les QPV et celui des agglomérations environnantes (147)
Satisfaire dans les meilleurs délais la demande de logements locatifs, en particulier dans les zones tendues et pour les demandeurs aux ressources les plus faibles (135)
Fluidité du parc de logements sociaux (135)
Soutenir la compétitivité et l’attractivité des territoires (112)
Écart du taux de création d’entreprises dans les zones prioritaires d’aménagement du territoire par rapport à la moyenne nationale (112)
109 - Aide à l’accès au logement
Aider les ménages modestes à faire face à leurs dépenses de logement [Stratégique]
Taux d’effort net médian des ménages en locatif ordinaire ou en accession selon la configuration familiale et le type de parc [Stratégique]
112 - Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
Renforcer la cohésion sociale et territoriale
Impact des crédits FNADT dans les dispositifs contractuels entre l’État et les collectivités locales
Réduction du temps d’accès des usagers à une maison “France Services” et amélioration du service rendu
Renforcer les capacités stratégiques et techniques des collectivités territoriales et des acteurs dans les territoires
Soutenir efficacement les collectivités en demande d’ingénierie pour accélérer leurs projets spécifiques
Soutenir la compétitivité et l’attractivité des territoires [Stratégique]
Écart du taux de création d’entreprises dans les zones prioritaires d’aménagement du territoire par rapport à la moyenne nationale [Stratégique]
135 - Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat
Améliorer et adapter la qualité du parc privé
Performance des dispositifs de l’ANAH traitant des principaux enjeux de l’habitat privé
Promouvoir la mixité sociale au sein des agglomérations au travers de la mixité de l’offre
Atteinte des objectifs annuels de financement de logements locatifs sociaux (LLS) dans les communes soumises à l’article 55 de la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU)
Promouvoir la planification, la connaissance et le développement des territoires
Développement des pôles urbains d’intérêt national
Intervention des établissements publics fonciers (EPF) d’État et locaux en recyclage de friches
Taux de couverture de la planification urbaine intercommunale
Promouvoir le développement durable dans le logement et, plus généralement, dans la construction
Consommation énergétique globale des logements
Satisfaire dans les meilleurs délais la demande de logements locatifs, en particulier dans les zones tendues et pour les demandeurs aux ressources les plus faibles [Stratégique]
Fluidité du parc de logements sociaux [Stratégique]
Nombre de personnes reconnues DALO logées ou n’étant plus à reloger pour 100 décisions favorables prises par les commissions DALO sur la même année civile
Part des attributions de logements sociaux hors QPV dédiées aux demandeurs de logements sociaux du premier quartile de ressources ou à des personnes relogées dans le cadre d’une opération de renouvellement urbain ou d’une opération de requalification de copropriétés dégradées
Pourcentage de logements locatifs sociaux agréés (PLAI, PLUS et PLS) en zone tendue (A et B1)
147 - Politique de la ville
Améliorer l’encadrement éducatif et les chances de réussite scolaire des élèves les plus en difficulté
Évolution des chances de réussite scolaire des élèves scolarisés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV)
Améliorer la qualité de l’habitat pour les habitants des quartiers concernés dans le cadre des programmes de rénovation urbaine
Suivi de l’amélioration de la qualité des logements locatifs sociaux dans le cadre du NPNRU
Suivi de la reconstitution de l’offre de logements locatifs sociaux NPNRU
Lutter contre les concentrations de pauvreté et favoriser l’accès et le retour à l’emploi des habitants des QPV [Stratégique]
Écart de revenu et d’emploi entre les QPV et celui des agglomérations environnantes [Stratégique]
Renforcer l’activité et la mixité fonctionnelle des territoires urbains prioritaires
Écart entre la densité d’établissements exerçant une activité d’industrie et de commerce dans les territoires entrepreneurs et celle constatée dans les unités urbaines correspondantes
162 - Interventions territoriales de l’État
Améliorer les conditions de vie de la population guyanaise
Nombre de personnes bénéficiant de l’amélioration du niveau d’équipement
Assurer une remise à niveau des équipements structurants de la Corse
Qualité des équipements structurants de la Corse
Reconquérir la qualité de l’eau en Bretagne
Concentration moyenne en nitrates des cours d’eau des baies du plan algues vertes
Réduire l’exposition des populations de Martinique et de Guadeloupe au chlordécone
Exposition des populations de Martinique et de Guadeloupe au chlordécone via les denrées alimentaires consommées ou mises sur le marché
177 - Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables
Améliorer l’efficience de l’offre de services pour les personnes les plus vulnérables
Suivi de la contractualisation pluriannuelle entre les opérateurs locaux et l’État
Améliorer la qualité de l’offre de services pour les personnes les plus vulnérables [Stratégique]
Part de logements sociaux attribués à des ménages sans domicile [Stratégique]
Taux de réponse positive du SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation) aux demandeurs d’hébergement [Stratégique]
Conseil et contrôle de l’État
Contribuer à l’amélioration de la gestion publique et des politiques publiques (164)
Suites données aux recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes (164)
Réduire les délais de jugement (165)
Délai moyen constaté de jugement des affaires (165)
126 - Conseil économique, social et environnemental
Conseiller les pouvoirs publics
Participation à l’élaboration et à l’évaluation des politiques publiques
Dialoguer et coopérer avec les instances consultatives créées auprès des collectivités
Interagir avec les territoires
Participer à la transition sociale, écologique et éducative
Gestion environnementale du CESE
164 - Cour des comptes et autres juridictions financières
Assister les pouvoirs publics
Nombre d’auditions au Parlement
Réalisation des travaux demandés par les pouvoirs publics dans les délais
Contribuer à l’amélioration de la gestion publique et des politiques publiques [Stratégique]
Délais des travaux d’examen de la gestion
Suites données aux recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes [Stratégique]
Garantir la qualité des comptes publics
Effets sur les comptes des travaux de certification
Informer les citoyens
Nombre de retombées presse
Sanctionner les irrégularités et la mauvaise gestion
Délais de jugement
165 - Conseil d’État et autres juridictions administratives
Améliorer l’efficience des juridictions
Nombre d’affaires réglées par agent de greffe
Nombre d’affaires réglées par membre du Conseil d’État, par magistrat des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel ou par rapporteur de la Cour nationale du droit d’asile
Assurer l’efficacité du travail consultatif
Proportion des textes examinés en moins de deux mois par les sections administratives du Conseil d’État
Maintenir la qualité des décisions juridictionnelles
Taux d’annulation des décisions juridictionnelles
Réduire les délais de jugement [Stratégique]
Délai moyen constaté de jugement des affaires [Stratégique]
Proportion d’affaires en stock enregistrées depuis plus de 2 ans au Conseil d’État, dans les cours administratives d’appel et dans les tribunaux administratifs et depuis plus d’un an à la Cour nationale du droit d’asile
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers (Compte d’affectation spéciale)
751 - Structures et dispositifs de sécurité routière
Assurer l’efficacité du système de contrôle automatisé, en termes de respect des règles du code de la route et en termes de gestion
Disponibilité des radars
Évolution des vitesses moyennes
Taux de transformation des messages d’infraction émis par les dispositifs de contrôle automatisé des vitesses en avis de contravention
753 - Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers
Assurer l’efficacité du procès-verbal électronique au sein des services de l’État
Taux de transformation des infractions relevées par les dispositifs de verbalisation électronique de l’État en avis de contravention
Contrôle et exploitation aériens (Budget annexe)
Assurer un haut niveau de sécurité de la navigation aérienne (612)
Rapprochements inférieurs à 50 % de la norme de séparation entre aéronefs pour 100 000 vols contrôlés (avec responsabilité DSNA engagée) (612)
Concourir à la sécurité et à la sûreté de l’aviation civile (614)
Réduction des écarts à la réglementation grâce à des contrôles appropriés (614)
Limiter les impacts environnementaux du transport aérien (614)
Respect de la réglementation environnementale (614)
Respect des marchés carbone appliqués à l’aviation (614)
Maîtriser l’équilibre recettes / dépenses et l’endettement du budget annexe (613)
Endettement / recettes d’exploitation (613)
612 - Navigation aérienne
Améliorer l’efficacité économique des services de navigation aérienne
Niveau du taux unitaire des redevances métropolitaines de navigation aérienne
Améliorer la ponctualité des vols
Niveau de retard moyen par vol pour cause ATC
Améliorer le taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par les redevances
Taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par la redevance pour services terminaux et la redevance océanique
Assurer un haut niveau de sécurité de la navigation aérienne [Stratégique]
Rapprochements inférieurs à 50 % de la norme de séparation entre aéronefs pour 100 000 vols contrôlés (avec responsabilité DSNA engagée) [Stratégique]
Maîtriser l’impact environnemental du trafic aérien
Efficacité horizontale des vols (écart entre la trajectoire parcourue et la trajectoire directe des vols)
613 - Soutien aux prestations de l’aviation civile
Assurer la formation des élèves ingénieurs aux meilleures conditions économiques
Coût de la formation des élèves
Égalité entre les femmes et les hommes
Taux de femmes admises aux concours ENAC
Faire de l’ENAC une école de référence dans le domaine du transport aérien en France et à l’étranger
Taux d’insertion professionnelle des élèves
Maîtriser l’équilibre recettes / dépenses et l’endettement du budget annexe [Stratégique]
Endettement / recettes d’exploitation [Stratégique]
S’assurer du recouvrement optimum des recettes du budget annexe
Taux de recouvrement des recettes du budget annexe
614 - Transports aériens, surveillance et certification
Concourir à la sécurité et à la sûreté de l’aviation civile [Stratégique]
Efficacité dans la conduite des enquêtes techniques de sécurité et dans l’exploitation de leurs résultats
Pourcentage d’inspections au sol réalisées sur des exploitants aériens étrangers priorisés et opérant de manière régulière sur les aéroports français
Réduction des écarts à la réglementation grâce à des contrôles appropriés [Stratégique]
Limiter les impacts environnementaux du transport aérien [Stratégique]
Respect de la réglementation environnementale [Stratégique]
Respect des marchés carbone appliqués à l’aviation [Stratégique]
Culture
Accroître l’accès du public au patrimoine national (175)
Fréquentation des institutions patrimoniales et architecturales (175)
Améliorer l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur (361)
Taux d’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur Culture (361)
Augmenter la fréquentation du public dans les lieux culturels sur l’ensemble du territoire (131)
Fréquentation des lieux subventionnés (131)
Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l’éducation artistique et culturelle (361)
Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d’une action d’éducation artistique et culturelle (361)
131 - Création
Augmenter la fréquentation du public dans les lieux culturels sur l’ensemble du territoire [Stratégique]
Fréquentation des lieux subventionnés [Stratégique]
Diffuser davantage les œuvres et les productions culturelles en France et à l’étranger
Effort de diffusion territoriale
Intensité de représentation et de diffusion des spectacles
Donner des bases économiques et professionnelles solides à la création
Équilibre financier des opérateurs
Promotion de l’emploi artistique
Inciter à l’innovation et à la diversité de la création
Place de la création dans la programmation des structures de production subventionnées
175 - Patrimoines
Accroître l’accès du public au patrimoine national [Stratégique]
Accessibilité des collections au public
Fréquentation des institutions patrimoniales et architecturales [Stratégique]
Taux de satisfaction du public des institutions et des sites patrimoniaux
Améliorer la connaissance et la conservation des patrimoines
Archéologie préventive : Proportion des dossiers d’aménagement reçus faisant l’objet d’un arrêté de prescription de diagnostic et/ou d’un arrêté de prescription de fouilles préventives
Part des crédits de conservation préventive par rapport aux crédits de restauration des monuments historiques
Qualité de la maîtrise d’ouvrage État
Élargir les sources d’enrichissement des patrimoines publics
Effet de levier de la participation financière de l’État dans les travaux de restauration des monuments historiques qui ne lui appartiennent pas
Taux de ressources propres des institutions patrimoniales et architecturales
224 - Soutien aux politiques du ministère de la culture
Optimiser l’utilisation des crédits dédiés aux fonctions soutien
Coût des fonctions soutien par ETP (hors charges immobilières)
Efficience de la gestion immobilière
Indicateur transversal d’efficience de la fonction achats
361 - Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
Améliorer l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur [Stratégique]
Taux d’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur Culture [Stratégique]
Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l’éducation artistique et culturelle [Stratégique]
Mesure de l’effort en faveur des territoires prioritaires (% des crédits)
Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d’une action d’éducation artistique et culturelle [Stratégique]
Taux d’inscription au pass Culture
Promouvoir, auprès du public le plus large, la recherche culturelle et la culture scientifique et technique
Évolution du nombre annuel de visiteurs physiques d’Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique
Taux de satisfaction des visiteurs d’Universcience
Renforcer l’autonomie financière des établissements publics diffusant la culture scientifique et technique notamment par l’amélioration de la part de leurs ressources propres
Part des ressources propres d’Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique
Défense
Assurer la fonction stratégique intervention (178)
Capacité des armées à intervenir dans une situation mettant en jeu la sécurité de la France (178)
Mettre à la disposition des armées les armements et matériels nécessaires au succès des opérations des forces armées (146)
Taux de réalisation des équipements (146)
144 - Environnement et prospective de la politique de défense
Améliorer le niveau de sécurité des forces et du patrimoine industriel et économique lié à la défense (DRSD)
Taux d’avis émis dans les délais prescrits
Taux des sites du domaine militaire et des sites industriels et économiques liés à la défense inspectés dans les délais prescrits
Contribuer à l’autorisation et au contrôle des transferts des biens et technologies sensibles
Délai de traitement des dossiers d’exportation de matériels de guerre
Développer les capacités scientifiques technologiques et industrielles nécessaires à la défense
Taux de progression des technologies spécifiques nécessaires à la défense
Objectif de traçabilité annuelle
Efficacité des investissements dans l’espace
Taux de réalisations des études
Taux de progression des études
146 - Équipement des forces
Assurer une efficience maximale de la dépense d’équipement des forces
Efficience du processus de paiement
Évolution annuelle moyenne des devis à terminaison des opérations d’armement principales
Mettre à la disposition des armées les armements et matériels nécessaires au succès des opérations des forces armées [Stratégique]
Évolution annuelle moyenne des délais de réalisation des opérations d’armement principales
Taux de progression du lancement des nouveaux programmes en coopération
Taux de réalisation des équipements [Stratégique]
178 - Préparation et emploi des forces
Assurer la fonction stratégique connaissance-anticipation
Taux de satisfaction de la fonction stratégique connaissance - anticipation
Assurer la fonction stratégique de prévention
Efficacité du pré-positionnement des forces
Assurer la fonction stratégique de protection (sauvegarde)
Taux de satisfaction des contrats opérationnels permettant d’assurer la fonction stratégique de protection
Assurer la fonction stratégique intervention [Stratégique]
Capacité à réaliser les contrats opérationnels permettant de gérer les crises
Capacité des armées à intervenir dans une situation mettant en jeu la sécurité de la France [Stratégique]
Assurer la préparation des forces dans les délais impartis pour permettre la montée en puissance maximale des capacités militaires prévues
Disponibilité des matériels par rapport aux exigences des contrats opérationnels
Niveau de réalisation des activités
Renforcer l’efficience du soutien
Améliorer le soutien du combattant
Coût de la fonction « restauration-hébergement »
Coût de la fonction maintien en condition opérationnelle par milieu
212 - Soutien de la politique de la défense
Mettre les infrastructures à la disposition des forces armées en maîtrisant les coûts et les délais.
Respect des délais et des coûts des grands projets d’infrastructure
Rationaliser le développement des projets informatiques
Respect des délais et des coûts des projets informatiques
Renforcer l’efficience du soutien sur des fonctions cibles
Efficience de la fonction achat
Efficience immobilière du site de Balard
Réussir la transformation du ministère et garantir les grands équilibres portés par la LPM
Taux de reclassement du personnel militaire
Taux de renouvellement des emplois primo-contractuels - Armées
Développement agricole et rural (Compte d’affectation spéciale)
775 - Développement et transfert en agriculture
Orienter l’action des structures chargées du conseil aux agriculteurs et de l’accompagnement des démarches collectives de développement, en cohérence avec les objectifs principaux du PNDAR : accompagner les transitions des exploitations agricoles vers des systèmes plus résilients et sobres en intrants, tenant compte des besoins des agriculteurs, des consommateurs et des attentes des citoyens, par le conseil dans le cadre de démarches collectives, le transfert de connaissances, de méthodes et d’outils actionnables par les agriculteurs, le développement des compétences
Nombre d’agriculteurs impliqués dans des groupes en transition agro-écologique (GIEE - 30 000)
Nombre de documents de diffusion de connaissances inscrits dans la base de données RD-Agri par le réseau des chambres d’agriculture, le réseau des ONVAR et les GIEE
776 - Recherche appliquée et innovation en agriculture
Renforcer le continuum entre recherche et innovation agricole pour accélérer l’émergence et l’appropriation d’innovations répondant aux enjeux d’une quadruple performance sociale, économique, sanitaire et environnementale
Audience des actions de diffusion et formation organisées par le réseau des instituts techniques agricoles
Capacité des instituts techniques agricoles à développer des partenariats multi-acteurs au niveau européen
Capacité des ITA à diffuser leurs résultats auprès de différents publics (professionnel, grand public, français et international) via les médias traditionnels et numériques
Direction de l’action du Gouvernement
Améliorer la sécurité et la performance des systèmes d’information de l’État (129)
Niveau de sécurité des systèmes d’information de l’État (129)
Favoriser l’adoption, dans les meilleurs délais, des décrets d’application des lois et des mesures de transposition des directives européennes (129)
Taux d’application des lois (129)
Taux de déficit de transposition des directives européennes (129)
129 - Coordination du travail gouvernemental
Accompagner les administrations dans leur transformation et la simplification de leurs relations avec les usagers
Ouverture et diffusion des données publiques
Améliorer l’information du citoyen sur les actions du Gouvernement
Niveau d’information sur l’action du gouvernement
Niveau de connaissance des citoyens sur le danger des drogues
Améliorer la coordination des actions interministérielles de lutte contre les drogues et les toxicomanies
Niveau de mobilisation des partenaires locaux dans la lutte contre les drogues
Améliorer la sécurité et la performance des systèmes d’information de l’État [Stratégique]
Niveau de sécurité des systèmes d’information de l’État [Stratégique]
Taux de sites sensibles ayant subi un incident dont la durée globale est supérieure à 4h
Améliorer le délai d’instruction des demandes d’indemnisation des victimes des essais nucléaires
Délais moyens d’instruction et de paiement des demandes d’indemnisation des victimes des essais nucléaires
Éclairer la décision politique en offrant une expertise reconnue
Apport des travaux stratégiques et prospectifs pour éclairer l’action des pouvoirs publics et préparer les réformes
Favoriser l’adoption, dans les meilleurs délais, des décrets d’application des lois et des mesures de transposition des directives européennes [Stratégique]
Taux d’application des lois [Stratégique]
Taux de déficit de transposition des directives européennes [Stratégique]
Optimiser le coût et la gestion des fonctions support
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Respect des coûts et délais des grands projets d’investissement
308 - Protection des droits et libertés
Défendre et protéger efficacement les droits et les libertés
Délai moyen d’instruction des dossiers
Délai moyen de publication des rapports du CGLPL
Nombre de contrôles réalisés
Nombre de déclarations de responsables publics contrôlées par la HATVP
Nombre de dossiers et de réclamations traités par an et par ETP d’agent traitant
Taux d’effectivité du suivi des prises de position des AAI
Éclairer la décision politique en offrant une expertise reconnue
Développer et offrir une expertise reconnue permettant d’éclairer avec réactivité la décision politique ou le débat public
Optimiser la gestion des fonctions support
Efficience de la gestion immobilière
Écologie, développement et mobilité durables
Améliorer la régulation dans les transports routiers et développer la part des modes alternatifs à la route (203)
Part modale des transports non routiers (203)
Limiter l’exposition aux risques technologiques et réduire l’impact des pollutions industrielles et agricoles sur les personnes, les biens et l’environnement (181)
Nombre total de contrôles des installations classées sur effectif de l’inspection (en ETPT) (181)
Réduire les émissions de gaz à effet de serre (174)
Émissions de gaz à effet de serre par habitant (174)
113 - Paysages, eau et biodiversité
Assurer la gestion intégrée de la ressource en eau
Masses d’eau en bon état
Préserver et restaurer la biodiversité
Effort de protection des espaces naturels terrestres et maritimes
Préservation de la biodiversité ordinaire
Retour à la conformité en police de l’eau et de la nature
159 - Expertise, information géographique et météorologie
IGN : élaborer une description du territoire faisant autorité
Appétence pour les données de l’IGN
Météo-France : disposer d’un système performant de prévision météorologique et d’avertissement des risques météorologiques
Performance des modèles de prévision numérique du temps et de la procédure de vigilance météorologique
Mobiliser les pouvoirs publics et la société civile en faveur de la transition écologique
Contribuer à l’information publique relative à l’environnement et au développement durable
Veiller aux retombées collectives des activités techniques, scientifiques et économiques
Financement de l’établissement par des ressources propres
Production et diffusion des connaissances scientifiques et techniques
174 - Énergie, climat et après-mines
Améliorer la qualité énergétique du parc de logements
ligne nouvelle
Nombre de logements ayant fait l’objet d’une rénovation performante grâce à MaPrimeRénov’
ligne nouvelle
Apporter une aide aux ménages en situation de précarité énergétique pour payer leurs factures d’énergie
Taux d’usage du chèque énergie
Maîtriser l’énergie en réduisant la consommation et en développant l’usage des énergies renouvelables
Efficience du fonds chaleur renouvelable de l’ADEME
Réduction des émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs
Émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs
Nombre d’infrastructures de recharge installées dans les locaux à usage d’habitation
Nombre de contribuables ayant bénéficié d’un crédit d’impôt sur le revenu au titre des dépenses effectivement supportées pour l’acquisition et la pose d’un système de charge pour véhicule électrique
Réduire les émissions de gaz à effet de serre [Stratégique]
Émissions de gaz à effet de serre par habitant [Stratégique]
181 - Prévention des risques
Assurer un contrôle performant de la sûreté nucléaire et de la radioprotection et renforcer l’information du public
Maîtrise des délais de publication des décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire
Limiter l’exposition aux risques technologiques et réduire l’impact des pollutions industrielles et agricoles sur les personnes, les biens et l’environnement [Stratégique]
Nombre total de contrôles des installations classées sur effectif de l’inspection (en ETPT) [Stratégique]
Réduire l’impact des déchets et des produits sur les personnes, les biens et l’environnement
Efficacité du fonds économie circulaire
Réduire la vulnérabilité des personnes, des biens et de l’environnement aux risques naturels majeurs et hydrauliques
Prévention des inondations
Prévision des inondations
203 - Infrastructures et services de transports
Améliorer l’efficacité, l’attractivité, la régularité et la qualité des services nationaux de transport conventionnés de voyageurs
Contribution à l’exploitation ramenée aux trains-kilomètres
Pourcentage de trains en grand retard (>30 minutes)
Pourcentage de trains supprimés
Régularité des services nationaux de transport conventionnés à 5 minutes
Taux de remplissage
Améliorer la qualité des infrastructures de transports
Coût des opérations de régénération et d’entretien du réseau ferré
État des réseaux routier, ferroviaire et fluvial
Améliorer la régulation dans les transports routiers et développer la part des modes alternatifs à la route [Stratégique]
Contrôle des transports routiers
Part de marché des grands ports maritimes
Part modale des transports non routiers [Stratégique]
Réaliser au meilleur coût les projets de desserte planifiés et moderniser efficacement les réseaux de transports
Intérêt socio-économique des opérations
205 - Affaires maritimes, pêche et aquaculture
Mieux contrôler les activités de pêche
Contrôles menés dans le cadre de la politique commune des pêches
Ratio du nombre d’inspections en mer pilotées par le Centre national de surveillance des pêches (CNSP) au regard des inspections déclarées dans la base SATI
Réalisation des inspections sur les besoins identifiés dans le cadre des plans interrégionaux et régionaux de contrôle (PIRC/PRC)
Mieux contrôler les activités maritimes et en particulier la pêche
Contrôles menés par le dispositif de contrôle et de surveillance des affaires maritimes (DCS) dans le cadre de la politique commune des pêches
Taux d’infractions constatées à la pêche
Promouvoir la flotte de commerce et l’emploi maritime
Évolution de l’emploi et de la flotte de commerce maritime
Taux des actifs maritimes (employés dans les domaines maritime et para-maritime) parmi les anciens élèves des établissements d’enseignement maritime 3 ans après l’obtention de leur diplôme de formation initiale
Renforcer la sécurité maritime et la protection de l’environnement
Contrôle des navires
Ratio entre le nombre de personnes sauvées et le nombre de personnes impliquées dans un accident maritime après une opération de sauvetage coordonnée par les CROSS
Taux d’identification des sources à l’origine de rejets illicites et polluants en mer
217 - Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
Être une administration exemplaire, au regard du développement durable, dans la maîtrise des moyens de fonctionnement
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
345 - Service public de l’énergie
Contribuer à l’injection annuelle de 6 TWh de biométhane à l’horizon 2023
Part des énergies renouvelables dans la consommation de gaz
Rémunération de référence moyenne des nouveaux contrats de soutien pour l’injection de gaz
Volume de biométhane injecté
Contribuer à porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité en 2030
Part des énergies renouvelables dans la production d’électricité
380 - Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires
Efficacité des crédits mobilisés dans le cadre du Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires
Effet de levier exprimé sur la totalité du fonds
Qualité du cadre de vie
Surface de friches recyclées (fonds friches)
Rénovation énergétique
Taux moyen d’économies d’énergie
Économie
Renforcer l’efficacité des aides aux entreprises (134)
Écart entre le taux de croissance des entreprises aidées par Bpifrance financement et celui des entreprises comparables (134)
134 - Développement des entreprises et régulations
Améliorer l’efficacité du soutien public à l’internationalisation des entreprises
Efficience du soutien public de Business France en matière d’internationalisation des entreprises
Assurer le fonctionnement loyal et sécurisé des marchés
Taux de mise en conformité des opérateurs suite à une demande de l’administration
Taux de suite opérationnelle des enquêtes en matière de pratiques anticoncurrentielles
Développer l’attractivité touristique de la France
Attractivité touristique de la France
Renforcement des partenariats d’Atout France
Renforcer l’efficacité des aides aux entreprises [Stratégique]
Écart de taux de pérennité à 3 ans des entreprises aidées
Écart entre le taux de croissance des entreprises aidées par Bpifrance financement et celui des entreprises comparables [Stratégique]
Effets de levier et d’entraînement des dispositifs de garantie
Suivi du prix de l’électricité pour les industries électro-intensives
220 - Statistiques et études économiques
Développer la dématérialisation des enquêtes, dans le but d’alléger la charge de réponse des enquêtés, de gagner en qualité et de réduire les coûts
Dématérialisation des enquêtes
Faire parler les chiffres de l’Insee et aller au-devant de tous les publics
Pertinence de l’Insee du point de vue des utilisateurs du site Insee.fr
Respecter les engagements de la France par rapport à l’Europe en termes de délais de diffusion des résultats économiques
Nombre de jours de retard cumulés entre les dates de diffusion et les dates prévues dans les engagements européens
305 - Stratégies économiques
Assurer l’efficacité du réseau international de la Direction générale du Trésor
Taux de réponse de la DG Trésor aux demandes d’avis adressées aux services économiques par la représentation permanente de la France auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et par le bureau de l’administrateur pour la France au Fonds monétaire international (FMI)
Taux de satisfaction des acteurs économiques locaux sur l’action des services économiques
Assurer la qualité de l’analyse et des prévisions présentées dans le projet de loi de finances, dans le domaine des évolutions économiques et dans celui des recettes fiscales
Fiabilité comparée, au vu des réalisations, des prévisions du Gouvernement présentées dans le RESF et de celles des instituts de conjoncture
Fiabilité des prévisions de recettes fiscales nettes
Assurer un traitement efficace du surendettement
Capacité de la Banque de France à traiter dans les meilleurs délais un dossier de surendettement
Efficience du traitement des dossiers de surendettement
343 - Plan France Très haut débit
Généralisation de la couverture en fibre optique sur l’ensemble du territoire à l’horizon 2025
Nombre cumulé de locaux (foyers et entreprises) éligibles à la FttH au titre de l’année N dans la zone d’initiative publique France entière
Engagements financiers de l’État
Couvrir le programme d’émission dans les meilleures conditions d’efficience et de sécurité (117)
Taux de couverture moyen des adjudications (117)
Favoriser l’investissement dans le logement en préservant l’équilibre financier du fonds d’épargne (145)
Efficience du fléchage de l’épargne réglementée vers le financement du logement social (145)
Prélèvement effectué par l’État sur le fonds d’épargne (145)
114 - Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)
Assurer l’équilibre à moyen terme des procédures publiques d’assurance-crédit, notamment en maintenant une dispersion suffisante des catégories de risques garantis
Indice moyen pondéré du portefeuille des risques de l’assurance-crédit (risque pays)
Encourager les PME à prospecter les marchés extérieurs
Taux de retour en fin de période de garantie
Qualité de gestion des prêts garantis par l’État (PGE) par Bpifrance
Délais d’indemnisation des banques et de paiement des commissions
Part de dossiers PGE contrôlés
Répondre aux besoins des entreprises en garanties du risque exportateur, tout en respectant le principe de subsidiarité et en limitant l’exposition de l’État sur les moins bons risques
Pourcentage des bons risques et des moins bons risques parmi les entreprises bénéficiaires des garanties du risque exportateur
Satisfaire la demande des entreprises en couverture de risque de change, sous la contrainte de la gestion à l’équilibre de la procédure
Nombre de PME ayant bénéficié d’une garantie de change
Position nette réévaluée (valeur du portefeuille risque/couverture au 31/12 de l’année)
117 - Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)
Améliorer l’information préalable par les correspondants du Trésor de leurs opérations financières affectant le compte du Trésor
Taux d’annonce des correspondants du Trésor
Couvrir le programme d’émission dans les meilleures conditions d’efficience et de sécurité [Stratégique]
Adjudications non couvertes
Taux de couverture moyen des adjudications [Stratégique]
Obtenir un niveau de contrôle des risques de qualité constante et qui minimise la survenance d’incidents
Incidents d’exécution des opérations de dette et de trésorerie
Qualité du système de contrôle
Optimiser la gestion de la trésorerie en fonction des conditions de marché
Rémunération des placements de trésorerie
Solde du compte de l’État à la Banque de France en fin de journée
145 – Épargne
Encourager le développement de l’épargne individuelle à long terme afin de contribuer au financement de l’économie
Rapport des placements finançant les entreprises sur le total des placements des compagnies d’assurance dans le cadre des contrats d’assurance vie gérés
Favoriser l’investissement dans le logement en préservant l’équilibre financier du fonds d’épargne [Stratégique]
Efficience du fléchage de l’épargne réglementée vers le financement du logement social [Stratégique]
Prélèvement effectué par l’État sur le fonds d’épargne [Stratégique]
Taux de clôtures de PEL donnant lieu à un prêt d’épargne logement
344 - Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque
Assurer un versement efficient des aides aux collectivités territoriales, groupements, établissements publics locaux et services départementaux d’incendie et de secours dans le cadre de la sortie des emprunts à risque
Part (en nombre) des rejets de virement
369 - Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19
Retracer l’amortissement de la dette de l’État en 2020 et 2021 liée à la covid-19
Taux de réalisation de l’objectif annuel inscrit dans l’échéancier
Enseignement scolaire
Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants
Proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation (champs public et privé)
Taux d’accès au baccalauréat (champs public et privé)
Taux d’accès au diplôme national du brevet (DNB)
Conduire tous les élèves à l’acquisition des connaissances et compétences attendues à l’entrée de 6e
Proportion d’élèves performants et score moyen de l’ensemble des élèves en français à l’entrée en 6e
Proportion d’élèves performants et score moyen de l’ensemble des élèves en mathématiques à l’entrée en 6e
Favoriser la poursuite d’études des jeunes à l’issue de la scolarité secondaire
Poursuite d’études des nouveaux bacheliers issus de l’enseignement public et privé
139 - Enseignement privé du premier et du second degrés
Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants
Mixité des filles et des garçons en terminale
Proportion d’élèves entrant en 3e avec au moins un an de retard
Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun
Taux d’accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis inscrits en première année d’un cycle de formation
Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire
Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun
Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de sixième, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun
Proportion d’élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard
Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire
Poursuite d’études des nouveaux bacheliers
Taux d’emploi 6 mois après la sortie de formation selon le diplôme préparé
Répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves sur l’ensemble du territoire
Nombre d’académies bénéficiant d’une dotation en personnels équilibrée
Scolarisation des élèves en situation de handicap dans l’enseignement primaire et secondaire
140 - Enseignement scolaire public du premier degré
Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun exigibles au terme de la scolarité primaire
Proportion d’élèves entrant en sixième avec au moins un an de retard
Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun
Scolarisation des élèves du 1er degré en situation de handicap
Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués
Écarts de taux d’encadrement à l’école primaire entre éducation prioritaire (EP) et hors EP et proportion d’enseignants avec 5 ans et plus d’ancienneté en EP
Nombre d’académies bénéficiant d’une dotation globale équilibrée parmi les 30 académies
141 - Enseignement scolaire public du second degré
Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants
Écart de taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) entre éducation prioritaire (EP) et hors EP
Mixité des filles et des garçons en terminale
Proportion d’élèves entrant en 3e avec au moins un an de retard
Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de sixième, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun
Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun
Scolarisation des élèves du second degré en situation de handicap
Taux d’accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis inscrits en première année d’un cycle de formation
Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire
Poursuite d’études des nouveaux bacheliers
Taux d’emploi 6 mois après la sortie de formation selon le diplôme préparé
Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués
Écart de taux d’encadrement au collège entre éducation prioritaire (EP) et hors EP et proportion des enseignants avec 5 ans d’ancienneté et plus en EP
Nombre d’académies bénéficiant d’une dotation équilibrée parmi les 30 académies
Pourcentage d’heures d’enseignement délivrées devant des groupes de dix élèves ou moins
Pourcentage d’heures d’enseignement non assurées (pour indisponibilité des locaux, absence d’enseignants non remplacés)
143 - Enseignement technique agricole
Assurer un enseignement général, technologique et professionnel conduisant à la réussite scolaire et à une bonne insertion sociale et professionnelle
Taux d’insertion professionnelle
Taux de réussite aux examens
Optimiser la gestion de la formation initiale scolaire
Dépense de l’État pour la formation d’un élève de l’enseignement agricole technique
214 - Soutien de la politique de l’éducation nationale
Améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines
Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants des premier et second degrés publics
Efficience de la gestion des ressources humaines
Part des surnombres disciplinaires
Optimiser les moyens des fonctions support
Dépense de fonctionnement par agent
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Ratio d’efficience bureautique
Respect des coûts et délais des grands projets
Réussir la programmation et la gestion des grands rendez-vous de l’année scolaire
Coût des examens des élèves et des concours de personnels enseignants par candidat présent
Nombre de postes d’enseignants non pourvus à la rentrée scolaire et durée moyenne des vacances de postes (enseignement public)
230 - Vie de l’élève
Faire respecter l’école, améliorer le climat scolaire et favoriser l’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté
Proportion d’actes de violence grave signalés
Taux d’absentéisme des élèves
Taux de participation des lycéens aux élections des “Conseils des délégués pour la vie lycéenne” (CVL)
Promouvoir la santé des élèves et contribuer à améliorer leur qualité de vie
Proportion d’élèves ayant bénéficié de visites médicales et de dépistage obligatoires
Qualité de vie perçue des élèves de troisième
Taux de couverture des prescriptions des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées pour la scolarisation des élèves en situation de handicap
Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Compte d’affectation spéciale)
Améliorer le rythme de décaissement des subventions attribuées aux AODE
Stock de subventions attribuées restant à décaisser par les AODE
793 - Électrification rurale
Amélioration de la qualité des réseaux de distribution
Résorption des départs mal alimentés (DMA)
Sécurisation des réseaux basse tension en fils nus
Gestion des finances publiques
Améliorer l’efficacité de la lutte contre la fraude fiscale et du traitement des dépenses publiques, assurer la qualité des prévisions présentées dans le projet de loi de finances et contribuer à l’accessibilité et à la clarté de la norme fiscale (156)
Taux de déclaration et de recouvrement spontanés (civisme)
Renforcer la qualité de service aux usagers et l’efficience des réseaux du recouvrement fiscal
Coût de collecte des recettes douanières et fiscales
Taux de réponse de la DGDDI et de la DGFiP aux demandes de rescrit dans les délais réglementaires
156 - Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Améliorer l’efficacité de la lutte contre la fraude fiscale et du traitement des dépenses publiques, assurer la qualité des prévisions présentées dans le projet de loi de finances et contribuer à l’accessibilité et à la clarté de la norme fiscale [Stratégique]
Délais de production de la doctrine fiscale opposable à l’administration
Efficacité de la lutte contre la fraude fiscale
Efficacité des contrôles ciblés par intelligence artificielle (IA) et data mining
ligne nouvelle
Fiabilité des prévisions de dépenses fiscales
Traitement des dépenses publiques
Maîtriser les coûts de gestion de la DGFiP au profit d’une efficience accrue
Taux d’intervention et d’évolution de la productivité
Renforcer la qualité de service au profit des usagers et des partenaires
Délai de paiement des dépenses publiques
Dématérialisation de l’offre de service aux usagers
Proximité de l’administration, relation de confiance, rapidité et qualité de la transmission des informations aux usagers
Qualité des comptes publics
218 - Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Améliorer l’information budgétaire et la qualité des services rendus aux administrations
Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l’AIFE
Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l’État
Taux de satisfaction des commanditaires/clients
Améliorer les conditions d’emploi des personnels
Part des agents bénéficiant de prestations d’action sociale dans les secteurs de la restauration, de l’aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents
Maîtriser le coût des fonctions support
Efficience de la gestion immobilière
Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par la DAE
Indicateur d’efficience de la fonction achat
302 - Facilitation et sécurisation des échanges
Amplifier la lutte contre les trafics et la criminalité organisée et garantir la conformité des marchandises sur l’ensemble de la chaîne logistique
Amplifier la lutte contre les trafics et la criminalité organisée
Garantir la conformité des marchandises sur l’ensemble de la chaîne logistique
Faire de la douane une administration moderne et innovante
Faire de la donnée un outil central de la douane
Optimiser et moderniser le traitement des flux de marchandises en frontière et consolider l’accompagnement des entreprises
Accompagner les entreprises en sécurisant leurs opérations douanières
Consolider l’accompagnement des entreprises
Gestion du patrimoine immobilier de l’État (Compte d’affectation spéciale)
Optimiser le parc immobilier de l’État
Rendement d’occupation des surfaces
723 - Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État
Optimiser le parc immobilier de l’État
Surfaces de bureaux remis au Domaine, inoccupées depuis 36 mois ou plus
Immigration, asile et intégration
Améliorer l’efficacité de la lutte contre l’immigration irrégulière (303)
Nombre de retours forcés exécutés (303)
Améliorer les conditions d’accueil et d’intégration des étrangers (104)
Efficience de la formation linguistique dans le cadre du CIR (contrat d’intégration républicaine) (104)
Réduire les délais de traitement de la demande d’asile (303)
Délai de l’examen d’une demande d’asile par l’OFPRA (303)
104 - Intégration et accès à la nationalité française
Améliorer l’efficacité du traitement des dossiers de naturalisation
Efficacité de la procédure d’instruction d’un dossier de naturalisation
Améliorer les conditions d’accueil et d’intégration des étrangers [Stratégique]
Efficience de la formation linguistique dans le cadre du CIR (contrat d’intégration républicaine) [Stratégique]
Part des personnes ayant bénéficié d’une orientation vers le service public de l’emploi qui s’y sont inscrites pendant la durée du CIR
Programme AGIR : taux de sortie positive en logement pérenne et en emploi ou en formation des bénéficiaires de la protection internationale
Taux de sortie positive en emploi ou en formation des bénéficiaires de la protection internationale
303 - Immigration et asile
Améliorer l’efficacité de la lutte contre l’immigration irrégulière [Stratégique]
Nombre d’éloignements et de départs aidés exécutés
Nombre de retours forcés exécutés [Stratégique]
Optimiser la prise en charge des demandeurs d’asile
Part des demandeurs d’asile hébergés
Part des places occupées par des demandeurs d’asile et autres personnes autorisées
Réduire les délais de traitement de la demande d’asile [Stratégique]
Délai de l’examen d’une demande d’asile par l’OFPRA [Stratégique]
Taux de transfert des demandeurs d’asile placés sous procédure Dublin
Investir pour la France de 2030
Augmenter l’effort national de R&D
Contribution de France 2030 à l’effort de R&D national
Rendre la gestion du PIA plus efficiente
Coûts de gestion de France 2030
421 - Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche
Développer l’innovation pédagogique
Part de la population étudiante et enseignante impliquée dans des projets financés par le PIA
Intégrer et soutenir l’excellence de la recherche et enseignement supérieur
Évolution de la part de la production scientifique issue des IDEX et ISITE
Évolution des établissements d’enseignement supérieur français les mieux classés dans le classement de l’Université de Leiden
Ouvrir les établissements à de nouveaux modes de gestion
Part des cofinancements dans la gestion des équipements structurants soutenus par le PIA
422 - Valorisation de la recherche
Faciliter l’appropriation de l’innovation
Capacité des Sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT) à générer leurs ressources propres et à accompagner les start-ups
Évolution du nombre d’essais cliniques réalisés par les écosystèmes de santé soutenus par le PIA
Soutenir les investissements dans le parc industriel concourant au renforcement de la performance environnementale
Taux de réussite commerciale des actions concourant à la performance environnementale
423 - Accélération de la modernisation des entreprises
Accélérer la croissance des PME et des ETI
Investissements en capital innovation en proportion du PIB
Qualité du soutien à l’innovation
Soutenir la modernisation des entreprises françaises
Évolution du nombre de partenaires privés impliqués dans des projets d’innovation collaborative (PSPC)
424 - Financement des investissements stratégiques
Accélérer les démonstrateurs et le déploiement des innovations technologiques
Taux de réussite commerciale des projets soutenus
Adapter le capital humain aux filières d’avenir
Mobiliser la recherche sur les innovations
Préparer les métiers de demain
Favoriser les transferts de technologies et la valorisation de la recherche dans les filières d’avenir
Transfert de technologies dans les filières d’avenir
Soutenir l’industrialisation dans les filières d’avenir
Création de nouveaux sites industriels
425 - Financement structurel des écosystèmes d’innovation
Soutenir l’émergence et le développement des start-ups et nouveaux sites industriels
Écart entre la croissance des entreprises aidées par Bpifrance financement et celle des entreprises comparables
Financement des start-ups industrielles
Transformer le paysage académique
Effet de levier des financements de l’enseignement supérieur et de la recherche sur des cofinancements publics et privés
Justice
Améliorer les conditions de détention des personnes sous main de justice ainsi que les conditions de travail des personnels pénitentiaires (107)
Taux d’occupation des établissements pénitentiaires (107)
Favoriser la réinsertion (107)
Pourcentage de personnes placées sous écrou et condamnées bénéficiant d’une mesure sous écrou de DDSE, PE ou SL (107)
Garantir une aide à la décision efficace et améliorer la qualité des prises en charge éducatives (182)
Délais moyens de prise en charge (imputables aux services du secteur public et du secteur associatif habilité) (182)
Durée de placement (182)
Taux d’inscription des jeunes pris en charge dans un dispositif d’insertion sociale et professionnelle ou de formation (182)
Rendre une justice de qualité (166)
Délai moyen de traitement des procédures civiles, hors procédures courtes (166)
101 - Accès au droit et à la justice
Améliorer l’accompagnement des victimes d’infraction(s)
Taux de prise en charge des victimes d’infractions pénales
Favoriser l’accès de tous au droit et à la justice
Délai de traitement des demandes d’aide juridictionnelle
Part de la population à moins de 30 minutes d’un point justice ou d’un espace de rencontre
Part des demandes d’aide juridictionnelle déposées et traitées par voie dématérialisée
Garantir l’efficience du dispositif d’aide juridictionnelle
Coût de traitement d’une décision d’aide juridictionnelle
Taux de mise en recouvrement des frais avancés par l’État au titre de l’aide juridictionnelle
107 - Administration pénitentiaire
Améliorer les conditions de détention des personnes sous main de justice ainsi que les conditions de travail des personnels pénitentiaires [Stratégique]
Taux d’établissements pénitentiaires labellisés dans le processus de « prise en charge et accompagnement des personnes détenues »
Taux d’occupation des établissements pénitentiaires [Stratégique]
Taux d’occupation des structures dédiées au maintien des liens familiaux
Taux de personnes détenues bénéficiant d’une cellule individuelle
Taux de recours à la visioconférence dans le cadre des extractions judiciaires
Favoriser la réinsertion [Stratégique]
Évolution du TIG
Impact sur la population carcérale du développement des peines courtes alternatives à l’incarcération
Mesure de l’activité des services pénitentiaires d’insertion et de probation
Part des prévenus en attente de jugement sur l’ensemble de la population pénale
Pourcentage de détenus bénéficiant d’une formation générale ou professionnelle
Pourcentage de personnes détenues travaillant à l’intérieur des établissements pénitentiaires
Pourcentage de personnes placées sous écrou et condamnées bénéficiant d’une mesure sous écrou de DDSE, PE ou SL [Stratégique]
Renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires
Nombre d’actes de violence pour 1 000 personnes détenues
Nombre d’évasions pour 10 000 détenus (sous garde pénitentiaire directe/hors de l’établissement)
Taux de détenus radicalisés ayant suivi un programme de prévention de la radicalisation violente
166 - Justice judiciaire
Adapter et moderniser la justice
Dépense moyenne de frais de justice par affaire faisant l’objet d’une réponse pénale
Part des conciliations réussies
Satisfaction sur la qualité de l’accueil dans les tribunaux
Transformation numérique de la justice
Rendre une justice de qualité [Stratégique]
Délai moyen de traitement des procédures civiles, hors procédures courtes [Stratégique]
Délai moyen de traitement des procédures pénales
Délai théorique d’écoulement du stock des procédures
Nombre d’affaires civiles et pénales traitées par magistrat
Nombre d’affaires civiles et pénales traitées par personnel de greffe
Taux de cassation (affaires civiles et pénales)
Renforcer l’efficacité de la réponse pénale, le sens et l’efficacité de la peine
Alternatives aux poursuites (TJ)
Délai de mise à exécution des peines d’emprisonnement ferme ou en partie ferme
Taux de mise à exécution des peines d’emprisonnement ferme ou en partie ferme
Taux de peines alternatives à l’emprisonnement ferme
182 - Protection judiciaire de la jeunesse
Garantir une aide à la décision efficace et améliorer la qualité des prises en charge éducatives [Stratégique]
Délais moyens de prise en charge (imputables aux services du secteur public et du secteur associatif habilité) [Stratégique]
Durée de placement [Stratégique]
Proportion de jeunes en détention provisoire parmi les jeunes détenus
Taux d’inscription des jeunes pris en charge dans un dispositif d’insertion sociale et professionnelle ou de formation [Stratégique]
Optimiser l’emploi des moyens humains, financiers et matériels
Taux d’occupation et de prescription des établissements
310 - Conduite et pilotage de la politique de la justice
Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Part des femmes et des hommes ayant pris un congé parental au cours de l’année
Optimiser la qualité et l’efficience des fonctions de soutien
Efficience de la fonction achat
Performance des SIC
Performance énergétique du parc occupé en année N-1
Respect des coûts et des délais des grands projets immobiliers
Respect des coûts et des délais des grands projets informatiques
335 - Conseil supérieur de la magistrature
Contribuer à la continuité du fonctionnement de l’institution judiciaire
Délai utile d’examen des propositions de nomination du garde des Sceaux
Médias, livre et industries culturelles
Favoriser l’accès du public aux bibliothèques et le développement de la lecture (334)
Fréquentation des bibliothèques (334)
Veiller au maintien du pluralisme de la presse (180)
Diffusion de la presse (180)
180 - Presse et médias
Améliorer le ciblage et l’efficacité des dispositifs d’aide
Effet de levier des aides directes d’investissement à la presse
Part de l’aide publique globale accordée à la presse d’information politique et générale
Taux de portage de la presse d’abonnés
Contribuer au développement de l’Agence France-Presse et à la qualité de sa gestion
Croissance des charges
Développement de produits et de marchés à fort potentiel de croissance
Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité
Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l’expression radiophonique
Veiller au maintien du pluralisme de la presse [Stratégique]
Diffusion de la presse [Stratégique]
334 - Livre et industries culturelles
Favoriser l’accès du public aux bibliothèques et le développement de la lecture [Stratégique]
Amélioration de l’accès au document écrit
Fréquentation des bibliothèques [Stratégique]
Soutenir la création et la diffusion du livre
Part de marché des librairies indépendantes
Renouvellement de la création éditoriale
Outre-mer
Encourager la création et la sauvegarde d’emplois durables dans le secteur marchand (138)
Impact des exonérations de cotisations patronales de sécurité sociale sur l’évolution des effectifs salariés dans les DOM (138)
Lutter contre l’exclusion du marché du travail des publics les plus éloignés de l’emploi par des actions de formation professionnelle adaptées (138)
Taux d’insertion des volontaires du SMA en fin de contrat (138)
Mieux répondre au besoin de logement social (123)
Fluidité du parc de logements sociaux (123)
123 - Conditions de vie outre-mer
Accompagner les collectivités d’outre-mer dans leur action en faveur de l’aménagement et du développement durable
Taux de réalisation des projets d’investissement du programme 123
Mieux répondre au besoin de logement social [Stratégique]
Fluidité du parc de logements sociaux [Stratégique]
138 - Emploi outre-mer
Encourager la création et la sauvegarde d’emplois durables dans le secteur marchand [Stratégique]
Impact des exonérations de cotisations patronales de sécurité sociale sur l’évolution des effectifs salariés dans les DOM [Stratégique]
Lutter contre l’exclusion du marché du travail des publics les plus éloignés de l’emploi par des actions de formation professionnelle adaptées [Stratégique]
Taux d’insertion des volontaires du SMA en fin de contrat [Stratégique]
Taux d’insertion professionnelle des jeunes ayant bénéficié d’une mesure de formation professionnelle en mobilité, 6 mois après la sortie de la mesure
Participations financières de l’État (Compte d’affectation spéciale)
731 - Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État
Assurer le succès des opérations de cessions des participations financières
Écart entre les recettes de cessions et la valeur boursière des participations cédées
Taux des commissions versées par l’État à ses conseils
Veiller à l’augmentation de la valeur des participations financières de l’État
Rentabilité opérationnelle des capitaux employés (ROCE)
Suivi et maîtrise de l’endettement
Taux de rendement de l’actionnaire
732 - Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État
Contribuer au désendettement de l’État et d’administrations publiques (APU)
Part des ressources consacrées au désendettement de l’État et d’administrations publiques
Réduction de la dette des entités entrant dans le périmètre des administrations publiques
Pensions (Compte d’affectation spéciale)
741 - Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité
Maîtriser le coût de la gestion des pensions civiles et militaires de retraite (PCMR)
Coût de gestion d’un ressortissant du régime des pensions civiles et militaires de retraite
Coût de gestion des pensions civiles et militaires de retraite pour 100 € de pensions versés
Optimiser la prévision de dépenses et recettes des pensions
Dépenses de pensions civiles et militaires de retraites et allocations temporaires d’invalidité : écart entre la prévision et l’exécution
742 - Ouvriers des établissements industriels de l’État
Maîtriser les coûts de la gestion administrative inclus dans la dépense totale
Coût du processus de contrôle d’une liquidation
Dépenses de gestion pour 100 € de pension
Optimiser la prévision de dépenses et recettes des pensions
Dépenses de pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État : écart entre la prévision et l’exécution
Optimiser le taux de recouvrement
Taux de récupération des indus et trop-versés
Plan de relance
Assurer la mise en œuvre rapide du plan de relance
Taux de consommation des crédits
Soutenir et transformer l’économie française
Créations d’emplois liées aux mesures de relance
Réduction des émissions de CO2 en France
362 - Écologie
Améliorer la qualité énergétique du parc de logements
Nombre de logements sortis du statut de « passoire thermique » grâce à MaPrimeRénov’
Assurer la mise en œuvre rapide du volet Écologie du plan de relance
Taux de consommation des crédits
Assurer la transition énergétique des bâtiments publics
Économie d’énergie attendue
Développer la part des modes alternatifs à la route
Part modale des transports non routiers
Réduction des émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs
Émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs
363 - Compétitivité
Accompagner les entreprises dans la transition numérique et moderniser l’État
Rang de la France au sein de l’UE en matière d’intégration des technologies dans les entreprises
Assurer la contribution des garanties publiques au soutien de la compétitivité
Écart de taux de pérennité à 3 ans des entreprises aidées
Suivi des volumes de capitaux déployés par les véhicules d’investissement bénéficiant de la garantie Bpifrance
Assurer la mise en œuvre rapide du volet Compétitivité du plan de relance
Taux de consommation des crédits
Sécuriser nos approvisionnements dans les secteurs stratégiques et soutenir l’emploi industriel
Nombre d’emplois créés ou confortés grâce aux dispositifs de relocalisations sectorielles ou territoriales
Soutenir les entreprises à l’export
Nombre de missions VIE engagées dans les PME et ETI
Taux d’impact en termes de courant d’affaire du chèque export
364 - Cohésion
Assurer la mise en œuvre rapide du volet Cohésion du plan de relance
Taux de consommation des crédits
Contribuer à la sauvegarde de l’emploi dans les secteurs affectés
Nombre d’entreprises bénéficiaires d’une allocation d’activité partielle
Nombre d’heures chômées financées par l’activité partielle
Nombre de salariés concernés par l’activité partielle
Offrir une solution à tous les jeunes
Faciliter l’insertion dans l’emploi des jeunes
Prêts à des États étrangers (Compte de concours financiers)
851 - Prêts du Trésor à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France
Permettre la réalisation de projets de développement durable dans les pays étrangers, faisant appel au savoir-faire français
Pourcentage de protocoles de prêt signés au cours de l’année n-2 ayant donné lieu à l’imputation d’un contrat dans les deux ans après la signature
Engager au moins 55 % de financements climat chaque année
Pourcentage de projets engagés qui répondent à un objectif climatique (atténuation ou adaptation au changement climatique) au sens des marqueurs de Rio
852 - Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France
Participer au rétablissement de la stabilité macroéconomique et à la création des conditions de la croissance des pays en développement
Pourcentage de pays dont la soutenabilité de la dette a été rétablie par l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés (Compte de concours financiers)
862 - Prêts pour le développement économique et social
Appuyer les dispositifs de sauvegarde des entreprises
Effet de levier sur les capitaux privés d’un prêt pour le développement économique et social
Pérennité des entreprises soutenues, à n+3, mesurée par le taux de remboursement des prêts pour le développement économique et social accordés en n-3
877 - Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19
Apporter une réponse ciblée et efficace pour les entreprises stratégiques présentant de réelles possibilités de reprise
Taux de défaillance des entreprises soutenues au 31/12/2020, au 31/12/2021 et au 31/12/2022
Effet de levier sur l’apport d’autres financements
Taux de recouvrement
Part des entreprises industrielles de 50 à 250 salariés dans le volume d’avances distribué
Contribuer à la pérennité des entreprises les plus affectées par la crise sanitaire
Montant moyen des avances ou prêts par emploi concerné
Nombre d’entreprises soutenues
Nombre d’emplois soutenus
Prêts et avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics (Compte de concours financiers)
Assurer le respect des conditions de financement et de durée des prêts et avances du Trésor
Respect de la règle de neutralité budgétaire des opérations, pour l’État
Respect des conditions de durée des prêts et avances du Trésor
828 - Prêts destinés à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité à la suite des conséquences de l’épidémie de covid-19
Assurer l’accès rapide des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) au mécanisme de l’avance remboursable
Taux de remboursement des crédits par les AOM bénéficiaires au 31/12/2021, 31/12/2022 et suivant jusqu’à la date limite de remboursement du 31/12/2030
Taux de consommation des crédits budgétaires dédiés au 30/06/2021
Publications officielles et information administrative (Budget annexe)
Améliorer l’accès à l’information légale et administrative et l’offre de services aux usagers
Accès aux informations et aux démarches administratives
Diffusion de la norme juridique
Transparence du débat public
623 - Édition et diffusion
Optimiser la production et développer la diffusion des données
Améliorer la productivité et réduire l’impact environnemental
Contribution au développement de l’accès à la commande publique
Optimiser et sécuriser la production du Journal officiel (JO)
624 - Pilotage et ressources humaines
Optimiser les fonctions soutien
Efficience de la gestion immobilière
Recherche et enseignement supérieur
Accroître la production scientifique des opérateurs de recherche et leur dynamisme autour des priorités nationales de recherche
Performance de la production scientifique française mesurée par la part dans le décile des publications les plus citées au monde (Top 10 %) des corpus thématiques définis par les clusters du pilier 2 du programme-cadre européen Horizon Europe
Production scientifique des opérateurs de la mission
Améliorer la part de la R&D des entreprises françaises dans l’effort national de recherche
Effort de la recherche de la France
Participer activement à la construction de l’Europe de la recherche
Présence des opérateurs de la mission dans les projets financés par le PCRI de l’Union européenne
Répondre aux besoins de qualification supérieure par la formation tout au long de la vie (150)
Pourcentage d’insertion professionnelle des jeunes diplômés
Pourcentage d’une classe d’âge obtenant un diplôme de l’enseignement supérieur en formation initiale (150)
142 - Enseignement supérieur et recherche agricoles
Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l’appui aux politiques publiques
Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an
Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l’international
Taux d’insertion des diplômés
Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service
Coût unitaire de formation par étudiant pour l’État (cursus de référence)
150 - Formations supérieures et recherche universitaire
Améliorer l’efficience des opérateurs
Accès aux services et ressources documentaires de l’ESR
Efficience environnementale
Part des mentions à faibles effectifs (L et M)
Qualité de la gestion immobilière
Améliorer la réussite des étudiants
Admission dans l’enseignement supérieur
Assiduité
Jeunes sortant de l’enseignement supérieur sans diplôme post-bac
Mesures de la réussite étudiante
Améliorer le transfert et la valorisation des résultats de la recherche
Montant des contrats de recherche passés avec les entreprises dans les ressources des opérateurs
Montant des redevances sur titre de propriété intellectuelle dans les ressources des opérateurs
Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international
Production scientifique des opérateurs du programme
Renforcer l’ouverture européenne et internationale des établissements
Coopération internationale
Part des étudiants étrangers en mobilité internationale inscrits en licence, en master et en doctorat sur l’ensemble des inscrits de ces mêmes formations
Présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de l’Union européenne
Proportion d’étrangers dans les recrutements d’enseignants-chercheurs
Répondre aux besoins de qualification supérieure par la formation tout au long de la vie [Stratégique]
Formation continue
Insertion professionnelle des diplômés en formation initiale
Pourcentage d’une classe d’âge obtenant un diplôme de l’enseignement supérieur en formation initiale [Stratégique]
172 - Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires
Développer le rayonnement international de la recherche française
Chercheurs étrangers recrutés ou accueillis temporairement dans les laboratoires
Part des co-publications réalisées avec des partenaires de pays du Sud parmi les publications des opérateurs du programme
Participer activement à la construction de l’Europe de la recherche
Part des articles co-publiés avec un pays membre de l’Union européenne (UE 27) dans les articles des opérateurs du programme
Part du PCRI attribuée à des équipes françaises
Présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRI de l’Union européenne
Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international
Production scientifique des opérateurs du programme
Promouvoir le transfert et l’innovation
Mesures de l’impact du crédit d’impôt recherche (CIR)
Part des redevances et des contrats de recherche dans les ressources des opérateurs
190 - Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables
Accroître, par la recherche, la compétitivité et la sécurité nucléaire sur l’ensemble du cycle
Maîtrise du déroulement de certains grands projets du CEA
Développer l’excellence des instituts de recherche au niveau européen et international
Part des financements européens dans les ressources totales de recherche des instituts de recherche
Production scientifique des instituts de recherche du programme
Développer les recherches partenariales entre acteurs publics et entre acteurs publics et privés et valoriser les résultats de la recherche
Part des contrats passés avec les industriels et les partenaires dans les ressources des instituts de recherche
Part des ressources apportées aux opérateurs par les redevances sur titre de propriété intellectuelle
Produire les connaissances scientifiques et l’expertise nécessaires au maintien d’un très haut niveau de protection contre les risques nucléaires et radiologiques
Taux de satisfaction des bénéficiaires de l’expertise de l’IRSN (services de l’État et autorités de sûreté)
Soutenir l’effort de R&D de la filière aéronautique civile et orienter prioritairement cet effort vers la transition écologique de l’aviation
Montant d’autofinancement des dépenses de R&T de la filière aéronautique civile
Nombre de brevets déposés dans le cadre des projets de R&D soutenus
Part des crédits dédiés à la préparation technologique et au développement des avions de transport zéro émission ou ultra sobres
Soutenir par la recherche, le développement des nouvelles technologies de l’énergie (NTE) et de l’efficacité énergétique
Mesure des transferts des technologies NTE auprès des industriels à partir des travaux du CEA et de l’IFP EN
191 - Recherche duale (civile et militaire)
Améliorer la qualité et l’orientation des programmes de recherche civile répondant à des besoins de la défense
Proportion du montant de projets dont des retombées potentielles pour la défense ont été précisément identifiées
192 - Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle
Favoriser l’innovation par les entreprises
Impact des exonérations sociales octroyées aux JEI sur leur développement : écart entre la dynamique d’emploi des JEI sur les 4 premières années d’existence et celle d’entreprises similaires
Nombre de brevets déposés par an par les chefs de file bénéficiaires du Plan Nano2022
Optimiser la valorisation de la recherche et développer l’efficience des formations des écoles du programme
Bibliométrie des écoles
Coût unitaire de formation par étudiant
Part du montant des contrats de recherche et des partenariats rapporté à l’ensemble des ressources consacrées à la recherche
Taux d’insertion des diplômés dans les 6 mois suivant l’obtention du diplôme
193 - Recherche spatiale
Garantir à la France la maîtrise des technologies spatiales et un accès à l’espace autonome, compétitif et fiable
Adéquation de l’offre de lancement européenne avec les besoins européens
Chiffre d’affaires à l’export de l’industrie spatiale française rapporté aux investissements des cinq dernières années
Tenue des coûts, des délais et des performances pour les 10 projets phares du CNES
Intensifier le rayonnement international et parfaire l’intégration européenne de la recherche spatiale française
Production scientifique des opérateurs du programme
Taux de présence des projets européens dans les projets avec une participation financière française
Intensifier les efforts de valorisation de la recherche spatiale dans le but de répondre aux attentes de la société
Accompagnement des start-up
Financement de la préparation du futur
231 - Vie étudiante
Améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants en optimisant les coûts
Bilan des enquêtes de satisfaction sur le logement et la restauration relevant du réseau des œuvres
Couverture des besoins en logements pour les étudiants boursiers
Taux de couverture des dépenses d’hébergement et de restauration par des ressources propres
Contribuer à promouvoir l’égalité des chances pour l’accès aux formations de l’enseignement supérieur des différentes classes sociales
Accès à l’enseignement supérieur des jeunes de 20/21 ans selon leur origine sociale
Évolution de la représentation des origines socio-professionnelles des étudiants selon le niveau de formation
Pourcentage d’étudiants boursiers en classes préparatoires aux grandes écoles
Ratio de réussite comparé des étudiants boursiers par rapport aux étudiants non boursiers
Développer le suivi de la santé des étudiants
Nombre moyen de consultations en SUMPPS par étudiant inscrit à l’université
Régimes sociaux et de retraite
Optimiser la gestion des régimes
Coût unitaire d’une primo-liquidation de pensions de retraite
195 - Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers
Optimiser la gestion des régimes
Coût unitaire d’une primo-liquidation de pensions (tous droits)
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies (caisse des mines)
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies (régime SEITA)
Optimiser le taux de recouvrement
Taux de récupération des indus et trop versés
197 - Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins
Optimiser le régime de protection sociale des marins
Coût unitaire d’une primo-liquidation de pension retraite
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies
Taux de recouvrement « global »
198 - Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres
Contribuer à l’équilibre du régime de retraite de la RATP, avec un objectif d’efficacité de gestion
Coût unitaire d’une primo-liquidation de pension de retraite
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies
Taux de récupération des « indus »
Contribuer à l’équilibre du régime de retraite de la SNCF, avec un objectif d’efficacité de gestion
Coût unitaire d’une primo-liquidation de pension de retraite
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies
Taux de récupération des « indus »
Contribuer à la compensation de la pénibilité des conditions de travail des conducteurs routiers, avec un objectif de développement de l’emploi
Niveau des embauches de conducteurs en contrepartie des départs en CFA
Relations avec les collectivités territoriales
Assurer la péréquation des ressources entre collectivités
Contribution de la péréquation verticale à la réduction des écarts de richesses
Volumes financiers relatifs consacrés à la péréquation horizontale
Volumes financiers relatifs consacrés à la péréquation verticale
Promouvoir les projets de développement local, en assurant un équilibre entre maximisation de l’effet de levier et concentration des fonds sur des projets structurants pour les collectivités (119)
Part de l’enveloppe attribuée à la DETR, la DSIL et la DSID concourant à la transition écologique
119 - Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements
Promouvoir les projets de développement local, en assurant un équilibre entre maximisation de l’effet de levier et concentration des fonds sur des projets structurants pour les collectivités [Stratégique]
Délai séparant la décision de subvention de la fin de réalisation du projet
Effet de levier de la DETR
Effet de levier de la DPV
Effet de levier de la DSID
Effet de levier de la DSIL
Pourcentage de projets bénéficiant d’un effet de levier optimisé
122 - Concours spécifiques et administration
Garantir un traitement rapide des demandes d’indemnisation pour les collectivités touchées par une catastrophe naturelle
Délai moyen de versement de l’aide aux collectivités locales pour leurs biens non assurables dans le cadre de la procédure d’indemnisation pour les dommages causés par les intempéries
Remboursements et dégrèvements
200 - Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)
Permettre aux usagers de bénéficier de leurs droits le plus rapidement possible
Ancienneté des demandes de remboursement de crédit de TVA non imputable qui ont fait l’objet d’un remboursement (partiel ou total) dans un délai strictement supérieur à 30 jours
Part des demandes de remboursement de crédit de TVA et des restitutions de trop-versé d’IS, ayant reçu une suite favorable ou partiellement favorable, traitées dans un délai égal ou inférieur à 30 jours
Taux net de réclamations contentieuses en matière d’IR, de prélèvement à la source (PAS) et de contribution à l’audiovisuel public des particuliers traitées dans un délai de 30 jours par les services locaux
201 - Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)
Permettre aux usagers de bénéficier de leurs droits le plus rapidement possible
Taux net de réclamations contentieuses relatives à la taxe d’habitation traitées dans le délai de 30 jours par les services locaux
Santé
Améliorer l’état de santé de la population et réduire les inégalités territoriales et sociales de santé
Espérance de vie en bonne santé
État de santé perçue - Pourcentage de la population de 16 ans et plus se déclarant en bonne ou très bonne santé générale
183 - Protection maladie
Assurer la délivrance de l’aide médicale de l’État dans des conditions appropriées de délais et de contrôles
Délai moyen d’instruction des demandes d’AME
Pourcentage des dossiers d’aide médicale de l’État contrôlés
Réduire les délais de présentation et de paiement des offres d’indemnisation du FIVA
Pourcentage des décisions présentées aux victimes de pathologies graves dans le délai légal de six mois
Pourcentage des offres payées dans le délai réglementaire de deux mois
204 - Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins
Améliorer l’état de santé de la population et réduire les inégalités territoriales et sociales de santé
Prévalence du tabagisme quotidien en population de 18 ans à 75 ans
Taux de couverture vaccinale contre la grippe chez les personnes de 65 ans et plus
Taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal pour les personnes de 50 ans à 74 ans
Prévenir et maîtriser les risques sanitaires
Pourcentage d’unités de distribution d’eau potable présentant des dépassements des limites de qualité microbiologique
Pourcentage de signalements traités en 1 heure
379 - Compensation à la sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la relance et la résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience
Assurer le déploiement du volet sanitaire du « Ségur investissement » en cohérence avec le plan national de relance et de résilience
Nombre d’établissements de santé soutenus dans leurs investissements du quotidien
Nombre de projets d’investissement dans la construction, la rénovation énergétique et la modernisation d’établissements de santé supérieurs à 20 millions d’euros
Assurer le déploiement du volet médico-social du « Ségur investissement » en cohérence avec le plan national de relance et de résilience
Nombre de places construites ou rénovées en établissement d’hébergement pour personnes âgées
Sécurités
(P176.1/P152.1) Évaluer objectivement la prévention de la délinquance
Évolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens (AAB) constatés
Évolution du nombre de crimes et délits et de victimes en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) constatés
(P176.2/P152.2) Renforcer l’activité des services pour mieux combattre la délinquance
Nombre d’heures de patrouille de voie publique rapporté à l’activité totale
Taux d’élucidation ciblés
(P176.2/P152.1) Lutter contre les discriminations subies ou commises par les forces de police et de gendarmerie
ligne nouvelle
Nombre de faits de discriminations subies par des membres des forces de sécurité
ligne nouvelle
Nombre de faits de discriminations causés par des membres des forces de sécurité
ligne nouvelle
(P176.4/P152.4) Renforcer l’efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière
Nombre de tués
Assurer l’efficacité et l’efficience des dispositifs de lutte contre les feux de forêt (161)
Efficacité du dispositif de protection des forêts pendant la campagne « saison feux » (161)
Assurer la disponibilité des moyens aériens et leur conformité aux besoins opérationnels (161)
Efficience des opérations de secours aux personnes en hélicoptère en milieux difficiles (161)
152 - Gendarmerie nationale
Évaluer la prévention et l’activité répressive des forces de sécurité
Évolution du nombre de crimes et délits commis à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique
Évolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens (AAB) constatés en zone gendarmerie
Évolution du nombre de crimes et délits et de victimes en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) constatés en zone gendarmerie
Optimiser l’emploi des forces mobiles
Engagement des forces mobiles
Maintien en condition opérationnelle des escadrons de gendarmerie mobile
Renforcer l’activité des services pour mieux combattre la délinquance
Délai moyen d’intervention
Effort de formation dans la lutte contre la délinquance
Généralisation de la police technique et scientifique
Lutte contre les filières, l’économie souterraine et les profits illicites
Recentrage des forces sur le cœur de métier
Taux d’élucidation ciblés
Taux de présence de voie publique
Renforcer l’efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l’usage des stupéfiants
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l’alcoolémie
Renforcer la transparence du service public de sécurité intérieure
Efficacité du service « magendarmerie.fr »
Perception de l’action des forces de gendarmerie nationale
Taux de satisfaction des usagers
161 - Sécurité civile
Assurer l’efficacité et l’efficience des dispositifs de lutte contre les feux de forêt [Stratégique]
Efficacité du dispositif de protection des forêts pendant la campagne “saison feux” [Stratégique]
Assurer la disponibilité des moyens aériens et leur conformité aux besoins opérationnels [Stratégique]
Efficience des opérations de secours aux personnes en hélicoptère en milieux difficiles [Stratégique]
Taux de disponibilité opérationnelle des avions de la sécurité civile
Faire évoluer la cartographie des centres de déminage pour éliminer les munitions historiques et faire face à la menace terroriste
Interventions sur objets suspects dans les délais (Improvised explosive devices disposal ou IEDD)
Taux d’évolution des stocks collectés de munitions anciennes (Explosive ordonnance disposal ou EOD)
Harmoniser les moyens des services départementaux d’incendie et de secours
Taux de déploiement du système NEXSIS 18-112 au sein des SIS
176 - Police nationale
Évaluer la dépense fiscale
Nombre de bénéficiaires de l’indemnité journalière d’absence temporaire (IJAT)
Évaluer la prévention et l’activité répressive des forces de sécurité
Évolution du nombre de crimes et délits commis à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique
Évolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens (AAB) constatés en zone police
Évolution du nombre de crimes et délits et de victimes en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) constatés en zone police
Optimiser l’emploi des forces mobiles
Engagement des forces mobiles
Renforcer l’activité des services pour mieux combattre la délinquance
Délai moyen d’intervention
Effort de formation dans la lutte contre la délinquance
Généralisation de la police technique et scientifique
Lutte contre les filières, l’économie souterraine et les profits illicites
Nombre d’heures de patrouille de voie publique effectuées par la police nationale
Recentrage des forces sur leur cœur de métier
Taux d’élucidation ciblés
Renforcer l’efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l’alcoolémie
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l’usage de stupéfiants
Renforcer la transparence du service public de sécurité intérieure
Délai de prise en charge de l’usager après l’arrivée au commissariat
Nombre de signalements externes reçus par l’IGPN via la plateforme dédiée
Taux d’obtention d’un rendez-vous dans les 10 jours après une pré-plainte en ligne
207 - Sécurité et éducation routières
Améliorer le service du permis de conduire dans le cadre du développement de l’éducation routière tout au long de la vie
Délai d’attente médian aux examens et coût unitaire d’obtention du permis de conduire
Mobiliser l’ensemble de la société sur la sécurité routière pour réduire le nombre d’accidents et de tués sur les routes
Nombre annuel des tués (France métropolitaine et départements d’outre-mer)
Solidarité, insertion et égalité des chances
Accompagner le retour vers l’emploi pour développer la part du revenu du travail dans les ressources des allocataires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) (157)
Part des allocataires de l’AAH percevant une rémunération d’activité (157)
Garantir aux adultes vulnérables une protection juridique adaptée à leurs besoins (304)
Coût moyen des mesures de protection exercées par les services tutélaires (304)
Inciter à l’activité et au maintien dans l’emploi (304)
Part des foyers allocataires du RSA en reprise d’activité qui accèdent à la prime d’activité et se maintiennent dans l’emploi (304)
124 - Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales
Accroître l’efficience de la gestion des moyens
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Respect des coûts et délais des grands projets
Améliorer la qualité du service rendu dans les autres fonctions transversales
Écart moyen entre les dates de mise à disposition ayant fait l’objet d’un engagement et les dates effectives de mise à disposition de statistiques
Faire de la gestion des ressources humaines (GRH) un levier de performance
Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987
Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines
137 - Égalité entre les femmes et les hommes
Aider à la sortie de la prostitution et lutter contre son développement
Déploiement des parcours de sortie de prostitution (PSP)
Améliorer la qualité de service en matière d’aide aux personnes victimes de violence
Accompagnement offert par les centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF)
Taux d’appels traités par la permanence téléphonique nationale de référence
Mesurer l’effet de levier de crédits du programme 137 sur le financement des actions en faveur de l’égalité professionnelle
Part des crédits du programme 137 dédiés aux cofinancements du Fonds social européen pour des projets en faveur de l’égalité professionnelle
157 - Handicap et dépendance
Accompagner le retour vers l’emploi pour développer la part du revenu du travail dans les ressources des allocataires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) [Stratégique]
Part des allocataires de l’AAH percevant une rémunération d’activité [Stratégique]
Accroître l’effectivité et la qualité des décisions prises au sein des MDPH
Qualité des décisions de la commission des droits et de l’autonomie (CDAPH) des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dans le cadre d’un renouvellement
Qualité des décisions de la commission des droits et de l’autonomie (CDAPH) des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dans le cadre d’une première demande
Développer l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés
Qualité de l’accueil, de la formation et de l’accompagnement en ESAT
304 - Inclusion sociale et protection des personnes
Améliorer le repérage des enfants en danger ou en risque de danger
Taux d’appels traités par le Service national téléphonique de l’enfance en danger (SNATED)
Garantir aux adultes vulnérables une protection juridique adaptée à leurs besoins [Stratégique]
Coût moyen des mesures de protection exercées par les services tutélaires [Stratégique]
Garantir l’égal accès des enfants à la cantine de l’école
Nombre d’élèves bénéficiant de repas à la cantine à un tarif inférieur ou égal à 1 €
Inciter à l’activité et au maintien dans l’emploi [Stratégique]
Part des foyers allocataires du RSA en reprise d’activité qui accèdent à la prime d’activité et se maintiennent dans l’emploi [Stratégique]
Part des foyers bénéficiaires de la prime d’activité percevant un montant de prime bonifié
Taux de sortie de la prime d’activité pour dépassement de ressources
Sport, jeunesse et vie associative
Conforter le rang de la France parmi les grandes nations sportives et favoriser l’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau (219)
Rang sportif de la France (219)
Favoriser l’engagement et la mobilité de tous les jeunes (163)
Part des jeunes considérés comme éloignés parmi les jeunes engagés dans une mission de service civique (163)
Réduire les inégalités d’accès à la pratique sportive et promouvoir l’insertion du sport dans les différentes politiques publiques (219)
Pratique sportive des publics prioritaires (219)
163 - Jeunesse et vie associative
Favoriser l’engagement et la mobilité de tous les jeunes [Stratégique]
Part de jeunes réalisant leur mission d’intérêt général dans les six mois suivant leur séjour de cohésion
Part des jeunes ayant moins d’opportunité (JAMO) parmi les jeunes bénéficiaires d’un soutien de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) et de l’Agence ERASMUS + France Jeunesse & Sport (AEFJS)
Part des jeunes considérés comme éloignés parmi les jeunes engagés dans une mission de service civique [Stratégique]
Renforcer le contrôle et le suivi des risques au sein des accueils collectifs de mineurs (ACM)
Rapport entre le nombre de contrôles effectués et le nombre d’accueils
Soutenir le développement de la vie associative
Proportion d’associations faiblement dotées en personnel salarié parmi celles ayant bénéficié d’une subvention versée par l’intermédiaire du FONJEP ou au titre du FDVA
219 – Sport
Adapter la formation aux évolutions des métiers
Proportion de diplômés qui occupent un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme
Conforter le rang de la France parmi les grandes nations sportives et favoriser l’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau [Stratégique]
Rang sportif de la France [Stratégique]
Taux d’insertion professionnelle des sportifs et sportives de haut niveau
Promouvoir la rigueur financière et l’efficacité des fédérations sportives
Indépendance financière des fédérations sportives
Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière fragile ou dégradée
Réduire les inégalités d’accès à la pratique sportive et promouvoir l’insertion du sport dans les différentes politiques publiques [Stratégique]
Pratique sportive des publics prioritaires [Stratégique]
Proportion des crédits déconcentrés de l’agence nationale du sport (instruits au plan local et dans le cadre des projets sportifs fédéraux) affectée aux publics, territoires ou thématiques prioritaires
Renforcer le respect de l’éthique dans le sport et préserver la santé des sportifs
Proportion de sportifs de haut niveau, des collectifs nationaux et espoirs ayant satisfait aux obligations de suivi médical complet
Répartition des prélèvements recueillis dans le cadre du programme annuel de contrôles de l’AFLD par type de sportifs
350 - Jeux olympiques et paralympiques 2024
Garantir la livraison des ouvrages olympiques dans les délais requis tout en maîtrisant les coûts associés
Nombre d’ouvrages financés par le programme 350 dont l’équilibre budgétaire est préservé
Taux d’opérations ayant atteint un jalon essentiel dans le processus de livraison des ouvrages olympiques
Transformation et fonction publiques
148 - Fonction publique
Développer et promouvoir l’adaptation des règles actuelles aux exigences d’une gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique
Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l’État ou des établissements publics administratifs après des mesures de fusion ou de mise en extinction - ou par un alignement sur des dispositions statutaires communes
Égalité professionnelle
Taux de mise en œuvre des plans d’action égalité professionnelle dans la fonction publique de l’État
Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale
Taux de satisfaction des bénéficiaires de certaines prestations d’action sociale
ligne supprimée
Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations d’action sociale
ligne nouvelle
Coût moyen annuel de réservation d’une place en crèche
ligne nouvelle
Optimiser le recrutement et la formation initiale des fonctionnaires
Dépenses consacrées au recrutement et à la formation initiale dans les IRA et à l’INSP
Transformation de la fonction publique - Politique RH
Délais de recrutement
Recrutement des apprentis
Taux de mobilité structurelle : changement d’employeur
348 - Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs
Assurer la transition énergétique dans le cadre de la PIE
Économie d’énergie attendue
Optimisation de la surface occupée
S’assurer de l’efficience des projets financés
Efficience énergétique - Coût du kwhep économisé
349 - Transformation publique
Assurer la transparence auprès des citoyens et usagers des résultats des services publics
Nombre annuel de visiteurs uniques du site internet et mobile Services Publics +
Développer un pilotage territorialisé et plus efficace de l’action publique par la donnée et en rendre compte au citoyen
Nombre annuel de visiteurs uniques sur le baromètre des résultats de l’action publique
Taux de complétude des éléments d’appréciation qualitative de la mise en œuvre des politiques prioritaires dans l’outil interne de pilotage territorialisé de l’État (PILOTE)
Proposer une offre de service de conseil interne à l’État adaptée aux besoins des administrations
Note d’appréciation des interventions mises en œuvre par les consultants internes de la DITP auprès des autres administrations
S’assurer d’un fonctionnement efficient du fonds pour la transformation de l’action publique
Efficience du fonds pour la transformation de l’action publique
S’assurer de l’efficacité des projets financés
Mise en œuvre des projets financés par le FTAP
Part des projets ayant un impact direct sur la qualité de service aux usagers ou sur la qualité de travail des agents
352 - Innovation et transformation numériques
Développer des méthodes de recrutement innovantes pour résoudre des défis publics
Nombre de nouveaux agents publics impliqués dans la diffusion de l’approche Startup d’État
Nombre de profils atypiques dédiés à l’innovation numérique recrutés dans l’administration à la suite de leur mission
Nombre de profils atypiques dédiés à l’innovation numérique sélectionnés dans l’année
Favoriser l’émergence de produits numériques utiles aux usagers et aux agents
Nombre de produits accompagnés par le FAST
Nombre de produits devenus des services publics à impact national majeur au cours de l’année
Nombre de produits lancés par la DINUM selon l’approche Startup d’État
Travail et emploi
Dynamiser la négociation collective et améliorer les conditions du dialogue social (111)
Part des entreprises et des salariés concernés par une négociation collective dans l’enquête annuelle « dialogue social » (111)
Mobiliser au mieux les outils d’insertion professionnelle
Taux d’emploi en France et dans l’Union européenne par tranches d’âge
102 - Accès et retour à l’emploi
Améliorer l’efficacité du service rendu à l’usager par Pôle emploi
Taux d’accès à l’emploi 6 mois après la fin d’une formation prescrite par Pôle emploi
Taux de satisfaction des services rendus par Pôle Emploi aux usagers
Favoriser l’accès et le retour à l’emploi
Nombre de retours à l’emploi
Taux de retour à l’emploi de tous les publics
Mobiliser au mieux les outils d’insertion professionnelle au bénéfice des personnes les plus éloignées du marché du travail
Part des travailleurs handicapés éligibles aux aides dans les entreprises adaptées hors expérimentation sortis en emploi durable
Taux d’insertion dans l’emploi 6 mois après la sortie d’un contrat aidé
Taux d’insertion dans l’emploi à la sortie des structures d’insertion par l’activité économique
Taux de retour à l’emploi des travailleurs handicapés
Taux de sortie vers l’emploi ou l’alternance des jeunes ayant bénéficié d’un parcours d’accompagnement
103 - Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi
Assurer l’effectivité du contrôle de la formation professionnelle (objectif transversal)
Part des contrôles engagés parmi les organismes actifs en formation professionnelle
Édifier une société de compétences : contribution du Programme d’investissements dans les compétences (PIC)
Part des personnes en recherche d’emploi bénéficiaires de la formation professionnelle
Part des personnes en recherche d’emploi peu ou faiblement qualifiées (sans diplôme ou titulaire d’un diplôme de niveau IV et inférieur) bénéficiaires d’au moins une action de formation professionnelle
Taux de formation certifiante
Taux de sorties positives 6 mois après la fin de la formation
Faciliter l’insertion dans l’emploi par le développement de l’alternance
Contrats d’apprentissage conclus au 31 décembre de l’année considérée
Taux d’insertion dans l’emploi des salariés ayant bénéficié d’un contrat d’apprentissage
Taux d’insertion dans l’emploi des salariés ayant bénéficié d’un contrat de professionnalisation
Favoriser l’accès à l’emploi des résidents dans les quartiers prioritaires
Nombre d’emplois francs signés au 31 décembre de l’année considérée
Sécuriser l’emploi par l’anticipation des mutations économiques
Nombre d’accords d’engagements pour le développement de l’emploi et des compétences (EDEC) en cours
Nombre de parcours/salariés engagés en FNE-formation
Part des entreprises de moins de 50 salariés parmi celles ayant eu recours à l’activité partielle et à l’activité partielle de longue durée
111 - Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail
Contribuer à la prévention et à la réduction des risques professionnels
Part des interventions « amiante » des services de l’inspection du travail sur l’ensemble des interventions
Part du temps opérationnel consacré à la mise en œuvre des actions relevant du PST4 et des PRST
Dynamiser la négociation collective et améliorer les conditions du dialogue social [Stratégique]
Délai d’extension par l’administration du travail des accords de branche
Part des entreprises et des salariés concernés par une négociation collective dans l’enquête annuelle « dialogue social » [Stratégique]
Lutter efficacement contre le travail illégal et la fraude au détachement
Part des interventions des services de l’inspection du travail en matière de lutte contre le travail illégal
Part des interventions des services de l’inspection du travail en matière de lutte contre les fraudes au détachement
Orienter l’activité des services d’inspection du travail sur des priorités de la politique du travail
Part de l’activité des services de l’inspection du travail portant sur les priorités nationales de la politique du travail
155 - Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail
Accroître l’efficience de la gestion des moyens
Efficience de la fonction achat
Respect des coûts et délais des grands projets
Améliorer la qualité du service rendu dans les autres fonctions transversales
Notoriété des travaux d’études, statistiques, recherche et évaluation
Développer la gestion des emplois, des effectifs et des compétences
Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987
Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines
Je mets aux voix l’ensemble constitué de l’article 30 et de l’état G annexé.
L ’ article 30 et l ’ état G annexé sont adoptés.
I. – Les autorisations de découvert accordées aux ministres, pour 2023, au titre des comptes de commerce sont fixées au montant de 20 314 609 800 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état E annexé à la présente loi.
II. – Les autorisations de découvert accordées au ministre chargé des finances, pour 2023, au titre des comptes d’opérations monétaires sont fixées au montant de 175 000 000 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état E annexé à la présente loi.
RÉPARTITION DES AUTORISATIONS DE DÉCOUVERT
I. – COMPTES DE COMMERCE
En euros
Numéro du compte
Intitulé du compte
Autorisation de découvert
Approvisionnement de l’État et des forces armées en produits pétroliers et énergies alternatives, biens et services complémentaires.
Cantine et travail des détenus dans le cadre pénitentiaire
Couverture des risques financiers de l’État
Exploitations industrielles des ateliers aéronautiques de l’État
Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État
Section 1 : Opérations relatives à la dette primaire et gestion de la trésorerie
Section 2 : Opérations de gestion active de la dette au moyen d’instruments financiers à terme
Lancement de certains matériels de guerre et matériels assimilés
Opérations commerciales des domaines
Régie industrielle des établissements pénitentiaires
Soutien financier au commerce extérieur
Total
II. – COMPTES D’OPÉRATIONS MONÉTAIRES
En euros
Numéro du compte
Intitulé du compte
Autorisation de découvert
Émission des monnaies métalliques
Opérations avec le Fonds monétaire international
Pertes et bénéfices de change
Total
Je mets aux voix l’ensemble constitué de l’article 31 et de l’état E annexé.
L ’ article 31 et l ’ état E annexé sont adoptés.
III. – PLAFONDS DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS
Nous en arrivons aux articles 32 à 35 relatifs aux plafonds des autorisations d’emplois pour 2023.
Le plafond des autorisations d’emplois de l’État, pour 2023, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est réparti comme suit :
Désignation du ministère ou du budget annexe
Plafond exprimé en équivalents temps plein travaillé
I. - Budget général
Agriculture et souveraineté alimentaire
Armées
Culture
Économie, finances et souveraineté industrielle et numérique
Éducation nationale et jeunesse
Enseignement supérieur et recherche
Europe et affaires étrangères
Intérieur et outre-mer
Justice
Services du Premier ministre
Solidarités, autonomie et personnes handicapées
Sports et jeux olympiques et paralympiques
Transformation et fonction publiques
Transition écologique et cohésion des territoires
Travail, plein emploi et insertion
II. - Budgets annexes
Contrôle et exploitation aériens
Publications officielles et information administrative
Total général
L’article 32 fixe les plafonds des autorisations d’emplois de l’État pour 2023. Je rappelle que les crédits des trente-trois missions qui ont été étudiées précédemment, dans le cadre de la seconde partie du projet de loi de finances, représentent au total plus de 567 milliards d’euros.
Le nombre d’équivalents temps plein travaillé (ETPT) s’élève, quant à lui, à 1 960 371 pour le budget général et les budgets annexes. Les ministères regroupant le plus de moyens humains sont ceux de l’éducation nationale et de la jeunesse, avec 1, 038 million d’emplois, de l’intérieur et de l’outre-mer, avec 302 000 emplois, des armées – 272 000 –, de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique - 125 855, en baisse de 444 ETPT –, et de la justice, avec 92 000 emplois.
L’article 33 concerne les plafonds des emplois des opérateurs de l’État, soit 406 000 emplois. La mission « Recherche et enseignement supérieur » recouvre 256 000 emplois.
Je voterai cet article.
Marc Laménie a beaucoup parlé d’emplois, mais je ne suis pas sûr qu’il soit du bon côté de l’hémicycle pour le faire…
J’avais cru comprendre que le projet de loi de finances pour 2023 devait avoir le mérite de permettre à la droite sénatoriale de traduire en actes un amendement inséré dans le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.
Au travers de cet amendement, la droite du Sénat entendait réduire de 5 % le nombre des agents de l’État, ce qui revenait à sabrer 120 000 postes de fonctionnaires d’ici à 2027… Soit une trajectoire de réduction de l’emploi public qui n’a jamais été réalisée et qui est d’une brutalité sans précédent !
Et, là, dans ce budget, à l’article 32 comme à l’article 33, personne ne propose la moindre réduction du nombre d’emplois de l’État, ni la commission, ni les auteurs de l’amendement en question, ni ceux qui l’ont voté. Car personne n’a trouvé de postes superflus et vous en faites le constat, mes chers collègues ! Au contraire, le budget prévoit près de 19 000 ETPT supplémentaires par rapport à l’année précédente.
En ce qui concerne les opérateurs de l’État, les amendements dont nous allons débattre dans cet hémicycle visent à majorer le nombre d’emplois du Conservatoire du littoral – nous voterons pour ! –, de l’Agence nationale de la cohésion des territoires – nous voterons pour ! –, de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice – nous voterons pour, tout comme nous voterons pour relever le nombre d’emplois de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions !
Franchement, je ne sais pas comment vous vivez cette situation, si vous vous sentez bien dans votre peau… Car on ne peut pas, d’un côté, décider de supprimer 120 000 postes et, de l’autre, ajouter, par amendements, des emplois et encore des emplois. Cette contradiction ne doit pas être facile à digérer…
L’amendement n° II-1284, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 2, tableau
Rédiger ainsi cet alinéa :
Désignation du ministère ou du budget annexe
Plafond exprimé en ETPT
Budget général
Agriculture et souveraineté alimentaire
Armées
Culture
Économie, finances et souveraineté industrielle et numérique
Éducation nationale et jeunesse
Enseignement supérieur et recherche
Europe et affaires étrangères
Intérieur et outre-mer
Justice
Services du Premier ministre
Solidarités, autonomie et personnes handicapées
Sports et jeux olympiques et paralympiques
Transformation et fonction publiques
Transition écologique et cohésion des territoires
Travail, plein emploi et insertion
Budgets annexes
Contrôle et exploitation aériens
Publications officielles et information administrative
Total général
La parole est à M. le ministre délégué.
Mesdames, messieurs les sénateurs, cet amendement de coordination tend à tirer les conséquences d’ajustements effectués en gestion 2022 qui ont un impact sur le plafond des autorisations d’emplois de l’État pour 2023.
Résumons les principaux mouvements.
Le plafond d’emplois du ministère de la justice augmente de 691 ETP. Des contrats de trois ans, qui concernaient notamment la justice de proximité et la lutte contre les violences intrafamiliales, arrivaient à échéance au mois de juin dernier : il a alors été décidé de les renouveler pour la même durée. Pour cela, il fallait que le projet de loi de finances rectificative (PLFR) que vous avez adopté relève le plafond d’emplois, afin de procéder ensuite à la coordination dans le PLF.
Pour ce qui est du ministère de la transition écologique, certains effectifs diminuent à la suite du transfert aux régions de la gestion des sites Natura 2000 et des routes et du personnel de la Collectivité européenne d’Alsace et de l’Eurométropole de Strasbourg.
D’autres services connaissent des augmentations. Cinq postes sont affectés à la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui est particulièrement mobilisée et sollicitée, on l’imagine bien, dans le contexte de la crise des prix de l’énergie que nous connaissons aujourd’hui. Six postes viennent renforcer les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross).
Enfin, sujet qui ne mérite pas que je m’y attarde, des redéploiements ont lieu au sein des administrations territoriales de l’État.
La commission ne s’est pas prononcée sur cet amendement, mais je vais vous donner mon avis personnel.
Comme l’a dit le ministre, cet amendement vise à tirer les conséquences d’un certain nombre de décisions prises pendant l’exercice 2022.
Je veux rassurer notre collègue Pascal Savoldelli : les amendements que nous allons examiner permettront effectivement un certain nombre de créations de postes, d’ajustements et de redéploiements. À chacun sa cohérence : nous ne sommes pas là pour revenir sur des votes acquis qui entraînaient des créations d’emplois.
J’émets donc un avis de sagesse sur cet amendement.
Pour répondre à Pascal Savoldelli, la liste des postes créés répond à des situations conjoncturelles. Je pense notamment à ceux qui concernent le Cross Manche Est-Mer du Nord. Vous le savez, de très nombreuses traversées de la Manche ont lieu en ce moment et le Cross, qui fait la surveillance de cet espace dans le détroit du Pas-de-Calais, a besoin d’emplois.
Christine Lavarde et moi avions d’ailleurs déposé un amendement en ce sens, mais il a été déclaré irrecevable au titre de l’article 40 de la Constitution. Néanmoins, nous avons eu des discussions avec le ministre sur cette question et je vous remercie, monsieur le ministre, d’avoir intégré les six emplois en question.
Monsieur le ministre, la discussion commence bien, nous allons voter votre amendement !
J’ai écouté mon collègue Jean-François Rapin : nous ne sommes pas sur les mêmes échelles de mesure ! Je le redis, vous avez voté la suppression de 120 000 emplois, et je respecte ce vote majoritaire du Sénat, mais, là, on cherche midi à quatorze heures, on chipote sur quelques petits ajustements, qui se soldent tout de même par des créations d’emplois, si je ne me trompe pas.
Monsieur le ministre, votre amendement tend bien à créer des emplois publics. Franchement, quelle considération avez-vous pour les citoyens ? Croyez-vous donner une belle image de la politique ? Pour ma part, j’en doute !
L’amendement du Gouvernement prévoit la création de cinq ETP pour la CRE. Nous avons eu vendredi soir dernier un débat sur l’article 42 ter à l’issue duquel la ministre a pris l’engagement de nous fournir chaque mois l’état des subventions versées par les fournisseurs aux consommateurs.
Monsieur le ministre, d’autres données, qui ne relèvent pas du giron de la CRE, nous intéressent : il s’agit notamment du niveau de la contribution sur la rente inframarginale, un dossier qui est suivi non pas par le ministre de la transition écologique, mais, me semble-t-il, par vos services. La demande est faite…
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 32 est adopté.
Le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs de l’État, pour 2023, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé à 406 954 emplois. Ce plafond est réparti comme suit :
Mission / Programme
Plafond exprimé en équivalents temps plein travaillé
Action extérieure de l’État
Diplomatie culturelle et d’influence
Administration générale et territoriale de l’État
Administration territoriale de l’État
Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation
Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation
Cohésion des territoires
Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat
Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
Culture
Patrimoines
Création
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
Soutien aux politiques du ministère de la culture
Défense
Environnement et prospective de la politique de défense
Préparation et emploi des forces
Soutien de la politique de la défense
Équipement des forces
Direction de l’action du Gouvernement
Coordination du travail gouvernemental
Écologie, développement et mobilité durables
Infrastructures et services de transports
Affaires maritimes, pêche et aquaculture
Paysages, eau et biodiversité
Expertise, information géographique et météorologie
Prévention des risques
Énergie, climat et après-mines
Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
Économie
Développement des entreprises et régulations
Enseignement scolaire
Soutien de la politique de l’éducation nationale
Immigration, asile et intégration
Immigration et asile
Intégration et accès à la nationalité française
Justice
Justice judiciaire
Administration pénitentiaire
Conduite et pilotage de la politique de la justice
Médias, livre et industries culturelles
Livre et industries culturelles
Outre-mer
Emploi outre-mer
Recherche et enseignement supérieur
Formations supérieures et recherche universitaire
Vie étudiante
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires
Recherche spatiale
Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle
Enseignement supérieur et recherche agricoles
Régimes sociaux et de retraite
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins
Santé
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins
Sécurités
Police nationale
Sécurité civile
Solidarité, insertion et égalité des chances
Inclusion sociale et protection des personnes
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales
Sport, jeunesse et vie associative
Sport
Jeunesse et vie associative
Jeux olympiques et paralympiques 2024
Transformation et fonction publiques
Fonction publique
Travail et emploi
Accès et retour à l’emploi
Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi
Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail
Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail
Contrôle et exploitation aériens
Soutien aux prestations de l’aviation civile
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers
Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers
Total
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° II-784 rectifié est présenté par MM. Tissot, Montaugé, Pla, P. Joly, Féraud et Kanner, Mmes Artigalas et Blatrix Contat, MM. Bouad, Cardon, Mérillou, Michau, Redon-Sarrazy, Marie et Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic et Éblé, Mme Espagnac, MM. Jeansannetas, Lurel et Bourgi, Mmes Carlotti et Conconne, MM. Devinaz et Durain, Mme M. Filleul, MM. Gillé et Jacquin, Mmes Le Houerou, Monier et Préville, MM. Sueur, Temal et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
L’amendement n° II-1191 est présenté par MM. Labbé, Salmon, Breuiller, Parigi, Gontard, Benarroche, Dantec, Dossus et Fernique et Mmes de Marco, Poncet Monge et M. Vogel.
L’amendement n° II-1202 rectifié ter est présenté par M. Roux, Mme M. Carrère, MM. Gold et Guiol, Mme Pantel, M. Requier, Mme Guillotin et MM. Artano et Bilhac.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
Mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
1° Deuxième ligne
Augmenter le nombre de :
2° Troisième ligne
Diminuer le nombre de :
La parole est à M. Rémi Féraud, pour présenter l’amendement n° II-784 rectifié.
Cet amendement, déposé sur l’initiative de notre collègue Jean-Claude Tissot, vise à renforcer les effectifs de l’Agence Bio.
On constate actuellement une perte de vitesse dans le développement du bio, qui est pourtant au cœur de la feuille de route du Gouvernement et auquel de nombreux élus sur ces travées sont attachés.
Le projet de loi de finances prévoit une augmentation du fonds Avenir Bio. Comme nous devons également mettre en œuvre la loi Égalim (loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous) et augmenter l’offre bio dans les cantines, il nous paraît indispensable d’augmenter le budget alloué aux ressources humaines de l’Agence Bio.
Cet amendement vise à rehausser de 20 ETP le plafond des emplois de cette agence pour couvrir l’augmentation des dossiers à instruire dans le cadre du fonds de structuration Avenir Bio, et mettre en œuvre efficacement les actions de communication et de soutien au développement territorial de l’agriculture biologique.
Il tend donc à relever le plafond d’emplois des opérateurs du programme 149 de 20 ETP pour les flécher vers l’Agence Bio.
En cas d’adoption, nous espérons que le Gouvernement lèvera le gage, car le but n’est pas de baisser le plafond d’emplois du programme 206, qui constitue le gage de cet amendement.
La parole est à M. Guillaume Gontard, pour présenter l’amendement n° II-1191.
Cet amendement de mon collègue Joël Labbé est identique à celui qui vient d’être défendu, mais je veux préciser quelques éléments.
La Cour des comptes soulignait, en juin dernier, que l’Agence Bio était sous-financée et qu’il lui était difficile de mener à bien sa mission.
De plus en plus d’agriculteurs adoptent le mode de production bio, même si on sait que ce type d’agriculture est aujourd’hui en difficulté. Cette évolution vers ce mode de production est une bonne nouvelle parce qu’il est porteur de sens et qu’il permet de respecter l’environnement, le bien-être animal et la santé des consommateurs, et d’éviter l’exposition aux pesticides.
Néanmoins, on constate un ralentissement de la demande, ce qui crée un déséquilibre et des difficultés économiques pour les producteurs. Alors que les filières conventionnelles sont aidées par différents mécanismes publics lorsqu’elles rencontrent ce type de difficultés conjoncturelles, rien n’est mis en œuvre pour la filière bio. On peut s’interroger sur ce point.
À titre d’exemple, les plans de soutien à la consommation pour la filière des produits laitiers se chiffrent à 20 millions d’euros alors que 175 millions d’euros ont été débloqués en 2022 pour soutenir la filière porcine.
Pourquoi une telle différence de traitement ?
Le seul petit geste concédé dans ce PLF a été le maintien du montant du fonds Avenir Bio. Le ministre de l’agriculture a également récemment annoncé ici lors de l’examen de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » qu’il acceptait de financer un plan de communication ; nous attendons des précisions. Sans moyens humains supplémentaires pour l’Agence Bio, qui est chargée d’instruire les dossiers du fonds Avenir Bio et de mener des opérations de communication, ces éléments, qui restent insuffisants, n’ont que peu de sens et ne seront pas véritablement opérants.
La parole est à M. Jean-Claude Requier, pour présenter l’amendement n° II-1202 rectifié ter.
L’agriculture bio connaît aujourd’hui, si ce n’est un passage à vide, du moins des difficultés. Un certain nombre de productions, comme les fruits et légumes, le beurre et la farine, connaissent des baisses de leurs ventes de l’ordre de 10 % à 20 %.
Néanmoins, les moyens sont maintenus et sont même – vous l’avez dit, monsieur Féraud – légèrement augmentés par le fonds Avenir Bio. Cette stabilité permet de garder une base assez solide pour faire face aux difficultés.
Enfin, en liaison avec le prochain contrat d’objectifs et de performance (COP) 2024-2028 de l’Agence Bio, nous verrons en fonction de la façon dont se sera déroulée l’année 2023 s’il faut prévoir des mesures de soutien dans le prochain PLF.
Je demande donc le retrait de ces amendements identiques.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-784 rectifié, II-1191 et II-1202 rectifié ter.
Les amendements ne sont pas adoptés.
L’amendement n° II-1283, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
1° Mission Cohésion des territoires, première et dernière lignes
Augmenter le nombre de :
2° Mission Écologie, développement et mobilité durables
a) Cinquième ligne :
Remplacer les nombres :
par le nombre :
b) Dernière ligne :
Augmenter le nombre de :
3° Mission Immigration, asile et intégration, première et dernière lignes
Augmenter le nombre de :
4° Mission Justice, première et dernière lignes
Augmenter le nombre de :
5° Contrôle de la circulation et du stationnement routiers, première et seconde lignes
Augmenter le nombre de :
La parole est à M. le ministre délégué.
Cet amendement vise à procéder à des ajustements des plafonds d’emplois des opérateurs de l’État.
Nous augmentons de quatre ETP le plafond d’emplois de la mission « Cohésion des territoires » au titre du transfert à l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) de la gestion du fonds national pour la société numérique (FSN). Des crédits avaient été ouverts dans le PLFR : nous ajustons le plafond d’emplois en conséquence dans le PLF pour 2023.
Nous prévoyons également une augmentation de quatre ETP au ministère de la justice pour l’exécution du plan de charge de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (Apij).
Trois ETP supplémentaires sont prévus dans le cadre du compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » pour l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai). Il s’agit de mettre en gestion cinq nouvelles amendes forfaitaires délictuelles et le suivi de sept nouveaux délits à la suite de leur forfaitisation.
Enfin, le plafond d’emplois de l’Office français de l’immigration et l’intégration (Ofii) est augmenté de vingt ETP pour assurer le suivi et l’accompagnement des réfugiés ukrainiens.
L ’ amendement est adopté.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° II-331 est présenté par M. Tabarot, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.
L’amendement n° II-839 rectifié bis est présenté par Mmes N. Delattre et M. Carrère, MM. Gold, Guiol, Requier et Roux, Mmes Pantel et Guillotin et MM. Artano et Bilhac.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
Mission Écologie, développement et mobilités durables
1° Deuxième ligne
Augmenter le nombre de :
2° Huitième ligne
Diminuer le nombre de :
La parole est à M. Jacques Fernique, au nom de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, pour présenter l’amendement n° II-331.
Cet amendement, adopté à l’unanimité par la commission, vise à résoudre le problème de Voies navigables de France (VNF), qui est victime de la contradiction entre deux trajectoires : celle que lui fixe son contrat d’objectifs et de performance, qui prévoit 3 milliards d’euros en faveur des infrastructures et des objectifs ambitieux ; et celle, à la baisse, de ses effectifs durant les trois dernières années qui devrait se poursuivre en 2023, avec 40 ETP en moins.
L’amendement tend à assurer la stabilité des effectifs de VNF en 2023 par rapport à 2022.
La parole est à M. Jean-Claude Requier, pour présenter l’amendement n° II-839 rectifié bis.
Les deux amendements de crédits défendus dans la nuit de vendredi à samedi derniers et qui avaient le même objet ont été retirés.
Si l’on adoptait vos amendements, mes chers collègues, le coût des effectifs qu’ils prévoient serait prélevé sur le budget de VNF, qui est déjà déficitaire. Il faut être cohérent.
Demande de retrait.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-331 et II-839 rectifié bis.
Les amendements ne sont pas adoptés.
Je suis saisie de neuf amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
Les deux premiers sont identiques.
L’amendement n° II-224 rectifié est présenté par M. Médevielle, Mme Paoli-Gagin, MM. Grand, Wattebled, Decool, Chasseing et Guerriau, Mme Mélot, MM. Lagourgue et A. Marc et Mme Lopez.
L’amendement n° II-1159 est présenté par MM. Gillé et Bourgi, Mme Espagnac, MM. Féraud, Kanner et Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic, Éblé, Jeansannetas, P. Joly et Lurel, Mmes Artigalas, Blatrix Contat, Carlotti et Conconne, MM. Devinaz et Durain, Mme M. Filleul, M. Jacquin, Mme Le Houerou, MM. Marie et Mérillou, Mme Monier, M. Pla, Mme Préville, MM. Redon-Sarrazy, Sueur, Temal, Tissot et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
Mission Écologie, développement et mobilités durables
1° Deuxième ligne
Diminuer le nombre de :
2° Quatrième ligne
Augmenter le nombre de :
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° II-224 rectifié.
Cet amendement vise à augmenter les moyens humains du Conservatoire du littoral de 8 ETP en 2023, contre une stagnation d’effectifs initialement prévue.
Le Conservatoire est confronté depuis plusieurs années à une stagnation de son plafond d’emplois, alors même que le domaine foncier dont il est responsable au titre de sa mission ne cesse de croître – de 2 500 à 3 500 hectares par an. Cet opérateur de l’État entretient, dans tous les territoires littoraux, des liens très étroits avec les collectivités et leurs élus, qui gèrent une grande partie de son domaine.
Le renfort de ses moyens dès 2023 permettra au Conservatoire d’intervenir dans trois champs prioritaires, comme levier d’action des collectivités territoriales.
D’abord, avec de nouveaux projets de restauration opérationnelle d’écosystèmes terre-mer, ou terre-lacs, fragiles ou fragilisés, et donc sensibles au changement climatique : renaturation de forêts incendiées, résorption de décharges littorales, contribution à la recomposition spatiale et à la flexibilité du trait de côte.
Ensuite, avec de nouveaux projets favorables à la stratégie nationale des aires protégées, pour reconquérir la biodiversité sur les futures zones de protection forte du Conservatoire.
Enfin, par une action foncière efficiente pour contribuer à l’atteinte, sur le littoral, de l’objectif ciblé de « zéro artificialisation nette » avec des chantiers de déconstruction, de désimperméabilisation et de renaturation.
Afin de permettre au Conservatoire du littoral d’atteindre les objectifs ambitieux fixés par l’État en matière de protection et de sauvegarde de l’espace littoral, il est proposé d’augmenter de 8 ETP ses effectifs en 2023.
La parole est à Mme Isabelle Briquet, pour présenter l’amendement n° II-1159.
Cet amendement, déposé par notre collègue Hervé Gillé, vise à augmenter les moyens du Conservatoire du littoral de 8 ETP en 2023.
Nous notons une stagnation des effectifs de cet organisme. Le Conservatoire ne voit pas ses moyens progresser alors que son domaine foncier protégé ne cesse de croître. Une augmentation du nombre d’emplois lui permettrait de remplir au mieux ses missions.
En outre, cette disposition permettrait de donner en partie les moyens à l’État et à ses structures de s’engager pleinement dans une transition écologique réussie, ce que nous souhaitons tous.
J’espère qu’il sera favorablement accueilli.
Les six amendements suivants sont également identiques.
L’amendement n° II-73 rectifié bis est présenté par Mme Noël, M. Cambon, Mme Muller-Bronn, M. D. Laurent, Mmes Malet et Lopez, MM. Bouchet, Rapin et Cadec, Mme Belrhiti et MM. Brisson, Charon et Sido.
L’amendement n° II-166 rectifié bis est présenté par M. Pellevat, Mme Paoli-Gagin, M. Klinger, Mme Puissat et MM. Savary, Belin et Frassa.
L’amendement n° II-225 est présenté par M. Mohamed Soilihi.
L’amendement n° II-256 rectifié est présenté par MM. Bourgi et Antiste, Mme Blatrix Contat, M. Cardon, Mme Conway-Mouret, MM. Gillé, P. Joly et Pla, Mme Préville et MM. Tissot et Todeschini.
L’amendement n° II-870 rectifié est présenté par Mmes Billon et Tetuanui, M. Levi, Mme Morin-Desailly, M. Canévet, Mme Vérien, MM. Kern et Duffourg, Mme Férat, MM. Hingray et P. Martin, Mme Gacquerre, M. Longeot, Mmes Saint-Pé, de La Provôté et Herzog et MM. S. Demilly et L. Hervé.
L’amendement n° II-1093 est présenté par Mme Espagnac.
Ces six amendements sont ainsi libellés :
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
Mission Écologie, développement et mobilités durables
1° Deuxième ligne
Diminuer le nombre de :
2° Quatrième ligne
Augmenter le nombre de :
La parole est à Mme Sylviane Noël, pour présenter l’amendement n° II-73 rectifié bis.
Il s’agit d’un amendement similaire à ceux qui viennent d’être présentés ; simplement, il tend à proposer 7 ETP au lieu de 8.
Les amendements n° II-166 rectifié bis, II-225 et II-256 rectifié ne sont pas soutenus.
La parole est à Mme Annick Billon, pour présenter l’amendement n° II-870 rectifié.
Comme l’amendement précédent, mon amendement vise à augmenter les effectifs du Conservatoire du littoral de 7 ETP, pour porter la hausse à 12, 5 ETP supplémentaires ayant été votés à l’Assemblée nationale.
Le Conservatoire a des missions de plus en plus importantes, compte tenu de l’attention que nous portons à l’environnement. Je citerai quelques champs d’action : l’adaptation au changement climatique avec l’augmentation du niveau de la mer, la renaturation des forêts incendiées et la résorption des décharges littorales.
Pour ces missions supplémentaires qui prennent de plus en plus de temps, le Conservatoire du littoral a besoin des équivalents temps plein prévus dans mon amendement. On le constate dans de nombreux services publics : quand on réduit leurs ressources humaines, on empêche ces organismes de bien faire leur travail.
L’amendement n° II-1093 n’est pas soutenu.
L’amendement n° II-871 rectifié, présenté par Mmes Billon et Tetuanui, M. Levi, Mme Morin-Desailly, M. Canévet, Mme Vérien, MM. Kern et Duffourg, Mme Férat, MM. Hingray et P. Martin, Mme Gacquerre, M. Longeot, Mmes Saint-Pé et de La Provôté, M. L. Hervé, Mme Herzog et M. S. Demilly, est ainsi libellé :
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
Mission Écologie, développement et mobilités durables
1° Deuxième ligne
Diminuer le nombre de :
2° Quatrième ligne
Augmenter le nombre de :
La parole est à Mme Annick Billon.
Si mon amendement précédent, qui prévoyait 7 ETP n’est pas adopté, cet amendement de repli vise à accorder 3 ETP au Conservatoire du littoral afin d’amortir les difficultés considérables qu’il rencontre pour mener à bien ses missions.
Mes chers collègues, vous avez, par plusieurs voix, attiré l’attention du Sénat sur les effectifs du Conservatoire du littoral.
Cela a été dit, 5 ETP supplémentaires ont été octroyés par le biais de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution. La principale difficulté que pose la création de ces 8, 7 ou 3 postes, c’est l’absence de crédits correspondants. Comme pour VNF précédemment, cela signifie que les crédits nécessaires à ces créations d’emplois seraient prélevés sur le budget du Conservatoire du littoral, qui est déjà à flux tendu.
Je vous propose d’attendre de voir ce que donnera le renfort des 5 ETP supplémentaires. Nous avons toujours la possibilité, en cours de gestion, de prévoir un nouveau relèvement des effectifs.
Après les prises de parole des uns et des autres, je propose également que le ministre nous dise comment le Gouvernement envisage l’avenir du Conservatoire en 2023 au regard des 5 postes qui ont été créés.
Je demande donc le retrait de l’ensemble des amendements.
Nous sommes très attachés à l’action du Conservatoire du littoral, qui est au cœur de notre action pour la préservation du littoral français.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, dans le cadre du recours au 49.3 sur le PLF à l’Assemblée nationale, d’augmenter de 5 ETP le plafond d’emplois, ce qui témoigne de notre souhait de renforcer ses actions.
Nous allons continuer en ce sens. Le relèvement de 5 ETP porte à 145 le nombre d’ETP autorisés en loi de finances. Le Conservatoire pourra également s’appuyer sur 20 ETP hors plafond qui sont prévus pour 2023.
Pour ces raisons, les amendements me semblent satisfaits et j’en demande le retrait.
Madame Billon, les amendements n° II-870 rectifié et II-871 rectifié sont-ils maintenus ?
Je maintiens mes amendements ; on a bien trouvé le moyen d’obtenir 5 ETP à l’Assemblée nationale !
Nos travaux commencent réellement maintenant !
Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, on parle là de 3, 7 ou 8 emplois ! Mais vous avez décidé de supprimer 120 000 fonctionnaires ! Alors, vous jouez « à toi, à moi », l’un demandant le retrait des amendements, l’autre estimant qu’ils sont satisfaits.
Personnellement, je n’ai pas l’expertise nécessaire pour apprécier le nombre d’emplois qu’il faut créer pour la surveillance du littoral, mais je fais confiance à mes collègues.
Leur demande n’est ni pharaonique ni hors-sol !
Votre opposition est donc purement idéologique ! Je ne sais pas comment va se passer le débat dans les heures à venir, mais on voit le registre que vous allez nous servir… Vous êtes complètement fermés, bloqués, archibloqués !
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-224 rectifié et II-1159.
Les amendements sont adoptés.
En conséquence, les amendements n° II-73 rectifié bis, II-870 rectifié et II-871 rectifié n’ont plus d’objet.
L’amendement n° II-1169, présenté par Mme M. Filleul, MM. Féraud, Kanner et Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic et Éblé, Mme Espagnac, MM. Jeansannetas, P. Joly et Lurel, Mmes Artigalas et Blatrix Contat, M. Bourgi, Mmes Carlotti et Conconne, MM. Devinaz, Durain, Gillé et Jacquin, Mme Le Houerou, MM. Marie et Mérillou, Mme Monier, M. Pla, Mme Préville, MM. Redon-Sarrazy, Sueur, Temal, Tissot et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
Mission Écologie, développement et mobilités durables
1° Deuxième ligne
Diminuer le nombre de :
2° Huitième ligne
Augmenter le nombre de :
La parole est à M. Thierry Cozic.
Cet amendement a été déposé par Martine Filleul.
Le respect du droit à l’information et à la participation du public dans l’élaboration des projets et des politiques ayant des conséquences sur l’environnement est fondamental.
Nous sommes collectivement convaincus qu’associer en amont les populations permet de bâtir des projets et des politiques publiques pertinentes, qui s’insèrent dans le tissu social et économique de nos territoires, et de voir, in fine, nos concitoyens s’approprier ces projets. La concertation avec la population n’est pas accessoire. Sortir de la logique de l’individu consommateur, en privilégiant celle du citoyen acteur de la vie de la cité, est une nécessité.
C’est pourquoi le présent amendement vise à majorer de quatre unités le plafond d’emplois au sein de la Commission nationale du débat public (CNDP). Le but est d’augmenter ses moyens humains en vue de l’organisation des débats publics à venir liés aux énergies renouvelables et, plus largement, aux choix démocratiques liés à la planification écologique.
Je profite de l’occasion pour proposer au ministre délégué que soit fait un état des lieux des différentes instances chargées des démarches participatives, organisation du débat public ou construction de l’opinion sur des sujets multiples et divers. En effet, l’addition des organismes et des instances entraîne une certaine difficulté à y voir clair.
Demande de retrait.
Tout le monde, partout, met en place des politiques participatives, car faire participer les citoyens par tous les moyens est désormais une nécessité absolue. On ne peut pas ne pas avancer sur ce point, me semble-t-il.
Dresser un état des lieux, certes, je suis d’accord, mais cela ne doit pas empêcher en même temps d’avancer. Je suis pour un état des lieux, mais aussi pour cet amendement, car il faut bouger dès maintenant.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-280 n’est pas soutenu.
Je mets aux voix l’article 33, modifié.
L ’ article 33 est adopté.
I. – Pour 2023, le plafond des autorisations d’emplois des agents de droit local des établissements à autonomie financière mentionnés à l’article 66 de la loi de finances pour 1974 (n° 73-1150 du 27 décembre 1973), exprimé en équivalents temps plein, est fixé à 3 411. Ce plafond est réparti comme suit :
Mission / Programme
Plafond exprimé en équivalents temps plein
Diplomatie culturelle et d’influence
Total
II. – Ce plafond s’applique exclusivement aux agents de droit local recrutés à durée indéterminée. –
Adopté.
Pour 2023, le plafond des autorisations d’emplois des autorités publiques indépendantes dotées de la personnalité morale, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé à 2 797 emplois. Ce plafond est réparti comme suit :
Plafond exprimé en équivalents temps plein travaillé
Agence française de lutte contre le dopage (AFLD)
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)
Autorité de régulation des transports (ART)
Autorité des marchés financiers (AMF)
Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM)
Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES)
Haut Conseil du commissariat aux comptes (H3C)
Haute Autorité de santé (HAS)
Médiateur national de l’énergie (MNE)
Total
–
Adopté.
IV. – REPORTS DE CRÉDITS DE 2022 SUR 2023
Les reports de 2022 sur 2023 susceptibles d’être effectués à partir des programmes mentionnés dans le tableau figurant ci-dessous ne pourront excéder le montant des crédits ouverts sur ces mêmes programmes par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, dans la limite d’un montant total de reports de 5 % des crédits ouverts par la même loi.
Intitulé du programme 2022
Intitulé de la mission de rattachement 2022
Intitulé du programme 2023
Intitulé de la mission de rattachement 2023
Administration territoriale de l’État
Administration générale et territoriale de l’État
Administration territoriale de l’État
Administration générale et territoriale de l’État
Vie politique
Administration générale et territoriale de l’État
Vie politique
Administration générale et territoriale de l’État
Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
Administration générale et territoriale de l’État
Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
Administration générale et territoriale de l’État
Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat
Cohésion des territoires
Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat
Cohésion des territoires
Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
Cohésion des territoires
Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
Cohésion des territoires
Interventions territoriales de l’État
Cohésion des territoires
Interventions territoriales de l’État
Cohésion des territoires
Conseil d’État et autres juridictions administratives
Conseil et contrôle de l’État
Conseil d’État et autres juridictions administratives
Conseil et contrôle de l’État
Cour des comptes et autres juridictions financières
Conseil et contrôle de l’État
Cour des comptes et autres juridictions financières
Conseil et contrôle de l’État
Coordination du travail gouvernemental
Direction de l’action du Gouvernement
Coordination du travail gouvernemental
Direction de l’action du Gouvernement
Présidence française du Conseil de l’Union européenne en 2022
Direction de l’action du Gouvernement
Coordination du travail gouvernemental
Direction de l’action du Gouvernement
Affaires maritimes
Écologie, développement et mobilité durables
Affaires maritimes, pêche et aquaculture
Écologie, développement et mobilité durables
Paysages, eau et biodiversité
Écologie, développement et mobilité durables
Paysages, eau et biodiversité
Écologie, développement et mobilité durables
Prévention des risques
Écologie, développement et mobilité durables
Prévention des risques
Écologie, développement et mobilité durables
Énergie, climat et après-mines
Écologie, développement et mobilité durables
Énergie, climat et après-mines
Écologie, développement et mobilité durables
Développement des entreprises et régulations
Économie
Développement des entreprises et régulations
Économie
Statistiques et études économiques
Économie
Statistiques et études économiques
Économie
Financement des opérations patrimoniales envisagées en 2021 et en 2022 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”
Économie
Financement des opérations patrimoniales en 2023 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”
Économie
Dotation du Mécanisme européen de stabilité
Engagements financiers de l’État
Dotation du Mécanisme européen de stabilité
Engagements financiers de l’État
Enseignement scolaire public du premier degré
Enseignement scolaire
Enseignement scolaire public du premier degré
Enseignement scolaire
Enseignement scolaire public du second degré
Enseignement scolaire
Enseignement scolaire public du second degré
Enseignement scolaire
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Gestion des finances publiques
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Gestion des finances publiques
Conduite et pilotage de la politique de la justice
Justice
Conduite et pilotage de la politique de la justice
Justice
Conseil supérieur de la magistrature
Justice
Conseil supérieur de la magistrature
Justice
Conditions de vie outre-mer
Outre-mer
Conditions de vie outre-mer
Outre-mer
Écologie
Plan de relance
Écologie
Plan de relance
Compétitivité
Plan de relance
Compétitivité
Plan de relance
Cohésion
Plan de relance
Cohésion
Plan de relance
Concours spécifiques et administration
Relations avec les collectivités territoriales
Concours spécifiques et administration
Relations avec les collectivités territoriales
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins
Santé
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins
Santé
Sécurité civile
Sécurités
Sécurité civile
Sécurités
Sport
Sport, jeunesse et vie associative
Sport
Sport, jeunesse et vie associative
Transformation publique
Transformation et fonction publiques
Transformation publique
Transformation et fonction publiques
Innovation et transformation numériques
Transformation et fonction publiques
Innovation et transformation numériques
Transformation et fonction publiques
Fonction publique
Transformation et fonction publiques
Fonction publique
Transformation et fonction publiques
Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi
Travail et emploi
Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi
Travail et emploi
Prêts pour le développement économique et social
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés
Prêts pour le développement économique et social
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés
–
Adopté.
TITRE II
DISPOSITIONS PERMANENTES
I. – MESURES BUDGÉTAIRES NON RATTACHÉES
L’amendement n° II-1285, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :
Avant l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article 15 de la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 est ainsi modifié :
1° Au II, après l’année : « 2022 », sont insérés les mots : « ou 2023 » ;
2° Les III et IV sont abrogés.
La parole est à M. le rapporteur général.
Mme la présidente. S’agissant d’un amendement de correction technique, je suppose que vous êtes favorable, monsieur le ministre délégué ?
M. le ministre délégué acquiesce.
L’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, avant l’article 37 A.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° II-1168 rectifié est présenté par Mme Carlotti, MM. Féraud, Kanner et Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic et Éblé, Mme Espagnac, MM. Jeansannetas, P. Joly et Lurel, Mmes Artigalas et Blatrix Contat, M. Bourgi, Mme Conconne, MM. Devinaz et Durain, Mme M. Filleul, MM. Gillé et Jacquin, Mme Le Houerou, MM. Marie et Mérillou, Mme Monier, M. Pla, Mme Préville, MM. Redon-Sarrazy, Sueur, Temal, Tissot et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
L’amendement n° II-1193 rectifié bis est présenté par MM. Benarroche, Bacchi, Gontard, Breuiller et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Labbé et Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mme M. Vogel.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Avant l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – À la suite du débat prévu au VI de l’article 181 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, et après avoir recueilli l’avis de la commission locale chargée d’évaluer les charges transférées, le président du conseil de la métropole Aix-Marseille-Provence inscrit à l’ordre du jour du conseil de la métropole, avant le 15 février 2023, un projet de délibération visant à réviser les attributions de compensation attribuées aux communes et à instituer une dotation de solidarité communautaire.
La délibération peut soit proposer une modification des attributions de compensation des communes afin de retenir les montants de référence mentionnés au rapport annexé à l’avis rendu par la chambre régionale des comptes en application du V de l’article 181 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 précitée, soit proposer, avec une motivation explicite, une modification des attributions de compensation des communes qui s’écarte de l’avis rendu par la chambre régionale des comptes, sans que la baisse de l’attribution de compensation d’une commune ne puisse être inférieure de 50 % à celle proposée par l’avis.
La délibération prévoit que la baisse de l’attribution de compensation soit étalée sur une période de quatre ans maximum, sans que cette baisse ne puisse, au total, représenter plus de 20 % des recettes réelles de fonctionnement de la commune intéressée. Cette baisse ne peut avoir pour effet de minorer annuellement l’attribution de compensation de plus de 5 % des recettes réelles de fonctionnement de la commune intéressée.
II. – La délibération instaure une dotation de solidarité communautaire visant à réduire les disparités de ressources et de charges entre ces communes, conformément aux critères prévus au II de l’article L. 5211-28-4 du code général des collectivités territoriales. Cette dotation est égale aux deux tiers du montant de la baisse des attributions de compensation prévue au dernier alinéa du I du présent article, additionné à celui de la dotation de solidarité communautaire prévue au III du même article L. 5211-28-4.
La délibération est adoptée à la majorité des deux tiers des membres présents du conseil de la métropole.
III. – Si le conseil de la métropole n’adopte pas la délibération prévue au I du présent article, le représentant de l’État dans le département saisit la chambre régionale des comptes afin de lui demander de formuler un avis, dans un délai de trente jours à compter de la saisine, sur le calendrier de mise en œuvre de la baisse des attributions de compensation nécessaire pour atteindre le montant de référence mentionné dans l’avis rendu en application du V de l’article 181 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 précitée. Pour chaque commune intéressée, la période proposée par la chambre régionale des comptes pour baisser l’attribution de compensation ne peut être supérieure à celle prévue au dernier alinéa du I.
IV – Le représentant de l’État dans le département arrête l’attribution de compensation de chaque commune à hauteur du montant de référence mentionné dans l’avis rendu en application du V de l’article 181 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 précitée, dans le respect des garanties prévues au dernier alinéa du I du présent article, ainsi que la période au cours de laquelle l’attribution de compensation est progressivement diminuée afin d’atteindre ce montant de référence.
V – Le représentant de l’État arrête aussi le montant de la dotation de solidarité communautaire prévue au II. Cette dotation ne peut être inférieure aux deux tiers du montant minimum de la baisse des attributions de compensation prévue au deuxième alinéa du I, additionné à celui de la dotation de solidarité communautaire prévue au III de l’article L. 5211-28-4 du code général des collectivités territoriales. Il répartit son montant entre les communes membres en tenant compte, pour moitié, de l’écart de revenu par habitant de la commune par rapport au revenu moyen par habitant de la métropole Aix-Marseille-Provence et, pour moitié, de l’insuffisance du potentiel financier par habitant de la commune au regard du potentiel financier moyen par habitant sur le territoire de la métropole Aix-Marseille-Provence.
La parole est à M. Rémi Féraud, pour présenter l’amendement n° II-1168 rectifié.
Cet amendement dû à l’initiative de Marie-Arlette Carlotti a trait à la métropole Aix-Marseille-Provence et en particulier aux relations financières entre la métropole et ses communes membres.
Notre proposition fait suite à l’avis rendu par la chambre régionale des comptes (CRC), en application de la loi du 21 février 2022 relative à la différenciation, à la décentralisation, à la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, dite 3DS, sur le niveau des attributions de compensation versées aux communes par la métropole et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.
Dans cet avis rendu l’été dernier, la chambre régionale des comptes « constate que la métropole Aix-Marseille-Provence a versé 631 [millions d’]euros au titre des attributions de compensation aux communes membres en 2021 ; que la chambre évalue pour ce même exercice le montant de référence des attributions de compensation […] à 453 [millions d’]euros » seulement.
Ainsi, d’après la chambre, cette surévaluation manifeste des attributions de compensation nuit à l’équilibre budgétaire de la métropole, réduit ses propres capacités d’investissement et se fait au détriment des communes pauvres et des territoires les plus fragiles socialement.
Par conséquent, le présent amendement vise à instaurer une procédure d’encadrement des attributions de compensation de la métropole aux communes, afin que leur niveau corresponde aux charges transférées. Il tend en outre à instituer une dotation de solidarité communautaire pour réduire tant les disparités de ressources et de charges que les grandes inégalités de richesse entre les communes, afin de les compenser. L’amendement est assorti d’un ensemble de garanties visant à respecter le principe de libre administration de chacune des communes membres.
La parole est à M. Guy Benarroche, pour présenter l’amendement n° II-1193 rectifié bis.
J’y insiste, cet amendement est des plus importants pour la métropole d’Aix-Marseille-Provence.
Je sais quelles sont les réserves de nos travées face aux décisions venant d’en haut ou à l’immixtion de l’État dans le travail des collectivités ; je les partage.
Toutefois, cet amendement me semble malheureusement nécessaire eu égard à l’actuelle situation de blocage, due à la fois à la situation locale et à la rédaction de la loi 3DS, qui, j’ai eu l’occasion de le dire, s’est arrêtée au milieu du gué.
C’est vrai, la question des finances a été enfin posée au travers de la commande de deux rapports à la CRC relatifs aux relations financières entre la métropole et les communes. Le premier rapport a été remis en octobre. Il a permis de mettre en évidence près de 180 millions d’euros de versements qualifiés d’indus, aux dépens, in fine, de la métropole. Voilà où nous en sommes. Le constat est sans appel : la métropole n’a pas les moyens d’agir et les flux financiers perçus par les communes ne relèvent pas de la stricte neutralité des transferts de compétences. Il faut que tout le monde le sache. Nous sommes donc dans une situation très délicate. Le rapport a été demandé par le Sénat au travers de la loi 3DS, il existe, mais il se pourrait que rien ne change.
La métropole doit retrouver les moyens de sa mission, qui est de conduire ses nombreux projets à une échelle pertinente. Les communes doivent elles aussi retrouver les moyens d’agir selon leurs compétences. Cet amendement va dans ce sens, celui d’une répartition juste, équilibrée et progressive des moyens, prenant ainsi en compte les craintes.
L’objet de l’amendement ne consiste pas à remettre en cause l’ensemble des 178 millions d’euros qualifiés d’indus ; il vise seulement à prévoir qu’au moins 50 % de la somme soit redirigée vers les besoins réels tant des communes que de la métropole. En limitant la variation du budget des collectivités jusqu’à présent bénéficiaires, le tout étant lissé sur quatre ans, il tend à limiter également les conséquences négatives pour les communes.
Je peux entendre que l’on souhaite laisser du temps à la concertation avec les acteurs locaux, mais jusqu’à quand attendra-t-on ? Depuis plus d’un an, j’ai alerté préfet, Premier ministre, Président de la République et président de la métropole ; cette métropole mal née fait l’objet de réflexions quasi permanentes et les changements actés ne sont que les prémices d’une amélioration durable de son action.
Au moment où l’État met en œuvre son projet « Marseille en grand », cette métropole et la commune de Marseille doivent retrouver des rapports financiers apaisés. Le temps est à l’action. J’ai pendant un temps espéré que les communes et la métropole parviendraient, devant l’évidence, à sortir de cette situation aussi absurde que délétère, mais le temps presse.
Cet amendement est issu d’un travail plus collectif et plus ancien qu’il n’y paraît, mené avec divers acteurs locaux, des parlementaires, et il a fait l’objet d’échanges réguliers avec le Gouvernement.
Je reste optimiste et je suis convaincu que les communes et la métropole peuvent et doivent se mettre d’accord. Il n’en demeure pas moins qu’il est grand temps de prendre nos responsabilités à l’échelon local comme dans cet hémicycle. Le statu quo ne profite ni à la métropole, ni à nos territoires, ni à nos communes !
Nous avons récemment eu l’occasion d’étudier les rapports entre une métropole et ses communes membres avec le cas, semblable, d’Île-de-France Mobilités.
J’aurai plusieurs remarques de fond.
D’abord, en remettant en cause le fonctionnement actuel, que les communes ont intégré pour construire leur budget, nous risquerions de fragiliser les investissements de certaines d’entre elles.
Ensuite, le code général des impôts prévoit quatre types de procédures de révision de l’attribution de compensation : révision libre avec accord entre l’EPCI et ses communes membres, révision liée à de nouveaux transferts de charges, révision unilatérale sans accord entre l’EPCI et ses communes membres, révision individualisée avec un accord entre l’EPCI et une majorité qualifiée des communes membres. Il me paraît très important de s’en tenir à ces quatre options.
Enfin, la dotation de solidarité communautaire (DSC) est obligatoire pour les métropoles, même s’il est vrai qu’elle n’est que symbolique pour la métropole Aix-Marseille-Provence.
Une fois ces constats dressés, je conclus en rappelant qu’il n’appartient pas, en vertu du principe de libre administration des collectivités locales, à une assemblée parlementaire de décider pour le compte de collectivités disposant de leurs propres modalités de fonctionnement. Prenons garde à cela, d’autant que, d’après ce que je crois comprendre, les différentes sensibilités de l’échiquier politique sont loin d’être unanimes sur le sujet. Nous devons donc rester prudents.
La commission a émis un avis défavorable sur ces amendements.
Ces amendements visent, d’une part, à réviser, sur le fondement du rapport de la CRC de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), les attributions de compensation afin de modifier les montants versés aux communes et, d’autre part, à instituer par délibération une dotation de solidarité communautaire égale aux deux tiers du montant de la baisse des attributions de compensation. En cas d’absence de délibération, ces amendements tendent également à prévoir que le préfet saisit la chambre régionale des comptes pour fixer le montant des attributions de compensation et arrête la dotation de solidarité communautaire.
Je le rappelle, en vertu de la loi 3DS, les élus locaux doivent tirer les conséquences de l’avis de la chambre régionale des comptes sur les flux financiers entre la métropole et ses communes dans un délai de deux mois.
Or, plus de trois mois après la communication de cet avis, qui a en outre été rendu public, aucune initiative forte n’a été prise par les élus du territoire pour réviser les attributions de compensation et instituer une dotation de solidarité communautaire.
Donc, la mesure proposée au travers de ces amendements permettra d’avancer. Il faut avancer pour Marseille, pour la métropole, pour les Marseillais, et dans le cadre du plan « Marseille en grand » soutenu par le Président de la République au profit des Marseillais.
Pour ces raisons, le Gouvernement émet un avis favorable sur ces amendements.
Ces amendements m’étonnent, car ils sont inconstitutionnels – le rapporteur général l’a très bien dit – dans la mesure où contreviennent au principe de libre administration des collectivités territoriales.
En les adoptant, que ferait le législateur ? Il s’immiscerait dans une relation financière entre des communes membres et un EPCI. Ce serait une première et je suis assez attristé que ce soient des sénateurs qui aient déposé de tels amendements, alors même que le Sénat est la chambre des communes et des territoires. Franchement, j’aurais voulu ne jamais avoir à prendre la parole sur une telle proposition…
En outre, relisez bien les amendements : c’est la technique du rabot ! Pour prendre le seul exemple de la ville de Salon-de-Provence, il est précisé dans le rapport de la chambre régionale des comptes que cette collectivité doit accomplir un effort 6 millions d’euros en quatre ans sur son budget de fonctionnement ! Rien que cela ! Cela annonce clairement un déséquilibre financier criant dans quatre ans… Finalement, cela appauvrirait l’ensemble des communes au bénéfice de la ville centre.
On parle sans cesse de péréquation, mais, mes chers amis, la péréquation, ce n’est pas la technique du rabot. Cela consiste à prendre aux plus riches…
Voilà le but de la péréquation, de la véritable péréquation, via la dotation de solidarité communautaire, mais vos amendements ne tendent pas à proposer cela, mes chers collègues ! Ils visent à appauvrir tout le monde au profit de la commune-centre.
C’est vrai, les charges de centralité sont une réalité, mais il était possible d’aller chercher d’autres ressources. À ce titre, mon collègue Benarroche et moi avions présenté comme solution le déplafonnement du versement mobilité. Le Gouvernement l’avait balayé d’un revers de main et, à présent, ce même gouvernement vient nous mettre en garde en brandissant le plan « Marseille en grand ».
Voilà pourquoi je ne voterai pas ces amendements.
Stéphane Le Rudulier a brillamment défendu sa position, mais je ne la partage pas.
Notre proposition ne relève pas de la politique du rabot : des normes sont fixées, des maxima sont prévus. Il faut bien lire l’amendement et le lire en entier.
Pourquoi un tel amendement ? Il reflète un échec et un espoir.
L’échec est de n’avoir pas anticipé, dès la loi 3DS, les conséquences du rapport qu’allait remettre la chambre régionale des comptes, alors que chacun d’entre nous, y compris – et surtout – dans les Bouches-du-Rhône, savait quelle en serait sa teneur, car, soyons clairs, personne ne se fait d’illusions sur la situation. C’est aussi l’échec de la prise en compte des besoins financiers importants de la métropole, pour être à la hauteur de ses projets, et du besoin réel de solidarité entre communes au sein de la métropole, afin de donner tout son sens au destin commun métropolitain. C’est tout de même important.
L’espoir, coconstruit de longue date par des élus locaux, des parlementaires et le Gouvernement, est celui de voir enfin s’établir un équilibre plus juste des relations financières. L’espoir est que la mobilisation de nos collègues du groupe SER, dont la sénatrice des Bouches-du-Rhône Marie-Arlette Carlotti, mais aussi de Jérémy Bacchi, élu du même département, porte ses fruits.
Le dépôt de ces amendements a d’ailleurs eu l’effet escompté : jeudi dernier se tenait une réunion du conseil métropolitain des maires et, comme par hasard, juste après le dépôt de nos amendements et la défense qu’en a fait le maire de Marseille, Benoît Payan, une proposition a été mise sur la table.
Face à ces amendements, conçus initialement comme une solution de repli en cas d’absence d’accord local, d’accord trop tardif, voire de statu quo indécent après la parution du rapport de la CRC, les acteurs locaux ont joué le jeu, ils ont pris leurs responsabilités et les baronnies d’hier ont laissé place – je l’avoue – à des discussions sérieuses. Des avancées réelles ont ainsi été obtenues, je vous l’accorde, ainsi qu’un engagement de répartition des moyens entre, d’un côté, une métropole qui a besoin de ressources pour financer ses projets et, de l’autre, des communes qui, sans la solidarité, ne peuvent appartenir au destin commun du territoire ni assumer les compétences propres que la loi 3DS leur a accordées.
Néanmoins, ce n’est qu’un début, car, à cette heure – je ne sais pas quelle heure il est…
Sourires.
Emmanuel Macron était à Aix-en-Provence aujourd’hui et les discussions ont eu bon train entre Martine Vassal, Benoît Payan et lui, vous le savez tous, surtout ceux d’entre vous qui viennent des Bouches-du-Rhône.
Il faut avancer, maintenant ! Nous serons vigilants sur les actions réellement engagées.
Nous maintenons notre amendement, que nous défendons avec un grand engagement.
Je veux apporter quelques éléments complémentaires à la Haute Assemblée. Je ne suis ni de Marseille ni d’Aix-en-Provence, mais j’ai tout de même entendu quelques échos de cette situation.
D’après ce que j’ai compris, à la suite d’une initiative assez bien coordonnée du Gouvernement et d’acteurs locaux, les choses bougent un peu. Mais, selon nous, si elles doivent bouger, cela doit se faire à l’échelon local ; j’ai même entendu qu’une initiative gouvernementale aurait l’avantage de contraindre un peu les acteurs locaux à se réunir plus vite pour trouver une solution.
Je pense qu’ils n’ont pas besoin de cela. Je le répète : libre administration des collectivités locales !
Protestations sur les travées du groupe SER.
Je ne suis pas là depuis dix ans : je décris simplement la situation actuelle.
Ne touchons pas à la libre administration des collectivités locales. En outre, disons-le : les majorités locales ont changé, les équipes également. La situation est en train de bouger. Faisons confiance aux acteurs locaux : je crois comprendre que vous-mêmes, monsieur Benarroche, en faites partie.
Le moment est venu de faire avancer les choses, mais je ne crois pas pour autant qu’il faille introduire trop de verticalité, imposer trop de décisions parisiennes à la métropole d’Aix-Marseille-Provence, laquelle mérite de faire ses choix souverainement.
Mme la présidente. Avant de procéder au vote, je vais répondre à l’interrogation de notre collègue Benarroche : il est vingt-deux heures seize et il reste 116 amendements à examiner…
Sourires.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1168 rectifié et II-1193 rectifié bis.
Les amendements ne sont pas adoptés.
À compter du 1er janvier 2023, le code général des impôts est ainsi modifié :
1° L’article 1379 est ainsi modifié :
a) La seconde phrase du 16° du I est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Les produits de cette taxe font l’objet d’une répartition avec l’établissement public de coopération intercommunale ou avec les groupements de collectivités dont elle est membre, selon des modalités déterminées par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale et du conseil municipal de la commune membre concernée. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu’elles ne sont pas rapportées ou modifiées. » ;
b) La seconde phrase du 5° du II est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Les produits de cette taxe font l’objet d’une répartition avec l’établissement public de coopération intercommunale ou avec les groupements de collectivités dont elle est membre, selon des modalités déterminées par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale et du conseil municipal de la commune membre concernée. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu’elles ne sont pas rapportées ou modifiées. » ;
2° Le 3 du IX de l’article 1379-0 bis est ainsi rédigé :
« 3. Lorsqu’ils perçoivent la taxe d’aménagement, les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux 1 et 2 du présent IX déterminent le partage des produits de cette taxe avec leurs communes membres, selon des modalités déterminées par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale et du conseil municipal des communes concernées. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu’elles ne sont pas rapportées ou modifiées. »
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° II-56 rectifié est présenté par M. Delcros, Mme Vermeillet, MM. J.M. Arnaud, Canévet, Capo-Canellas, Delahaye, Maurey, Mizzon et les membres du groupe Union Centriste.
L’amendement n° II-1037 est présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances.
L’amendement n° II-1107 est présenté par MM. Savoldelli, Bocquet et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Supprimer cet article.
La parole est à Mme Sylvie Vermeillet, pour présenter l’amendement n° II-56 rectifié.
L’article 109 de la loi du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 a rendu obligatoire le reversement de tout ou partie de la taxe d’aménagement entre communes et EPCI en fonction des charges d’équipements publics assumées par chacune des collectivités.
Lors de l’examen du second projet de loi de finances rectificative pour 2022, le groupe Union Centriste a fait adopter un amendement visant à revenir à la situation antérieure à celle qu’a créée cet article 109 et par conséquent sur l’obligation pour les communes de délibérer sur l’affectation d’une fraction du produit de la taxe d’aménagement à leur EPCI.
Cette mesure a été conservée dans le texte final de la commission mixte paritaire.
Par coordination et afin de garantir le retour pérenne à la situation antérieure, cet amendement vise à supprimer l’article 37 A du projet de loi de finances pour 2023, devenu sans objet.
La parole est à M. le rapporteur général, pour présenter l’amendement n° II-1037.
La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter l’amendement n° II-1107.
L’objet de cet amendement a été bien expliqué.
Il faut savoir que la réforme de la répartition de la taxe d’aménagement a chamboulé l’équilibre qui avait été trouvé entre les communes et les EPCI. La date butoir du 1er octobre 2022 pour délibérer de cette répartition a remis le sujet sur la table, permettant à tous les élus locaux de constater de nouveau à quel point cette réforme constituait un contresens.
Pour notre part, nous nous appuyons sur ce que l’Association des maires ruraux de France a déclaré, car ses mots sont justes : cette « obligation de reversement nie » – je dis bien « nie » – « le fondement même de la dynamique de coopération intercommunale.
Auparavant, une commune pouvait déterminer, en fonction des équipements intercommunaux qu’elle accueillait, si elle entendait reverser tout ou partie du produit de sa taxe d’aménagement à l’intercommunalité. Cette réforme, menée sans concertation, est injuste en ce que, désormais, toutes les communes doivent reverser un taux identique, alors que les équipements intercommunaux peuvent être en petite, voire en très petite quantité sur le territoire de certaines d’entre elles. En outre, les modalités de reversement sont d’autant plus laborieuses que les modalités de calcul sont floues.
Quant à l’obligation de délibérer, elle ressemblait fâcheusement à une nouvelle injonction gouvernementale s’inscrivant dans un lent, mais non moins violent, mouvement de mise sous tutelle des collectivités locales.
Certains élus, certains maires, notamment de petites villes, parlent d’une forme d’infantilisation à propos de cette mesure. Pourquoi décider, au détour d’une loi de finances, que les communes, qui subissent par ailleurs l’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires tout en pâtissant de la perte de la taxe d’habitation, devraient reverser 10 % du produit de leur taxe d’aménagement ?
Il faut donc supprimer l’article.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-56 rectifié, II-1037 et II-1107.
Les amendements sont adoptés.
En conséquence, l’article 37 A est supprimé et les amendements n° II-1106, II-1092, II-1213 et II-1175 rectifié bis n’ont plus d’objet.
Nous allons maintenant examiner de nombreux amendements portant article additionnel et ayant pour objet la répartition du produit de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) entre les collectivités. Je veux en dire d’emblée quelques mots.
Je rappelle que l’Ifer est une taxe qui vise à intéresser fiscalement les collectivités à l’implantation de certaines installations sur leur territoire, comme, à l’heure actuelle, les éoliennes, les centrales photovoltaïques ou hydrauliques. Ses règles et les modalités de répartition de son produit entre communes, EPCI et département peuvent actuellement varier selon la nature des installations.
Tous ces amendements ont le même objectif : renforcer la part perçue par les communes afin de les inciter à s’engager davantage dans des projets.
La loi du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 a fait un premier pas en ce sens en octroyant 20 % du produit de l’Ifer aux communes d’implantation pour les éoliennes nouvellement installées, afin de parvenir à la répartition suivante : 20 % pour la commune, 50 % pour l’EPCI, 30 % pour le département. La commission des finances y était – je le rappelle – défavorable, car la répartition précédente de l’Ifer éolien lui paraissait conforme à la répartition des compétences entre les échelons.
La loi du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 – la seconde LFR pour 2022 –, adoptée la semaine dernière à la suite d’un accord en commission mixte paritaire, prévoit un alignement de l’Ifer assis sur le photovoltaïque en transférant de nouveau 20 % du produit aux communes au détriment des départements, au titre des centrales installées à compter de 2023.
La répartition à laquelle on parvient est la même que pour l’éolien : 20 % pour les communes, 50 % pour les EPCI, 30 % pour les départements. Plusieurs des amendements déposés sont donc d’ores et déjà satisfaits.
Il ne semble pas opportun de bouleverser de nouveau ces tout récents équilibres que nous avons mis en place, d’autant plus que nous travaillons – je tiens à le préciser tout de suite – à enveloppe constante. Autrement dit, tout renforcement de la part communale se ferait au détriment des autres échelons.
Pour cette raison, je demanderai le retrait de tous les amendements portant article additionnel après l’article 37 A, à l’exception de deux d’entre eux.
Sur l’amendement n° II-136 rectifié de notre collègue Rapin, compte tenu du nombre d’amendements sur le sujet, je m’en remettrai à la sagesse de la Haute Assemblée. Cet amendement vise à ce que les communes perçoivent ces 20 % de l’Ifer éolien au titre des installations datant d’avant 2019. Je me permets néanmoins d’attirer l’attention du Sénat sur le fait qu’une telle mesure entraînerait, ou entraînera, une perte sèche d’assiette fiscale pour les intercommunalités, sans avoir d’effet incitatif, puisque les éoliennes sont déjà installées.
Sur l’amendement n° II-171 de notre collègue Maurey, je solliciterai l’avis du Gouvernement. Cet amendement a pour objet le partage du produit de l’Ifer entre communes limitrophes lorsqu’une éolienne est située à proximité immédiate de l’une d’elles, pour ne pas dire à la frontière entre elles. Je m’interroge en effet sur la faisabilité technique du dispositif et sur les risques éventuels de saupoudrage, si j’ose dire, qu’un tel amendement pourrait provoquer.
Je suis saisie de seize amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° II-1204 rectifié bis, présenté par MM. Requier et Guiol, Mmes M. Carrère et N. Delattre, M. Gold, Mme Pantel, M. Roux, Mme Guillotin et MM. Artano et Bilhac, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi rédigé :
« 9° Une fraction de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023, et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique hydraulique des courants situées dans les eaux intérieures ou dans la mer territoriale, prévue aux articles 1519 D et 1516 F. Pour ces dernières, le produit est rattaché au territoire où est installé le point de raccordement au réseau public de distribution ou de transport d’électricité.
« Pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023, cette fraction est égale à 50 %. Pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique hydraulique des courants, cette fraction est fixée à 50 % ; » ;
2° L’article 1379-0 bis est ainsi modifié :
a) Au deuxième l’alinéa du V, la référence : « 1519 F », est supprimée ;
b) Le V bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque prévue à l’article 1519 F. » ;
3° Le I de l’article 1586 est ainsi modifié :
a) Au 3°, les mots : « à l’article 1519 D qui n’est pas affecté à une commune ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519F qui ne sont pas affectées à une commune et à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » ;
b) Au 4°, les mots : « et les centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque » et les mots : « et 1519F » sont supprimés ;
4° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …) Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2023. » ;
5° Le I bis de l’article 1609 nonies C est ainsi modifié :
a) le c du 1 est ainsi rédigé :
« c) Aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique prévue à l’article 1519 F et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées avant le 1er janvier 2023, prévue à l’article 1519 F » ;
b) Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1 … Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2023. »
II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2023.
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc solaire de bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables afin de renforcer l’acceptabilité locale des installations.
Pour ce faire, il est proposé qu’une part de 50 % de l’Ifer relatif aux installations photovoltaïques soit attribuée à la commune, 30 % à l’EPCI et 20 % au département, y compris en cas de renouvellement d’une installation existante. Par délibération, la commune peut également permettre au bloc communal de se substituer à elle pour une fraction de l’Ifer qu’elle perçoit.
Cette décision se justifie par ailleurs par le besoin pour l’ensemble des communes portant des projets solaires sur leur territoire de justifier d’une recette directe et pérenne.
Les deux amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° II-96 rectifié ter est présenté par Mme Noël, MM. Reichardt, Bacci et Cambon, Mme Muller-Bronn, MM. D. Laurent et Savin, Mme Lopez, MM. Bouchet et Cadec, Mme Belrhiti et MM. Brisson, Charon et Saury.
L’amendement n° II-1205 rectifié ter est présenté par MM. Requier et Guiol, Mmes M. Carrère et N. Delattre, M. Gold, Mme Pantel, M. Roux, Mme Guillotin et MM. Artano et Bilhac.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le I de l’article 1379 est ainsi modifié :
a) À la première phrase du second alinéa du 9°, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 35 % » ;
b) À la première phrase du 11°, les mots : « la moitié » sont remplacés par les mots : « une fraction » ;
c) Après le 11°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, cette fraction est égale à 35 % » ;
2° Le V bis de l’article 1379-0 bis est ainsi modifié :
a) Au 1°, le taux : « 50 % » est remplacé par le taux : « 35 % » ;
b) Après le 1°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …°35 % de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ; ».
La parole est à Mme Sylviane Noël, pour présenter l’amendement n° II-96 rectifié ter.
Développer un nombre suffisant d’installations de production d’énergie renouvelable se fera grâce aux communes, qui jouent un rôle fondamental en matière d’investissement dans le développement de telles énergies, dans l’acceptation des projets par les populations locales ou encore dans la garantie des conditions permettant à ces installations de fonctionner correctement.
En effet, en l’état, la loi prévoit que l’Ifer à laquelle sont assujetties ces installations est en très grande majorité reversée aux départements et aux intercommunalités, qui ne jouent pourtant aucun rôle dans la concrétisation de ces projets, et sans garantie de retours, en nature, pour le territoire communal.
Le présent amendement tend à instaurer un partage plus juste du produit de l’Ifer relative aux éoliennes et aux centrales photovoltaïques, en réduisant à 35 % la part reversée aux intercommunalités, au profit des communes.
La parole est à M. Jean-Claude Requier, pour présenter l’amendement n° II-1205 rectifié ter.
L’amendement n° II-389, présenté par MM. Saury, Joyandet, Sol et Louault, Mme Noël, MM. Courtial, D. Laurent, Perrin et Mizzon, Mme Joseph, MM. Cardoux, Calvet et Burgoa, Mme Dumont, M. Maurey, Mme Guidez, MM. Segouin et Belin, Mme Bellurot, M. Paccaud, Mme Micouleau, M. Grosperrin, Mme Belrhiti, MM. Anglars, Rietmann, Brisson, J.M. Boyer, Bouchet et Pointereau, Mmes Dindar et Bonfanti-Dossat, MM. H. Leroy, C. Vial, Lefèvre et B. Fournier, Mme Muller-Bronn, MM. Piednoir, Laménie, Somon, Sautarel, Cambon et Sido, Mmes Raimond-Pavero et Gruny, MM. Duplomb, E. Blanc, Meurant et Bas, Mme de Cidrac et M. Rapin, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au c du 1, après le mot : « hydraulique », sont insérés les mots : « installées avant le 1er janvier 2023 » ;
2° Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1… Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis d’une fraction, qui ne saurait excéder 60 %, du produit attribué à la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique, installées à compter du 1er janvier 2023, en application de l’article 1519 F. »
La parole est à M. Hugues Saury.
Cet amendement consiste en un alignement de l’Ifer photovoltaïque sur l’Ifer éolien. Comme vient de le dire le rapporteur général, il est satisfait.
L’amendement n° II-54 rectifié, présenté par M. J.M. Arnaud, Mme Vermeillet et les membres du groupe Union Centriste, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le chapitre Ier du titre III de la deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Après les mots : « du vent », la fin du b du 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi rédigée : « et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2019, prévue aux articles 1519 D et 1516 F. » ;
2° Après le 1 bis du I de l’article 1609 nonies C, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1… Sur délibération de la commune d’implantation des installations, d’une fraction du produit des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, installées après le 1er janvier 2019, prévue à l’article 1519 F. »
La parole est à Mme Sylvie Vermeillet.
Cet amendement vise à faire en sorte que les communes qui accueillent des installations photovoltaïques perçoivent 20 % de l’Ifer.
Le rapporteur général, dont j’ai écouté les explications, expliquait que la nouvelle répartition de l’Ifer se limitait aux structures installées à compter de 2023 ; nous souhaitons que cela s’applique à l’ensemble des installations, y compris les installations existantes.
Comme je l’ai indiqué lors de l’examen de la LFR 2, cela me semble juste. En effet, les communes disposant déjà d’installations photovoltaïques ont été pionnières ; aussi, je trouverais très injuste de leur signifier qu’elles ont accepté ces installations trop tôt, les privant de tout bénéfice du partage de l’Ifer.
Je soutiens l’amendement de notre collègue Rapin, dont l’amendement vise à intégrer les installations éoliennes antérieures à 2019, mais le mien a exactement le même objet pour le photovoltaïque ! Cette mesure relève de la justice.
J’espère que nous accorderons à l’ensemble des communes pionnières, qui ont osé se lancer dans des investissements de cette nature, le bénéfice de l’Ifer photovoltaïque.
L’amendement n° II-179 rectifié bis, présenté par MM. Menonville, Grand et Wattebled, Mme Mélot, M. Capus, Mme Paoli-Gagin et MM. Lagourgue, Guerriau, Chasseing, Decool, A. Marc, Médevielle et Malhuret, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts est ainsi modifié :
1° La première phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :
a) Après le mot : « vent », sont insérés les mots : « aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023 » ;
b) Sont ajoutés les mots : « et à l’article 1516 F » ;
2° À la première phrase du second alinéa, après le mot : « vent », sont insérés les mots : « et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023, cette fraction est égale à 20 % ».
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Pierre Médevielle.
L’amendement n° II-969, présenté par MM. Dantec, Fernique, Benarroche, Breuiller, Dossus, Gontard et Labbé, Mme de Marco, M. Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mme M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le V bis de l’article 1379-0 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« … 50 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie électrique d’origine photovoltaïque uniquement pour l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique. » ;
2° Au 4° du I de l’article 1586, les mots : « La moitié » sont remplacés par les mots : « Une fraction égale à 30 % ».
La parole est à M. Ronan Dantec.
Nous avons compris que les choses avaient avancé sur le principe : 20 % du produit de l’Ifer est affecté aux communes, 50 % aux EPCI et 30 % aux départements.
Au travers de cet amendement, nous proposons d’intégrer les équipements photovoltaïques installés depuis le 1er janvier 2019 mais non les installations antérieures. Cette date permet de se limiter à des installations assez matures.
Notre débat va donc porter sur la date d’installation donnant droit au bénéfice du dispositif : 2023, 2019 ou avant 2019.
L’amendement n° II-812 rectifié, présenté par MM. Lozach et P. Joly, Mmes Monier et Billon, MM. Cozic, Fichet et Bilhac, Mmes Poumirol, N. Delattre, N. Goulet et Belrhiti, M. Pla, Mme Espagnac, MM. Michau et Salmon, Mme Saint-Pé et M. Guiol, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le V bis de l’article 1379-0 bis du code général des impôts est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« ..° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie électrique d’origine photovoltaïque uniquement pour l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique et 20 % de l’imposition forfaitaire sur les réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie électrique d’origine photovoltaïque pour la commune ;
« …° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie électrique d’origine photovoltaïque uniquement pour l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique et 20 % de l’imposition forfaitaire sur les réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie électrique d’origine photovoltaïque pour la commune. »
La parole est à M. Thierry Cozic.
Cet amendement de mon collègue Jean-Jacques Lozach tend à instaurer un partage plus juste de l’Ifer relative aux centrales photovoltaïques au sein du bloc communal en réduisant de 50 % à 30 % au maximum la part reversée aux intercommunalités à fiscalité professionnelle unique (FPU), ce qui permettrait de reverser aux communes une part au moins égale à 20 %.
L’amendement n° II-725 rectifié bis, présenté par M. Cabanel, Mme M. Carrère, MM. Gold, Guiol, Requier et Roux, Mmes Pantel et Guillotin et MM. Artano et Bilhac, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le troisième alinéa du V bis de l’article 1379-0 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« ….° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie électrique d’origine photovoltaïque uniquement pour l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité professionnelle unique et 20 % de l’imposition forfaitaire sur les réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie électrique d’origine photovoltaïque pour la commune ».
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
L’amendement n° II-136 rectifié, présenté par MM. Rapin, Bas, Allizard et Belin, Mmes Bellurot et Belrhiti, MM. J.B. Blanc et Bouchet, Mme Bourrat, MM. J.M. Boyer, Brisson, Burgoa et Cadec, Mme Canayer, MM. Cardoux, Chaize, Charon, Courtial et Darnaud, Mmes de Cidrac, Di Folco, Dumas et Dumont, MM. Favreau et B. Fournier, Mme Garnier, M. Genet, Mmes F. Gerbaud et Gosselin, M. Gremillet, Mme Imbert, MM. Joyandet, Klinger et Laménie, Mme Lassarade, MM. D. Laurent, Le Gleut, Longuet, Panunzi, Pellevat et Perrin, Mme Puissat, MM. Reichardt, Rietmann, Rojouan, Saury et Sautarel, Mme Schalck, M. Somon et Mmes Thomas et Ventalon, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :
a) Au a, les mots : « et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 » sont supprimés ;
b) Au b, les mots : « installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés ;
2° Au 1 bis du I bis de l’article 1609 nonies C, les mots : «, installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés.
II. – Par dérogation au quatrième alinéa du 1° du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise avant le 1er juillet 2023, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 lorsque le montant de l’attribution a été calculé en prenant en compte le produit auparavant perçu par la commune au titre de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 D. Le montant de cette réduction ne peut excéder celui pris en compte pour le calcul de l’attribution de compensation.
La parole est à M. Jean-François Rapin.
M. Jean-François Rapin. Le rapporteur général et Sylvie Vermeillet, que je remercie, ont déjà défendu mon amendement.
Sourires.
Il s’agit de ne pas pénaliser les communes ayant implanté des éoliennes sur leur territoire avant le 1er janvier 2019. Elles aussi doivent pouvoir bénéficier de la réversion de cette part d’Ifer.
L’amendement n° II-106 rectifié ter, présenté par MM. Verzelen, Chasseing, Decool, Grand, Médevielle, Wattebled et Guerriau, Mme Mélot et M. Lagourgue, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au c du 1, le mot : « ou » est remplacé par les mots : « installées avant le 1er janvier 2023 et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine » ;
2° Après le 1 bis, il est inséré un alinéa 1… ainsi rédigé :
« 1… Sur délibération de la commune d’implantation des installations, d’une fraction, égale à 20 %, du produit des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, installées après le 1er janvier 2023, prévue à l’article 1519 F. »
La parole est à M. Joël Guerriau.
Cet amendement vise également à faire évoluer la répartition de l’Ifer pour intéresser les communes aux projets photovoltaïques. Nombre d’entre elles sont en effet de petites communes rurales qu’il faut encourager au travers de projets attractifs et incitatifs, au même titre que l’éolien.
L’amendement n° II-1206 rectifié bis, présenté par MM. Requier et Guiol, Mmes M. Carrère et N. Delattre, M. Gold, Mmes Guillotin et Pantel et MM. Roux, Artano et Bilhac, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° À la première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;
2° Au 1° du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux : « 50 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».
II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2023.
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
L’amendement n° II-170, présenté par M. Maurey, Mme Vermeillet, MM. Henno et Delahaye, Mmes de La Provôté, Guidez, Morin-Desailly, Billon et Perrot, M. Hingray, Mme Saint-Pé, MM. Kern, Levi, J.P. Vogel et E. Blanc, Mme F. Gerbaud, MM. Sautarel, Paccaud, Perrin, Bacci, Bonnus, Guerriau, Chasseing et Le Nay, Mmes Pluchet et Schalck et MM. Decool et Chatillon, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – À la première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 50 % ».
II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à Mme Sylvie Vermeillet.
Cet amendement de M. Hervé Maurey vise à partager le produit de l’Ifer à parts égales entre la commune et l’EPCI dont elle fait partie.
L’amendement n° II-474 rectifié, présenté par M. Pointereau, Mme Bellurot, M. Levi, Mme Noël, MM. Cardoux et Joyandet, Mme Demas, M. Louault, Mme Dumont, MM. Daubresse et Laménie, Mme Belrhiti, MM. Burgoa, E. Blanc, J.B. Blanc et Belin, Mme F. Gerbaud, M. B. Fournier, Mme Richer, M. Sautarel, Mme Dumas, M. Anglars, Mmes Jacques et Puissat, M. Tabarot, Mme Chain-Larché, MM. Cuypers, Favreau, Rapin et Gueret, Mmes Lassarade et Billon, MM. D. Laurent et Bonhomme et Mme Raimond-Pavero, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – À la première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 25 % ».
II. – La perte de recettes résultant pour les départements du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à Mme Sylviane Noël.
L’amendement n° II-171, présenté par M. Maurey, Mme Vermeillet, M. Delahaye, Mme Morin-Desailly, M. Hingray, Mmes Saint-Pé, Billon et de La Provôté, M. Henno, Mme Guidez, MM. Kern et E. Blanc, Mme F. Gerbaud, MM. Sautarel et Paccaud, Mme Férat, MM. Perrin, Bacci, J.P. Vogel, Bonnus, Guerriau et Chasseing, Mme Pluchet et MM. Levi, Decool et Chatillon, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts est complétée par les mots : «, répartie à parts égales entre la commune d’implantation de l’installation et les communes situées à moins de 500 mètres de l’installation ».
La parole est à Mme Sylvie Vermeillet.
L’amendement n° II-1207 rectifié bis, présenté par MM. Requier et Guiol, Mmes M. Carrère et N. Delattre, M. Gold, Mmes Guillotin et Pantel et MM. Roux, Artano et Bilhac, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette fraction s’applique en cas de renouvellement de l’installation à compter du 1er janvier 2023. »
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
Le rapporteur a déjà donné l’avis de la commission sur cette série d’amendements. Quel est l’avis du Gouvernement ?
Le Gouvernement est défavorable à l’ensemble de ces amendements.
Je voudrais toutefois revenir sur l’amendement n° II-136 rectifié, sur lequel le rapporteur général a émis un avis de sagesse, et sur l’amendement n° II-171, sur lequel il a sollicité l’avis du Gouvernement.
Une réforme de la répartition du produit de l’Ifer éolien a eu lieu en 2019 ; nous ne voulons pas en bouleverser les équilibres. Vous en avez d’ailleurs vous-même repris la philosophie pour l’étendre à l’Ifer photovoltaïque dans le dernier projet de loi de finances rectificative.
Monsieur Rapin, les modifications de répartition interviennent toujours pour l’avenir. L’adoption de votre amendement reviendrait à modifier la répartition pour le passé, pour les installations déjà en place. J’assume de ne pas vouloir faire diminuer les ressources des départements.
Par ailleurs, ces modifications de répartition avaient un caractère incitatif. Il s’agissait d’encourager l’installation d’équipements. Si nous changeons les règles a posteriori nous perdrons cet effet incitatif, puisque les installations ont déjà été réalisées.
Le Gouvernement est donc défavorable à l’amendement n° II-136 rectifié.
Je comprends la philosophie de l’amendement n° II-171, de M. Hervé Maurey : la commune mitoyenne de celle qui accueille un équipement en subit en effet une partie des nuisances, visuelles ou autres, sans pour autant bénéficier de la ressource induite.
Je tiens toutefois à rappeler qu’un équipement à cheval sur deux communes donnera lieu à un versement de l’Ifer au prorata. Par ailleurs, la part versée aux communes étant assez faible par rapport à celle versée aux intercommunalités, la réduire davantage risquerait de priver le dispositif de son caractère incitatif. En outre, la part plus importante versée à l’EPCI permet à ce dernier de réaliser les compensations nécessaires au profit des communes affectées par l’équipement, mais ne bénéficiant pas directement de la ressource.
Pour ces raisons, le Gouvernement est également défavorable à l’amendement n° II-171.
Monsieur le ministre, vous vous dites sensible au partage du produit de l’Ifer au profit d’une commune subissant des nuisances, mais n’accueillant pas d’éoliennes sur son territoire. Cela devrait donc aussi concerner les installations, éoliennes comme photovoltaïques, antérieures à 2019… Je ne vous suis pas.
Si vous n’acceptez pas ce partage, on ne pourra plus rien développer !
Je me range à l’avis du rapporteur général, qui a utilement rappelé l’harmonisation déjà réalisée sur la répartition du produit de l’Ifer entre le photovoltaïque et l’éolien lors du projet de loi de finances rectificative. Sans doute faut-il préserver cet équilibre.
Par ailleurs, j’entends les remarques temporelles émises par nos collègues. Pourquoi seuls les équipements implantés à partir de 2023 seraient-ils concernés ? C’est bien l’équipement qui importe, non la date à laquelle il a été implanté.
Je profite de cette explication de vote pour évoquer un autre exemple de répartition inéquitable au sein du bloc communal : celui des postes de transformation électriques. Les intercommunalités reçoivent l’intégralité de l’Ifer due par les propriétaires de ces postes, alors qu’il s’agit souvent d’une charge pour les communes, notamment en matière de desserte de la voirie communale. Je lance donc un appel à travailler à une harmonisation sur ce sujet.
Mes chers collègues, vous aurez remarqué que notre groupe n’a pas déposé d’amendements sur ce sujet.
La question de la fiscalité des éoliennes et de l’implantation d’équipements d’énergies renouvelables constitue pourtant un réel enjeu de développement. Mais la baisse des impôts de production, qui va avoir des effets sur les trois niveaux de collectivités, le retour de l’inflation, qui pèse sur les achats, et la pleine application de la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires vont créer une tension terrible pour l’ensemble des collectivités.
Nos votes seront partagés sur ces amendements, mais il nous semble que ce n’est pas vraiment le moment d’opposer les échelons territoriaux entre eux, même s’il s’agit seulement de trouver des ajustements.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-96 rectifié ter et II-1205 rectifié ter.
Les amendements ne sont pas adoptés.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 37 A, et l’amendement n° II-106 rectifié ter n’a plus d’objet.
Je mets aux voix l’amendement n° II-1206 rectifié bis.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Monsieur le rapporteur général, vous avez entendu les explications du Gouvernement. Quel est maintenant l’avis de la commission sur l’amendement n° II-171 ?
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° II-133 rectifié est présenté par MM. C. Vial et Sautarel, Mmes Belrhiti et Noël, MM. Burgoa, Reichardt et Joyandet, Mme Bellurot, MM. Bonne et B. Fournier, Mme Puissat, MM. Bonhomme, Rietmann et Perrin, Mmes Ventalon et Schalck, MM. Darnaud et Houpert, Mme Borchio Fontimp, M. Brisson, Mme Dumas et MM. H. Leroy, Gremillet, Le Gleut, J.B. Blanc et Rapin.
L’amendement n° II-628 est présenté par MM. Marie, Kerrouche, Kanner et Bourgi, Mme de La Gontrie, M. Durain, Mme Harribey, MM. Leconte et Sueur, Mme Lubin, MM. P. Joly, J. Bigot et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le IV de l’article 1379-0 bis du code général des impôts, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :
« …. – Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux II et III ainsi que leurs communes membres peuvent décider d’instituer un reversement de fiscalité dont le montant, la durée et les conditions de la révision sont fixés librement par délibérations concordantes du conseil communautaire, statuant à la majorité des deux tiers, et des conseils municipaux des communes membres intéressées. »
La parole est à M. Stéphane Sautarel, pour présenter l’amendement n° II-133 rectifié.
Cet amendement de mon collègue Cédric Vial concerne les EPCI à fiscalité additionnelle.
La dotation de solidarité communautaire, qui était répartie en fonction de critères librement déterminés dans les statuts de l’intercommunalité, a été remise en cause par la loi de finances pour 2020. Depuis 2021, les EPCI à fiscalité additionnelle ne disposent plus d’outils souples pour procéder à des reversements de fiscalité en direction de leurs communes membres, ce qui permettrait pourtant de débloquer certaines situations, notamment en matière de fiscalité ou de rétrocession de compétences.
Cet amendement vise donc à permettre aux EPCI à fiscalité additionnelle d’instituer des reversements facultatifs de fiscalité aux communes dans le cadre d’accords locaux.
Cet amendement a été rédigé en lien avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF).
La dotation de solidarité communautaire a effectivement été modifiée par la loi de finances pour 2020. Désormais, les règles applicables aux EPCI à fiscalité professionnelle unique et aux EPCI à fiscalité additionnelle sont unifiées.
La DSC, facultative pour les communautés d’agglomération et pour les communautés de communes, est obligatoire pour les communautés urbaines. Cela signifie que les EPCI à fiscalité additionnelle peuvent mettre en place une DSC. Surtout, si la plupart des communautés de communes appliquent, en principe, la fiscalité additionnelle, elles peuvent tout à fait opter pour la fiscalité professionnelle unique.
Pour ces raisons, la commission émet un avis défavorable sur ces deux amendements identiques.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-133 rectifié et II-628.
Les amendements ne sont pas adoptés.
L’amendement n° II-1019, présenté par MM. Devinaz et J. Bigot, Mme Bonnefoy, MM. Kanner et Gillé, Mme M. Filleul, MM. Houllegatte et Jacquin, Mme Préville et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au premier alinéa de l’article L. 2334-42 du code général des collectivités territoriales, les mots : « et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre » sont remplacés par les mots : « des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des syndicats de gestion d’énergie et maîtres d’ouvrage délégués ».
La parole est à M. Gilbert-Luc Devinaz.
Cet amendement vise à permettre aux syndicats de gestion d’énergie et maîtres d’ouvrage délégués de bénéficier, pour le compte des communes, de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL).
Ces syndicats mettent en œuvre des actions et des projets en matière de transition énergétique, de rénovation thermique des bâtiments publics communaux et de développement des énergies renouvelables pour le compte des communes.
En toute logique, ces syndicats devraient être éligibles à la DSIL, qui permet d’aider les collectivités territoriales à financer des projets favorisant la transition énergétique.
Ces syndicats peuvent intervenir comme maître d’ouvrage de projets d’énergies renouvelables, d’éclairage public en lieu et place des communes et pour le compte de celles-ci. Or ils ne peuvent percevoir d’aide au titre de la DSIL, non plus que les communes qui ont transféré leur compétence.
Pour toutes ces raisons, les auteurs de cet amendement estiment que les syndicats de gestion d’énergie et maîtres d’ouvrage délégués devraient être éligibles à la DSIL afin de mener à bien les projets de modernisation du parc d’éclairage public des collectivités.
Il me semble qu’il s’agit d’un amendement d’appel.
Ces syndicats ont un mode de financement propre. Leurs recettes proviennent notamment de la taxe communale sur la consommation finale d’électricité, de la contribution des communes et des redevances de concessions en fonctionnement. Ils disposent également, en investissement, des subventions du fonds d’amortissement des charges d’électrification (Facé), ce qui n’est pas rien.
Pour ces raisons, la commission est défavorable à cet amendement.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-1144 rectifié, présenté par Mme Bonnefoy, M. Féraud, Mme Briquet et MM. Cozic et Jeansannetas, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Après le deuxième alinéa de l’article L. 5722-11 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Dans les mêmes conditions, un syndicat mixte exerçant la compétence mentionnée à l’article L. 1425-1 du présent code peut recevoir de la part de communes ou d’établissements publics de coopération intercommunale qui ne sont pas membres du syndicat et qui exercent la compétence relative à l’aménagement de l’espace ou celle relative au développement économique, des subventions pour l’établissement d’un réseau de communications électroniques, sous réserve de la démonstration d’un intérêt local. »
II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Thierry Cozic.
Cet amendement de ma collègue Nicole Bonnefoy, sénatrice de la Charente, vise à sécuriser les conventions de subvention conclues en matière d’aménagement numérique du territoire et de financement des projets de réseaux d’initiative publique (Rip).
L’adoption de cet amendement est essentielle pour permettre de financer le déploiement du très haut débit dans les territoires souffrant d’une défaillance de montage institutionnel, identifiée par la direction générale des collectivités locales (DGCL) dans un certain nombre de départements.
Ainsi, la problématique que rencontre le département de la Charente vient de l’illégalité, dénoncée par la chambre régionale des comptes, de la convention tripartite conclue entre les EPCI, le syndicat départemental d’électricité et de gaz et le syndicat numérique, qui pose des problèmes de financement en cascade.
Cette situation, si elle perdure, risque d’entraîner le blocage d’investissements pourtant inscrits au budget des collectivités – près de 30 millions d’euros pour la seule Charente – et d’arrêter, du même coup, l’ensemble des travaux de raccordement.
L’aménagement numérique du territoire est une priorité pour les départements à forte dominante rurale, encore marqués par des zones blanches. À l’heure où la numérisation des services publics se généralise, tout ralentissement du très haut débit sera facteur de renforcement des inégalités territoriales.
Pour résoudre ce blocage purement administratif, les auteurs de cet amendement proposent de mettre en conformité le montage juridique et comptable du très haut débit. Cette solution repose sur une simplification visant à permettre aux EPCI de verser directement une subvention aux syndicats numériques en qualité de porteurs du projet de Rip FttH (Fiber t o t he Home).
Preuve de la pertinence de ce dispositif, l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca) soutient cet amendement qui répond à des problématiques locales urgentes et sécurise le financement du réseau fibre indispensable à nos concitoyens pour garantir l’égalité entre les territoires.
Il peut être fait usage de fonds de concours dans quelques cas dérogatoires, précisément définis par la loi, dont l’un concerne l’établissement de réseaux publics de communications électroniques par un syndicat mixte.
L’adoption de cet amendement poserait des difficultés juridiques, liées notamment à la mise en place du fonds de concours nécessaire à la perception de cette subvention. La création de fonds de concours est en effet strictement encadrée par le droit et la jurisprudence. À cet égard, il n’est pas certain que le dispositif proposé soit conforme à la jurisprudence de la cour administrative d’appel de Lyon, qui a rendu un arrêt sur cette question voilà quelques années.
Monsieur le ministre, peut-être avez-vous des éléments de réponse sur le cas spécifique de la Charente ?
Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.
Les auteurs de cet amendement proposent d’ouvrir une dérogation au principe de spécialité qui régit l’exercice des compétences des EPCI.
Un tel dispositif ne nous semble pas utile dans la mesure où le cadre relatif au financement de la compétence réseaux numériques, dont il est ici question, est susceptible d’offrir une solution aux acteurs concernés.
Je suis prêt à regarder le cas spécifique de la Charente. Peut-être y a-t-il déjà eu des rencontres avec le cabinet de mon collègue Christophe Béchu ou celui de Mme Cayeux sur le sujet ?
Sourires sur les travées des groupes CRCE et SER.
Nous pouvons en tout cas nous pencher sur cette question.
Pour autant, il ne nous semble pas nécessaire d’instaurer une dérogation au principe pour ce cas particulier. Il doit être possible de remédier à cette situation d’une autre façon.
Le Gouvernement demande également le retrait de cet amendement.
En tant que président de l’Avicca, je suis concerné au premier chef par cet amendement, que je voterai.
Nous cherchons des solutions depuis plus d’un an. Nous sommes enfermés dans une impasse et le déploiement du réseau de fibre optique en Charente risque d’accuser un retard de plusieurs années !
Tous – en particulier le Gouvernement auquel vous appartenez, monsieur le ministre –, nous voulons faire en sorte que le déploiement de la fibre sur le territoire national se fasse dans les meilleures conditions. Mais sans solution, tous les investissements seront bloqués !
J’y insiste, nous cherchons à résoudre ce problème depuis plus d’un an. Nous nous sommes tournés vers la DGCL et l’ensemble des acteurs pour trouver une issue. Le montage a pourtant été validé par l’administration. Et aujourd’hui, après un contrôle de la chambre régionale des comptes, on nous dit que plus rien n’est possible !
Les auteurs de cet amendement sont dans une démarche pragmatique. Il s’agit sinon de trouver une solution, du moins d’inscrire cette problématique dans la loi pour essayer d’y répondre.
Mes chers collègues, je ne peux que vous inviter à voter cet amendement.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 37 A.
L’amendement n° II-990, présenté par M. Gillé, Mmes Harribey et Blatrix Contat, MM. Bouad, Cardon et Chantrel, Mme Conway-Mouret, M. Decool, Mme Espagnac, M. Guerriau, Mme Jasmin, MM. Longeot et Mérillou, Mmes Pantel et Poumirol et M. Temal, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au I, au III et à la première phrase du premier alinéa du VI de l’article 34 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, les mots : « mission mentionnée au 5° » sont remplacés par les mots : « compétence gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations correspondant aux missions mentionnées aux 1°, 2°, 5° et 8° ».
La parole est à M. Joël Guerriau.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 37 A.
L’amendement n° II-1038, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Une conférence de financement des transports publics en Île-de-France est organisée avant le 31 janvier 2023, afin de débattre des solutions à mettre en œuvre pour soutenir les transports publics face à la hausse des coûts de l’énergie et dans la perspective de l’organisation des jeux Olympiques de Paris 2024. Y sont notamment représentés l’État, l’ensemble des collectivités territoriales constituant Île-de-France Mobilités, les opérateurs publics de transports, les associations d’usagers des transports et les entreprises d’Île-de-France. Sont également conviés les députés et sénateurs élus dans la région.
II. – Le Gouvernement remet, avant le 31 mars 2023, un rapport au Parlement décrivant les solutions examinées par la conférence mentionnée au I, en détaillant leur impact sur les finances de l’État, des collectivités territoriales concernées et, le cas échéant, sur les prélèvements obligatoires au titre du versement destiné au financement des services de mobilité ainsi que sur les tarifs acquittés par les usagers.
La parole est à M. le rapporteur général.
Cet amendement vise à organiser, dès le début de l’année 2023, une conférence de financement des transports publics en Île-de-France, avec une information du Parlement.
Le Gouvernement est défavorable à cet amendement.
Je ne crois pas utile d’inscrire dans le projet de loi de finances l’organisation d’échanges et de travaux entre l’ensemble des financeurs des transports publics en Île-de-France. Il me semble d’ailleurs que les demandes de rapport sont rarement plébiscitées au Sénat…
En outre, le Gouvernement n’est pas responsable des transports en Île-de-France. Nous sommes bien évidemment partants pour participer à des travaux avec la région. Nous le faisons d’ailleurs en ce moment même, de manière très intense. Nous sommes aussi partants pour travailler et avec la région et avec Île-de-France Mobilités (IDFM) sur des enjeux plus structurants et plus pérennes de financement. Mais ne prévoyons pas dans la loi qu’il y aura une réunion.
Monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre, le compte n’y est pas !
La semaine prochaine, des réunions extrêmement importantes se tiendront et aboutiront à l’augmentation du passe Navigo à 90 euros. C’est demain ! Et par cet amendement, monsieur le rapporteur général, vous nous demandez de nous satisfaire de la tenue d’une conférence de financement avant fin janvier 2023 ? L’augmentation du passe Navigo, vous la passez à l’as !
Sans mouvement de compensation de l’État à Île-de-France Mobilités, nous passerons peut-être bientôt au passe Navigo à 100 euros !
Ces questions sont actuellement examinées par l’administration d’Île-de-France Mobilités.
Les usagers des transports parisiens sont pris en otage entre l’adoption de cet amendement, qui n’apporterait aucune solution au regard de l’urgence de la situation, et le Gouvernement, qui n’a de cesse de clamer qu’il est prêt à travailler avec la région !
Mais IDFM, nous l’avons déjà souligné à plusieurs reprises ici même, est dans une situation d’endettement catastrophique, avec une capacité de désendettement qui s’est envolée à 14, 7 années ! Nous allons tout droit vers la paralysie des transports en Île-de-France ! Songez aux conséquences sur l’ensemble du tissu économique, pour les étudiants qui vont à la fac, pour les « premiers de corvée », dont nous avons beaucoup parlé ici et qui assurent toutes nos tâches ingrates pour que Paris et la grande couronne soient vivantes !
Vous nous prenez en étau, et vous le savez : nous ne voterons pas contre votre amendement, monsieur le rapporteur général, mais à quoi sert-il ? C’est du cinéma au regard de l’urgence et de l’importance des problèmes !
Monsieur le ministre, vous avez évoqué les transports en Île-de-France. Ils rencontrent des difficultés en raison notamment de l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Mais les jeux Olympiques sont-ils une question uniquement francilienne ?
De même, la mise en place de la société du Grand Paris est-elle aussi une question uniquement francilienne ? Lors de son lancement, ce projet avait été qualifié d’opération d’intérêt national. Si l’on n’a pas changé d’idée, si la question dépasse les frontières de l’Île-de-France, l’État a un rôle à jouer.
Les transports nationaux ont historiquement été conçus autour d’un point nodal : pour aller d’une métropole à une autre, il faut bien souvent passer par Paris. Les transports de la région capitale ont donc un intérêt pour l’ensemble du périmètre métropolitain.
Comme l’a souligné Pascal Savoldelli, la situation est très grave ; elle va le rester encore de longs mois pour des millions d’usagers franciliens. Elle représente également une vraie menace sur l’attractivité du pays. Tout cela peut avoir des conséquences en termes de croissance.
J’entendais ce matin, à la radio, le ministre de l’économie qui renvoyait la question à la région et à Valérie Pécresse. Celle-ci a interpellé l’État à plusieurs reprises et lui renvoie aussi la balle. En réalité, le Gouvernement, la présidente de la région et Les Républicains se repassent le mistigri !
Nous avons voté la TVA à 5, 5 % sur les transports. Qu’en restera-t-il dans la suite de la discussion budgétaire ? Le Gouvernement et la majorité sénatoriale ont refusé l’augmentation du versement mobilité que nous proposions, pourtant souhaitée également par la présidente de la région. Que va-t-il se passer maintenant ?
Cet amendement est une manière de se dédouaner, de renvoyer la discussion à plus tard. Les transports publics d’Île-de-France n’ont pas besoin d’une conférence de financement, mais de financements, et tout de suite !
Je partage les propos tenus à l’instant par mes collègues Rémi Féraud et Pascal Savoldelli.
La TVA à 5, 5 % sera-t-elle maintenue ? La situation des transports en Île-de-France est catastrophique ! Nous l’avons déjà souligné tout au long de la discussion budgétaire.
Je ne suis opposé à aucune conférence de financement. Mais j’ai aussi souvent entendu le rapporteur général nous dire que lorsque le Gouvernement nous renvoyait à des concertations à venir, il nourrissait toujours un doute. Je dois vous dire que j’ai exactement le même doute devant cet amendement.
Les solutions sont connues. J’ai défendu dans cette enceinte des propositions formulées par Mme Pécresse comme la TVA à 5, 5 %, qui a été votée, ou l’augmentation du versement mobilité, qui a été refusée par la majorité sénatoriale.
L’augmentation du passe Navigo à 90 euros aura aussi des effets sur les entreprises, qui devront en payer la moitié et qui souffriront de la désorganisation des transports si leurs salariés ne peuvent arriver à l’heure au travail.
Il faut trouver une solution. Le Gouvernement a fait la sourde oreille durant tous nos débats. Il a accordé un prêt de 2 milliards d’euros à Île-de-France Mobilités ; nous demandons qu’il le transforme en dotation.
La seule chose qui soit certaine, c’est que demander aux citoyens de dépenser 90 euros pour être transportés dans des conditions épouvantables, qui se dégradent de jour en jour, n’est pas acceptable.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 37 A.
L’amendement n° II-1014, présenté par MM. Jacquin, Gillé et J. Bigot, Mme Bonnefoy, MM. Kanner et Devinaz, Mme M. Filleul, M. Houllegatte, Mme Préville et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :
Après l’article 37 A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans les six mois suivants la promulgation de la présente loi, le Gouvernement présente au Parlement un rapport sur les évolutions possibles du versement mobilité dans lequel seront détaillés, pour chaque nombre de salariés, le montant globalisé correspondant de versement mobilité qui serait mobilisable afin de financer les autorités organisatrices. Alors que de nombreuses autorités organisatrices ne sont aujourd’hui pas en capacité de bénéficier du versement mobilité, le rapport présentera un état des lieux précis de cette situation et des évolutions qu’entraînerait une diminution du seuil de onze salariés. Enfin, il proposera des clés de répartition des financements additionnels entre les autorités organisatrices intercommunales qui sont en capacité de lever du versement mobilité actuellement, celles qui ne le peuvent pas parce que dépourvues de base fiscale et qui le seraient dans les différentes hypothèses détaillées précédemment, ainsi que les autorités organisatrices régionales.
La parole est à M. Rémi Féraud
Je redoute le sort réservé à cet amendement déposé sur l’initiative de notre collègue Olivier Jacquin, qui vise à demander un rapport sur le versement mobilité à l’échelle du territoire national, afin, éventuellement, de l’étendre aux entreprises de moins de 11 salariés pour que les autorités organisatrices des mobilités des espaces peu denses, aujourd’hui dépourvues de base fiscale, puissent également en bénéficier.
La commission, qui peut travailler en vue de faire une évaluation sur ce sujet, demande le retrait de cet amendement.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
La dernière phrase du premier alinéa de l’article 110 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est complétée par les mots : « et est prolongée d’une sixième année pour les collectivités volontaires engagées dans la certification conventionnelle de leurs comptes ».
L’amendement n° II-1108, présenté par MM. Savoldelli et Bocquet, Mmes Cukierman, Brulin, Gréaume et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à Mme Cécile Cukierman.
Vous me direz certainement que cet article ne prolonge que de deux années, qui plus est pour les seules collectivités volontaires, l’expérimentation de certification des comptes par une expertise comptable privée. Toutefois, à nos yeux, cette prolongation n’est pas acceptable.
D’abord, le champ de l’expérimentation remonte à la loi NOTRe (loi portant nouvelle organisation territoriale de la République). Cela fait donc maintenant huit ans que ce processus est lancé et cinq ans qu’il a débuté. Seul un rapport d’étape a été remis ; aucun rapport d’évaluation n’a été rendu. Nous n’avons par ailleurs pas connaissance de dispositions qui viseraient à généraliser cette expérimentation, qui concerne deux régions, six départements, dix communes, six EPCI et un syndicat et qui, aujourd’hui encore, nous paraît dangereuse.
Je ne peux m’empêcher de constater que la réduction du nombre de chambres régionales des comptes, de 27 à 20 – ou leur « regroupement », pour utiliser un langage technocratique – se traduit par une baisse de leurs moyens.
Les chambres régionales des comptes pouvaient s’appuyer sur 1098 effectifs en 2009. Elles sont aujourd’hui dix en métropole et treize dans les outre-mer et observent une baisse de 10 % de leurs effectifs pour des prérogatives de plus en plus larges, leurs missions s’étendant à l’évaluation de la régularité et de la sincérité des états financiers de chaque collectivité, à la fidélité de sa situation financière et du résultat de ses opérations, à l’appréciation des cycles comptables considérés comme à risque ainsi qu’à l’organisation comptable et financière.
Seuls 1 000 agents, soit les deux tiers des effectifs, sont en mesure de contrôler les comptes des collectivités, qui comprennent au moins 36 000 communes, 101 départements, 18 régions et 1 254 EPCI. C’est donc « mission impossible » !
Quand la puissance publique est défaillante faute de moyens, elle paye ou, dans ce cas, fait payer aux collectivités des cabinets d’experts-comptables privés pour compenser ses propres carences.
Cessons de transférer des coûts de fonctionnement de l’État vers les collectivités et de payer des cabinets privés !
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ article 37 B est adopté.
À la fin de la deuxième phrase du II de l’article 242 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, la date : « 1er juillet 2021 » est remplacée par la date : « 31 mars 2023 ».
L’amendement n° II-1173 rectifié bis, présenté par M. Capus, Mme Paoli-Gagin, MM. Malhuret, Grand, Guerriau, Chasseing, Decool et Wattebled, Mme Mélot et M. Lagourgue, est ainsi libellé :
Remplacer la date :
31 mars
par la date :
30 juin
La parole est à M. Joël Guerriau.
L’article 37 C prévoit que les collectivités doivent se porter candidates à l’expérimentation du compte financier unique avant le 31 mars 2023. Il semble que ce délai soit beaucoup trop court par rapport à la date à laquelle la loi de finances pour 2023 sera promulguée.
C’est pourquoi nous proposons, par cet amendement, de fixer une date butoir au 30 juin 2023, pour éviter une contrainte temporelle trop forte.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 37 C est adopté.
La garantie de l’État est accordée à la Banque de France au titre du prêt de droits de tirage spéciaux que celle-ci peut accorder, à compter du 1er janvier 2023, au fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité du Fonds monétaire international. Cette garantie porte sur le principal et les intérêts, dans la limite d’un montant cumulé en principal de trois milliards de droits de tirage spéciaux. Elle couvre le risque de non-respect de l’échéancier de remboursement de chaque tirage par le gestionnaire du compte. –
Adopté.
L’article 6 de la loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 est ainsi modifié :
1° Au I, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 » ;
2° À la fin du premier alinéa du VIII, les mots : « n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 » sont remplacés par les mots : « n° … du … de finances pour 2023 ».
L’amendement n° II-1160, présenté par MM. Kanner, Féraud et Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic et Éblé, Mme Espagnac, MM. Jeansannetas, P. Joly et Lurel, Mmes Artigalas et Blatrix Contat, M. Bourgi, Mmes Carlotti et Conconne, MM. Devinaz et Durain, Mme M. Filleul, MM. Gillé et Jacquin, Mme Le Houerou, MM. Marie et Mérillou, Mme Monier, M. Pla, Mme Préville, MM. Redon-Sarrazy, Sueur, Temal, Tissot et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :
I. – Après l’alinéa 2
Insérer trois alinéas ainsi rédigés :
…° La dernière phrase du III est complétée par les mots : « ou par rapport au niveau qui était le leur au 31 décembre 2022, dans le cas où l’octroi intervient à compter du 1er janvier 2023 inclus » ;
…° Le III est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les prêts couverts par la garantie de l’État prévue au I ne peuvent entacher les capacités d’endettement des entreprises publiques locales d’énergie lors des demandes de prêts visant à financer le déploiement des énergies renouvelables et des technologies sobres. » ;
II. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :
… °Le premier alinéa du IX est complété par les mots : « et impactant les entreprises publiques locales d’énergie ».
La parole est à M. Patrick Kanner.
Nous le savons, nous vivons une crise énergétique sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les entreprises publiques locales d’énergie font des efforts exceptionnels pour assurer une mission de service public au plan territorial et essayer de contenir la flambée des prix de l’énergie pour les habitants des territoires, tant pour les logements individuels que pour les copropriétés, les bailleurs sociaux, les établissements publics et les entreprises.
Or, depuis la fin de l’année dernière, les entreprises publiques locales d’énergie connaissent de graves difficultés, comme d’ailleurs les régies de chauffage urbain, les régies d’électricité, les sociétés d’économie mixte (SEP), les sociétés publiques locales (SPL) et les syndicats mixtes.
À travers cet amendement, nous voulons permettre à ces entreprises publiques locales d’énergie de bénéficier du PGE (prêt garanti par l’État) Résilience afin de poursuivre et de sécuriser leurs demandes de financement en faveur des énergies renouvelables et des technologies sobres jusqu’à la fin de l’année prochaine.
Ce serait un message d’espoir envoyé à toutes les entreprises qui assurent aujourd’hui une mission de service public exceptionnelle, dans un cadre tout à fait exceptionnel.
La commission demande le retrait de cet amendement.
Je l’avoue, j’ai du mal à comprendre le sens juridique des termes « entacher les capacités d’endettement ». Si je comprends l’esprit de cette rédaction, je ne pense pas souhaitable qu’une entreprise, quelle qu’elle soit, puisse solliciter un PGE sans en tenir compte en cas de difficultés. Cela ne rendrait service à personne !
Je m’inquiète d’ailleurs de voir ce qui n’était pas possible hier devenir possible aujourd’hui. J’ai le sentiment qu’en allongeant la franchise prévue dans le cadre des PGE, on risque d’avoir quelques désagréments ou mauvaises surprises.
Nous soutiendrons cet amendement.
J’ai compris que nous devions aller vite, mais nous sommes tout de même en train de parler d’un encours de 143 milliards d’euros de prêts garantis par l’État ! C’est colossal !
Cet article vise à accroître la capacité d’endettement des entreprises via un PGE nouvelle formule, plafonné à 15 % du chiffre d’affaires, avec un différé d’amortissement de douze ou de vingt-quatre mois pour une garantie de l’État ne pouvant excéder 90 % du prêt.
Contrairement aux États, les entreprises ne peuvent pas faire rouler leurs dettes indéfiniment. J’attire votre attention sur ce point, mes chers collègues. De report en report et de différé en différé, il faut bien payer à un moment donné ! Ces nouveaux PGE vont constituer une sorte de bombe à retardement pour une partie des entreprises françaises. Comment réussiront-elles à sortir de ces prêts garantis ? Cette question mérite sans doute un éclairage de M. le ministre.
Par ailleurs, les grands absents de ce débat sont les banques privées, qui fuient leur responsabilité s’agissant du financement de l’économie productive. L’État est en train de se substituer à elles en matière d’investissement et de responsabilités.
Nous soutiendrons cet amendement, mais mesurons tout de même de quel périmètre nous sommes en train de parler : 143 milliards d’euros !
Le modeste rapporteur de ces crédits que je suis va tenter d’apporter quelques éléments de réponse. Les nouveaux PGE Résilience n’ont pas encore été contractés ! Il y a certes 130 milliards d’euros sur la table, mais seulement 5 milliards d’euros pour ces nouveaux prêts.
Ensuite, il ne faut pas se mentir, si des problèmes de défaut se posent, ils ne seront pas liés aux PGE, mais d’abord à l’Urssaf et aux prix de l’énergie. Lorsque les PGE seront en cause, tout ira bien !
Il s’agit donc d’un faux problème. Ce qui intéresse les entreprises, ce sont les prix de l’énergie et l’Urssaf à payer. Par ailleurs, les PGE sont encadrés par un accord européen : on ne fait donc pas exactement ce que l’on veut !
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ article 37 bis est adopté.
I. – Il est institué un fonds chargé d’accorder des garanties :
1° Aux établissements de crédit, aux entreprises d’assurance ou aux sociétés de financement, au titre de garanties qu’ils fournissent, à l’exception des garanties autonomes à première demande prévues à l’article 2321 du code civil, lorsqu’elles sont exigées par un fournisseur en vue de la souscription d’un contrat de fourniture de gaz ou d’électricité avec des entreprises immatriculées en France autres que des établissements de crédit, des entreprises d’assurance ou des sociétés de financement ;
2° Aux établissements de crédit ou aux sociétés de financement, au titre de contrats d’affacturage conclus avec des entreprises immatriculées en France autres que des établissements de crédit ou des sociétés de financement, à raison d’une ou de plusieurs cessions de créances professionnelles régies par les articles L. 313-23 à L. 313-34 du code monétaire et financier et liées à un contrat de fourniture de gaz ou d’électricité ;
3° Aux entreprises d’assurance, au titre de contrats d’assurance-crédit conclus avec des fournisseurs dans le cadre des contrats de fourniture de gaz ou d’électricité avec des entreprises immatriculées en France autres que des entreprises d’assurance.
II. – Le fonds est autorisé à couvrir un encours maximal de 2 milliards d’euros.
Les ressources du fonds sont constituées de dotations ou d’avances de l’État, du montant des primes ou cotisations et des récupérations après défaut ou sinistre reversées par les signataires des conventions mentionnées au III et des produits nets des placements du fonds.
La gestion comptable, financière et administrative du fonds est assurée pour le compte de l’État par la Caisse centrale de réassurance, dans un compte distinct de ceux retraçant les autres opérations qu’elle effectue. Les frais qu’elle expose pour cette gestion sont imputés sur le fonds.
III. – La garantie apportée par le fonds mentionné au I ne peut couvrir plus de 90 % de la garantie, du contrat d’affacturage ou du risque d’assurance-crédit couvert par les établissements de crédit, les entreprises d’assurance ou les sociétés de financement.
La garantie fait l’objet d’une convention entre la Caisse centrale de réassurance et l’entité apportant des garanties ou offrant des services d’affacturage ou des contrats d’assurance-crédit. Cette convention précise notamment les conditions de rémunération du fonds en contrepartie du risque pris. La Caisse centrale de réassurance est habilitée à conclure ces conventions jusqu’au 31 décembre 2023.
Un arrêté du ministre chargé de l’économie détermine les modalités d’application de la garantie apportée par le fonds mentionné au I, notamment le fait générateur de son appel, ses modalités d’indemnisation, le cas échéant à titre provisionnel, les diligences que les établissements, entreprises et sociétés apportant une garantie ou offrant des services d’affacturage ou des contrats d’assurance-crédit doivent accomplir pour prétendre au paiement des sommes dues par l’État à son titre, sa durée maximale, la quotité garantie par le fonds, sa rémunération et le délai de carence avant acquisition de la garantie ainsi que les caractéristiques des garanties, des contrats d’affacturage et des risques d’assurance-crédit couverts par cette garantie.
IV. – Le présent article est applicable en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna, sous réserve des adaptations suivantes :
1° Les I et III ne sont pas applicables aux entreprises d’assurance ;
2° Pour l’application du I :
a) Les références aux garanties autonomes à première demande prévues à l’article 2321 du code civil sont remplacées par les références aux dispositions applicables localement ayant le même effet ;
b) Sont concernées les entreprises immatriculées en France ainsi que celles immatriculées en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française ou dans les îles Wallis et Futuna ;
3° Les valeurs monétaires exprimées en euros sont remplacées par leur contre-valeur exprimée en francs CFP.
V. – Les I à IV entrent en vigueur à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de regarder le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État. –
Adopté.
Au titre de la quote-part de la France et dans la limite d’un plafond de 1 006 millions d’euros, le ministre chargé de l’économie est autorisé à octroyer, à titre gratuit, la garantie de l’État à l’Union européenne au titre des prêts que celle-ci accorde à l’Ukraine conformément à la décision (UE) 2022/1628 du Parlement européen et du Conseil du 20 septembre 2022 accordant une assistance macrofinancière exceptionnelle à l’Ukraine, renforçant le fonds commun de provisionnement par des garanties des États membres et par un provisionnement spécifique pour certaines responsabilités financières liées à l’Ukraine garanties en vertu de la décision n° 466/2014/UE, et modifiant la décision (UE) 2022/1201 et conformément aux conclusions du Conseil européen des 30 et 31 mai 2022 et des 23 et 24 juin 2022.
L’octroi de la garantie est subordonné à la conclusion d’un accord avec la Commission européenne prévoyant notamment les conditions d’appel de cette garantie et la date à laquelle celle-ci prend fin. –
Adopté.
Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État aux emprunts contractés par l’Unédic au cours de l’année 2023, en principal et en intérêts, dans la limite d’un plafond global en principal d’un milliard d’euros. –
Adopté.
I. – La section 1 du chapitre II du titre III du livre IV du code des assurances est ainsi modifiée :
1° L’article L. 432-1 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État, pour les » sont remplacés par les mots : « la garantie de l’État peut être accordée aux » ;
b) Au deuxième alinéa, le mot : « également » est supprimé ;
2° Le 1° de l’article L. 432-2 est complété par un f ainsi rédigé :
« f) Pour des opérations de stabilisation de taux d’intérêt couvrant le risque de variations de taux d’intérêt supporté par les débiteurs de crédits liés à des opérations de nature à contribuer au développement du commerce extérieur de la France ou présentant un intérêt stratégique pour l’économie française à l’étranger ; »
3° L’article L. 432-3 est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est ainsi modifié :
– après le mot : « accordée », sont insérés les mots : « par le ministre chargé de l’économie, » ;
– après la date : « 5 juillet 1949 », la fin est remplacée par une phrase ainsi rédigée : « La garantie de l’État peut également être accordée par le directeur général de l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du présent code, au nom et pour le compte de l’État. Celui-ci, en vue d’accorder cette garantie, peut déléguer sa signature à certains salariés exerçant leurs fonctions sous son autorité, dans des conditions définies par décret en Conseil d’État. » ;
b) À la fin de la première phrase du deuxième alinéa, les mots : « régi par le premier alinéa du présent article » sont remplacés par les mots : « prévues au présent chapitre » ;
4° L’article L. 432-4 est ainsi modifié :
a) La première phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :
– les mots : « avec la garantie » sont remplacés par les mots : « au nom et pour le compte » ;
– les mots : « et L. 432-5 » sont remplacés par les mots : «, L. 432-5 et L. 432-6 » ;
b) Au troisième alinéa, les mots : « l’article L. 225-38 du code de commerce ne s’applique pas » sont remplacés par les mots : « les articles L. 225-38, L. 225-86 et L. 227-10 du code de commerce ne s’appliquent pas » ;
c) L’avant-dernier alinéa est complété par les mots : « ni celle de l’agrément administratif mentionné à l’article L. 522-6 du code monétaire et financier » ;
5° Il est ajouté un article L. 432-6 ainsi rédigé :
« Art. L. 432 -6. – L’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 gère et délivre également, sous le contrôle, pour le compte et au nom de l’État, les garanties prévues à l’article 119 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005. »
II. – Le code monétaire et financier est ainsi modifié :
1° Au troisième alinéa de l’article L. 144-1, après le mot : « renseignements », sont insérés les mots : « à l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances et » ;
2° Après le mot : « opérations », la fin du 4° de l’article L. 612-3 est ainsi rédigée : « réalisées pour le compte de l’État par l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances. »
III. – La seconde phrase du I de l’article 119 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005 est supprimée.
IV. – L’article 47 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 est ainsi modifié :
1° Le I est ainsi modifié :
a) Le C est ainsi modifié :
– le mot : « sept » est remplacé par le mot : « huit » ;
– après le mot : « “Cap Francexport +” », sont insérés les mots : « et “Stabilisation du taux d’intérêt” » ;
b) Le D est ainsi modifié :
– au e du 1°, le mot : « et » est remplacé par le signe : «, » et sont ajoutés les mots : « et quotes-parts de frais accessoires sur sinistres cédés » ;
– au d du 2°, le mot : « et » est remplacé par le signe : «, » et sont ajoutés les mots : « et quotes-parts de frais accessoires sur sinistres acceptés » ;
c) Au 1° du G, les mots : « au I de l’article 119 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 précitée » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 432-6 du code des assurances » ;
d) Il est ajouté un H ainsi rédigé :
« H. – La section “Stabilisation de taux d’intérêt” retrace, outre les recettes et dépenses mentionnées au D :
« 1° En recettes, le solde bénéficiaire des opérations de gestion des opérations et garanties de couverture du risque de taux d’intérêt ;
« 2° En dépenses, le solde déficitaire des opérations de gestion des opérations et garanties de couverture du risque de taux d’intérêt. » ;
2° Le II est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« À partir du compte de dépôts de fonds au Trésor ouvert au nom de Natixis pour gérer la procédure de stabilisation de taux d’intérêt des crédits à l’exportation, huit cent millions d’euros sont prélevés pour être portés au crédit de la section “Stabilisation du taux d’intérêt” du compte de commerce mentionné au I du présent article au 1er janvier 2023. »
V. – L’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances est chargé par l’État de gérer sous son contrôle, pour son compte et en son nom :
1° Les prêts du Trésor aux États étrangers et aux entreprises et services publics ayant obtenu la garantie de leur gouvernement ou de leur banque centrale ;
2° Les dons du Trésor destinés à des opérations d’aide extérieure ;
3° Les avances remboursables consenties en application de l’article 5 de la loi de finances rectificative pour 1963 (n° 63-1293 du 21 décembre 1963) ;
4° Les prêts consentis au titre de la section « Prêts du Fonds de développement économique et social » du compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés », à l’exception des prêts exceptionnels octroyés à des très petites entreprises et petites entreprises prévus au III de l’article 46 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 ;
5° Les opérations antérieurement engagées par la Banque française du commerce extérieur en application de l’article 5 de la loi de finances rectificative pour 1965 (n° 65-1154 du 30 décembre 1965) ;
6° Les accords de réaménagement de dettes antérieurement conclus entre la France et des États étrangers.
VI. – Les deux derniers alinéas de l’article L. 432-3 ainsi que les articles L. 432-4 et L. 432-4-1 du code des assurances s’appliquent aux missions qui incombent, au titre du V du présent article, à l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances.
La convention mentionnée au premier alinéa de l’article L. 432-4 du même code emporte également mandat à l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 dudit code d’assurer le versement des prêts, dons et avances et l’encaissement des remboursements, de procéder à toutes opérations de maniement des fonds issus de son activité assurée au nom et pour le compte de l’État, de procéder à des opérations de gestion courante et de déléguer tout ou partie de ses missions à des entités de son groupe d’appartenance.
VII. – L’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances se substitue à la société Natixis ou à toute société que celle-ci contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce pour la gestion des contrats signés par ces sociétés au nom et pour le compte de l’État au titre des missions mentionnées aux 1° à 4°, 6°, 7° et 9° de l’article 41 de la loi de finances rectificative pour 1997 (n° 97-1239 du 29 décembre 1997) et à l’article 119 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificatives pour 2005, dans leur rédaction antérieure à la présente loi.
Les contrats conclus par la société Natixis ou toute société qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, agissant en leur nom ou pour leur compte, avec les bénéficiaires des opérations effectuées au titre des missions mentionnées au premier alinéa du présent VII sont transférés à l’État et gérés, pour son compte, sous son contrôle et en son nom, par l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances.
Par exception au deuxième alinéa du présent VII, les conventions relatives aux instruments financiers à terme conclues avant le 31 décembre 2022 par la société Natixis, agissant en son nom, pour les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt supporté par l’État dans les opérations de stabilisation des taux d’intérêt de crédits à l’exportation ne sont pas transférées.
La société Natixis ou toute société qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce transfère à l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances l’ensemble des éléments d’actif et de passif affectés aux missions mentionnées au premier alinéa du présent VII, à l’exception des contrats mentionnés au troisième alinéa du présent VII.
VIII. – Pour une durée de trente jours à compter de l’entrée en vigueur du présent article, la société Natixis ou toute société qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce demeure chargée par l’État d’assurer à titre subsidiaire, en son nom et pour son compte, l’encaissement des recettes qui lui seraient versées au titre de ses activités exercées en application de l’article 41 de la loi n° 97-1239 du 29 décembre 1997 précitée et de l’article 119 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 précitée, dans leur rédaction antérieure à la présente loi. À cette fin, la société Natixis ou toute société qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce demeure habilitée à détenir et gérer, en vue de leur reversement à l’État, les disponibilités résultant de l’enregistrement comptable distinct prévu aux articles précités.
Par exception au premier alinéa du présent VIII, jusqu’au terme des instruments financiers à terme mentionnés au troisième alinéa du VII, la société Natixis ou toute société qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce demeure chargée, en son nom, d’assurer pour le compte de l’État l’encaissement des recettes, en vue de leur reversement à l’État, et le décaissement des dépenses et demeure habilitée à détenir et gérer les disponibilités correspondantes, selon les modalités prévues à l’article 41 de la loi n° 97-1239 du 29 décembre 1997 précitée, dans sa rédaction antérieure à la présente loi. À l’échéance de ce terme, le solde créditeur de ce compte est, le cas échéant, versé au budget de l’État.
IX. – Les opérations de substitution et de transfert mentionnées au VII sont sans incidence sur les droits et obligations afférents aux contrats mentionnés au même VII et n’entraînent notamment aucun droit à modification, à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant ni, le cas échéant, la mise en jeu de clauses de défaut ou d’exigibilité anticipée. Ils sont opposables à l’ensemble des cocontractants et des bénéficiaires de droits, des débiteurs d’obligations et des tiers.
Ces opérations ne donnent lieu, de la part de l’État et de l’organisme mentionné au premier alinéa de l’article L. 432-2 du code des assurances, au paiement d’aucun impôt, droit ou taxe de quelque nature que ce soit.
X. – L’article 41 de la loi de finances rectificative pour 1997 (n° 97-1239 du 29 décembre 1997) est abrogé. –
Adopté.
Les troisième à dernier alinéas de l’article L. 432-1 du code des assurances sont remplacés un alinéa ainsi rédigé :
« La garantie de l’État prévue au présent article ne peut être accordée en vue de l’exportation de biens et de services pour des opérations ayant pour objet direct l’exploration, la production, le transport, le stockage, le raffinage ou la distribution de charbon ou d’hydrocarbures liquides ou gazeux ainsi que la production d’énergie à partir de charbon, à l’exception des opérations ayant pour effet de réduire l’impact environnemental négatif ou d’améliorer la sécurité d’installations existantes ou leur impact sur la santé, sans en augmenter la durée de vie ou la capacité de production, ou visant le démantèlement ou la reconversion de ces installations. »
L’amendement n° II-966, présenté par MM. Gontard, Breuiller, Parigi, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique et Labbé, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mme M. Vogel, est ainsi libellé :
Alinéa 2
Après les mots :
à partir de charbon
insérer les mots :
ou d’hydrocarbures liquides ou gazeux
La parole est à M. Guillaume Gontard.
Si cet article met un terme aux garanties à l’export des énergies fossiles, conformément à une demande exprimée de longue date par les associations de défense de l’environnement, une exception de taille demeure pour les centrales à fioul et à gaz.
Cette exception affaiblit considérablement le bénéfice climatique de la politique du Gouvernement, car il est nécessaire d’atteindre rapidement un système électrique mondial décarboné.
L’Agence internationale de l’énergie indique que, pour limiter la hausse des températures à 1, 5 degré Celsius, la production électrique à partir de gaz doit diminuer de 90 % d’ici à 2040 par rapport à 2020, et celle à partir de pétrole doit disparaître dès 2030. Investir aujourd’hui dans des centrales thermiques contrevient donc clairement à ces objectifs.
Le Gouvernement justifie la poursuite du soutien aux centrales à fioul et à gaz par le fait que celles-ci pourraient améliorer « l’intensité carbone du mix énergétique du pays de destination ». Il sous-entend ainsi que le pétrole et le gaz seraient des énergies plus tolérables d’un point de vue climatique et que leur utilisation pourrait être transitoire. Nous pensons au contraire que le soutien à ces centrales, dont la durée de vie est de 30 à 40 ans, risque de verrouiller les pays dans la consommation de gaz fossile pour plusieurs décennies.
Cet amendement vise donc à étendre l’interdiction des garanties à l’export aux centrales à fioul et à gaz, ce qui va dans le sens des récentes déclarations du Président de la République.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ article 39 est adopté.
L’amendement n° II-968, présenté par MM. Breuiller, Parigi, Gontard, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique et Labbé, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mme M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 39
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le dernier alinéa de l’article 1 A de l’ordonnance n° 2005-722 du 29 juin 2005 relative à la Banque publique d’investissement est complété par les mots : « et à la publication d’un bilan carbone et d’un plan de transition, tels que définis dans l’article R. 229-47 du code de l’environnement, pour toute entreprise de plus de deux-cent cinquante salariés ».
La parole est à M. Daniel Breuiller.
Par cet amendement, il s’agit d’accompagner la transformation de notre tissu économique vers un modèle plus durable, plus sobre et plus efficace, conforme à nos objectifs de l’accord de Paris. Il n’y aura pas de transition s’il n’y a pas d’engagement des acteurs économiques sur ce chemin de la transition.
Cet amendement vise à conditionner le soutien de Bpifrance à la publication d’un bilan carbone et d’un plan de transition pour toute entreprise de plus de 250 salariés. Cette disposition de bon sens pèsera sur le développement des entreprises françaises et les rendra d’ailleurs plus compétitives à l’avenir.
Nous proposons également de renforcer le caractère exemplaire de l’État et de décupler la réalisation du bilan carbone pour les entreprises, mesure qui peine à décoller, malgré son importance cruciale et son caractère obligatoire pour les grandes entreprises.
M. Daniel Breuiller propose de fixer à 250 salariés le seuil prévu pour la publication d’un bilan carbone et d’un plan de transition. À l’heure actuelle, ces dispositions concernent les entreprises de 500 salariés et plus.
Vous l’avez dit vous-même, le dispositif peine à trouver sa vitesse de croisière. Attendons donc qu’il trouve son rythme avant de l’étendre. Par manque d’expérience, faute d’un environnement permettant de travailler sur ces sujets et en raison de problèmes de financements, les entreprises pourraient rencontrer des difficultés pour remplir leurs obligations.
On utilise souvent le mot de « transition ». Donnons-nous une période d’« adaptation » et de « préparation ». Les entreprises doivent bien évidemment avoir des perspectives, mais elles doivent aussi être entourées et encadrées.
Je demande donc le retrait de cet amendement.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Le premier alinéa de l’article 173 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 est ainsi rédigé :
« Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accroître la participation de la France au capital de la Banque ouest-africaine de développement dans la limite d’un montant total de 70 millions d’euros de nouvelles parts, dont 28 millions d’euros de parts appelées et 42 millions d’euros de parts appelables. » –
Adopté.
L’amendement n° II-758, présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Dagbert, Bargeton et Buis, Mme Cazebonne, M. Dennemont, Mme Duranton, MM. Gattolin, Hassani, Haye, Iacovelli, Kulimoetoke, Lemoyne, Lévrier, Mohamed Soilihi, Patient et Patriat, Mme Phinera-Horth, MM. Rambaud, Richard et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, est ainsi libellé :
Après l’article 40
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
À la première phrase du 2° de l’article 1519 C du code général des impôts, les mots : « à l’exploitation durable des ressources halieutiques » sont remplacés par les mots : « au développement durable de la pêche et des élevages marins ».
La parole est à M. Didier Rambaud.
Cet amendement, proposé par notre collègue Nadège Havet, concerne la répartition entre différents organismes du produit de la taxe sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent en mer.
Il a pour objet de proposer une nouvelle rédaction permettant d’ouvrir de nouvelles possibilités pour les comités des pêches maritimes et des élevages marins, tout en répondant aux exigences très encadrées réglementairement de la protection des ressources halieutiques et des aides d’État. Cette mesure serait neutre d’un point de vue budgétaire.
Cet amendement vise à orienter les financements vers les activités de « pêche durable ».
Pour ma part, je pense que nous pouvons faire avancer ce sujet, à condition de respecter les obligations européennes en la matière. C’est la raison pour laquelle je sollicite l’avis du Gouvernement.
Le Gouvernement est favorable à cet amendement.
Aujourd’hui, 35 % du produit de la taxe sur les éoliennes en mer est affecté aux comités des pêches maritimes et des élevages marins. Cet amendement vise à ouvrir les possibilités de financement à d’autres projets, notamment en lien avec les élevages marins, ce que la rédaction actuelle du code général des impôts ne permet pas de faire, sans pour autant revoir ou faire évoluer la répartition du produit de cette taxe entre les différents affectataires.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 40.
L’amendement n° II-962 rectifié bis, présenté par MM. Breuiller, Parigi, Gontard, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique et Labbé, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mme M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 40
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – 1° Le bénéfice, à compter de la publication de la présente loi, pour les entreprises soumises à l’obligation de déclaration de performance extra financière prévue à l’article L. 225-102-1 du code de commerce :
a) de subventions publiques ;
b) de garanties de prêts ;
c) de garanties publiques pour le commerce extérieur prévues au chapitre II du titre III du livre IV du code des assurances ;
d) de participations financières de l’État par l’intermédiaire de l’Agence des participations extérieures de l’État et de Bpifrance ;
est subordonné à la souscription, par lesdites entreprises, d’engagements annuels en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre.
2° Les engagements mentionnés au 1° du I doivent être en cohérence avec une trajectoire minimale de réduction des émissions de gaz à effet de serre définie pour la période 2020-2030 qui doit être compatible avec le plafond national des émissions de gaz à effet de serre défini par secteurs en application de l’article L. 222-1 A du code de l’environnement ainsi qu’avec l’accord de Paris pour le climat.
II. – À compter du 1er janvier 2023, les entreprises ayant souscrit les engagements mentionnés au 2° du I publient, au plus tard le 1er avril de chaque année, un rapport annuel sur le respect de leurs obligations climatiques. Ce rapport présente le bilan de leurs émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre au cours de l’exercice clos ainsi que leur stratégie de réduction de ces émissions, assortie d’un plan d’investissement, pour les cinq exercices suivants. Le bilan précité est établi conformément à une méthodologie reconnue par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
III. – Le non-respect, par les entreprises mentionnées au 1° du I, de l’obligation de publication du rapport annuel sur le respect de leurs obligations climatiques prévue au II est passible d’une sanction pécuniaire d’un montant égal à 375 000 €. Le non-respect, par les mêmes entreprises, de leurs engagements annuels en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, mentionnés au 2° du I, est passible d’une sanction pécuniaire d’un montant égal à celui des avantages mentionnés au 1° du même I, majoré de 10 %.
IV. – L’opération d’acquisition d’une participation au capital d’une société par l’État, au sens de l’ordonnance n° 2014-948 du 20 août 2014 relative à la gouvernance et aux opérations sur le capital des sociétés à participation publique, est subordonnée à l’attribution, au représentant de l’État, d’un droit d’opposition au sein du conseil d’administration, du conseil de surveillance ou de l’organe délibérant en tenant lieu, à tout projet d’investissement incompatible avec les critères définis par le règlement du Parlement européen et du conseil n° 2020/852 du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre pour favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088.
V. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article.
La parole est à M. Daniel Breuiller.
Cet amendement vise également à conditionner les aides publiques accordées aux grandes entreprises à des engagements climatiques contraignants.
Au moment où les États-Unis engagent un immense plan de soutien à leur industrie en contrepartie de leur engagement dans la transition, il nous paraîtrait bienvenue que, en contrepartie des aides versées par l’État à la suite de la crise du covid-19 ou de la guerre en Ukraine, les entreprises soient tenues de publier dans les six mois qui suivent la réception de l’aide : un bilan carbone renforcé et standardisé couvrant les scopes 1, 2 et 3, sans prise en compte dans le calcul des émissions évitées et compensées ; une stratégie climat articulée autour d’une trajectoire contraignante ; un plan d’investissements permettant la mise en œuvre de cette stratégie.
Cette mesure concernerait les entreprises soumises à l’obligation de déclarer leurs performances extrafinancières – au moins 100 millions d’euros de bilan, 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et 500 salariés permanents employés en moyenne au cours de l’exercice – et les aides suivantes : subventions directes, garanties de prêts par l’État, aides à l’exportation, crédit d’impôt recherche, participations financières de l’État par l’intermédiaire de l’Agence des participations de l’État et de Bpifrance.
La participation financière de l’État via l’Agence des participations de l’État serait en outre conditionnée à l’attribution au représentant de l’État au sein du conseil d’administration d’un droit d’opposition à tout projet d’investissement incompatible avec les critères de la taxonomie européenne sur les investissements verts.
Les sous-amendements n° II-1287, II-1288 et II-1286 sont présentés par MM. Bocquet, Savoldelli et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Le sous-amendement n° II-1287 est ainsi libellé :
Insérer un paragraphe ainsi rédigé :
…. – Les grandes entreprises telles que définies à l’article 3 du décret n° 2008-1354 du 18 décembre 2008 relatif aux critères permettant de déterminer la catégorie d’appartenance d’une entreprise pour les besoins de l’analyse statistique et économique ayant versé durant l’année 2022 ou qui versent en 2023 des dividendes au sens de l’article L. 232-12 du code de commerce, procédé à des rachats d’actions au sens de l’article L. 225-209-2 du même code ou versé des bonus à leurs mandataires sociaux au sens de l’article L. 225-46 dudit code ne peuvent bénéficier des mesures prévues au I.
Le sous-amendement n° II-1288 est ainsi libellé :
Insérer un paragraphe ainsi rédigé :
…. – Les grandes entreprises telles que définies à l’article 3 du décret n° 2008-1354 du 18 décembre 2008 relatif aux critères permettant de déterminer la catégorie d’appartenance d’une entreprise pour les besoins de l’analyse statistique et économique qui procèdent en 2023 à des licenciements collectifs pour motif économique de plus de 0, 01 % de la masse salariale tels que définis à l’article L. 1233-21 du code du travail ne peuvent bénéficier des mesures prévues au I.
Le sous-amendement n° II-1286 est ainsi libellé :
Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :
…. – L’article L. 229-25 du code de l’environnement est ainsi modifié :
1° Le I est ainsi modifié :
a) Au 1°, les mots : « cinq cents » sont remplacés par le mot : « cinquante » ;
b) Après le 3°, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« Ce bilan porte sur les émissions directes et indirectes de la personne morale selon des modalités précisées par voie réglementaire.
« Pour les personnes morales de droit privé employant moins de cinq cents personnes, ce bilan porte uniquement sur les émissions directes de la personne morale selon des modalités précisées par voie réglementaire. » ;
c) Le sixième alinéa est ainsi modifié :
- à la première phrase, la première occurrence du mot : « Ce » est remplacée par le mot : « Le » ;
- la seconde phrase est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Ils font l’objet d’un affichage dans les locaux recevant du public des personnes mentionnées aux 1° à 3°, ainsi que sur les messages publicitaires qu’elles diffusent, selon des modalités précisées par voie réglementaire. Ils sont mis à jour tous les deux ans et permettent de retracer les émissions annuelles de la personne morale publique ou privée. » ;
2° Après le II, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :
« II …. – Les personnes mentionnées au 1° du I dont le bilan des émissions de gaz à effet de serre ne fait pas apparaître d’évolution positive, sur une période déterminée et au terme de la dernière année précédant celle pendant laquelle est présentée une demande d’aides publiques, qu’il s’agisse de subvention, ou de prêt bonifié, ne peuvent bénéficier de ces aides. Les modalités d’application, notamment concernant les aides publiques concernées et les critères d’éligibilité, ainsi que les dérogations, sont précisées par décret en Conseil d’État. » ;
3° À la fin du III, les mots : « n’excédant pas 10 000 €, montant qui ne peut excéder 20 000 € en cas de récidive » sont remplacés par les mots : « dont le montant est proportionné à la gravité du manquement, à sa situation, et aux avantages qui en sont tirés, sans pouvoir excéder 2 % du chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos pour les personnes morales de droit privé et 2 % du budget de fonctionnement du dernier exercice clos pour les personnes morales de droit public ».
La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter ces trois sous-amendements.
Par ces sous-amendements, il s’agit de renforcer les obligations déclaratives des entreprises de plus de 500 salariés, en indiquant leur consommation et leur utilisation des produits énergétiques. Il nous semble en effet que des angles morts demeurent.
Ces trois sous-amendements n’ont pas pu être examinés par la commission. Quoi qu’il en soit, je reste dans la droite ligne des avis que j’ai émis à plusieurs reprises, et demande le retrait de l’amendement comme des trois sous-amendements.
Le sous-amendement n ’ est pas adopté.
Le sous-amendement n ’ est pas adopté.
Le sous-amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Au 3° du I de l’article L. 1611-5-1 du code général des collectivités territoriales, les mots : «, dont la liste est établie par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et du budget, » sont supprimés.
L’amendement n° II-1039, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. le rapporteur général.
L ’ amendement est adopté.
I. – Le premier alinéa du X de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° À la première phrase, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;
2° À la fin de la première phrase et à la seconde phrase, deux fois, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 ».
II. – Le III de l’article 255 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :
1° À la fin du A, les mots : « 2021 et 2022 » sont remplacés par les mots : « 2023 et 2024 » ;
2° Au B, les deux occurrences de l’année : « 2023 » sont remplacées par l’année : « 2025 ».
III. – Le XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est ainsi modifié :
1° Au 1° du A, à la fin du A ter, au C, au premier alinéa du 4° du E, au premier alinéa du 1° du E bis, à la première phrase du premier alinéa du H, à la première phrase du premier alinéa du J, à la fin du K, à la fin du M, au M bis, au troisième alinéa du O et au premier alinéa du P, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;
2° Au premier alinéa et à la première phrase et à la fin de la seconde phrase du second alinéa du c du 2 du B, au second alinéa du 1° et au 2° du E bis et à l’avant-dernier alinéa du O, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2025 ».
IV. – L’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi modifié :
1° Le VI du 1.1 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du A, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;
b) Au B, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;
2° Le VI du 2.1 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du A, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;
b) Au B, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2025 ».
L’amendement n° II-33 rectifié, présenté par Mme Lavarde, MM. Marseille, Cambon et Anglars, Mme Belrhiti, MM. E. Blanc, J.B. Blanc, Bonhomme et Brisson, Mmes de Cidrac et Dumont, MM. Favreau, Frassa, Klinger, D. Laurent, Le Gleut et Lefèvre, Mme Malet, M. Meignen, Mme M. Mercier et MM. Panunzi et Piednoir, est ainsi libellé :
Rédiger ainsi cet article :
I. – Le XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est ainsi modifié :
1° Au 1° du A, les mots : « due au titre des années 2016 à 2022 » sont supprimés ;
2° Au A-ter, les mots : « au titre des années 2016 à 2022 » sont supprimés ;
3° Le c du B est abrogé ;
4° Au C, les mots : «, au titre des années 2016 à 2022, » sont supprimés ;
5° Au 4° du E, les mots : « Pour les impositions dues au titre des années 2017 à 2022, » sont remplacés par les mots : « Pour les années suivantes, » ;
6° Le E-bis est abrogé ;
7° Le neuvième alinéa du 2 du G est supprimé ;
8° À la première phrase du H, les mots : «, au titre des exercices 2016 à 2022, » sont supprimés ;
9° À la première phrase du J, les mots : « au titre des exercices 2016 à 2022 » sont supprimés ;
10° Le K est abrogé ;
11° Au M, les mots : « pour les années 2016 à 2022 » sont supprimés ;
12° Au M bis, les mots : « Du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2022, » sont supprimés ;
11° Les deuxième à quatrième alinéas du O sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :
« Les produits de cotisation foncière des entreprises issus de rôles supplémentaires d’imposition émis depuis le 1er janvier 2016 sont perçus par les établissements publics territoriaux » ;
12° Au P, les mots : « Du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2022, » sont supprimés.
II. – L’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa du X est supprimé ;
2° Le E du XI est ainsi modifié :
a) Au début du premier alinéa, sont ajoutés les mots : « Jusqu’en 2022 inclus » ;
b)) Les troisième et neuvième à quatorzième alinéas sont supprimés.
III. – L’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi modifié :
1° Le VI du 1.1 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du A, les mots : « Entre 2016 et 2022, » sont supprimés ;
b) Le B est abrogé ;
2° Le VI du 2.1 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du A, les mots : « Entre 2016 et 2022, » sont supprimés ;
b) Le B est abrogé.
La parole est à Mme Christine Lavarde.
Le sujet des relations entre les établissements publics territoriaux (EPT) et la métropole du Grand Paris (MGP) revient malheureusement chaque année !
En effet, avant même l’adoption des lois NOTRe et Maptam, les maires réunis en assemblée générale s’étaient prononcés contre la MGP, la première fois à 94 %, la seconde à 95 %.
Malheureusement, les législateurs n’en ont pas tenu compte et ont écrit un texte prévoyant une montée en compétences de la métropole et une montée en puissance parallèle de ses moyens financiers.
Aujourd’hui, la réalité ne se conforme pas à la loi : le partage des compétences ne s’est pas fait comme l’envisageait le législateur et les établissements publics territoriaux ont conservé l’intégralité de leurs compétences. Bien évidemment, pour une métropole de 7 millions d’habitants, de très nombreux sujets sont beaucoup mieux traités au plus près des populations.
Aujourd’hui, les établissements publics territoriaux assurent l’essentiel des services du quotidien. La métropole essaie d’exister, mais elle vient souvent en doublon d’autres structures. Dernier exemple en date : la MGP a créé une structure du tourisme, alors même que nous disposons d’ores et déjà d’un comité régional du tourisme et d’une compétence tourisme au niveau des départements, puisqu’ils perçoivent une partie de la taxe de séjour.
Cet amendement vise donc à résoudre le problème, reporté d’année en année, du transfert de la cotisation foncière des entreprises (CFE), initialement prévue au 1er janvier 2021 et plusieurs fois reportée.
Selon le Conseil constitutionnel, si la loi est bonne, il faut l’appliquer, et, si elle est mauvaise, il faut la corriger !
Je vous demande donc de revenir à la règle du « chacun chez soi » : la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) pour la métropole et la CFE pour les EPT.
Il s’agit effectivement d’un sujet récurrent et qui peut paraître compliqué pour un certain nombre d’entre nous.
Est-ce la raison pour laquelle le Gouvernement ne traite jamais le dossier ? Nous avons évoqué tout à l’heure les dotations spéciales de compensation s’agissant des métropoles. Pour ce qui concerne la métropole du Grand Paris, on observe que les dispositifs permettant de bien cadrer les financements ne sont jamais mis en œuvre.
Il existe par ailleurs une difficulté supplémentaire dans l’hypothèse d’une disparition de la CVAE, que le Gouvernement ne doit toutefois pas retenir comme motif d’inaction.
Quant à l’imminence des jeux Olympiques et au rôle de Paris région capitale, il est temps de trouver une solution. Monsieur le ministre, votre avis est nécessaire.
Nous le savons tous, la question du partage des compétences et des ressources entre les communes, les EPT et la MGP a fait l’objet de très nombreux débats depuis 2016. Tout le monde s’accorde sur la nécessité de modifier l’organisation territoriale existante. Pour autant, on n’y est pas ! Aujourd’hui, il n’existe pas de schéma cible ayant emporté une large adhésion.
Ainsi, les lois de finances pour 2019, 2020 et 2021 ont systématiquement prorogé le schéma transitoire de financement de la MGP et des EPT pour sécuriser le financement des acteurs, dans l’attente d’une évolution institutionnelle. Le PLF pour 2023 adopté par l’Assemblée nationale prévoit dans son article 40 ter la prorogation de ce schéma transitoire pour deux ans supplémentaires, jusqu’en 2024.
Nous voulons donner de la visibilité, tout en ouvrant la possibilité d’un vrai débat et d’un vrai travail sur l’évolution institutionnelle. Le Président de la République et le Gouvernement l’avaient appelée de leurs vœux au cours du précédent quinquennat, et de nombreuses discussions avaient alors eu lieu – je me souviens notamment avoir évoqué ce sujet avec Patrick Devedjian et d’autres élus du département des Hauts-de-Seine.
Par la suite, d’autres questions sont venues mobiliser le Gouvernement, notamment la réforme des retraites et la crise sanitaire, et ce dossier est passé sous la pile.
J’ai la conviction que nous avancerons sur ce sujet au cours de ce second quinquennat et que nous parviendrons à clarifier la situation institutionnelle francilienne, en particulier celle de la MGP et des EPT.
Faut-il pour autant « provoquer » cette évolution en adoptant un amendement qui inscrirait dans le marbre une solution de répartition des financements ? Je n’en suis pas certain.
C’est pourquoi je suis défavorable à l’amendement n° II-33 rectifié. En revanche, je serai favorable aux amendements n° II-35 rectifié bis et II-1040, qui sont des amendements de repli.
Je ne peux pas laisser dire qu’on donnerait de la visibilité en adoptant un texte prorogeant de deux ans le schéma transitoire !
Mon amendement vise simplement à poser une règle, et celle-ci pourra être changée au besoin. En effet, si nous repensons le périmètre métropolitain, il faudra tout réécrire.
Mais si nous continuons à stratifier du droit sur du droit, nous finirons par adopter des dispositifs qui ne prennent pas en compte les mécanismes de reversement déjà prévus, comme en témoigne l’amendement n° II-35 rectifié bis. Le schéma actuel est extrêmement compliqué !
L’adoption de la règle du « chacun chez soi » permettrait en outre de répondre à une critique du Conseil constitutionnel en corrigeant la loi initiale de 2015.
Je ne vois pas où est le problème. Dans deux ans, nous pourrons dire qu’il est nécessaire d’augmenter les moyens de la métropole, parce que celle-ci, dans l’intervalle, a assumé de nouvelles compétences.
Je l’avoue, vos arguments contre mon amendement et en faveur d’une prorogation de deux ans du schéma transitoire ne m’ont pas convaincue, monsieur le ministre.
Quelle différence y aurait-il dans les flux financiers entre les niveaux de collectivités ? En ne tranchant pas la question, on laisse planer une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, dans la mesure où le Conseil constitutionnel pourrait juger excessive la prorogation du dispositif pour quatre ou cinq années.
Nous avons eu le même débat tout à l’heure sur la métropole de Marseille ! Très clairement, le dispositif actuel dysfonctionne.
Je veux rappeler quelques éléments. D’abord, au sein d’une métropole, les destins des collectivités sont liés. Ensuite, la métropole du Grand Paris, la plus riche de France et l’une des plus riches d’Europe, est aussi la plus inégalitaire. Par exemple, les taux de CFE sont beaucoup plus élevés dans les territoires où la population est la plus pauvre. Les entreprises des territoires défavorisés payent donc une CFE plus élevée que les entreprises des territoires plus aisés. Je ne fais de procès à personne, chacun regarde midi à sa porte, mais c’est un fait.
Autant j’estime indispensable d’adopter un statu quo pour deux ans, dans la mesure où nous n’avons pas d’autre solution et qu’il faut bien que les territoires continuent de fonctionner, autant nous ne pouvons proroger sine die le schéma transitoire.
Il convient de revenir au débat initial sur la métropole et de donner à la MGP une capacité d’action. Les enjeux climatiques, de mobilité, de Gemapi (gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations), de logement ou d’hébergement ne se résolvent pas à l’échelle des territoires et nécessitent des politiques coordonnées.
C’est la raison d’être de la métropole, qui a besoin d’un effort de simplification et d’un engagement de l’État dans le processus de réforme. J’attends donc du Gouvernement qu’il mette la main à la pâte en vue d’une clarification, qui ne devra pas non plus se faire au détriment de la solidarité.
Maintenons temporairement l’existant, mais travaillons à renforcer les solidarités et la capacité à agir d’une métropole essentielle sur les sujets climatiques et sociaux.
Comme l’a rappelé le rapporteur général, ce sujet est certes complexe, mais loin d’être anecdotique pour toutes les communes et populations de la métropole du Grand Paris. Ce problème, né en 2015 de l’adoption de la loi NOTRe, n’est toujours pas réglé, bien qu’il se pose de façon récurrente, et il semble condamné à rester pendant, sa résolution étant toujours renvoyée à l’année suivante.
Nous le disons d’autant plus tranquillement, sur les travées de notre groupe, qu’à l’époque nous n’avions pas voté ce mécanisme. Nous dénoncions d’ailleurs déjà ce que certains soulignent aujourd’hui : cette métropole du Grand Paris, au lieu de créer des dynamiques positives susceptibles de tirer l’ensemble des communes vers le haut, creuse en définitive les inégalités sociales.
En l’état du débat et au vu des différents équilibres proposés, nous voterons l’amendement n° II-33 rectifié. Il y a un véritable enjeu à donner aux EPT de la visibilité pour qu’ils puissent construire, investir et répondre aux besoins des populations dans les années à venir. Et il nous paraît nécessaire, à cet effet, de flécher les recettes de CVAE vers la métropole du Grand Paris et les recettes de CFE vers les EPT.
Si l’on veut réellement que les besoins soient satisfaits, monsieur le ministre, il va falloir prendre cette question à bras-le-corps, avec les élus de la métropole du Grand Paris et des communes concernées, mais aussi avec la population. Et ce n’est pas avec un comité technique ministériel que vous y arriverez !
Monsieur le ministre, vous dites qu’on n’a pas trouvé la solution ; mais, pour trouver, il faut chercher !
Je me souviens parfaitement que le Président de la République, au début de son premier quinquennat, avait envisagé diverses formules, mais tout cela s’est perdu dans les limbes… Il faut chercher plutôt que d’espérer, élection après élection, que vienne enfin une majorité plus favorable susceptible, ici ou là, de vous faciliter l’affaire ! La métropole, c’est beaucoup plus complexe que cela : il faut s’y mettre.
Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris quel ministre était chargé de cette réforme. Quid par ailleurs du calendrier ?
Un certain nombre de nos collègues se sont exprimés, anticipant, à raison, un avis de sagesse.
Je dis seulement à notre collègue Daniel Breuiller, qui a soulevé le problème des inégalités, que selon mes informations – je les tiens, par définition, de source sûre – un tiers de la croissance constatée sur le territoire de la métropole du Grand Paris était auparavant captée par les EPT.
Si l’on veut avancer, monsieur le ministre, il faut pousser les feux.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, l’article 40 ter est ainsi rédigé, et les amendements n° II-589 et II-588, ainsi que les amendements identiques n° II-35 rectifié bis et II-1040, n’ont plus d’objet.
Je suis saisie de six amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
Les deux premiers sont identiques.
L’amendement n° II-514 est présenté par M. Iacovelli.
L’amendement n° II-692 est présenté par M. Ouzoulias, Mme Cukierman, M. Savoldelli, Mme Brulin, M. Bocquet, Mme Gréaume et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 40 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – La deuxième phrase du quatrième alinéa du C du XI de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :
1° Les mots : « de minorer ou » sont supprimés ;
2° Après les mots : « Grand Paris », sont insérés les mots : « actualisé depuis 2015 et jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts et majoré de la fraction d’attribution de compensation perçue par la commune en contrepartie de la perte de la dotation forfaitaire prévue à l’article L. 2334-7 du présent code correspondant au montant antérieurement versé en application du I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (n° 98-1266 du 30 décembre 1998), »
II. – La seconde phrase du deuxième alinéa du H du XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est ainsi modifié :
1° Les mots : « de minorer ou » sont supprimés ;
2° Le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ;
3° Sont ajoutés les mots : « actualisé depuis 2015 et jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts et majoré de la fraction d’attribution de compensation perçue par la commune en contrepartie de la perte de la dotation forfaitaire prévue à l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales correspondant au montant antérieurement versé en application du I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (n° 98-1266 du 30 décembre 1998), représentant au plus 5 % des recettes réelles de fonctionnement de la commune intéressée l’année précédant la révision ».
L’amendement n° II-514 n’est pas soutenu.
La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-692.
Dans la continuité de notre débat précédent sur l’article 40 ter, il s’agit d’actualiser le montant de la contribution de compensation pour suppression de la part salaires des bases de taxe professionnelle (TP), en lui appliquant le coefficient forfaitaire de revalorisation des valeurs locatives entre 2015 et la date de la révision.
La dotation de compensation de la suppression de cette part salaires de TP était auparavant perçue par les EPCI d’appartenance ; son montant est désormais reversé à l’EPT dont font partie les communes concernées.
Nous proposons donc qu’il soit procédé à un ajustement technique en faveur des communes, au nom de l’équité avec les établissements publics territoriaux et de la souplesse dans la répartition des dépenses entre les uns et les autres. Les villes bénéficieraient ainsi d’une baisse de la dépense, sans effet sur le budget de l’État ni sur celui de la métropole du Grand Paris.
Nous ne doutons pas que vous nous suivrez, mes chers collègues.
L’amendement n° II-36 rectifié, présenté par Mme Lavarde, M. Anglars, Mme Belrhiti, MM. E. Blanc, J.B. Blanc, Bonhomme, Brisson et Cambon, Mmes de Cidrac et Dumont, MM. Favreau et Frassa, Mmes Gosselin et Imbert, M. Klinger, Mme Lassarade, MM. D. Laurent, Le Gleut et Lefèvre, Mme Malet, M. Meignen, Mme M. Mercier et MM. Panunzi et Piednoir, est ainsi libellé :
Après l’article 40 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – À la deuxième phase du quatrième alinéa du C du XI de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales après les mots : « métropole du Grand Paris », sont insérés les mots : « actualisé depuis 2015 et jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts et majoré de la fraction d’attribution de compensation perçue par la commune en contrepartie de la perte de la dotation forfaitaire prévue à l’article L. 2334-7 du présent code correspondant au montant antérieurement versé en application du I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (n° 98-1266 du 30 décembre 1998) ».
II. – À la deuxième phrase du deuxième alinéa du H du XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République après les mots « métropole du Grand Paris », sont insérés les mots : « actualisé depuis 2015 et jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts et majoré de la fraction d’attribution de compensation perçue par la commune en contrepartie de la perte de la dotation forfaitaire prévue à l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales correspondant au montant antérieurement versé en application du I du D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (n° 98-1266 du 30 décembre 1998) ».
La parole est à Mme Christine Lavarde.
Il s’agit, un peu dans le même esprit, de réintroduire de la souplesse dans les relations entre les communes et les EPT, concernant notamment la partie de la contribution financière des premières aux seconds qui peut être majorée ou minorée.
À l’heure actuelle, la majoration ou la minoration ne peut excéder 30 % du produit des « impôts ménages » collectés par les communes pour le compte de leur EPT.
Je présente deux amendements.
L’amendement de repli n° II-34 rectifié ne vise qu’à actualiser les données gelées à leur niveau de 2015 ; on voit bien, en effet, que le produit des impôts ménages collectés a crû sur cette période, de même que les bases d’imposition ont connu une revalorisation forfaitaire.
L’amendement n° II-36 rectifié a pour objet d’étendre cette possibilité de révision à la part du reversement au fonds de compensation des charges territoriales (FCCT) correspondant à l’ex-part CPS (compensation part salaires) de la dotation de compensation, ce qui permettrait d’élargir l’assiette.
Pour toutes les communes et EPT qui se satisfont du droit existant tel qu’il régit leurs relations, cet assouplissement n’emporte aucune conséquence. Il est des territoires, en revanche, où cette souplesse pourrait permettre de renforcer le soutien qu’accordent les EPT à leurs communes, dont certaines se trouvent actuellement en grande difficulté pour financer leur section de fonctionnement.
Les deux amendements sont identiques.
L’amendement n° II-513 est présenté par M. Iacovelli.
L’amendement n° II-695 est présenté par M. Ouzoulias, Mme Cukierman, M. Savoldelli, Mme Brulin, M. Bocquet, Mme Gréaume et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 40 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – La deuxième phrase du quatrième alinéa du C du I de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° Les mots : « de minorer ou » sont supprimés ;
2° Après les mots : « Grand Paris », sont insérés les mots : « actualisé depuis 2015 jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts, représentant au plus 5 % des recettes réelles de fonctionnement de la commune intéressée l’année précédant la révision ».
II. – La seconde phrase du deuxième alinéa du H du XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est ainsi modifié :
1°Les mots : « de minorer ou » sont supprimés ;
2° Le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ;
3° Sont ajoutés les mots : « actualisé depuis 2015 jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts, représentant au plus 5 % des recettes réelles de fonctionnement de la commune intéressée l’année précédant la révision ».
L’amendement n° II-513 n’est pas soutenu.
La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter l’amendement n° II-695.
Cela a été dit, les communes nous interpellent sur leurs finances. Le fonds de compensation des charges territoriales correspond à un flux financier des villes vers leurs EPT. Le montant de base que les villes reversent à l’EPT est calculé par référence au produit de la taxe d’habitation et de la taxe foncière perçues dans le périmètre de l’EPT, auquel s’ajoute une fraction correspondant à la compensation part salaires.
En gros – j’essaie de faire simple –, la MGP reverse à la commune et la commune reverse à l’EPT… Lorsque les communes reversent à l’EPT, le montant de leur contribution est calculé sur la base de leurs recettes fiscales de 2015 : c’est là qu’est le problème. L’EPT peut minorer ou majorer de 30 % la participation de la commune au FCCT, mais cette modulation est calculée en valeur 2015, et non par rapport au montant actualisé chaque année en fonction du coefficient de revalorisation forfaitaire.
Nous souhaitons donc que la revalorisation annuelle des bases fiscales selon le coefficient forfaitaire entre 2015 et la date de révision soit prise en compte dans le calcul de l’attribution de compensation reversée par la commune à l’EPT. Les communes sont nombreuses à demander que l’on ne reste pas sur le repère de 2015 ; c’est une question d’égalité et d’équité.
L’amendement n° II-34 rectifié, présenté par Mme Lavarde, M. Anglars, Mme Belrhiti, MM. E. Blanc, J.B. Blanc, Bonhomme, Brisson et Cambon, Mmes de Cidrac et Dumont, MM. Favreau et Frassa, Mmes Gosselin et Imbert, M. Klinger, Mme Lassarade, MM. D. Laurent, Le Gleut et Lefèvre, Mme Malet, M. Meignen, Mme M. Mercier et MM. Panunzi et Piednoir, est ainsi libellé :
Après l’article 40 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – À la deuxième phase du quatrième alinéa du C du XI de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales, après les mots : « métropole du Grand Paris », sont insérés les mots : « actualisé depuis 2015 et jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts ».
II. – À la deuxième phrase du deuxième alinéa du H du XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République après les mots : « métropole du Grand Paris », sont insérés les mots : « actualisé depuis 2015 et jusqu’à la date de révision selon le taux annuel d’évolution des valeurs locatives foncières figurant à l’article 1518 bis du code général des impôts ».
Cet amendement a été précédemment défendu par Mme Lavarde.
Quel est l’avis de la commission ?
Je demande le retrait de l’amendement n° II-36 rectifié : le changement proposé ne correspond pas à une actualisation, mais à un changement du mode de calcul du FCCT. Dans la mesure où il semble nécessaire de procéder à une refonte plus large du mode de financement des EPT, le moment n’est pas forcément venu, à mon sens, de procéder à cette réforme qui pourrait donner lieu à une hausse des contributions des communes.
Sur l’amendement n° II-34 rectifié, en revanche, la commission s’en remet à la sagesse du Sénat, l’ambition étant révisée à la baisse par rapport aux dispositions de l’amendement précédent.
Quant à l’amendement n° II-692, contrairement à l’amendement n° II-34 rectifié, il tend à supprimer la possibilité de faire évoluer à la baisse la contribution des communes ; or il ne me paraît pas nécessaire de priver les conseils de territoire d’une telle faculté d’ajustement local. J’en demande le retrait, ainsi que de l’amendement n° II-695.
Même avis, défavorable, et pour les mêmes raisons, sur les amendements n° II-692, II-36 rectifié et II-695.
Avis favorable, en revanche, sur l’amendement n° II-34 rectifié de Mme Lavarde, dont l’adoption assouplirait utilement le mécanisme, évitant des situations de blocage.
Si cet amendement était adopté, il nous faudrait réfléchir, dans le cadre de la navette, à un éventuel ajout pour garantir et sécuriser la disposition limitant à 5 % des recettes réelles de fonctionnement de la commune la variation résultant de la modulation libre de la contribution au FCCT. Une telle limitation est prévue par le droit en vigueur, mais n’est pas mentionnée dans le dispositif de l’amendement n° II-34 rectifié.
Nous pourrons y revenir, si cette précision se révèle utile, dans la perspective du retour du texte à l’Assemblée nationale.
Sans préjuger de votre vote, mes chers collègues, je suis déjà contente qu’au moins l’un de mes deux amendements puisse être retenu dans le texte du PLF.
J’observe néanmoins que l’amendement n° II-36 rectifié va plus loin que l’amendement n° II-34 rectifié. En se contentant d’actualiser la base de calcul du reversement du produit des impôts ménages via le coefficient de revalorisation des valeurs locatives, on ne touche qu’à la moitié environ du FCCT et on ne permet pas de véritable transfert de richesse des EPT vers les communes.
Il faut bien comprendre que ce dispositif, qu’il s’agisse d’une majoration ou d’une minoration, est optionnel. La métropole du Grand Paris comprend douze EPT et autant de manières de fonctionner, selon les transferts de compétences qui ont eu lieu ou non, au sein de ces différents groupements, entre les villes et le territoire.
Prévoir un fonctionnement très rigide empêche de prendre en compte, par exemple, les situations où les EPT ne sont absolument pas intégrés, où toutes les compétences, ou presque, sont restées dans les mains des villes, mais où, cependant, le produit de la CFE, qui traduit la richesse économique du territoire, abonde le budget de l’EPT.
Il arrive donc qu’au sein d’un EPT doté d’importantes capacités financières on compte des communes qui, elles, sont en très grande difficulté : elles ne peuvent investir qu’en obérant le financement de leurs dépenses de fonctionnement.
En élargissant l’assiette des reversements de l’EPT vers les communes, nous ferions un grand pas : nous leur permettrions de continuer à investir.
En actualisant le calcul de la contribution en fonction du coefficient de revalorisation des valeurs locatives, nous faisons un pas également, mais c’est un petit pas : il serait dommage de ne pas prendre en compte également la part CPS du reversement. Tout le problème vient de ce que les EPT n’ont plus de pouvoir de fiscalité : tout transite donc par les communes. Le schéma antérieur était plus simple…
Il serait préférable que l’on adopte l’amendement n° II-36 rectifié, quitte à le corriger, au besoin, pendant la navette. En votant l’amendement de repli, on ne ferait pas grand-chose ; il serait dommage de s’en contenter !
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 40 ter.
L’amendement n° II-67 rectifié bis, présenté par Mmes Sollogoub et N. Goulet, MM. Levi et Guerriau, Mme Guidez, MM. Ravier et J.P. Vogel, Mme Saint-Pé, MM. Janssens et Saury, Mme Morin-Desailly, M. P. Martin, Mme Jacquemet, M. Wattebled, Mme N. Delattre et MM. Le Nay, Cigolotti, Moga et Lefèvre, est ainsi libellé :
Après l’article 40 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Par dérogation au second alinéa du I de l’article 40 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012, les communes de moins de cent cinquante habitants relevant du deuxième alinéa du III du 2.1 de l’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 sont, à partir de 2023, exonérées de prélèvement au profit du Fonds national de garantie individuelle des ressources communales et intercommunales.
La parole est à Mme Nadia Sollogoub.
Cet amendement vise à exonérer les communes de moins de 150 habitants du prélèvement au profit du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR).
Le maintien de ce prélèvement met en grave difficulté budgétaire certaines toutes petites communes. Alors que le budget de ces communes a été fortement amputé depuis 2014, celles-ci se voient contraintes de continuer à contribuer au FNGIR, maintenu à son niveau initial.
Souvent, la compensation financière censée atténuer la perte de bases de contribution économique territoriale (CET) n’atteint pas le montant du prélèvement effectué au profit du FNGIR. En outre, on le sait, les charges augmentent pour tout le monde.
Ainsi la commune de Saint-Maurice, dans la Nièvre, qui compte 68 habitants et dont le budget s’élève à 58 000 euros, reverse-t-elle 7 733 euros au FNGIR.
Je ne suis pas certain qu’il faille exonérer les communes sur le seul critère de leur population, sans aucune référence à un critère de richesse ou à l’évolution de leurs recettes de fiscalité économique.
Prenons le cas, évoqué la semaine dernière, de la redevance hydraulique : les recettes sont colossales et réparties entre un très faible nombre de communes, dont certaines sont petites.
L’inégalité ne se fait pas toujours au détriment de ces dernières ; nous devons y être attentifs : demande de retrait.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-38 rectifié, présenté par Mme Lavarde, MM. Mouiller et Perrin, Mme Pluchet, MM. Pointereau, Regnard, Rietmann, Savin, Segouin et Tabarot, Mme Ventalon, MM. C. Vial, E. Blanc, J.B. Blanc, Bonnus, Bouloux, Brisson, Burgoa et Cambon, Mme L. Darcos, M. Darnaud, Mmes Deroche, Di Folco et Dumas, M. Frassa, Mmes Imbert et Joseph, MM. Karoutchi et Klinger, Mme Lassarade, MM. D. Laurent, Le Gleut, Longuet et Mandelli, Mme M. Mercier, MM. Piednoir, Rapin, Anglars, Babary, Bacci, Bascher et Belin, Mme Belrhiti, MM. Bouchet et Bonhomme, Mmes de Cidrac et Dumont, MM. Favreau, P. Laurent et Lefèvre, Mme Malet et MM. Meignen et Panunzi, est ainsi libellé :
Après l’article 40 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
En 2023, les établissements publics de coopération intercommunale ou les départements, collectant la taxe définie à l’article L. 2333-2 du code général des collectivités territoriales, peuvent la reverser en tout ou partie aux communes auxquelles elles se sont substituées sur la section de fonctionnement de leur budget.
La parole est à Mme Christine Lavarde.
J’évoquerai un problème qui a été soulevé notamment par Philippe Mouiller, à savoir la situation très spécifique des communes qui sont alimentées en énergie par un syndicat.
À l’heure actuelle, la part des recettes de taxe communale sur la consommation finale d’électricité (TCCFE) reversée par le syndicat aux communes est obligatoirement inscrite sur la section d’investissement de leur budget ; elle ne peut l’être en section de fonctionnement.
Or, face à la flambée des prix de l’énergie, le plus difficile, pour les communes, est de payer les factures. L’idée serait donc que, pendant une courte période, les syndicats qui ont perçu la TCCFE puissent en reverser le produit aux communes de leur périmètre sur la section de fonctionnement de leur budget.
Je demande le retrait de cet amendement : il me paraît difficile de prendre pareille mesure pour une année.
Je comprends et je partage les arguments qui viennent d’être exposés, mais la finalité de la TCCFE est avant tout de financer l’exercice de la compétence d’autorité organisatrice de la distribution d’électricité.
Faisons confiance à l’amortisseur électricité et au filet de sécurité : si le Gouvernement suit les propositions sages, raisonnables et de qualité que le Sénat a choisi d’adopter à l’unanimité, nous devrions avoir, pour l’année 2023, les éléments de réponse nécessaires.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° II-86 rectifié ter est présenté par Mme Noël, MM. Courtial, Bonhomme et D. Laurent, Mme Dumont, MM. Brisson et Charon, Mme Muller-Bronn et MM. Duplomb, Houpert, Pellevat, J.B. Blanc, Reichardt, Genet et Sido.
L’amendement n° II-481 rectifié bis est présenté par M. P. Joly, Mmes Monier et Harribey, M. Roux, Mmes G. Jourda et Belrhiti, MM. Cabanel, Pla et Louault, Mme Espagnac, M. Fichet, Mmes Préville et Poumirol, M. Longeot, Mme Billon et MM. Mérillou, Bilhac, Guiol, Cozic et Tissot.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 40 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Avant le 1er septembre 2023, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les possibilités de mise en place d’un mécanisme de paiement en faveur des communes pour service rendu à la Nation à travers leurs actions de gestion de l’espace.
L’amendement n° II-86 rectifié ter n’est pas soutenu.
La parole est à M. Thierry Cozic, pour présenter l’amendement n° II-481 rectifié bis.
Je présente cet amendement au nom de mon collègue Patrice Joly.
Dans l’exercice de leurs compétences et en ce qui concerne notamment leur politique de gestion de l’espace, les maires des communes rurales rendent d’indéniables services environnementaux.
Or ces services ne font l’objet d’aucune contrepartie, en dépit des charges y afférentes pour les communes concernées.
Il serait donc opportun de réfléchir à la mise en place de paiements pour services rendus, en s’inspirant notamment du dispositif, destiné aux agriculteurs, des paiements pour services environnementaux.
Aussi demandons-nous au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur cette question, dans lequel des pistes seraient proposées.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
I. – Le Gouvernement remet au Parlement chaque année, avant le 1er octobre, un rapport sur l’exécution, lors de l’année précédente, de l’objectif d’évolution de la dépense locale mentionné au II par l’ensemble des collectivités territoriales et des groupements de collectivités territoriales ainsi que par chacune des catégories suivantes de collectivités territoriales et d’établissements publics de coopération intercommunale :
1° Les régions, la collectivité de Corse, la collectivité territoriale de Guyane, la collectivité territoriale de Martinique et le Département de Mayotte ;
2° Les départements ainsi que la métropole de Lyon ;
3° Les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et les établissements publics territoriaux dont les dépenses réelles de fonctionnement constatées dans le compte de gestion du budget principal au titre de l’année 2021 sont supérieures à 40 millions d’euros et la Ville de Paris.
II. – A. – Au niveau national, l’objectif d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement des budgets principaux et annexes des collectivités territoriales et des groupements de collectivités territoriales, exprimé en pourcentage, en valeur et à périmètre constant, s’établit comme suit :
Dépenses de fonctionnement
B. – L’objectif annuel d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement mentionné au A du présent II est révisé annuellement, dans le rapport mentionné au I, sur le fondement de l’hypothèse des prix à la consommation hors tabac associée au projet de loi de finances de l’année concernée, par arrêté conjoint des ministres chargés des collectivités territoriales et du budget.
C. – Les dépenses réelles de fonctionnement s’entendent comme le total des charges nettes de l’exercice entraînant des mouvements réels au sein de la section de fonctionnement des collectivités territoriales ou des établissements concernés. Elles correspondent aux opérations budgétaires comptabilisées dans les comptes de classe 6, à l’exception des opérations d’ordre budgétaires, et excluent en totalité les valeurs comptables des immobilisations cédées, les différences sur réalisations positives transférées en investissement et les dotations aux amortissements et provisions.
Pour l’application du premier alinéa du présent C aux communes membres de la métropole du Grand Paris, les dépenses réelles de fonctionnement sont minorées des contributions au fonds de compensation des charges territoriales.
Pour les collectivités territoriales ou établissements publics de coopération intercommunale ayant fait l’objet d’une création, d’une fusion, d’une extension ou de toute autre modification de périmètre, les comparaisons sont effectuées sur le périmètre ou la structure en vigueur au 1er janvier de l’année concernée.
III. – Dans le cas où il est constaté une différence positive entre l’évolution, à l’échelle nationale, des dépenses réelles de fonctionnement constatées aux comptes de gestion des budgets principaux et annexes des catégories de collectivités territoriales et d’établissements publics de coopération intercommunale mentionnées au I et l’objectif annuel d’évolution fixé au II, ce rapport comporte la liste des catégories pour lesquelles cette différence est positive ainsi que, pour chacune de ces catégories :
a) Le montant des concours financiers de l’État perçus au titre de l’exercice considéré ;
b) Le montant des engagements juridiques pris par l’État pour la catégorie considérée au titre de la dotation de soutien à l’investissement local, de la dotation d’équipement des territoires ruraux, de la dotation politique de la ville et de la dotation de soutien à l’investissement des départements.
La différence mentionnée au premier alinéa du présent III est constatée en tenant compte des dépenses retraitées fixées par décret.
Les concours financiers de l’État mentionnés au a du présent III sont constitués par :
1° Les prélèvements sur les recettes de l’État établis au profit des collectivités territoriales ;
2° Les crédits du budget général relevant de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », à l’exclusion de ceux prévus au titre des paiements liés aux autorisations d’engagement ouvertes dans le cadre de la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 ;
3° Le produit de l’affectation de la taxe sur la valeur ajoutée aux régions, au Département de Mayotte, à la collectivité de Corse, à la collectivité territoriale de Guyane et à la collectivité territoriale de Martinique, prévue à l’article 149 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017.
IV. – A. – Des accords de retour à la trajectoire sont conclus à l’issue d’un dialogue entre le représentant de l’État et les seuls collectivités territoriales et établissements publics de coopération intercommunale des catégories mentionnées au I dont l’évolution, à l’échelle nationale, des dépenses réelles de fonctionnement constatées aux comptes de gestion des budgets principaux et annexes est supérieure à l’indice des prix à la consommation hors tabac constaté au titre de l’exercice considéré, minoré de 0, 5 point.
B. – À cette fin, les accords de retour à la trajectoire déterminent, sur le périmètre du budget principal de la collectivité territoriale ou de l’établissement public :
1° Un objectif d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement ;
2° Un objectif d’amélioration du besoin de financement ;
3° Et, pour les collectivités territoriales et les établissements publics dont la capacité de désendettement dépasse en 2021 le plafond national de référence défini au présent article, une trajectoire d’amélioration de la capacité de désendettement.
Pour chaque type de collectivité territoriale ou de groupement, le plafond national de référence est de :
a) Douze années pour les communes et pour les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ;
b) Dix années pour les départements et la métropole de Lyon ;
c) Neuf années pour les régions, la collectivité de Corse, la collectivité territoriale de Guyane, la collectivité territoriale de Martinique et le Département de Mayotte.
C. – L’objectif annuel d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement prévu au 1° du B peut être modulé à la hausse ou à la baisse en tenant compte des trois critères suivants, dans la limite maximale de 0, 15 point chacun :
1° La population de la collectivité territoriale ou de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre a connu entre le 1er janvier 2018 et le 1er janvier 2023 une évolution annuelle supérieure d’au moins 0, 75 point à la moyenne nationale ;
2° Le revenu moyen par habitant de la collectivité territoriale ou de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est inférieur de plus de 15 % au revenu moyen par habitant de l’ensemble des collectivités ou, pour les communes et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, la proportion de population résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville est supérieure à 25 % ;
3° Les dépenses réelles de fonctionnement de la collectivité territoriale ou de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ont connu une évolution inférieure d’au moins 1, 5 point à l’évolution moyenne constatée pour les collectivités de la même catégorie entre 2019 et 2021.
D. – L’accord de retour à la trajectoire prévu au A du présent IV est conclu au plus tard le 1er octobre de l’exercice suivant le dépassement des dépenses réelles de fonctionnement constaté. Sa durée court jusqu’à l’exercice 2027 inclus.
E. – À compter de l’année suivant la conclusion de l’accord de retour à la trajectoire, il est constaté chaque année la différence entre le niveau des dépenses réelles de fonctionnement exécuté par la collectivité territoriale ou l’établissement public de coopération intercommunale concerné et l’objectif annuel de dépenses fixé dans l’accord de retour à la trajectoire. Cette différence est appréciée sur la base des derniers comptes de gestion disponibles.
Dans le cas où cette différence est positive, il est appliqué une reprise financière dont le montant est égal à 75 % de l’écart constaté.
Le montant de cette reprise ne peut excéder 2 % des recettes réelles de fonctionnement du budget principal de l’année considérée.
Le niveau des dépenses réelles de fonctionnement considéré pour l’application du deuxième alinéa du présent E prend en compte les éléments susceptibles d’affecter leur comparaison sur plusieurs exercices, notamment les changements de périmètre et les transferts de charges entre collectivités territoriales et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ou la survenance d’éléments exceptionnels affectant significativement le résultat. Ces éléments sont précisés par décret en Conseil d’État.
Le représentant de l’État propose, s’il y a lieu, le montant de la reprise financière. La collectivité territoriale ou l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dispose d’un mois pour adresser ses observations au représentant de l’État. Si la collectivité territoriale ou l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre présente des observations, le représentant de l’État, s’il y a lieu, arrête le montant de la reprise financière. Il en informe la collectivité ou l’établissement en assortissant cette décision d’une motivation explicite.
Si la collectivité territoriale ou l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ne s’est pas prononcé dans le délai prescrit, le représentant de l’État arrête le montant de la reprise financière.
La collectivité territoriale ou l’établissement public de coopération intercommunale est exonéré du paiement de la reprise financière si, au titre de l’exercice considéré, les dépenses réelles de fonctionnement des collectivités territoriales de la catégorie à laquelle il appartient en application du I sont inférieures à l’indice des prix à la consommation hors tabac constaté au titre de ce même exercice, minoré de 0, 5 point.
F. – Pour les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre entrant dans le champ du A du présent IV et n’ayant pas signé d’accord de retour à la trajectoire dans les conditions prévues au même IV, le représentant de l’État leur notifie un niveau maximal annuel des dépenses réelles de fonctionnement, qui évolue comme l’objectif fixé au II, en tenant compte des critères prévus au C du présent IV.
Ces collectivités et établissements se voient appliquer une reprise financière si l’évolution de leurs dépenses réelles de fonctionnement dépasse le niveau arrêté en application du premier alinéa du présent F. Le montant de cette reprise est égal à 100 % du dépassement constaté.
Les cinq derniers alinéas du E du présent IV s’appliquent.
Je suis saisie de cinq amendements identiques.
L’amendement n° II-375 est présenté par M. Marseille, Mme Vermeillet, M. Delcros et les membres du groupe Union Centriste.
L’amendement n° II-408 est présenté par M. Bonhomme.
L’amendement n° II-704 est présenté par Mme Cukierman, M. Savoldelli, Mme Brulin, M. Bocquet, Mme Gréaume et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
L’amendement n° II-1041 est présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances.
L’amendement n° II-1161 est présenté par MM. Féraud, Marie, Kanner et Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic et Éblé, Mme Espagnac, MM. Jeansannetas, P. Joly et Lurel, Mmes Artigalas et Blatrix Contat, M. Bourgi, Mmes Carlotti et Conconne, MM. Devinaz et Durain, Mme M. Filleul, MM. Gillé et Jacquin, Mme Le Houerou, M. Mérillou, Mme Monier, M. Pla, Mme Préville, MM. Redon-Sarrazy, Sueur, Temal, Tissot et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
Ces cinq amendements sont ainsi libellés :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Michel Canévet, pour présenter l’amendement n° II-375.
Lors de l’examen du projet de loi de programmation des finances publiques (LPFP) pour les années 2023 à 2027, nous avions supprimé un article qui se révélait plutôt coercitif à l’égard des grandes collectivités.
Or cet article a été subrepticement réintroduit dans le PLF pour 2023.
La parole est à M. François Bonhomme, pour présenter l’amendement n° II-408.
Souvenons-nous que, lors de l’examen du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, et dans la logique des contrats de Cahors de 2018, le Gouvernement avait tenté de faire adopter par le Parlement une seconde génération de contractualisation financière avec les collectivités locales.
Il était ainsi prévu que celles-ci participent à l’effort de redressement des finances publiques via l’atteinte d’un objectif de réduction de leurs dépenses de fonctionnement fixé à 0, 5 % par an compte tenu des prévisions d’inflation.
L’État essaie donc d’imposer aux collectivités locales des efforts qu’il ne consent pas lui-même – croyant, mais pas pratiquant, en quelque sorte…
Sourires.
Si les collectivités veulent bien prendre leur part de l’effort de maîtrise budgétaire engagé par l’État, il convient néanmoins de rappeler que, dégageant un excédent budgétaire, elles ne pèsent pas sur le déficit public et très peu sur la dette. Leur part dans la dépense publique est d’à peu près 20 % quand leur poids dans la dette publique globale est de seulement 8, 4 %. J’ajoute que la dette des collectivités françaises et le poids des dépenses locales dans les dépenses publiques sont nettement inférieurs à la moyenne européenne.
Je rappelle enfin qu’une telle tentative s’est déjà soldée, dans le passé, par un échec, les parlementaires l’ayant rejetée. Le Gouvernement tente aujourd’hui, avec cet article 40 quater du projet de loi de finances pour 2023, de nous resservir ce dispositif qui porte atteinte au principe de libre administration des collectivités. En effet, l’encadrement des budgets locaux ici proposé va encore plus loin que dans les contrats de Cahors : il s’imposerait aux collectivités dont le budget est supérieur à 40 millions d’euros.
Considérant qu’il n’a pas lieu d’être, je demande moi aussi la suppression de cet article.
La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour présenter l’amendement n° II-704.
« Vous n’avez pas aimé les contrats de Cahors ? Vous en aurez encore ! » Tel est, monsieur le ministre, votre message aux collectivités territoriales.
Cela vient d’être rappelé : ce qui est sorti par la porte, vous cherchez à le faire revenir par la fenêtre – c’est tout l’avantage du 49.3… Alors qu’elles sont dans une situation bien plus dégradée encore qu’à l’époque des contrats de Cahors, vous souhaitez imposer une contractualisation contraignante à un nombre accru de collectivités.
Nous avons débattu ici même, pendant huit heures, mercredi dernier, de la mission budgétaire « Relations avec les collectivités territoriales ». Nous devrions fêter, en cette fin d’année, les quarante ans des lois de décentralisation ; mais vous préférez emprunter la voie d’un nouveau coup de force en introduisant, dans le texte issu du 49.3 déclenché à l’Assemblée nationale, cet article 40 quater dont les dispositions réduisent la capacité d’agir des collectivités territoriales.
Cependant, et parce que nous sommes un certain nombre de groupes à avoir déposé cet amendement de suppression, je me permettrai un rappel à l’intention de mes collègues de la majorité sénatoriale : voilà quelques semaines, nous avons voté le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027. Nous avons certes supprimé la mention de ce type de contrats. Toutefois, dès lors que l’on accepte l’idée même d’une réduction des dépenses de 6 milliards d’euros d’ici à 2027, on laisse au Gouvernement le loisir d’imposer ce genre d’articles.
C’est une tout autre logique que nous devons promouvoir : quand les collectivités territoriales dépensent, elles investissent pour nos territoires, pour nos concitoyens et concitoyennes, pour l’avenir de la France !
La parole est à M. le rapporteur général, pour présenter l’amendement n° II-1041.
Autant vous le dire tout de suite, monsieur le ministre, je n’ai pas aimé les contrats de Cahors ; je n’ai d’ailleurs pas voté une telle contractualisation dans mon territoire.
M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Et voilà qu’on nous propose un « pacte de confiance » – « contrat de confiance », cela sentirait trop la publicité…
Sourires.
En définitive, monsieur le ministre, j’ai l’impression – pardonnez-moi cette métaphore sportive – que vous tentez là un passage en force : pratiquant une forme de désobéissance civile, vous ne tenez pas même compte des déclarations faites par la Première ministre au congrès des maires, porte de Versailles. J’avoue que cela me surprend… Depuis qu’ont commencé nos débats budgétaires, vous avez pourtant pu trouver dans le Sénat un interlocuteur responsable, y compris quand vous l’avez mal traité en montrant peu d’empressement à lui transmettre certaines informations essentielles ; je ne ferai qu’une allusion à cet amendement pesant plusieurs milliards d’euros qui fut déposé dans le courant d’un week-end, et sur lequel, me semble-t-il, nous avons fait preuve d’un réel esprit de responsabilité.
Et, en l’espèce, malgré le flou qui a entouré et continue d’entourer un certain nombre de données relatives au sujet éminemment sensible de l’énergie, vous vous obstinez ; honnêtement, je ne comprends pas cet entêtement que je juge coupable. PLF ou LPFP, le sort réservé à cette mauvaise initiative devrait rester inchangé, monsieur le ministre. Vous l’avez dit à mots couverts et notre collègue Cécile Cukierman a repris la formule : nous fermons la porte à cette disposition, vous la faites entrer par la fenêtre. Ce n’est pas de bon augure !
La parole est à Mme Isabelle Briquet, pour présenter l’amendement n° II-1161.
J’irai dans le même sens que mes collègues : cet article est, ni plus ni moins, la résurrection des articles 16 et 23 du projet de loi de programmation des finances publiques, dont personne ici n’a voulu.
Il s’agit là, cela a été dit, d’une atteinte directe à la libre administration des collectivités locales par l’encadrement de leurs dépenses de fonctionnement.
Le présent amendement vise à supprimer cet article, dans la suite logique de ce qui a été voté par notre assemblée lors de la discussion du projet de loi de programmation.
Pouvez-vous cette fois, monsieur le ministre, vous engager à respecter la volonté du Parlement ?
Nous avons eu ce débat à plusieurs reprises, tant dans le cadre de l’examen de ce PLF que pendant la discussion du projet de LPFP.
Je veux revenir sur la genèse de ces contrats de confiance. Ils sont le fruit de dizaines d’heures de discussions que mes collègues Béchu, Cayeux et moi-même avons eues ces derniers mois avec les associations d’élus pour préparer les projets de loi de finances et de loi de programmation des finances publiques.
Notre premier objectif a été, à titre de préalable nécessaire, de tourner la page des contrats de Cahors ; et c’est ce que nous avons fait. Contrairement à ce que j’ai entendu, la logique des contrats de confiance n’est pas du tout celle des contrats de Cahors.
Et je ne suis pas le premier à le dire : l’association Intercommunalités de France elle-même, dans un communiqué de presse, a indiqué qu’elle saluait le choix du Gouvernement de tourner la page des contrats de Cahors. Quant à l’Assemblée des départements de France, son président François Sauvadet a lui aussi publié un communiqué de presse, indiquant que dès lors que les allocations individuelles de solidarité (AIS), qui ne sont pas pilotables par les départements, étaient retraitées des dépenses prises en compte dans ces contrats de confiance, l’organisation qu’il préside était favorable au dispositif.
J’ai immédiatement approuvé un tel retraitement des AIS, comme je suis favorable à ce que l’on réfléchisse à d’autres retraitements, par exemple des fonds européens destinés aux régions.
Nous ne sommes donc pas du tout dans la réédition des contrats de Cahors, bien au contraire. Ce dispositif a été travaillé avec les associations d’élus – je ne dis pas qu’elles étaient toutes d’accord : l’Association des maires de France y était opposée, je le dis en toute transparence.
Il est très clair en tout cas, comme je l’ai dit, que les contrats de confiance ne sont pas la réédition des contrats de Cahors. Ce dispositif repose sur la confiance, car nous avons tous, collectivités locales et État, un même objectif, celui de pouvoir continuer à investir dans notre pays : nous avons besoin que les collectivités puissent continuer à investir et nous avons besoin que l’État puisse continuer à accompagner les collectivités qui investissent. C’est dans cette perspective qu’il faut que nous arrivions à maîtriser nos dépenses de fonctionnement ; voilà pourquoi nous avons voulu fixer un objectif en la matière dans la loi de programmation.
Pour atteindre cet objectif – c’est là qu’interviennent les contrats de confiance –, nous faisons confiance, précisément, aux collectivités locales, et nous n’aurons probablement pas à utiliser le mécanisme qui est inscrit dans les contrats de confiance. Simplement, dans le cas où serait constaté un décalage très fort entre les dépenses d’une collectivité et l’objectif fixé pour sa strate, on « ouvrirait le capot » en essayant de savoir pourquoi.
Si l’État se rend compte, après discussion avec la collectivité, qu’aucune raison objective, locale, ne justifie ce niveau exceptionnel de dépense, il s’accorde avec elle sur un retour à la trajectoire attendue. C’est cela, les contrats de confiance : cela n’a rien à voir avec l’épisode des contrats de Cahors, où l’État a imposé sa volonté aux collectivités – « voilà le contrat, signez ici ! » –, jusqu’à signer à la place de celles qui s’y refusaient. Je caricature un peu ; voilà du moins comment les choses ont été vécues par les collectivités locales, …
… même si tel n’était évidemment pas l’objectif – un travail considérable avait été fait. Avec les contrats de confiance, on passe totalement à autre chose.
L’enjeu et l’intérêt d’un outil tel que les contrats de confiance, c’est de donner de la crédibilité à notre objectif, c’est-à-dire à la trajectoire financière qui est tracée. C’est pourquoi je suis défavorable à la suppression de cet article.
Il est vrai qu’il figurait dans le projet de LPFP ; or ce texte a été rejeté à l’Assemblée nationale, puis adopté par le Sénat après suppression de cet article. Je ne sais pas, à ce jour, si un projet de loi de programmation des finances publiques sera adopté ; je n’en suis pas certain, pour tout vous dire.
Dans ces conditions, notre responsabilité est d’inscrire dans le projet de loi de finances autant d’articles de l’ex-LPFP que possible pour nous donner les moyens d’atteindre et de tenir notre trajectoire budgétaire. Nous avons également introduit par amendement l’article de la LPFP portant sur l’évaluation de la qualité de la dépense publique.
Le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces amendements identiques.
M. Daniel Breuiller. Monsieur le ministre, je pense que vous allez faire un score soviétique.
M. le rapporteur général s ’ esclaffe.
Lors de l’ouverture des débats sur le projet de loi de finances, j’avais questionné Mme la Première ministre à propos de la suppression de l’article 23 de la loi de programmation des finances publiques, de la sincérité du Gouvernement dans le débat et de sa volonté de respecter le travail du Parlement.
Alors que nous examinons ce même article 23, réintroduit sous la forme d’un article 40 quater, le constat est accablant : vous passez par-dessus les votes de l’Assemblée nationale et du Sénat en réintroduisant sans cesse un article qui a été rejeté par les deux assemblées.
En outre, le rattachement de ce texte au projet de loi de finances, très contestable politiquement, l’est peut-être aussi juridiquement.
Enfin, quoi que vous en disiez, cela marque une défiance à l’égard des collectivités locales. Celles-ci n’ont pas besoin de contrat, ni de confiance ni de Cahors ; elles ont simplement besoin de confiance. Avec ou sans contrat, elles gèrent leurs budgets et participent à l’investissement public.
Vous l’aurez compris, mes chers collègues, nous voterons bien évidemment la suppression de cet article délétère ! Nous ne comprenons pas l’insistance du Gouvernement à passer outre la parole du Parlement.
Tout d’abord, félicitations, monsieur le ministre, d’avoir reconnu que les contrats de Cahors étaient un immense échec.
Vous avez fait un véritable four, vous auriez dû vous abstenir, et c’est d’ailleurs certainement pour cela que vous nous proposez un nouveau contrat, de confiance cette fois. (Sourires.)
Le principe de la confiance, c’est de respecter le Parlement. L’Assemblée nationale a rejeté cette mesure ; le Sénat en a fait de même. Si vous ne respectez pas le vote unanime du Parlement, il y a peu de chances que vous respectiez les collectivités locales par la suite.
C’est la raison pour laquelle nous voulons supprimer cet article, en respectant, au surplus, la parole de Mme la Première ministre.
M. Pascal Savoldelli. Monsieur le ministre, vous avez évoqué la genèse de cet article, mais vous nous l’aviez déjà expliquée, en réalité : nous avons simplement changé de ville. Ce sont non plus les contrats de Cahors, mais les contrats de Bercy !
Sourires. – M. Jérôme Bascher s ’ esclaffe.
Eh oui ! C’est la plus forte baisse de dépenses en volume : 0, 5 %, du jamais vu ! Il y a une différence, c’est vrai, monsieur le ministre : quelque 488 villes seront concernées, contre 321 pour les contrats de Cahors ! Vous avez omis de le signaler.
Vous nous dites que vous tournez la page, que vous changez tout… Jouons au jeu des sept différences, si vous le voulez – je n’en retiendrai d’ailleurs que cinq, pour ne pas perdre trop de temps.
Sourires.
Premièrement, y a-t-il, dans votre contrat de confiance, un objectif contraignant pour les dépenses réelles de fonctionnement des collectivités ? Oui !
Deuxièmement, y a-t-il un objectif de réduction de leurs besoins d’autofinancement ? Oui !
Troisièmement, y-a-il une trajectoire de réduction de leur capacité de désendettement, alors que les collectivités ne représentent que 9 % de la dette publique ? Oui !
Quatrièmement, y a-t-il un mécanisme de correction en cas de dépassement de la trajectoire austéritaire fixée par le préfet ? Oui !
Cinquièmement, y a-t-il une reprise financière en cas de non-respect de cette trajectoire ? Oui, et encore oui !
Franchement, pourquoi nous laisser débattre de cette question alors que nous avons rejeté l’article 23 du projet de loi de programmation et que vous savez très bien que nous serons de nouveau unanimes ?
En jouant sur l’article 49.3 de la Constitution et sur les divergences entre associations d’élus, vous opposez les uns aux autres selon leur strate de compétences, ce qui n’est pas très responsable. En outre, vous bafouez l’unanimité du Parlement. Cela fait tout de même un fâcheux coup double !
Monsieur le ministre, vous essayez de tenir des propos rassurants, je le comprends ; la Première ministre en avait fait de même en conclusion du congrès des maires de France. Toutefois, la pratique est tout autre.
Les élus locaux sont échaudés. Vous vous prévalez de l’avis d’Intercommunalités de France… Nous ne ferons pas l’exégèse de leur communiqué de presse, mais je pense que 95 % des élus locaux et de leurs associations représentatives sont tout à fait opposés à ces contrats de Cahors n° 2. Appelez-les comme vous voudrez – contrats de Bercy, ou même de Lourdes, puisque nous parlons de résurrection
Sourires .
La réintroduction de cet article est d’autant plus malvenue qu’il est particulièrement difficile de construire un budget en ce moment pour les communes. Allez voir sur place : chaque jour, elles sont confrontées à de nouveaux facteurs exogènes qu’elles ne peuvent maîtriser, en particulier l’inflation.
Vous avez parlé de la compensation des AIS pour les départements, soit, mais cela ne concerne pas les communes ou les autres échelons, qui, eux aussi, rencontrent de graves difficultés. Il est donc encore moins opportun que les autres années d’en demander davantage aux collectivités.
Enfin, il y a effectivement une question de confiance. Quand vous essayez de passer par la fenêtre après avoir vu la porte se fermer, ce n’est vraiment pas la meilleure façon d’introduire de la confiance dans les relations entre les collectivités et l’État.
Tout d’abord, je rejoins mon collègue Savoldelli sur le fait qu’il faut manier avec prudence les éléments fournis par une association d’élus, surtout lorsqu’on les mêle à des citations tronquées d’autres associations.
Nous savons que le budget des collectivités ne repose pas sur les mêmes capacités d’action selon les échelons. Vous avez cité l’ADF : les exécutifs départementaux, frappés de plein fouet par des dépenses nouvelles nécessaires au maintien des équilibres sociaux sur leur territoire, ont des besoins importants de compensation. Ils peuvent ainsi être amenés à exprimer une forme d’acceptation de l’action du Gouvernement, sans pour autant que celle-ci constitue un blanc-seing.
Nous faisons toutes et tous de la politique : soyons prudents dans les interprétations des propos des uns et des autres… Il me semble que personne n’a dit, de façon aussi caricaturale, que tout allait bien ou que tout allait mal ! Il faut vraiment écouter avec nuance et modération chaque association d’élus.
Monsieur le ministre, ce ne sont plus les contrats de Cahors, certes, …
… c’est entendu, et chacun les nommera comme il le souhaite.
Mais, demain, vous allez contraindre encore plus de collectivités territoriales qu’avec les contrats de Cahors, et continuer de faire ruisseler cette idée que la dépense publique est mauvaise pour l’avenir de notre pays.
Nous voterons donc pour la suppression de l’article 40 quater.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-375, II-408, II-704, II-1041 et II-1161.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est favorable et que celui du Gouvernement est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Le scrutin a lieu.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 93 :
Le Sénat a adopté.
En conséquence, l’article 40 quater est supprimé, et l’amendement n° II-949 rectifié n’a plus d’objet.
L’amendement n° II-1188, présenté par M. Savoldelli, Mmes Cukierman, Brulin et Gréaume, M. Bocquet et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quater
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le Gouvernement remet un rapport au Parlement portant sur le montant des pénalités infligées au titre des contrats de Cahors prévus par l’article 29 de la loi n° 2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022. Il indique également le nombre de procédures administratives en cours et le montant escompté au titre de ces procédures.
La parole est à M. Pascal Savoldelli.
Nous nous inscrivons dans la suite des amendements précédents en demandant un rapport sur les contentieux administratifs liés aux reprises financières exigées au titre des contrats de Cahors.
Monsieur le ministre, vous vous en souvenez, je vous avais interrogé sur la situation d’une commune de mon département, Villejuif, à qui il était demandé 442 417 euros pour un dépassement de 589 889 euros. Voilà le montant de la note reçue par le maire de Villejuif pour un dépassement – écoutez-moi bien – de 0, 7 % seulement de ses dépenses de fonctionnement pour l’année 2019 !
En bas de la « douloureuse » figurait la signature de l’ancien préfet du Val-de-Marne, qui a finalement consenti, après d’innombrables sollicitations, à accorder une ristourne de 90 000 euros.
Toutefois, la machine était lancée, et l’étau des contrats de Cahors est venu enserrer les ambitions populaires. En élisant maire mon collègue Pierre Garzon – son prédécesseur avait décidé de contractualiser –, les habitants ont choisi de rompre avec la rigueur et souhaité doter leur ville d’un projet ambitieux.
Or ce choix leur a été retiré par le contrat de Cahors : le compte administratif servant de base à la contractualisation a été minoré de près de 400 000 euros, d’autres minorations sont intervenues en 2018, puis des reports importants en 2019 ont complètement faussé les comptes administratifs en cause dans ce contentieux entre la mairie et l’État.
Les contrats de Cahors constituaient donc bien déjà un pacte de défiance, avant même que l’on nous parle d’un nouveau contrat « de confiance ».
Peu de procédures contentieuses ont fuité dans la presse, monsieur le ministre. Nous voudrions donc savoir où nous en sommes. J’ai notamment pris connaissance d’une décision du tribunal administratif de Bordeaux, qui aurait relevé une erreur manifeste d’appréciation. Le département de la Gironde s’en est ainsi trouvé quitte grâce à la juridiction administrative – cela fut sans doute un soulagement pour nos collègues.
Ainsi, nous vous demandons un rapport sur les contentieux entre l’État et les collectivités relatifs aux contrats de Cahors.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° II-216 est présenté par Mme Chain-Larché, M. Cuypers, Mme Thomas, M. D. Laurent, Mme Dumont, MM. Pointereau, Verzelen, J.M. Boyer, Anglars et Bouchet, Mme Schalck, MM. Menonville, Chatillon et Courtial, Mme Belrhiti, M. Belin, Mmes Sollogoub, Gruny et Drexler, MM. Meignen, Perrin, Rietmann et Klinger, Mme Ventalon, MM. Folliot, Moga, Bonhomme, Reichardt et Gremillet, Mme L. Darcos, MM. Decool et Mizzon, Mme Dumas, M. Segouin, Mme Renaud-Garabedian, M. Bansard, Mme Borchio Fontimp et MM. Le Gleut et Genet.
L’amendement n° II-265 est présenté par M. Capo-Canellas.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 40 quater
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2023, un rapport faisant le bilan des modalités de calcul et de recensement de la population dite Insee depuis sa réforme de 2008. Ce rapport étudie notamment l’impact de la réforme sur la répartition des dotations et fonds de péréquation des collectivités locales, dont les effets liés au système de lissage sur cinq ans. Il propose des pistes de réformes pour améliorer son recensement et mieux prendre en compte les évolutions de population dans les collectivités locales.
La parole est à M. Olivier Rietmann.
Cet amendement de ma collègue Anne Chain-Larché vise à demander au Gouvernement la remise d’un rapport au Parlement sur les modalités de calcul et de recensement de la population dite Insee, sur son impact sur les dotations et fonds de péréquations des collectivités locales et sur les pistes de réformes envisageables pour mieux prendre en compte les évolutions de population dans les collectivités locales.
En effet, la méthode actuelle de recensement de l’Insee, qui fournit des données démographiques utilisées pour déterminer les concours financiers de l’État aux communes, est défavorable à celles qui connaissent un accroissement rapide de leur population.
Lorsqu’une commune connaît un apport de population important, les effets sur les concours financiers de l’État ne se feront ressentir qu’au bout de nombreuses années. Or les communes ont besoin de disposer de moyens suffisants pour pouvoir construire de nouveaux équipements publics et adapter leurs services publics pour cette population nouvelle, tels que les crèches et les écoles.
Au moment de la réforme de la population légale entrée en vigueur en 2008, la documentation officielle de l’Insee prévoyait qu’il serait « bien entendu […] possible de faire évoluer le système dans le temps ».
Au vu du temps écoulé depuis la dernière réforme, des études qui ont dû être menées par les services compétents et des impacts majeurs de ces recensements sur le calcul des dotations et des fonds de péréquation, le Parlement doit pouvoir disposer d’un bilan de la réforme des modalités de recensement et de calcul de la population dite Insee.
Aussi cet amendement vise-t-il à ce que le Gouvernement remette un rapport au Parlement sur ces modalités, leur impact sur les dotations et fonds de péréquations des collectivités locales et les pistes de réformes envisageables pour mieux prendre en compte les évolutions de population dans les collectivités locales.
L’amendement n° II-265 n’est pas défendu.
Quel est l’avis de la commission ?
Pour une fois, je donnerai un avis de sagesse sur une demande de rapport, car de nombreuses communes, en France, rencontrent de réelles difficultés.
Pour tout vous dire, lorsque vous interrogez les services compétents de l’Insee, ceux-ci vous répondent qu’ils ne font qu’appliquer les dispositions législatives. Afin d’éviter une forme de circularité de l’information, mais sans avoir vraiment de solution à proposer, j’émets donc un avis de sagesse.
Lors de mes déplacements, les maires m’interrogent souvent sur ce sujet, bien réel, de l’organisation du recensement et de son impact sur le calcul des dotations.
Pour la petite histoire, encore aujourd’hui, un maire m’en a parlé dans les Pyrénées-Orientales. J’ai donc bien identifié le sujet.
Faut-il pour autant un rapport du Gouvernement ? Je n’en suis pas certain. À mon sens, nous devons surtout identifier rapidement des solutions. Cela peut certes passer par un rapport du Gouvernement, mais il existe une commission nationale d’évaluation du recensement de la population (Cnerp), présidée par un sénateur, M. Éric Kerrouche, qui est explicitement chargée d’évaluer les modalités de collecte des informations recueillies à l’occasion du recensement de la population.
Cette commission a toute latitude pour proposer des modifications aux dispositions législatives et réglementaires relatives au recensement de la population.
On m’a souvent appris, au Sénat, à être défavorable aux demandes de rapport. De plus, je ne voudrais pas remettre en cause le rôle de cette commission présidée par l’un d’entre vous.
Pour autant, j’entends le sujet : je suis l’avis de sagesse du rapporteur général.
Quoi qu’il en soit, il sera important d’impliquer la Cnerp dans nos travaux.
Mme Cécile Cukierman. Minuit et quart : je note, j’enregistre, car je trouve formidable d’avoir deux avis de sagesse sur une demande de rapport.
Sourires.
Nous allons bien évidemment voter cet amendement : il démontre que les jurisprudences les mieux établies, en l’occurrence l’obligation pour tout auteur d’une demande de rapport de passer sous les fourches caudines, peuvent parfois s’écrouler avec fracas…
Nouveaux sourires.
Au-delà de la boutade, je crois très sincèrement que tous les rapports ne sont pas à balayer d’un revers de main. Nous avons besoin de certains rapports, et nous ne pouvons pas simplement renvoyer la balle, comme vous venez de le faire, monsieur le ministre, à telle ou telle commission, fût-elle présidée par un sénateur.
Nous demeurons convaincus que le Gouvernement et les services de l’État ne sont pas des handicaps à notre action ; ils doivent au contraire remplir tout leur rôle de sécurisation de l’action publique.
Ainsi, lorsque nous demandons des rapports, c’est simplement pour permettre au Parlement de faire les bons choix et d’arbitrer en toute objectivité.
Vous avez balayé très rapidement la proposition d’amendement précédente, monsieur le ministre. Pourtant, si nous voulons faire un état des lieux des contentieux relatifs aux contrats de Cahors, ce n’est pas pour embêter le Gouvernement ou pour faire plaisir à un collègue maire ; c’est simplement pour mettre au jour l’incohérence ou l’inefficacité des choix qui ont été faits dans le passé.
Cela étant, nous voterons cette demande de rapport, qui participe de la volonté d’affirmer demain plus d’égalité républicaine dans nos territoires.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré après l’article 40 quater.
Aux premier et second alinéas du I de l’article L. 312-8 du code de la construction et de l’habitation, après le mot : « crédit », sont insérés les mots : « et les sociétés de financement ». –
Adopté.
Le premier alinéa de l’article L. 451-11 du code général de la fonction publique est ainsi modifié :
1° À la deuxième phrase, les mots : «, d’une » sont remplacés par les mots : « et peut bénéficier d’une » ;
2° À la dernière phrase, le mot : « annuelle » est supprimé.
Je suis saisie de sept amendements identiques.
L’amendement n° II-127 rectifié ter est présenté par Mmes Di Folco et Dumas, MM. Brisson et Burgoa, Mmes Lavarde et Lassarade, M. Lefèvre, Mme Dumont, M. D. Laurent, Mme Belrhiti, MM. Gremillet, Mouiller et Savary, Mme Ventalon, MM. Klinger, Perrin et Rietmann, Mme Gruny, M. Rapin, Mme Imbert, MM. Bas et Charon, Mmes Canayer, Puissat, M. Mercier, Raimond-Pavero et de Cidrac, MM. Genet, Cadec et Panunzi, Mme Berthet, MM. Bouloux, Anglars et Houpert, Mmes Joseph et Gosselin, M. Bouchet, Mme F. Gerbaud, M. Bonhomme, Mme Bellurot, MM. Babary et Belin, Mme Borchio Fontimp et MM. Paul, Somon, H. Leroy, Joyandet, Pointereau, Allizard et E. Blanc.
L’amendement n° II-128 rectifié ter est présenté par Mme Noël, M. Cambon, Mmes Muller-Bronn et Lopez et MM. Duplomb et Sido.
L’amendement n° II-255 rectifié bis est présenté par M. Delahaye, Mme Guidez, M. L. Hervé, Mme N. Goulet, MM. S. Demilly, Chauvet, P. Martin, Duffourg et Haye, Mme Vermeillet, M. Bonnecarrère, Mmes Billon, Sollogoub et de La Provôté, MM. Le Nay, Guerriau et C. Vial, Mme N. Delattre, MM. Sautarel, de Belenet et Lafon, Mmes Herzog, Demas et Saint-Pé, M. Longeot, Mme Goy-Chavent, M. Capo-Canellas et Mme Jacquemet.
L’amendement n° II-403 rectifié ter est présenté par M. Bazin, Mme Eustache-Brinio, MM. Frassa, Cardoux, de Nicolaÿ et B. Fournier, Mme L. Darcos, M. Laménie, Mmes Schalck et Malet et MM. Sol, Chatillon et Piednoir.
L’amendement n° II-1109 est présenté par MM. Savoldelli et Bocquet, Mmes Cukierman, Gréaume, Brulin et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
L’amendement n° II-1146 rectifié bis est présenté par Mmes Gatel et Létard, M. Canévet, Mmes Ract-Madoux, Dindar et Férat, MM. Hingray, Laugier et Levi et Mme Perrot.
L’amendement n° II-1163 est présenté par MM. Mérillou, Kanner, Bourgi, Féraud et Raynal, Mme Briquet, MM. Cozic et Éblé, Mme Espagnac, MM. Jeansannetas, P. Joly et Lurel, Mmes Artigalas, Blatrix Contat, Carlotti et Conconne, MM. Devinaz et Durain, Mme M. Filleul, MM. Gillé et Jacquin, Mme Le Houerou, M. Marie, Mme Monier, M. Pla, Mme Préville, MM. Redon-Sarrazy, Sueur, Temal, Tissot et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
Ces sept amendements sont ainsi libellés :
Supprimer cet article.
La parole est à Mme Catherine Di Folco, pour présenter l’amendement n° II-127 rectifié ter.
Cet article 40 sexies, qui a été introduit très discrètement par le Gouvernement à la faveur de l’article 49.3 de la Constitution, vient briser l’accord de financement de l’apprentissage conclu en octobre 2021. Celui-ci avait pourtant été acté dans la loi de finances pour 2022, puis dans la loi de finances rectificative pour 2022.
En outre, Amélie de Montchalin, alors ministre de la transformation et de la fonction publiques, et Élisabeth Borne, ministre du travail, l’avaient considéré comme pérenne. Le communiqué de presse rédigé à l’issue de l’accord était très explicite : « Il s’agit de disposer, à compter de 2022, d’un mode de financement pérenne. »
En contrepartie de l’engagement de l’État, les collectivités avaient consenti à participer au financement de l’apprentissage par une cotisation supplémentaire de 0, 1 % de leur masse salariale, soit environ, pour l’année 2022, 40 millions d’euros. Cela représente 50 % des coûts, le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) prenant en charge 10 millions d’euros, l’État 15 millions d’euros et France Compétences 15 millions d’euros également.
La charge financière pour 2023 étant estimée à 90 millions d’euros, compte tenu de l’augmentation substantielle du nombre d’apprentis, le désengagement de l’État met en péril le mode de financement de l’apprentissage, ce qui aura pour conséquence une prise en charge accrue par le CNFPT et les communes, alors même que leurs charges ne cessent de s’accroître.
Par ailleurs, le second effet de cet article est de supprimer le caractère annuel de la convention d’objectifs et de moyens conclue entre l’État et le CNFPT ; il n’y aurait donc plus de débats, plus de négociations possibles.
Cet amendement vise donc à rétablir les modalités de financement de l’apprentissage.
Franchement, monsieur le ministre, rompre unilatéralement un accord n’est ni respectueux ni acceptable. Les collectivités, le CNFPT et les jeunes apprentis méritent plus de considération de la part du Gouvernement.
La parole est à Mme Sylviane Noël, pour présenter l’amendement n° II-128 rectifié ter.
Il s’agit d’un amendement identique à celui qui vient d’être excellemment défendu par Catherine Di Folco.
J’ajoute que le Gouvernement, non content d’avoir trahi sa parole, a omis dans sa grande hypocrisie de supprimer la cotisation versée par les collectivités pour financer l’apprentissage.
Nous avons donc une suppression du dispositif, mais, évidemment, un maintien de la cotisation.
La parole est à M. Marc Laménie, pour présenter l’amendement n° II-403 rectifié ter.
Je m’inscrirai dans la continuité de mes collègues en ajoutant que le nombre d’apprentis a fortement évolué. Aussi y a-t-il un sentiment d’incompréhension chez les élus, qui demandent le respect de l’accord conclu.
La parole est à M. Vincent Delahaye, pour présenter l’amendement n° II-255 rectifié bis.
Catherine Di Folco a très bien défendu cet amendement.
Si l’on oppose parfois au soutien à l’apprentissage un risque d’effet d’aubaine, en l’occurrence, en matière de collectivités locales, la cible me semble bien choisie.
Pour ma part, j’ai toujours plaidé en faveur de ces aides qui bénéficient directement à des jeunes. Les maires – vous ne l’avez pas encore été, monsieur le ministre, sans doute cela viendra-t-il – sont très souvent sollicités et ils ont envie de pouvoir embaucher des apprentis.
Nous avons un dispositif qui nous aide à le faire ; il serait donc vraiment regrettable de le supprimer.
La parole est à M. Pascal Savoldelli, pour présenter l’amendement n° II-1109.
M. Pascal Savoldelli. Je n’ai pas tenu ces propos, mais j’aurais pu : François Deluga, président du CNFPT, a évoqué un « scandale absolu ».
Sourires.
En somme, au détour d’un amendement non discuté du Gouvernement, repris par lui-même, sans vote, par la magie de l’article 49.3 de la Constitution, vous décidez de piétiner des mois de négociations avec les collectivités en matière de financement de l’apprentissage.
Je vous le dis avec un peu de solennité : vous nous avez menti ! Ce que nous avons voté cet été, vous le détricotez cet hiver. Dont acte.
Mme Borne, en octobre 2021, déclarait dans un communiqué : « Il s’agit de disposer, à compter de 2022, d’un mode de financement pérenne, incitatif au recrutement d’apprentis par les collectivités territoriales et soutenable financièrement pour les employeurs territoriaux et le CNFPT. »
Imaginez le signal qui est envoyé… Pourquoi pensez-vous que nous sommes si nombreux à demander la suppression de cet article ?
Vous adressez un faux message sur la question de l’apprentissage. Les collectivités ont le sentiment d’être méprisées ; c’est irresponsable vis-à-vis de l’échelon local.
Car s’il y a bien un périmètre qui fera l’objet d’un suivi et d’une attention particulière s’agissant des débouchés, c’est celui des collectivités territoriales.
Il faut nouer un contrat de confiance avec les collectivités territoriales sur le rôle qu’elles peuvent jouer en matière de formation et d’apprentissage. Vous devriez vraiment faire évoluer votre point de vue, monsieur le ministre.
La parole est à M. Michel Canévet, pour présenter l’amendement n° II-1146 rectifié bis.
La parole est à Mme Isabelle Briquet, pour présenter l’amendement n° II-1163.
La commission s’en remet à la sagesse du Sénat sur ces amendements identiques.
Monsieur le ministre, lorsque j’ai commencé à travailler sur le texte, j’avais compris que vous vouliez simplement modifier le financement des postes d’apprentis dans les collectivités.
Je rappelle que le dispositif en vigueur date d’une dizaine d’années et qu’il fonctionne plutôt bien. À mon sens, il doit être encouragé, car il présente l’avantage d’ouvrir sur une palette de métiers ne nécessitant pas un bac+5 – je le dis, car la question de la formation des personnes peu ou pas qualifiées est récurrente.
Dans l’accord qui avait été trouvé, j’ai la quasi-certitude – je n’ai pu mettre la main sur un document le confirmant – que le Gouvernement s’était engagé à prendre en charge de manière pérenne une part du financement de l’apprentissage, sous réserve que les collectivités y participent également à travers une cotisation.
C’est cet engagement que nous demandons à l’État de tenir dans la durée. Il le fait encore cette année, à travers une participation prévue de 15 millions d’euros, mais celle-ci doit prendre fin à l’issue de l’année 2024.
Monsieur le ministre, cette manière de procéder en catimini, au moyen d’un amendement, mérite que vous fassiez toute la lumière sur cette question. C’est la moindre des choses.
M. Gabriel Attal, ministre délégué. J’ai pris mon téléphone plutôt que ma fiche de banc, car j’ai consulté le communiqué de presse faisant suite à l’accord auquel vous faites référence – pas besoin d’imprimer, vous voyez.
Sourires.
S’il y a un domaine sur lequel tous les parlementaires réunis dans cet hémicycle peuvent donner crédit au Gouvernement, c’est bien le soutien à l’apprentissage, me semble-t-il.
En effet, depuis presque six ans, nous soutenons l’apprentissage comme jamais, notamment par une réforme très importante intervenue en 2018, puis par le biais du plan de relance, qui a permis de booster l’apprentissage de manière inédite.
Les niveaux atteints sont sans précédent dans notre pays : nous comptions moins de 300 000 apprentis en 2017, quand Emmanuel Macron a été élu, nous en sommes à près de 800 000 et nous voulons atteindre 1 million dans le quinquennat qui s’ouvre.
Cela passe bien évidemment aussi par l’apprentissage au sein des collectivités territoriales. C’est la raison pour laquelle un mécanisme de prise en charge par le CNFPT des coûts de formation des apprentis recrutés par les collectivités locales a été instauré.
Le communiqué de presse auquel vous faites référence indique effectivement que les collectivités disposeront désormais « d’un mode financement pérenne, incitatif au recrutement d’apprentis ». Ce financement pérenne, c’est la contribution spéciale à l’apprentissage, fixée au maximum à 0, 1 % de la masse salariale des collectivités territoriales, perçu par le CNFPT !
M. Vincent Delahaye le conteste.
Vous faites référence au montant de 15 millions d’euros ; je vous invite à poursuivre la lecture de ce même communiqué de presse : « Le Gouvernement prendra toute sa part avec un effort financier exceptionnel de 15 millions d’euros en 2022. » Dans le communiqué auquel vous faites référence, ces 15 millions d’euros sont certes mentionnés, mais ils sont qualifiés d’exceptionnels sur une année.
Il n’est écrit ni dans ce communiqué ni dans l’accord que l’État abonderait chaque année le budget de l’apprentissage dans les collectivités de 15 millions d’euros.
Or que faisons-nous dans le PLF ? Nous renouvelons cette aide de 15 millions d’euros pour 2023, ce qui n’était pas prévu au départ dans l’accord.
Vous, vous dites qu’il faut prévoir 15 millions d’euros chaque année, de manière pérenne.
Une nouvelle convention d’objectifs et de moyens sera signée entre l’État et le CNFPT : elle permettra peut-être de prévoir de nouveaux dispositifs de soutien à l’apprentissage dans les collectivités territoriales, mais je ne vais pas préempter les résultats de ces travaux.
En tout cas, je le répète, il n’était pas prévu dans cet accord que ces 15 millions d’euros soient pérennisés. À cet égard, je vous invite à relire attentivement le communiqué de presse que certains d’entre vous ont mentionné.
Monsieur le ministre, vous oubliez de dire que vous avez supprimé le caractère annuel de cette fameuse convention. Il y en aura peut-être une l’année prochaine, vous vous y êtes engagé, mais nous ne savons pas ce qu’il adviendra par la suite. Plus aucune discussion ne sera possible ! C’est très dommageable.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que ce sont les collectivités territoriales qui ont boosté l’apprentissage, bien avant que le Gouvernement ne s’en mêle.
Le Gouvernement devrait envoyer un signe positif à la jeunesse en lui disant qu’il compte sur ses talents et qu’il l’aide à les développer.
Je n’ai pas le communiqué sous les yeux, mais si j’ai bien écouté et compris M. le ministre, seul le financement des collectivités locales est pérenne, pas le soutien de l’État, qui n’est tout de même pas non plus monstrueux.
En effet, 15 millions d’euros, cela n’a rien d’extraordinaire, comparé à toutes les sommes qui sont investies dans le soutien à l’apprentissage, lequel a été mal ciblé, comme pas mal d’autres dépenses de l’État.
Vous nous dites que des discussions sont en cours avec le CNFPT. Tant mieux ! Si elles aboutissent, tout le monde sera content, et nous apporterons les modifications en conséquence. Mais ne touchons pas aux modalités de financement avant la conclusion d’un accord.
J’ai le communiqué sous les yeux : vous avez oublié de citer la fin d’une phrase, monsieur le ministre ! C’est certainement la fatigue…
Vous avez dit : « Les associations d’élus sont favorables à la mise en place d’une cotisation spéciale à l’apprentissage fixée au maximum à 0, 1 % de la masse salariale des collectivités territoriales, perçue par le CNPT », mais vous avez omis de citer la fin de la phrase : « permettant de financer 50 % du coût global de formation ».
Cela signifie que sur les 80 millions d’euros, 30 millions seront payés par l’État et France Compétences et au moins 50 millions d’euros par les collectivités territoriales !
C’est pour cela que j’ai dit précédemment, avec respect, mais de manière responsable, qu’on nous a menti. C’est assez choquant politiquement, pour le Parlement et pour les collectivités territoriales.
L’État évoque un « pacte de confiance », assure aux collectivités qu’il va les aider, qu’il est à leurs côtés et que la subvention qu’il leur verse sera pérenne. Finalement, 50 % des frais de formation seront à leur charge ! Vérifiez, faites le calcul : je ne suis pas sûr que les financements soient répartis de la même façon dans les entreprises privées.
Permettez-moi, malgré l’heure tardive, de répondre à certains points.
Il est prévu de passer d’une convention annuelle à une convention pluriannuelle. On ne peut donc pas dire qu’aucune convention ne sera plus signée avec le CNFPT, heureusement !
Une convention pluriannuelle devrait être signée en début d’année prochaine pour la période 2023-2025. Je le répète, je ne veux pas préempter les discussions qui auront lieu et l’accord qui sera trouvé, je l’espère, dans le cadre de cette convention en rendant pérenne une mesure qui n’était pas destinée à l’être.
La fin de la phrase que vous avez citée, monsieur Savoldelli, ne signifie pas du tout que l’État prend en charge les 50 % restants, avec les 15 millions d’euros.
Laissons une chance aux négociations d’aboutir. Nous avons renouvelé la subvention de 15 millions d’euros pour l’année 2023, alors qu’elle n’était initialement prévue qu’en 2022 et qu’elle ne figurait pas dans le projet de loi de finances initial. Nous l’avons fait pour montrer que nous voulons donner toute sa chance à la discussion avec le CNFPT d’aboutir.
Je ne vois pas aujourd’hui l’urgence ou l’utilité d’adopter cet amendement alors même que les discussions sont en cours.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-127 rectifié ter, II-128 rectifié ter, II-255 rectifié bis, II-403 rectifié ter, II-1109, II-1146 rectifié bis et II-1163.
Les amendements sont adoptés.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° II-114 rectifié, présenté par Mmes Di Folco, Dumas et Noël, M. Brisson, Mme L. Darcos, M. Burgoa, Mmes Lavarde et Lassarade, M. Lefèvre, Mme Dumont, M. D. Laurent, Mme Belrhiti, MM. Gremillet, B. Fournier, Mouiller et Savary, Mmes F. Gerbaud et Ventalon, MM. Klinger, Perrin et Rietmann, Mme Gruny, M. Rapin, Mme Imbert, MM. Bas et Charon, Mmes Canayer, Puissat, M. Mercier et Raimond-Pavero et M. Genet, est ainsi libellé :
Après l’article 40 sexies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – La compensation financière des charges résultant de l’organisation par les centres de gestion des concours et des examens professionnels d’accès aux cadres d’emplois de sapeurs-pompiers professionnels des catégories A et B, prévue au II de l’article 452-31 du code général de la fonction publique, est versée aux centres de gestion coordonnateurs dans le ressort desquels sont exercées les missions ainsi transférées.
II. – Après le premier alinéa du II de l’article L. 452-31 du code général de la fonction publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les charges résultant de l’exercice des missions transférées font l’objet, tous les quatre ans à compter de l’entrée en vigueur de ce transfert, d’une réévaluation ouvrant la possibilité, le cas échéant, de réviser le montant de la compensation financière à la charge de l’État afin de l’adapter à l’évolution des besoins de recrutement de cette filière. »
La parole est à Mme Catherine Di Folco.
La loi du 25 novembre 2021 visant à consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers et les sapeurs-pompiers professionnels a transféré aux centres de gestion la compétence d’organisation des concours et examens professionnels d’accès aux cadres d’emploi de sapeurs-pompiers professionnels des catégories A et B, en prévoyant que ce transfert s’accompagne du versement d’une compensation financière à la charge de l’État, pour un montant équivalent aux dépenses consacrées, à la date du transfert, par l’État à l’exercice des missions ainsi transférées.
Le code général de la fonction publique prévoit que les centres de gestion coordonnateurs perçoivent la compensation financière relative à ce transfert et que des conventions sont conclues entre chaque centre de gestion coordonnateur et les centres de gestion organisateurs de ces concours et examens, afin de définir les modalités de versement de la compensation financière.
Le présent amendement vise à déterminer les conditions de la compensation financière des charges relatives aux missions transférées, qui n’ont pu être fixées dans la loi de finances pour 2022. Il vise à permettre de diriger la compensation financière uniquement vers les centres de gestion coordonnateurs dans le ressort desquels sont organisés les concours et examens concernés.
En outre, il tend à prévoir la possibilité de réviser le montant de la compensation financière afin de s’adapter à l’évolution des besoins de recrutement de cette filière. Cette faculté de réévaluation ouvrirait la possibilité, qui ne pourrait intervenir avant le 1er janvier 2026, le cas échéant, de réviser le montant de la compensation, notamment de le diminuer.
L’amendement n° II-115 rectifié, présenté par Mmes Di Folco, Dumas et Noël, M. Brisson, Mme L. Darcos, M. Burgoa, Mmes Lavarde et Lassarade, M. Lefèvre, Mme Dumont, M. D. Laurent, Mme Belrhiti, MM. Gremillet, B. Fournier, Mouiller et Savary, Mmes F. Gerbaud et Ventalon, MM. Klinger, Perrin et Rietmann, Mme Gruny, M. Rapin, Mme Imbert, MM. Bas et Charon, Mmes Canayer, Puissat, M. Mercier et Raimond-Pavero et M. Genet, est ainsi libellé :
Après l’article 40 sexies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La compensation financière des charges résultant de l’organisation par les centres de gestion des concours et des examens professionnels d’accès aux cadres d’emplois de sapeurs-pompiers professionnels des catégories A et B, prévue au II de l’article 452-31 du code général de la fonction publique, est versée aux centres de gestion coordonnateurs dans le ressort desquels sont exercées les missions ainsi transférées.
La parole est à Mme Catherine Di Folco.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 40 sexies, et l’amendement n° II-115 rectifié n’a plus d’objet.
Après l’article L. 556-11 du code général de la fonction publique, il est inséré un article L. 556-11-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 556 -11 -1. – Par dérogation à l’article L. 556-11, la limite d’âge est fixée à soixante-treize ans pour les agents contractuels employés en qualité de médecin de prévention ou de médecin du travail. »
L’amendement n° II-1105, présenté par Mmes Apourceau-Poly, Cohen et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à Mme Cécile Cukierman.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-482 rectifié, présenté par M. Buffet, Mmes Di Folco, Canayer et M. Mercier, MM. Burgoa et Somon, Mme Deroche, MM. Frassa, Cardoux, Rapin et Piednoir, Mmes Puissat, Ventalon et Malet, MM. de Legge, Sol, Perrin, Rietmann, Reichardt, Sautarel, Savary, Brisson et Genet, Mmes Belrhiti, Chauvin, Berthet, Gruny et Gosselin, MM. Longuet et Lefèvre, Mmes Bellurot et Lassarade, M. Pellevat, Mme G. Jourda, M. B. Fournier, Mmes Dumont et Schalck, MM. Grand, Klinger, Belin, Saury et Sido, Mme Eustache-Brinio, M. Gremillet, Mme Imbert, MM. Favreau et E. Blanc, Mme Jacques et M. Bonhomme, est ainsi libellé :
Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
… – L’article L. 121-4 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’article L. 556-11-1 du code général de la fonction publique est applicable aux médecins contractuels engagés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration pour exercer les missions définies aux 4° et 7° de l’article L. 121-1 du présent code. »
La parole est à M. François-Noël Buffet.
Cet amendement vise à pérenniser la dérogation à la limite d’âge introduite à titre transitoire dans la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie au bénéfice des médecins contractuels engagés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).
Pour rappel, cette limite d’âge a été fixée à 73 ans, et ce jusqu’au 31 décembre 2022, c’est-à-dire dans quelques jours.
Chacun le sait, l’Ofii connaît toujours de sérieuses difficultés à recruter des praticiens. La situation s’est évidemment aggravée depuis le covid-19 et pour toutes les raisons que nous connaissons s’agissant du secteur médical. Dans ce contexte, il me semble important de pérenniser cette dérogation à la limite d’âge, sur le modèle de ce qui est proposé par le Gouvernement pour les agents contractuels employés par les pouvoirs publics en qualité de médecin de prévention ou de médecin du travail.
J’insiste sur le fait qu’il est important de prendre une décision si nous voulons que l’Ofii puisse, au-delà du 31 décembre prochain, poursuivre sa mission auprès des migrants, singulièrement en matière de santé.
J’émets un avis favorable sur cet amendement.
Il est dommage de se trouver ainsi acculé à prendre une décision. Ce sujet étant récurrent depuis plusieurs années, il faut s’interroger sur les raisons de la pénurie si l’on ne veut pas se trouver en difficulté.
Tant mieux s’il se trouve encore des médecins qui acceptent de travailler jusqu’à 73 ans, mais à l’heure où il est question de porter l’âge de la retraite à 65 ans, avouez que cette situation n’est pas à notre honneur.
Pour ne rien vous cacher, j’avais initialement prévu d’émettre un avis défavorable sur cet amendement afin de renvoyer le débat sur cette question à l’examen du projet de loi relatif à l’immigration, cette mesure et cette dérogation ayant été introduites dans la loi pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie de 2018.
Toutefois, en vous écoutant, monsieur le sénateur, monsieur le rapporteur général, je me suis rendu compte que la dérogation prenait fin le 31 décembre prochain. Or je doute que le projet de loi relatif à l’immigration puisse être adopté d’ici là.
M. Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances. Ça va être juste…
Sourires.
Aussi vais-je m’en remettre à la sagesse du Sénat, ce qui nous permettra de décider au cours de la navette parlementaire s’il y a lieu ou non de prolonger cette dérogation.
Les arguments avancés sont justes, y compris ceux du rapporteur général.
Vous reportez à 73 ans l’âge du départ à la retraite des médecins de prévention et des médecins du travail. Depuis 2016, vous le savez, les médecins hospitaliers peuvent rester en activité jusqu’à 72 ans, les agents contractuels employés en qualité de médecin de prévention par les collectivités territoriales jusqu’à 73 ans.
Vous ne pouvez pas renvoyer cette question au seul projet de loi relatif à l’immigration, car vous avez par ailleurs autorisé le maintien en activité des infirmiers et des médecins libéraux jusqu’à 72 ans dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Ce n’est pas sérieux ! On ne peut pas contourner le problème en nous renvoyant sans cesse à un autre projet de loi. Il faut assumer !
On ne peut pas annoncer une réforme des retraites ayant pour effet de reporter l’âge légal du départ à la retraite à 65 ans et continuer à prévoir des dérogations pour certaines professions, lesquelles ne permettront pas de résoudre le problème.
Je veux bien qu’on aille jusqu’à l’épuisement des médecins et des infirmiers, mais cela ne suffira pas à couvrir les besoins.
Tel était le sens de l’amendement n° II-1105.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 40 septies est adopté.
L’amendement n° II-944 rectifié, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Après l’article 40 septies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général de la fonction publique est ainsi modifié :
1° L’article L. 621-9 est abrogé ;
2° Les articles L. 621-10, L. 621-11 et L. 621-12 deviennent, respectivement, les articles L. 621-9, L. 621-10 et L. 621-11 ;
3° À la seconde phrase du troisième alinéa de l’article L. 9, la référence : « L. 621-12 » est remplacée par la référence : « L. 621-11 ».
II. – Le présent article entre en vigueur au 1er janvier 2023.
La parole est à M. le ministre délégué.
Cet amendement vise à corriger une erreur de codification dans le code général de la fonction publique.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 40 septies.
Je suis saisie de quatre amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° II-162 rectifié, présenté par MM. Pellevat et Klinger, Mmes Puissat et Belrhiti, M. Savary, Mme Noël et MM. Belin et Frassa, est ainsi libellé :
Après l’article 40 septies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code général de la fonction publique est ainsi modifié :
1° Le 2° de l’article L. 712-1 est abrogé.
2° L’article L. 712-7 est abrogé.
La parole est à Mme Sylviane Noël.
Cet amendement et le suivant, l’amendement n° II-164 rectifié, sont des amendements d’appel de mon collègue Cyril Pellevat.
Le premier vise à interpeller le Gouvernement sur l’injustice et la rupture d’égalité que représente le fait de n’inclure aucune commune de Haute-Savoie dans la liste des communes ouvrant droit à indemnité de résidence.
En effet, le code général de la fonction publique prévoit que les fonctionnaires résidant dans une commune où la vie est particulièrement chère disposent d’une prime de résidence. D’après une circulaire datant de 2001, cette prime est égale à 1 % en zone 2 ou 3 % en zone 1 du traitement brut, en fonction de la commune de résidence. Cette circulaire fixe également la liste des communes ouvrant droit à cette prime.
Lorsque l’on étudie cette liste de près, on se rend compte que sont en général classées en zone 2 les communes où le prix du mètre carré est supérieur de 25 % à la moyenne nationale, soit supérieur à 3 593 euros, et en zone 1 les communes où le prix du mètre carré est supérieur de 50 % à la moyenne nationale, soit supérieur à 4 300 euros.
Cependant, cette liste n’est pas mise à jour de manière automatique et aucun critère permettant d’établir la liste des communes ouvrant droit à cette prime n’est clairement fixé. De ce fait, certaines communes qui répondent aux critères informels ne sont pas incluses dans la liste et n’ouvrent donc pas droit à la prime de résidence.
C’est particulièrement le cas en Haute-Savoie, dont aucune commune n’est inscrite dans la liste de la circulaire. Pourtant, le prix du mètre carré est supérieur à 3 593 euros dans 58 % d’entre elles et à 4 300 euros dans une trentaine d’entre elles.
Cette situation est particulièrement injuste et inégalitaire pour les fonctionnaires du département, qui sont dans une situation identique, voire plus grave, que ceux qui vivent dans les communes incluses dans la circulaire.
Les parlementaires de la Haute-Savoie demandent depuis plusieurs années une réactualisation de la circulaire, alors que le pouvoir d’achat des fonctionnaires du département, par ailleurs soumis à une forte attractivité de la Suisse, ne cesse de se détériorer.
L’amendement n° II-164 rectifié, présenté par MM. Pellevat et Klinger, Mmes Puissat et Belrhiti, M. Savary, Mme Noël et MM. Belin et Frassa, est ainsi libellé :
Après l’article 40 septies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 712-7 du code général de la fonction publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« La prise en considération du lieu de résidence tient notamment compte du niveau de revenu, du coût de l’immobilier et du coût de la vie dans la commune de résidence par rapport à la moyenne nationale. »
Cet amendement a déjà été défendu.
Les deux amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° II-111 rectifié est présenté par Mme Blatrix Contat, M. Cardon, Mme Artigalas, MM. Bouad, Montaugé, Kanner, Mérillou, Michau, Pla, Redon-Sarrazy et Tissot, Mmes Lubin et Conconne, MM. Féraud et Fichet, Mme Jasmin, M. Jomier, Mmes Le Houerou, Meunier, Poumirol, Rossignol et M. Filleul, MM. Antiste, Assouline et J. Bigot, Mmes Bonnefoy et Briquet, M. Chantrel, Mme Carlotti, M. Cozic, Mme de La Gontrie, M. Devinaz, Mme Féret, MM. Jacquin, P. Joly, Lurel et Marie, Mmes Monier et Préville, M. Raynal, Mme S. Robert, M. Stanzione, Mme Van Heghe, MM. Temal, Sueur, Leconte et Kerrouche, Mme Harribey, MM. Durain, Bourgi et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
L’amendement n° II-165 rectifié bis est présenté par MM. Pellevat et Klinger, Mmes Puissat, Belrhiti et Noël et MM. Savary, Frassa et Belin.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 40 septies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la révision du dispositif de l’indemnité de résidence.
La parole est à M. Gilbert-Luc Devinaz, pour présenter l’amendement n° II-111 rectifié.
Cet amendement va dans le même sens que le précédent. À la Haute-Savoie, j’ajouterai le pays de Gex, dans le département de l’Ain.
L’indemnité de résidence est accordée de manière inégale. Les fonctionnaires nommés dans des communes qui ne sont pas inscrites dans la circulaire sont en situation de grande précarité. Les préfets de l’Ain et de la Haute-Savoie ont indiqué dans un rapport en 2016 que les difficultés d’accès au logement dans le Genevois français aggravent la situation du service public au point de mettre en péril sa continuité dans l’enseignement, la police, le réseau du Trésor public et la santé.
Le Gouvernement s’était engagé devant le Sénat à revoir cette question, considérant que les politiques sociales d’aide à l’accès au logement permettraient à des agents d’avoir accès à un logement adapté pour un coût connu et encadré.
Notre amendement vise donc à demander au Gouvernement la remise d’un rapport au Parlement sur la révision de l’indemnité de résidence.
La parole est à Mme Sylviane Noël, pour présenter l’amendement n° II-165 rectifié bis.
La commission demande le retrait des amendements d’appel n° II-162 rectifié et II-164 rectifié au profit des amendements n° II-111 rectifié et 165 rectifié bis, sur lesquels je m’en remettrai à la sagesse du Sénat.
Il n’est pas normal que cette circulaire n’ait pas été réévaluée depuis vingt ans. Je rappelle que la récente conférence sur les perspectives salariales de la fonction publique, qui s’est tenue en mars 2022, a conclu que l’indemnité de résidence « semble être devenue obsolète à la fois du fait de son montant trop modeste et de son zonage daté ».
Monsieur le ministre, j’invite le Gouvernement à actualiser ce dispositif.
Le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces quatre amendements d’appel sur l’indemnité de résidence, laquelle est en effet obsolète.
Vous le savez, nous avons engagé une réforme de l’organisation de la rémunération dans la fonction publique. La réforme de la haute fonction publique en a constitué une première étape. Il faut à présent que nous effectuions un tel travail pour l’ensemble de la fonction publique. L’indemnité de résidence fait partie des dispositifs que nous allons revoir.
Il faut revoir la rémunération de nos fonctionnaires, en tenant compte de nombreux indicateurs, notamment du coût de la vie dans les différents territoires. Cela implique de revoir l’organisation de l’indemnité de résidence. Je ne suis pas certain qu’un rapport du Gouvernement spécifiquement sur ce sujet soit nécessaire. Mon collègue Stanislas Guerini, ministre de la transformation et de la fonction publiques, se rendra régulièrement dans les assemblées pour évoquer ce sujet avec vous.
L’indemnité de résidence sera revue à cette occasion, mais ce n’est pas le seul sujet sur lequel nous serons amenés à nous pencher dans le cadre de la réforme de la fonction publique.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-111 rectifié et II-165 rectifié bis.
Les amendements sont adoptés.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi de finances, après l’article 40 septies.
I. – Le 2° du III de l’article L. 221-2 du code de la mutualité est ainsi modifié :
1° Après la première occurrence du mot : « employeur », sont insérés les mots : « ou une personne morale » ;
2° Après la première occurrence du mot : « entreprise », sont insérés les mots : « ou des agents employés par une personne morale » ;
3° Après la seconde occurrence du mot : « salariés », sont insérés les mots : « et les agents employés par la personne morale ».
II. – L’article L. 932-1 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Le présent article est également applicable aux opérations collectives à adhésion obligatoire conclues en application des articles L. 827-1 à L. 827-12 du code général de la fonction publique et de l’article L. 4123-3-1 du code de la défense. »
III. – Le I de l’article 76 de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation au premier alinéa, la participation d’un employeur public au financement d’un contrat collectif de protection sociale complémentaire auquel la souscription des agents est rendue obligatoire en application d’un accord prévu à l’article L. 827-2 du code général de la fonction publique ou de l’arrêté mentionné au II de l’article L. 4123-3 du code de la défense est exclue de cette assiette. »
IV. – Par dérogation au I de l’article 76 de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites, le remboursement prévu au II de l’article 4 de l’ordonnance n° 2021-175 du 17 février 2021 relative à la protection sociale complémentaire dans la fonction publique, versé aux agents publics de l’État et aux militaires, est exclu de l’assiette de cotisations mentionnée au I de l’article 76 de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 précitée.
V. – Les III et IV du présent article sont applicables à compter du 1er janvier 2022. –
Adopté.
À l’article L. 523-13 du code rural et de la pêche maritime, les mots : « chaque année » et, à la fin, les mots : « dans la limite de 50 p. 100 du montant reçu » sont supprimés. –
Adopté.
I. – Le 17° du I de l’article 128 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005 est abrogé.
II. – Le I de l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :
1° Les 4°, 5°, 13° et 28° sont abrogés ;
2° Sont ajoutés des 31° et 32° ainsi rédigés :
« 31° Un rapport sur les politiques de l’enfance. Ce rapport présente l’ensemble des moyens dédiés de l’État, de la sécurité sociale et des collectivités territoriales ;
« 32° Un rapport relatif au recours par l’État aux prestations de conseil réalisées par des personnes morales de droit privé ou des personnes physiques exerçant à titre individuel, sous réserve du secret de la défense nationale, de la conduite de la politique extérieure de la France, de la sûreté de l’État, de la sécurité publique, de la sécurité des personnes, de la sécurité des systèmes d’information et du secret des affaires et à l’exclusion des marchés entrant dans le champ d’application de l’article L. 1113-1 du code de la commande publique et de ceux que le ministre concerné estime nécessaire de ne pas diffuser dans le cadre de la protection du patrimoine scientifique et technique de la Nation.
« Ce rapport présente, pour les deux exercices précédents :
« a) La stratégie poursuivie en matière de recours au conseil extérieur ;
« b) Les transferts de compétences réalisés au bénéfice de l’administration ainsi que les mesures mises en œuvre pour développer et valoriser les compétences de conseil en interne ;
« c) Le montant par ministère, par mission et par programme des autorisations d’engagement et des crédits de paiement consacré aux dépenses de conseil extérieur et la part de ces dépenses dans le total des crédits alloués au ministère, à la mission et au programme ;
« d) La liste des prestations de conseil réalisées à titre onéreux ou relevant du champ d’application de l’article 238 bis du code général des impôts.
« Pour chacune de ces prestations, la liste indique l’objet résumé de la prestation, son montant, sa date de notification, sa période d’exécution, l’organisme bénéficiaire au sein du ministère et le prestataire.
« Les établissements publics dont les dépenses de fonctionnement constatées dans le compte financier au titre de l’avant-dernier exercice clos sont supérieures à 60 millions d’euros publient annuellement les mêmes éléments que ceux définis aux sept premiers alinéas du présent 32°.
« Ces informations sont publiées dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé. »
L’amendement n° II-1042, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :
Alinéa 1
Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :
I. – Le I de l’article 128 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005 est ainsi modifié :
1° Le 17° est abrogé ;
2° Le dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il inclut enfin des estimations de la fraude fiscale, globales et par impôt, en détaillant les méthodologies utilisées. »
La parole est à M. le rapporteur général.
L ’ amendement est adopté.
L’amendement n° II-117 rectifié, présenté par Mmes Di Folco, Dumas et Noël, M. Brisson, Mme L. Darcos, M. Burgoa, Mmes Lavarde et Lassarade, M. Lefèvre, Mme Dumont, M. D. Laurent, Mme Belrhiti, MM. Gremillet, Mouiller et Savary, Mme Ventalon, M. Klinger, Mme Gruny, M. Rapin, Mme Imbert, MM. Bas et Charon, Mmes Canayer, Puissat, M. Mercier et Raimond-Pavero et M. Genet, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Supprimer la référence :
La parole est à Mme Catherine Di Folco.
Cet amendement vise à rétablir le jaune budgétaire sur l’état de la fonction publique et les rémunérations, annexé au projet de loi de finances.
Le Gouvernement souhaite supprimer ce document budgétaire, car il serait redondant avec le rapport annuel sur l’état de la fonction publique publié par la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).
Il me semble pourtant nécessaire de conserver cette annexe, car les informations qu’il contient sont beaucoup plus riches et complètes que celles du rapport publié par la DGAFP, qui ne traite pas de toutes les thématiques abordées dans le jaune, comme les flux de personnel ou encore l’apprentissage dans la fonction publique.
Par conséquent, supprimer ce jaune budgétaire priverait le Parlement et l’ensemble des citoyens d’une source d’informations complètes.
Par ailleurs, la publication des jaunes budgétaires est prévue par la loi de finances et intervient nécessairement en même temps que le dépôt du projet de loi de finances, si bien que, dès la fin du mois de septembre, le Parlement dispose de l’ensemble des informations nécessaires pour mener son double travail législatif et de contrôle.
En revanche, le rapport de la DGAFP n’a pas de fondement législatif ; en outre, sa date de publication est très aléatoire et trop tardive pour permettre au travail parlementaire de se dérouler dans de bonnes conditions.
La commission demande le retrait de cet amendement. Le rapport de la DGAFP nous permet d’accéder sous forme dématérialisée à des données qui sont a priori plus complètes que dans le jaune et actualisées de manière plus régulière.
Je m’étonne que nous ayons une lecture différente de ces documents.
L’amendement n° II-117 rectifié est retiré.
L’amendement n° II-837 rectifié, présenté par M. Bazin, Mmes Assassi et Cukierman, M. Bascher, Mme V. Boyer, MM. Burgoa, Corbisez et Favreau, Mme N. Goulet, MM. Janssens et P. Joly, Mme Lavarde et MM. Meurant, Mizzon, Sautarel, M. Vallet et Wattebled, est ainsi libellé :
Alinéas 6 à 13
Remplacer ces alinéas par onze alinéas ainsi rédigés :
« 32° Un rapport relatif au recours aux prestations de conseil par l’État et ses établissements publics, les autorités administratives et publiques indépendantes, la Caisse des dépôts et consignations et les établissements publics de santé.
« Ce rapport comprend la liste des prestations de conseil réalisées au cours des cinq dernières années, à titre onéreux ou dans le cadre d’actions menées au profit des personnes morales relevant des catégories mentionnées à l’article 238 bis du code général des impôts.
« Pour chacune de ces prestations, la liste indique, sous réserve du secret de la défense nationale, de la conduite de la politique extérieure de la France, de la sûreté de l’État, de la sécurité publique, de la sécurité des personnes ou de la sécurité des systèmes d’information :
« a) La date de notification de la prestation et sa période d’exécution ;
« b) Le ministère ou l’organisme bénéficiaire ;
« c) L’intitulé et la référence de l’accord-cadre auquel se rattache la prestation, le cas échéant ;
« d) L’intitulé et le numéro d’identification du marché, l’intitulé et le numéro du lot et, lorsque la prestation se rattache à un accord-cadre, le numéro du bon de commande ou du marché subséquent ;
« e) L’objet résumé de la prestation ;
« f) Le montant de la prestation ;
« g) Le nom et le numéro de système d’identification du répertoire des établissements du prestataire et de ses éventuels sous-traitants ;
« h) Le groupe de marchandise auquel se rattache la prestation au sens de la nomenclature des achats de l’État. »
La parole est à Mme Éliane Assassi.
Il s’agit d’un amendement très important, transpartisan, dont l’objet est très clair : en finir avec l’opacité sur les prestations de conseil. Il résulte directement des travaux de la commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil et de la proposition de loi encadrant l’intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques, adoptés à l’unanimité par le Sénat le 18 octobre dernier.
Cet amendement est aussi un moyen de mettre le Gouvernement face à ses responsabilités et de lui dire que nous n’accepterons pas qu’il utilise l’article 49.3 de la Constitution pour dévitaliser notre proposition de loi.
L’affaire McKinsey et l’ouverture des enquêtes du parquet national financier démontrent que la transparence sur les cabinets de conseil n’est pas une option, mais une nécessité. Certes, le Gouvernement a publié un premier jaune en octobre dernier. Ce document est toutefois très insatisfaisant, car il ne contient aucune liste de prestations.
Qui aujourd’hui peut me dire quels cabinets de conseil travaillent pour l’État ? Pour quelle mission et pour quel montant ? La réponse est simple : personne, et c’est un problème.
Le Gouvernement a inséré un jaune dans la version du PLF sur lequel il a engagé sa responsabilité au titre de l’article 49.3 de la Constitution. Ce dispositif ne nous a pas surpris. C’est le même que celui que le Sénat a rejeté avec force en octobre dernier, le jugeant insuffisant.
Le Gouvernement se cache derrière le secret des affaires, refuse de publier les bons de commande des prestations, limite le périmètre des établissements publics concernés par la transparence en créant un seuil de 60 millions d’euros, sorti de nulle part.
Tout se passe comme si le Gouvernement souhaitait éviter que l’on puisse reconstituer la facture globale des prestations de conseil, que la commission d’enquête a pour sa part évaluée à au moins 1 milliard d’euros en 2021. Comme on dit, quand c’est flou, il y a un loup.
C’est pourquoi dix-sept d’entre nous, siégeant sur toutes les travées, proposent par cet amendement de faire véritablement la transparence sur le recours aux cabinets de conseil en revenant au texte adopté le 18 octobre dernier au Sénat.
M. Gabriel Attal, ministre délégué. Le Gouvernement demande le retrait de cet amendement, car il est satisfait.
Exclamations sur les travées du groupe CRCE.
Vous le savez, nous avons pris l’initiative de publier un premier rapport lors du dépôt du projet de loi de finances pour 2023, sans attendre qu’une disposition législative l’impose. En outre, l’article 40 decies du texte, sur lequel porte votre amendement, prévoit déjà la publication d’un rapport sur le recours aux prestations de conseil. Votre amendement, je le répète, me semble donc satisfait.
Par ailleurs, tel qu’il est rédigé, votre amendement, s’il était adopté, aurait pour effet d’appauvrir et de restreindre les informations qui seraient communiquées. Or je ne pense pas que tel soit votre objectif. À titre d’exemple, votre amendement tend à exclure du champ de ces informations la cartographie des compétences, qui est pourtant prévue à l’article 40 decies et dont l’établissement fait partie des recommandations de votre commission d’enquête.
Pour cette raison également, nous sommes défavorables à cet amendement, dont nous demandons le retrait.
Je vais essayer de vous inviter à émettre un avis favorable sur cet amendement, monsieur le ministre !
Je remarque que l’amendement vise explicitement, outre l’État et ses établissements publics, les autorités administratives et publiques indépendantes, la Caisse des dépôts et consignations, les établissements publics de santé, alors que votre texte se limite aux établissements publics dont les dépenses de fonctionnement sont supérieures à 60 millions d’euros. Tant qu’à faire, autant prévoir le contrôle de l’ensemble de ces établissements et autorités.
Monsieur le ministre, avec tout le respect que je vous dois, ne tournez pas autour du pot !
L’amendement dont sont cosignataires plusieurs de nos collègues ne vise qu’à reprendre les articles 3 et 4 de notre proposition de loi. Le jaune qui nous a été présenté au mois d’octobre, je suis désolé de le dire, monsieur le ministre, comporte de nombreuses lacunes. Par cet amendement, nous raccommodons les trous de la raquette.
Contrairement à vous, je ne pense pas que notre amendement soit satisfait, aussi je vous invite à intervenir pour que notre proposition de loi soit inscrite le plus rapidement possible à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée nationale afin que nous puissions avoir un débat de fond transpartisan.
Monsieur le ministre, nous n’allons pas avoir de nouveau ce soir le débat que nous avons eu ici à l’occasion de l’examen de la proposition de loi encadrant l’intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques.
Je pense toutefois que nous devons faire preuve d’honnêteté les uns envers les autres. Monsieur le ministre, vous ne pouvez pas nous dire que, tel qu’il est rédigé, l’article 40 decies répond aux recommandations de la commission d’enquête, dont les travaux ont débouché sur le vote à l’unanimité d’une proposition de loi.
Certes, l’article 40 decies prévoit la création d’un nouveau jaune, qu’il pérennise, mais il réduit considérablement le périmètre des données publiées.
Je ne reviens pas sur l’alinéa 13, qui prévoit, comme l’a indiqué M. le rapporteur général, que ne sont visés par l’obligation de présenter un rapport sur le recours aux prestations de conseil que les seuls établissements dont les dépenses de fonctionnement sont supérieures à 60 millions d’euros, alors que nous souhaitons pour notre part étendre plus largement cette obligation.
Par ailleurs, ce jaune ne contiendra pas un certain nombre d’autres éléments, sauf si le Gouvernement fait preuve de bonne volonté, la première année peut-être…
L’avantage du jaune budgétaire est qu’il permet de pérenniser la publication des données et ainsi de procéder à des comparaisons d’une année sur l’autre, indépendamment de la bonne volonté, ou non, dont fera preuve le Gouvernement.
La proposition que vous faites à travers cet article, monsieur le ministre, est en deçà des recommandations de la commission d’enquête, comme l’a dit la présidente Assassi. Il y a effectivement des trous dans la raquette, qui laissent passer plusieurs balles. De cela, nous ne voulons plus !
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 40 decies est adopté.
Le ministre chargé de l’économie est autorisé à souscrire pour le compte de l’État à une augmentation de capital en numéraire de la Banque de développement du Conseil de l’Europe d’un montant maximal de 711 millions d’euros de nouvelles parts, dont 218 millions d’euros de parts appelées et 493 millions d’euros de parts appelables.
L’amendement n° II-945, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Remplacer le nombre :
par le nombre :
et le nombre :
par le nombre :
La parole est à M. le ministre délégué.
Cet amendement vise à tirer les conséquences de l’adhésion de l’Ukraine à la banque de développement du Conseil de l’Europe, notamment en termes d’augmentation du capital. Il vise à actualiser les montants prévus à cet effet.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 40 undecies est adopté.
Le ministre chargé de l’économie est autorisé à abandonner tout ou partie de la créance détenue sur la société Air Austral SA au titre du prêt accordé par arrêté du 18 janvier 2022 et imputée sur le compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés » à hauteur de 30 millions d’euros en capital. Il est également autorisé à abandonner, en tout ou partie, les intérêts contractuels courus et échus.
Les décisions d’abandon de créance mentionnées au premier alinéa sont prises par arrêté. –
Adopté.
En vue d’éclairer la préparation du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale, le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er juin de chaque année, un rapport présentant le bilan des évaluations de la qualité de l’action publique menées, les propositions de réformes et d’économies associées ainsi que la liste des évaluations prévues pour l’année suivante. Le rapport relève notamment les dépenses fiscales inefficaces ou redondantes avec d’autres sources de financement et susceptibles d’être supprimées. Il identifie également les mesures d’amélioration de l’efficacité, de l’efficience et des coûts des politiques et des structures évaluées.
L’amendement n° II-1043, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 1
1° Au début
Ajouter la référence :
I. –
2° Première phrase
a) Remplacer le mot :
juin
par le mot :
avril
b) Après le mot :
menées
rédiger ainsi la fin de cette phrase :
et les propositions de réformes et d’économies associées.
II. – Compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :
…. – La liste des évaluations mentionnées au I est arrêtée par le Gouvernement au plus tard l’année précédant leur restitution au Parlement. Elle fait l’objet d’une information au Parlement lors du dépôt du projet de loi de finances initiale.
…. – Les évaluations mentionnées au I comportent :
- une liste des personnes physiques ou morales, privées ou publiques, entendues ou ayant participé directement ou indirectement à la réalisation des travaux ;
- une réponse adressée, le cas échéant, par les personnes ou organismes concernés par les observations ou les conclusions des travaux d’évaluation.
…. – À l’exclusion de celles qui relèvent du secret professionnel, médical, fiscal ou de l’instruction ou de celles qui touchent à la défense nationale ou à la sécurité intérieure ou extérieure de l’État, l’ensemble des données utilisées pour la réalisation des évaluations mentionnées au I sont mises à la disposition du public dans un format numérique largement réutilisable.
La parole est à M. le rapporteur général.
Cet amendement vise à renforcer le contenu des évaluations de la qualité de l’action publique et les modalités de restitution au Parlement, conformément à ce qui est prévu dans la loi de programmation des finances publiques.
Cet amendement vise à reporter du 1er avril au 1er juin la remise d’un rapport par le Gouvernement présentant le bilan des évaluations de la qualité de l’action publique et non des évaluations elles-mêmes. Il est nécessaire d’attendre que ces évaluations soient achevées afin d’établir ce bilan, qui permet chaque année d’identifier des points d’amélioration.
Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur cet amendement.
L ’ amendement est adopté.
L’amendement n° II-1176 rectifié bis, présenté par Mme Paoli-Gagin, MM. Capus, Malhuret, Grand, Guerriau, Chasseing, Wattebled et Decool, Mme Mélot et M. Lagourgue, est ainsi libellé :
Compléter cet article par les mots :
, notamment pour ce qui concerne la gestion des ressources humaines
La parole est à M. Jean-Pierre Grand.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 40 terdecies est adopté.
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport concernant la mise en place du fonds pour l’Ukraine et son potentiel renouvellement.
L’amendement n° II-1174 rectifié bis, présenté par M. Capus, Mme Paoli-Gagin, MM. Malhuret, Grand, Guerriau, Chasseing, Wattebled et Decool, Mme Mélot et M. Lagourgue, est ainsi libellé :
Remplacer le mot :
et
par les mots :
, des pistes d’amélioration envisagées et
La parole est à M. Jean-Pierre Grand.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 40 quaterdecies est adopté.
L’amendement n° II-145, présenté par Mme L. Darcos, M. D. Laurent, Mme Dumont, MM. Milon, Lefèvre et Frassa, Mme Di Folco, MM. Wattebled et Pointereau, Mme Gosselin, MM. Brisson, Savin, Janssens et Sol, Mmes Malet, Drexler et Belrhiti, MM. Cambon, Gremillet et Belin, Mme Bourrat, M. B. Fournier, Mme Billon, MM. Darnaud, Chatillon, Houpert et Decool, Mmes Sollogoub et Dumas, MM. Hingray et E. Blanc, Mmes Ventalon et Renaud-Garabedian, MM. Allizard et Bansard, Mme Borchio Fontimp, MM. Le Gleut, Genet et Levi, Mme Paoli-Gagin et M. Mandelli, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quaterdecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité économique et culturelle et le coût pour les finances publiques d’une diminution du taux de la taxe sur la valeur ajoutée de 20 % à 5, 5 % sur la vente de musique enregistrée.
La parole est à M. Antoine Lefèvre.
Cet amendement a pour objet de documenter l’impact budgétaire qu’auraient les conséquences, en matière économique et culturelle, de l’application d’un taux réduit à la vente de musique enregistrée. L’objectif est de faciliter les échanges sur ce sujet, qui ne peut être négocié qu’au niveau européen. Le rapport que nous demandons pourrait notamment évaluer le périmètre du taux réduit, l’impact d’une telle mesure sur l’ensemble de la chaîne de valeur – auteurs, artistes, producteurs, diffuseurs – et ses retombées sur le maintien de la diversité musicale, le pouvoir d’achat et en faveur de l’accès à la culture pour tous, partout sur le territoire.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Avant le 30 juin 2023, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les conditions de mise en place d’un dispositif dit de « taxe sur la valeur ajoutée circulaire » par lequel, au sein d’une filière donnée, les produits permettant de diminuer les externalités négatives, tant en matière environnementale qu’en matière de santé publique, du fait de leur éco-conception ou de l’usage de matériaux issus du recyclage, pourraient bénéficier d’un taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée afin d’être rendus plus compétitifs. Le rapport du Gouvernement évalue notamment la possibilité de mesurer les gains pour les finances publiques liés à la diminution de ces externalités négatives afin d’adapter en conséquence la réduction du taux de taxe sur la valeur ajoutée pour les produits concernés, de manière à ce que cette réduction ne grève pas le budget de l’État. Le rapport du Gouvernement précise enfin les évolutions du droit européen nécessaires à la mise en place d’un tel dispositif.
L’amendement n° II-1044, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. le rapporteur général.
Cet amendement vise, sans surprise, à supprimer la demande de rapport sur la mise en place d’une TVA circulaire.
L ’ amendement est adopté.
L’amendement n° II-1152 rectifié bis, présenté par M. Requier, Mmes M. Carrère et N. Delattre, MM. Gold, Guiol et Roux, Mmes Pantel et Guillotin et MM. Artano et Bilhac, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au 3° de l’article L. 312-107 du code des impositions sur les biens et services, les mots : « et L. 3333-2 » sont remplacés par les mots : «, L. 3333-2 et L. 5212-24 ».
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
Cet amendement de coordination vise à compléter le nouveau code des impositions sur les biens et services (CIBS) résultant de l’ordonnance prise fin 2021 refondant les droits d’accise. Il tend à en modifier l’article L. 312-107 afin de prendre en compte, dans les conditions prévues à l’article L. 5212-24 du code général des collectivités territoriales, l’affectation de l’accise perçue sur l’électricité aux autorités organisatrices de la distribution d’électricité.
Nous demandons le retrait de cet amendement, car celui-ci est satisfait. Le CIBS précise déjà que les modalités d’affectation de la taxe sont prévues à l’article L. 2333-2 du code général des collectivités territoriales, qui mentionne les EPCI. Dès lors, inutile d’alourdir ce PLF…
Monsieur Requier, l’amendement n° II-1152 rectifié bis est-il maintenu ?
L’amendement n° II-1152 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° II-1045, présenté par M. Husson, au nom de la commission des finances, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après l’article L. 83 A du livre des procédures fiscales, il est inséré un article L. 83 A bis ainsi rédigé :
« Art. L. 83 A bis. – Pour les besoins de l’application des deuxième à dernier alinéas du 2° du I de l’article 262 du code général des impôts, des agents de la direction générale des douanes et droits indirects dûment habilités disposent d’un droit d’accès direct aux informations détenues par la direction générale des finances publiques permettant de déterminer si les conditions prévues au a du même 2° sont respectées.
« Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article, la nature des informations consultables, les modalités de désignation et d’habilitation des agents ayant un accès direct à ces informations, ainsi que les conditions de traçabilité des consultations effectuées par ces agents. »
La parole est à M. le rapporteur général.
Cet amendement concerne la compétence des agents des douanes en matière de contrôle de la détaxe de TVA. Conformément aux préconisations de notre rapport sur la protection des données personnelles, nous proposons que les modalités d’application du dispositif permettant de procéder aux opérations de contrôle soient précisées par un décret en Conseil d’État.
Ce décret définirait la nature des informations consultables, encadrerait les modalités de désignation et d’habilitation des agents ayant accès à ces informations et fixerait les conditions de traçabilité des consultations effectuées par les agents habilités. Dans ce domaine, pour protéger les données personnelles, tout doit être réglé au millimètre.
Le Gouvernement demande le retrait de cet amendement, car la loi prévoit déjà la levée du secret fiscal pour l’échange d’informations entre la direction générale des finances publiques et la direction générale des douanes et droits indirects.
Vous proposez d’utiliser l’échange d’informations pour lutter contre la fraude à la détaxe touristique. J’y suis très favorable, mais il n’y a pas besoin d’une mesure législative pour cela. Si la création d’un traitement de données réclame un cadre et nécessite un avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, elle relève du pouvoir réglementaire.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré après l’article 40 quindecies.
L’amendement n° II-53 rectifié, présenté par Mme N. Goulet, M. Canévet, Mme Vermeillet et MM. Delcros et Delahaye, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le 2° du I de l’article 262 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« En cas de doute sur la réalité du domicile, les agents des douanes peuvent suspendre la procédure de remboursement jusqu’à ce que les justificatifs de domicile soient produits dans les conditions fixées par décret. ».
La parole est à M. Michel Canévet.
Cet amendement, un peu comme le précédent, a pour objet d’inscrire dans le code général des impôts la possibilité, pour les agents des douanes, de bloquer les reversements de TVA lorsqu’il y a suspicion de fraude.
Nous en demandons le retrait, au profit de l’amendement que nous venons d’adopter.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-1203 rectifié bis, présenté par Mmes N. Delattre et M. Carrère, MM. Gold et Guiol, Mme Pantel, MM. Requier et Roux, Mme Guillotin et MM. Artano et Bilhac, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le a des 1° et 1° bis du II de l’article L. 5211-29 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les recettes de la taxe ou de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères sont également prises en compte dans ce calcul lorsque ces dernières sont prélevées par un groupement de collectivités territoriales dont l’établissement public est membre et auquel il a transféré les compétences mentionnées à l’article L. 2224-13. Le groupement concerné transmet alors à l’administration fiscale les recettes de la taxe ou de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères qu’il prélève correspondant à l’établissement public lui ayant transféré la collecte et le traitement des déchets ; ».
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
Cet amendement a pour objet de faciliter le prélèvement de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères par la collectivité assurant la collecte des déchets.
Monsieur Requier, l’amendement n° II-1203 rectifié bis est-il maintenu ?
L’amendement n° II-1203 rectifié bis est retiré.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° II-1150 rectifié est présenté par MM. Le Gleut, Frassa et Bascher, Mme Belrhiti, M. Bouchet, Mme V. Boyer, M. Charon, Mme L. Darcos et MM. D. Laurent, Perrin, Rietmann, Saury et Somon.
L’amendement n° II-1250 est présenté par M. Leconte, Mme Conway-Mouret, MM. Chantrel, Temal et Kanner, Mmes Carlotti et G. Jourda, MM. Roger, Todeschini, M. Vallet, Vallini, Vaugrenard, Gillé et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 451-2 du code de l’éducation est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, les mots : « autres que ceux mentionnés à l’article L. 452-3 » sont supprimés ;
2° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Sur motivation spécifique, la garantie peut aussi être attribuée à une entité juridique particulière, liée par contrat ou statutairement à un établissement scolaire. »
La parole est à M. Ronan Le Gleut, pour présenter l’amendement n° II-1150 rectifié.
Si nous voulons atteindre l’objectif de doublement des effectifs dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger, il faudra réaliser des opérations immobilières pour développer les capacités d’accueil des établissements en gestion directe (EGD).
C’est pourquoi l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE) a besoin d’un mécanisme de financement compatible avec les exigences d’un investissement immobilier.
Dans la mesure où l’AEFE reste inscrite sur la liste des organismes divers d’administration centrale (Odac), l’emprunt lui est interdit. Cette difficulté a déjà été signalée, à la fois dans le rapport sur le contrat d’objectifs et de moyens de l’AEFE et dans le rapport pour avis sur le programme 185, « Diplomatie culturelle et d’influence », de la commission des affaires étrangères.
Cet amendement a pour objet de permettre le développement de projets immobiliers afin de favoriser l’expansion du réseau de l’enseignement français à l’étranger. Le développement d’un projet immobilier peut parfois nécessiter la mise en place d’une entité juridique distincte des établissements scolaires et dédiée à ce projet. L’entité dédiée serait alors liée à l’établissement scolaire.
Le dispositif actuel de garantie de l’État ne prévoit pas cette possibilité et cet amendement vise à répondre à ce besoin. Il propose également de ne plus exclure les EGD du dispositif de garantie.
La parole est à M. Jean-Yves Leconte, pour présenter l’amendement n° II-1250.
Cet amendement a pour objet de flexibiliser les possibilités d’obtention de la garantie de l’État pour des entités juridiques de nature privée qui développeraient des projets immobiliers pour des établissements homologués, mais aussi – et c’est une nouveauté – pour des EGD. Cela permettrait à l’AEFE de développer ces établissements, ce qui est absolument indispensable. Nous comptons sur un vote transpartisan, car il s’agit de donner un nouveau souffle au développement de notre réseau.
Ces amendements identiques visent à ce que des structures tierces, associatives ou privées, ayant signé une convention avec les établissements pour la réalisation d’opérations immobilières, puissent bénéficier de la garantie de l’État. Cela contribuerait à introduire un niveau de risque important en permettant à des établissements de créer des structures distinctes, de droit étranger, ou de participer à leur création. Ces structures pourraient bénéficier de la garantie de l’État sans être conventionnées avec lui.
Par ailleurs, l’amendement vise à ce que les EGD puissent également participer à ce type de montages. Ce serait une spécificité très étonnante. On imagine mal, en France, un collège public créer une entité immobilière privée, lever des fonds et obtenir sur ces derniers la garantie de l’État, sans davantage de contrôles.
J’avais émis le même avis sur un amendement similaire déposé sur le premier PLFR de 2022. Je maintiens cet avis défavorable, car il y aurait trop de risques.
Bloquer le développement d’un certain nombre d’établissements en n’adoptant pas cet amendement, n’est-ce pas un risque encore plus important ?
Nous précisons bien que, pour chaque dossier, la nature du lien serait examinée par la commission qui étudie les demandes de garanties de l’État. Je peux vous citer un certain nombre d’établissements qui disposent de moyens, par exemple à travers de fondations, mais qui sont bloqués, car leur statut les empêche de financer leurs projets immobiliers.
Ce que nous proposons est la seule solution qui ne présente pas de risques complémentaires. Je vous demande donc, monsieur le rapporteur général, de bien vouloir étudier à nouveau ce sujet – mais l’idéal serait que nous adoptions ces amendements.
Je mets aux voix les amendements identiques n° II-1150 rectifié et II-1250.
Les amendements sont adoptés.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré après l’article 40 quindecies.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° II-1154, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le chapitre unique du titre V du livre II du code de l’énergie est complété par un article L. 251-… ainsi rédigé :
« Art. L. 251 - … – Un décret définit les critères d’éligibilité à l’aide dite prime à la conversion pour un montant unique par catégorie de véhicule. »
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
Cet amendement vise à assouplir les conditions d’éligibilité à la prime à la conversion des véhicules. Il a pour objet d’appliquer un montant unique de prime par catégorie de véhicule, par exemple de 5 000 euros par véhicule rétrofité.
L’amendement n° II-1153, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le chapitre unique du titre V du livre II du code de l’énergie est complété par un article L. 251-… ainsi rédigé :
« Art. L. 251 - … – Un décret définit les critères d’éligibilité à l’aide dite prime à la conversion en adaptant le montant de cette prime à la taille du véhicule. »
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
Cet amendement vise à adapter le montant de la prime à la taille du véhicule. Les véhicules de petite taille bénéficieraient une prime d’un montant de 5 000 euros, les véhicules de plus de 3, 5 tonnes, de 15 000 euros.
Monsieur Requier, les amendements n° II-1154 et II-1153 sont-ils maintenus ?
Les amendements n° II-1154 et II-1153 sont retirés.
L’amendement n° II-1208 rectifié ter, présenté par M. Chaize, Mme Jacques, MM. Sautarel et Mandelli, Mmes Demas, Di Folco et Joseph, M. Meignen, Mme Richer, M. Piednoir, Mme Belrhiti, MM. Bouchet et Courtial, Mme V. Boyer, M. Burgoa, Mme Chauvin, M. Pointereau, Mme Dumont, MM. Charon, Daubresse, Chatillon, Pellevat, D. Laurent, Perrin et Rietmann, Mme F. Gerbaud, M. Savary, Mmes Gosselin et Puissat, MM. Mouiller, Lefèvre, Le Gleut, Paccaud et Gremillet et Mme Gruny, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article 248 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :
1° Au I, les mots : «, dans le cadre du plan de relance, » sont supprimés ;
2° Les deux premières phrases du III sont ainsi rédigées : « Ses conditions de mise en œuvre sont précisées par conventions conclues entre l’État, la Caisse des dépôts et consignations et l’Agence nationale de la cohésion des territoires pour une durée, renouvelable, de trois ans. La convention détermine notamment les objectifs poursuivis, la nature des actions entreprises, les responsabilités respectives de la Caisse des dépôts et consignations et de l’Agence nationale de la cohésion des territoires ainsi que les indicateurs de suivi des résultats du dispositif. »
La parole est à M. Patrick Chaize.
L’État s’est engagé à prolonger le dispositif des conseillers numériques France Services mis en place par la loi de finances pour 2021 et financé dans le cadre du plan de relance par le programme 364.
Le projet de loi de finances pour 2023 prévoit une enveloppe de 44 millions d’euros supplémentaires au sein du programme 349 de la mission « Transformation et fonction publiques ».
Cet amendement vise à tenir compte de cette évolution des modalités de financement du dispositif, qui ne sera plus uniquement abondé par des crédits issus du plan de relance à partir de l’année prochaine. C’est, en quelque sorte, un amendement de coordination.
Il vise par ailleurs à permettre à l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et à la Caisse des dépôts et consignations de signer des conventions avec d’autres organes de l’État souhaitant recourir au dispositif pour accompagner la dématérialisation des services publics.
Avec la fin du plan de relance, à partir de 2023, ces crédits relèveront en effet de la mission « Transformation et fonction publiques ». L’ANCT reprendra la mise en œuvre des conventions signées, effectuée ces deux dernières années par la Caisse des dépôts et consignations, qui a bien rempli sa mission.
La commission demande l’avis du Gouvernement sur cet amendement. Que va-t-il advenir, à court et moyen terme, des modalités de financement de ces conseillers numériques ? Quelle sera la part des collectivités territoriales dans ce financement ?
Nous avons fait le choix de pérenniser une mesure du plan de relance, qui avait vocation à être temporaire. Je vais être transparent : dans le cadre des négociations budgétaires, j’ai eu un vrai débat avec Stanislas Guerini sur l’opportunité de la prolonger. L’arbitrage rendu a été de le faire, avec une ligne budgétaire spécifique dotée de 44 millions d’euros, ce qui permettra de pérenniser l’emploi de près de 4 000 conseillers numériques.
Cet amendement vise à modifier les conditions de fonctionnement des conseillers numériques pour que des conventions soient conclues entre l’État, la Caisse des dépôts et l’ANCT. Je n’ai pas d’éléments montrant qu’il faudrait faire évoluer ce dispositif pour le rendre plus efficace.
Vous ne pouvez pas utiliser les 44 millions d’euros puisque, dans le dispositif, seuls les crédits du plan de relance sont visés. C’est pourquoi cet amendement a pour objet de permettre l’utilisation des nouveaux crédits. Si nous ne l’adoptons pas, le système sera bloqué.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-999 rectifié, présenté par Mme Vermeillet, MM. Laugier et Delahaye, Mme Ract-Madoux, MM. Canévet, Henno et Levi, Mmes Guidez et N. Goulet, MM. Cazabonne et Mizzon, Mme Gacquerre, M. Kern, Mme Loisier, M. Louault, Mme Morin-Desailly, M. Longeot, Mme Billon, MM. P. Martin, Delcros, Le Nay et Détraigne, Mmes Saint-Pé, Jacquemet, Férat, Perrot et Létard et M. Capo-Canellas, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le dernier alinéa de l’article 4 de l’ordonnance n° 2022-408 du 23 mars 2022 relative au régime de responsabilité financière des gestionnaires publics est complété par une phrase ainsi rédigée : « Un décret en Conseil d’État détermine les conditions d’accès aux documents, données et traitements couverts par un secret protégé par la loi ».
La parole est à Mme Sylvie Vermeillet.
L’article 4 de l’ordonnance n° 2022-408 du 23 mars 2022 relative au régime de responsabilité financière des gestionnaires publics a modifié les articles L. 141-5 et L. 241-5 du code des juridictions financières afin de prévoir que la Cour des comptes et les chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC) puissent, dans le cadre de leurs attributions, se voir communiquer tout document sans qu’aucun secret protégé par la loi puisse leur être opposé.
Cette rédaction, très large alors que la Cour des comptes et les CRTC disposent d’ores et déjà d’un droit de communication, soulève plusieurs inquiétudes quant à la protection des données sensibles et personnelles – secret médical, secret de la défense nationale, secret statistique – en l’absence de tout encadrement.
Le présent amendement a donc pour objet, afin de sécuriser cette procédure d’accès aux données et d’apporter les garanties nécessaires aux personnes potentiellement concernées, de renvoyer à un décret en Conseil d’État le soin de déterminer les modalités d’accès de la Cour des comptes et des CRTC aux documents, données et traitements couverts par un secret protégé par la loi.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 40 quindecies.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° II-965, présenté par MM. Gontard, Breuiller, Parigi, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique et Labbé, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mme M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le Gouvernement remet avant le 1er mars 2023 un rapport au Parlement détaillant l’impact des conventions fiscales internationales conclues notamment avec l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Égypte, les Émirats Arabes Unis, la Finlande, le Koweït, le Liban, Oman et le Qatar, ainsi que toute autre convention fiscale pertinente, sur les possibilités d’évitement de l’impôt. Ce rapport chiffre le manque à gagner pour les recettes publiques. Il évalue l’opportunité de réviser celles de ces conventions identifiées comme permettant l’évitement, légal ou illégal, de l’impôt.
La parole est à M. Daniel Salmon.
Cet amendement vise à ce que les services de l’État établissent une évaluation du manque à gagner pour les finances publiques résultant de l’utilisation détournée de conventions fiscales internationales conclues avec certains pays et qui sont mobilisées pour éviter l’impôt.
En vingt ans, le coût de la fraude fiscale effectuée grâce au détournement de conventions fiscales internationales dépasse les 33 milliards d’euros pour la France, et les 140 milliards pour le monde.
L’amendement est rédigé largement, de manière à couvrir également les relations conventionnelles de la France avec les États et territoires non coopératifs (ETNC). L’idée est d’introduire dans les conventions fiscales avec ces ETNC les standards les plus élevés de coopération, de mesures anti-abus et de possibilité de taxation des flux de revenus sortants : redevances, dividendes, intérêts… L’objectif est tout simplement de renflouer les caisses de l’État.
L’amendement n° II-52, présenté par Mme N. Goulet, M. Canévet, Mme Vermeillet et MM. Delcros et Delahaye, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Avant le 30 juin 2023, le Gouvernement remet au Parlement un rapport établissant le manque à gagner pour la France de conventions fiscales conclues avec le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn et Oman.
La parole est à M. Michel Canévet.
Cet amendement, bien défendu à l’instant, sollicite la remise d’un rapport sur nos conventions fiscales avec des pays du Moyen-Orient.
La commission émet un avis de sagesse que je qualifierais de contributive, madame la présidente.
Il est défavorable, car un rapport a déjà été rédigé sur le sujet en 2015. Sur le fond, je rappelle que ces conventions sont conclues entre États souverains, et qu’on ne peut donc pas les remodeler à notre guise. Avec 121 conventions, nous avons établi le second réseau de conventions au monde. Moderniser ces textes constitue donc un immense chantier diplomatique.
Nous pouvons commencer par réviser les anciennes conventions, qui prévoient parfois un taux nul de retenue à la source sur les dividendes. Vous avez cité les États du Golfe, mais c’est moins une question de pays que d’ancienneté de la convention. Nous renégocions par exemple une convention avec la Finlande, qui date d’une époque où une telle clause était presque systématique. Les conventions de ce type sont en cours de renégociation.
Il existe aussi des accords multilatéraux de lutte contre la fraude, comme le projet relatif aux bases d’imposition et aux transferts des bénéfices (BEPS, de l’anglais Base Erosion and Profit Shifting).
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 40 quindecies, et l’amendement n° II-52 n’a plus d’objet.
L’amendement n° II-183 rectifié, présenté par MM. Leconte et Chantrel et Mmes Conway-Mouret et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le Gouvernement présente au Parlement un rapport sur les effets du télétravail sur l’imposition des personnes résidentes en France et salariées à l’étranger ou aux personnes résidentes à l’étranger et salariées en France. Ce rapport devra tenir compte des dispositions intégrées aux conventions fiscales bilatérales liant la France à ses principaux voisins et proposer des voies pour éviter les inégalités de traitement et les chocs liés à la non-prolongation des dispositions temporaires prises par État pour éviter que le recours au télétravail n’ait des conséquences fiscales inattendues.
La parole est à M. Jean-Yves Leconte.
Depuis la pandémie de covid-19 en 2020, le télétravail s’est développé, y compris chez les travailleurs transfrontaliers. Ceux-ci sont soumis aux conventions fiscales bilatérales. Or des dispositions transitoires ont été adoptées par certains États pour que le télétravail n’ait pas d’impact sur la fiscalité. Avec leur disparition, des difficultés surviennent. Cet amendement a donc pour objet de demander au Gouvernement un rapport sur le télétravail chez les transfrontaliers, car ceux-ci ont eu trop de mauvaises surprises.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-184 rectifié, présenté par MM. Leconte et Chantrel et Mmes Conway-Mouret et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le Gouvernement présente un rapport au Parlement sur la situation des personnes impactées par les nouvelles interprétations, par les autorités grecques de la convention fiscale franco-grecque et par les autorités belges de la convention fiscale franco-belge, qui ont conduit des contribuables ayant des revenus devant être déclarés en France à devoir être doublement imposés en ayant à payer auprès des autorités locales des revenus qui n’étaient auparavant qu’imposés en France.
La parole est à M. Jean-Yves Leconte.
Je vais vous parler de fonctionnaires, monsieur le ministre. J’aimerais donc obtenir une réponse plus développée. Certains de nos compatriotes subissent en effet une interprétation différente de la convention bilatérale par leur État de résidence. Je pense à la Grèce, et surtout à la Belgique. Pour la Grèce, notamment pour les enseignants du lycée français, la convention a été renégociée. Mais certains cas doivent encore être traités. Quand la nouvelle convention fiscale sera-t-elle ratifiée ?
Avec la Belgique, une nouvelle convention a été négociée, mais n’est pas encore ratifiée. Elle ne répond pas aux difficultés des fonctionnaires français binationaux, qui sont doublement taxés depuis que la Cour de cassation belge a changé, il y a quelques années, l’interprétation de la convention existante.
Qu’allez-vous faire pour ces fonctionnaires, monsieur le ministre ? Cet amendement vise à demander un rapport sur la manière dont la France réagit à ces nouvelles interprétations des conventions fiscales par certains de nos partenaires.
Avec la Grèce, la nouvelle convention a été signée en 2022. Elle soumet les revenus des Français résidant en Grèce à une contribution exceptionnelle de solidarité qui, ne pouvant être assimilée à un impôt sur le revenu, n’était pas couverte par la convention initiale.
En Belgique, l’imposition des fonctionnaires ayant la double nationalité résulte d’un problème manifeste de communication entre les deux pays, qui a malheureusement pénalisé nos fonctionnaires. Une nouvelle convention devrait prochainement entrer en vigueur et résoudre le problème.
C’est au Gouvernement de nous dire de manière claire où en sont les discussions. Mais il n’est pas besoin d’un rapport pour cela. L’avis de la commission est donc défavorable.
Avec la Grèce, le nouvel avenant est rétroactif.
Avec la Belgique, la nouvelle convention fiscale signée en novembre 2022 lève les incertitudes qui pesaient sur la convention actuelle en prévoyant clairement le traitement réservé aux rémunérations publiques versées à des binationaux. Par ailleurs, les personnes qui ont fait l’objet des redressements en cause ont été invitées à demander l’ouverture de procédures amiables afin de remédier aux situations de double imposition.
Ces deux conventions seront prochainement examinées par le Parlement en vue de leur ratification. La rédaction d’un rapport ne semble donc pas nécessaire.
Non, je le retire, madame la présidente, après les explications données par M. le ministre.
Je souhaite néanmoins que nous poursuivions ensemble nos discussions sur ce sujet. En effet, il me semble que des zones d’ombre demeurent, en particulier sur la manière dont la nouvelle convention fiscale qui a été négociée entre la France et la Belgique traite, y compris de manière rétroactive, l’ensemble des difficultés rencontrées par les personnes concernées.
L’amendement n° II-184 rectifié est retiré.
L’amendement n° II-97, présenté par Mme N. Goulet, M. Canévet, Mme Vermeillet et MM. Delcros et Delahaye, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport concernant la mise en place de l’accord de coopération entre le Gouvernement de la République française et les gouvernements des États membres de l’Union monétaire ouest-africaine mettant fin au franc CFA.
La parole est à M. Michel Canévet.
Si vous me le permettez, madame la présidente, je présenterai dans le même temps les amendements n° II-51 et II-104, également déposés par Nathalie Goulet.
L’amendement n° II-1148 n’est pas soutenu.
J’appelle donc en discussion les amendements n° II-51 et II-104.
L’amendement n° II-51, présenté par Mme N. Goulet, M. Canévet, Mme Vermeillet et MM. Delcros et Delahaye, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Avant le 30 juin 2023, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le régime fiscal applicable aux crypto-actifs.
L’amendement n° II-104, présenté par Mme N. Goulet, M. Canévet, Mme Vermeillet et MM. Delcros et Delahaye, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
À compter de 2024, le Gouvernement annexe au projet de loi de finances un « jaune » budgétaire retraçant le recours des administrations et des ministères aux cabinets de conseils, et détaillant les prestations ainsi que les montants engagés.
Veuillez poursuivre votre présentation, monsieur Canévet.
L’amendement n° II-97 tend à demander un rapport sur l’accord de coopération entre la France et les pays de l’Union monétaire ouest-africaine mettant fin au franc CFA.
L’amendement n° II-51 a trait au régime fiscal des crypto-actifs.
Enfin, l’amendement n° II-104 tend à demander la production d’un jaune budgétaire supplémentaire.
La commission demande le retrait des amendements n° II-97, II-51 et II-104.
Le sujet du régime fiscal applicable aux crypto-actifs mériterait néanmoins que le Gouvernement nous précise l’état d’avancement des travaux en cours. Nous souhaitons notamment que la question soit abordée de nouveau dans le cadre du prochain budget.
Si la production d’un rapport n’est pas, me semble-t-il, le meilleur moyen d’agir, il me paraît important qu’un travail soit réalisé sur le sujet.
Monsieur Canévet, les amendements n° II-97, II-51 et II-104 sont-ils maintenus ?
Les amendements n° II-97, II-51 et II-104 sont retirés.
L’amendement n° II-963, présenté par MM. Breuiller, Parigi, Gontard, Benarroche et Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique et Labbé, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mme M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d’information sur le plan de réduction et de sortie des dépenses de l’État et dépenses fiscales significatives ayant un impact néfaste sur le climat ou la biodiversité. Il prend en compte en particulier les impacts sur le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la protection des espaces naturels, la ressource en eau, les pollutions et les déchets.
La parole est à M. Daniel Breuiller.
Le présent amendement vise à mettre en place un plan de réduction et de sortie des dépenses ayant un impact néfaste significatif sur le climat ou la biodiversité.
La France a pris des engagements parfois insuffisants, parfois bienvenus, comme la fin des garanties à l’export au 1er janvier 2025, et parfois tardifs, comme la fin des projets gaziers au 1er janvier 2035. Il est également essentiel de réduire significativement et de supprimer les niches fiscales néfastes pour le climat.
C’est pourquoi, alors que la nouvelle stratégie pour la biodiversité doit être achevée, nous proposons de concrétiser l’engagement pris de réduire progressivement et de réformer les subventions néfastes à la biodiversité.
Identifions les dépenses fiscales de l’État et fixons une trajectoire de réduction et de sortie claire et suivie, en cohérence avec nos engagements.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° II-1201 rectifié bis, présenté par M. Corbisez, Mme M. Carrère, MM. Gold et Guiol, Mme Pantel et MM. Requier, Roux, Artano et Bilhac, est ainsi libellé :
Après l’article 40 quindecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au plus tard le 1er janvier 2023, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la mise en place d’une tarification incitative sociale. Ce rapport aborde les conditions de mise en œuvre d’une tarification sociale, dans le cadre de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères incitative et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative.
La parole est à M. Jean-Claude Requier.
Cet amendement déposé par M. Corbisez tend à demander, au travers d’un rapport, une meilleure prise en compte des critères sociaux dans la tarification incitative en matière de déchets.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Les amendements n° II-1172 rectifié, II-1180 et II-1194 rectifié ne sont pas soutenus.
Le Gouvernement demande à rappeler pour coordination l’article d’équilibre et l’article liminaire.
En application de l’article 47 bis, alinéa 3, du règlement du Sénat, le Gouvernement demande qu’il soit procédé à une coordination sur l’article 26, article d’équilibre, et l’état A annexé, ainsi que sur l’article liminaire du projet de loi de finances pour 2023.
Quel est l’avis de la commission sur cette demande de coordination ?
Je consulte le Sénat sur cette demande de coordination formulée par le Gouvernement et acceptée par la commission.
Il n’y a pas d’opposition ?…
Le renvoi pour coordination est ordonné.
Nous allons procéder aux coordinations.
(Pour coordination)
Le Sénat a précédemment adopté l’article 26 et l’état A annexé dans cette rédaction :
I. – Pour 2023, les ressources affectées au budget, évaluées dans l’état A annexé à la présente loi, les plafonds des charges et l’équilibre général qui en résulte sont fixés aux montants suivants :
En millions d ’ euros*
Ressources (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)
Charges (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)
Solde
Budget général
Recettes fiscales** / dépenses***
Recettes non fiscales
Recettes totales nettes / dépenses nettes
À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l ’ Union européenne
72 006
72 006
Montants nets pour le budget général
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants
Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours
Budgets annexes
Contrôle et exploitation aériens
Publications officielles et information administrative
Totaux pour les budgets annexes
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :
Contrôle et exploitation aériens
Publications officielles et information administrative
Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours
Comptes spéciaux
Comptes d’affectation spéciale
Comptes de concours financiers
Comptes de commerce (solde)
Comptes d’opérations monétaires (solde)
Solde pour les comptes spéciaux
Solde général
* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d ’ euros le plus proche ; il résulte de l ’ application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.
** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).
*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).
II. – Pour 2023 :
1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :
En milliards d ’ euros
Besoin de financement
Amortissement de la dette à moyen et long termes
Dont remboursement du nominal à valeur faciale
144, 6
Dont suppléments d ’ indexation versés à l ’ échéance (titres indexés)
4, 9
Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau
Amortissement des autres dettes reprises
Déficit budgétaire
Autres besoins de trésorerie
Total
Ressources de financement
Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats
Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement
Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme
Variation des dépôts des correspondants
Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État
Autres ressources de trésorerie
Total
2° Le ministre chargé des finances est autorisé à procéder, en 2023, dans des conditions fixées par décret :
a) À des emprunts à long, moyen et court termes libellés en euros ou en autres devises pour couvrir l’ensemble des charges de trésorerie ou pour renforcer les réserves de change ;
b) À l’attribution directe de titres de dette publique négociable à la Caisse de la dette publique ;
c) À des conversions facultatives et à des opérations de pension sur titres d’État ;
d) À des opérations de dépôts de liquidités auprès de la Caisse de la dette publique, auprès de la Société de prise de participations de l’État, auprès du Fonds européen de stabilité financière, auprès du Mécanisme européen de stabilité, auprès des institutions et agences financières de l’Union européenne, sur le marché interbancaire de la zone euro et auprès des États de la même zone ;
e) À des souscriptions de titres de créances négociables émis par des établissements publics administratifs, à des rachats, à des échanges d’emprunts, à des échanges de devises ou de taux d’intérêt et à l’achat ou à la vente d’options, de contrats à terme sur titres d’État ou d’autres instruments financiers à terme ;
3° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année et en valeur nominale, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an est fixé à 119, 4 milliards d’euros.
4° Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » pour 2023 est fixé à 2, 60 milliards d’euros.
Le plafond de l’encours total de dette autorisé pour le budget annexe « Publications officielles et information administrative » pour 2023 est fixé à 0 euro.
III. – Pour 2023, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé au nombre de 1 960 371.
IV. – Pour 2023, les éventuels surplus mentionnés au 10° du I de l’article 34 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances sont utilisés dans leur totalité pour réduire le déficit budgétaire.
Il y a constatation de tels surplus si, pour l’année 2023, le produit des impositions de toutes natures établies au profit de l’État, net des remboursements et dégrèvements d’impôts, révisé dans la dernière loi de finances rectificative pour l’année 2023 ou, à défaut, dans le projet de loi de finances pour 2024, est, à législation constante, supérieur à l’évaluation figurant dans l’état A mentionné au I du présent article.
VOIES ET MOYENS
I. – BUDGET GÉNÉRAL
En euros
Numéro de ligne
Intitulé de la recette
Évaluation pour 2023
1. Recettes fiscales
11. Impôt net sur le revenu
Impôt net sur le revenu
12. Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles
13. Impôt net sur les sociétés
Impôt net sur les sociétés
13 bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés
Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés
13 ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés
Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés
14. Autres impôts directs et taxes assimilées
Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l’impôt sur le revenu
Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes
Prélèvements sur les bénéfices tirés de la construction immobilière (loi n° 63-254 du 15 mars 1963 art 28-IV)
Précompte dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi n° 65-566 du 12 juillet 1965 3)
Prélèvement exceptionnel de 25 % sur les distributions de bénéfices
Impôt sur la fortune immobilière
Taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux et de stockage
Prélèvements sur les entreprises d’assurance
Taxe sur les salaires
Cotisation minimale de taxe professionnelle
Cotisations perçues au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction
Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue
Taxe forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d’art, de collection et d’antiquité
Contribution des institutions financières
Taxe sur les surfaces commerciales
Cotisation nationale de péréquation de taxe professionnelle
Prélèvements de solidarité
Taxe sur les services numériques
Taxe d’habitation sur les résidences principales
Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010)
Cotisation foncière des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010)
Recettes diverses
15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette
16. Taxe sur la valeur ajoutée nette
Taxe sur la valeur ajoutée nette
17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes
Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d’offices
Mutations à titre onéreux de fonds de commerce
Mutations à titre onéreux de meubles corporels
Mutations à titre onéreux d’immeubles et droits immobiliers
Mutations à titre gratuit entre vifs (donations)
Mutations à titre gratuit par décès
Contribution de sécurité immobilière
Autres conventions et actes civils
Actes judiciaires et extrajudiciaires
Taxe de publicité foncière
Prélèvement sur les sommes versées par les organismes d’assurance et assimilés à raison des contrats d’assurance en cas de décès
Taxe additionnelle au droit de bail
Recettes diverses et pénalités
Timbre unique
Taxe sur les véhicules de société
Actes et écrits assujettis au timbre de dimension
Permis de chasser
Produit de la taxe additionnelle à la taxe sur les certifications d’immatriculation des véhicules
Droits d’importation
Contribution sur la rente inframarginale de la production d’électricité
ligne nouvelle
Autres taxes intérieures
Autres droits et recettes accessoires
Amendes et confiscations
Taxe générale sur les activités polluantes
Cotisation à la production sur les sucres
Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabac
Taxe et droits de consommation sur les tabacs
Garantie des matières d’or et d’argent
Taxe spéciale sur certains véhicules routiers
Autres droits et recettes à différents titres
Taxe sur les achats de viande
Taxe spéciale sur la publicité télévisée
Redevances sanitaires d’abattage et de découpage
Taxe sur certaines dépenses de publicité
Taxe de l’aviation civile
Taxe sur les installations nucléaires de base
Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées
Produits des jeux exploités par la Française des jeux (hors paris sportifs)
Prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos
Prélèvement sur le produit brut des paris hippiques
Prélèvement sur les paris sportifs
Prélèvement sur les jeux de cercle en ligne
Redevance sur les paris hippiques en ligne
Taxe sur les transactions financières
Impositions forfaitaires sur les entreprises de réseaux (affectation temporaire à l’État en 2010)
Autres taxes
18. Autres remboursements et dégrèvements d’impôts d’État
Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État, autres que ceux s’appliquant à l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques et la taxe sur la valeur ajoutée
2. Recettes non fiscales
21. Dividendes et recettes assimilées
Produits des participations de l’État dans des entreprises financières
Produits des participations de l’État dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers
Autres dividendes et recettes assimilées
22. Produits du domaine de l’État
Revenus du domaine public non militaire
Autres revenus du domaine public
Revenus du domaine privé
Redevances d’usage des fréquences radioélectriques
Produit de la cession d’éléments du patrimoine immobilier de l’État
Autres produits de cessions d’actifs
Autres revenus du Domaine
23. Produits de la vente de biens et services
Remboursement par l’Union européenne des frais d’assiette et de perception des impôts et taxes perçus au profit de son budget
Autres frais d’assiette et de recouvrement
Rémunération des prestations assurées par les services du Trésor public au titre de la collecte de l’épargne
Produits de la vente de divers biens
Produits de la vente de divers services
Autres recettes diverses
24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières
Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers
Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social
Intérêts des avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics
Intérêts des autres prêts et avances
Avances remboursables sous conditions consenties à l’aviation civile
Autres avances remboursables sous conditions
Reversement au titre des créances garanties par l’État
Autres remboursements d’avances, de prêts et d’autres créances immobilisées
25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites
Produits des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers
Produits des amendes prononcées par les autorités de la concurrence
Produits des amendes prononcées par les autres autorités administratives indépendantes
Recouvrements poursuivis à l’initiative de l’agence judiciaire de l’État
Produit des autres amendes et condamnations pécuniaires
Frais de poursuite
Frais de justice et d’instance
Intérêts moratoires
Pénalités
26. Divers
Reversements de Natixis
Reversements au titre des procédures de soutien financier au commerce extérieur
Prélèvements sur les fonds d’épargne gérés par la Caisse des dépôts et consignations
Divers produits de la rémunération de la garantie de l’État
Produits des chancelleries diplomatiques et consulaires
Redevances et divers produits pour frais de contrôle et de gestion
Prélèvement effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques
Prélèvements effectués dans le cadre de la directive épargne
Commissions et frais de trésorerie perçus par l’État dans le cadre de son activité régalienne
Frais d’inscription
Recouvrement des indemnisations versées par l’État au titre des expulsions locatives
Remboursement des frais de scolarité et accessoires
Récupération d’indus
Recouvrements après admission en non-valeur
Divers versements de l’Union européenne
Reversements de fonds sur les dépenses des ministères ne donnant pas lieu à rétablissement de crédits
Intérêts divers (hors immobilisations financières)
Recettes diverses en provenance de l’étranger
Remboursement de certaines exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties (art. 109 de la loi de finances pour 1992)
Soulte sur reprise de dette et recettes assimilées
Recettes accidentelles
Produits divers
Autres produits divers
3. Prélèvements sur les recettes de l’État
31. Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation globale de fonctionnement
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs
Dotation de compensation des pertes de bases de la taxe professionnelle et de redevance des mines des communes et de leurs groupements
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA)
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale
Dotation élu local
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la collectivité de Corse
Fonds de mobilisation départementale pour l’insertion
Dotation départementale d’équipement des collèges
Dotation régionale d’équipement scolaire
Dotation globale de construction et d’équipement scolaire
Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle
Dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle
Dotation de compensation de la réforme de la taxe sur les logements vacants pour les communes et les établissements publics de coopération intercommunale percevant la taxe d’habitation sur les logements vacants
Dotation de compensation liée au processus de départementalisation de Mayotte
Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires
Dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation des pertes de recettes liées au relèvement du seuil d’assujettissement des entreprises au versement transport
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la collectivité territoriale de Guyane
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit des régions au titre de la neutralisation financière de la réforme de l’apprentissage
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la Polynésie française
Soutien exceptionnel de l’État au profit des collectivités du bloc communal confrontées à des pertes de recettes fiscales et domaniales du fait de la crise sanitaire
Soutien exceptionnel de l’État au profit des régions d’outre-mer confrontées à des pertes de recettes d’octroi de mer et de taxe spéciale de consommation du fait de la crise sanitaire
Soutien exceptionnel de l’État au profit de la collectivité de Corse confrontée à certaines pertes de recettes fiscales spécifiques du fait de la crise sanitaire
Soutien exceptionnel de l’État au profit de Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Wallis-et-Futuna confrontées à certaines pertes de recettes fiscales spécifiques du fait de la crise sanitaire
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation de la réduction de 50 % des valeurs locatives de taxe foncière sur les propriétés bâties et de cotisation foncière des entreprises des locaux industriels
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation des communes et établissements publics de coopération intercommunale contributeurs au fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) subissant une perte de base de cotisation foncière des entreprises
Prélèvement exceptionnel sur les recettes de l’État de compensation du Fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO)
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre du soutien exceptionnel de compensation aux départements de la revalorisation du revenu de solidarité active
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre du soutien exceptionnel pour les communes et leurs groupements face à la croissance des prix de l’énergie et de la revalorisation du point d’indice de la fonction publique
Prélèvement exceptionnel sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales et des groupements de communes qui procèdent à l’abandon ou à la renonciation définitive de loyers
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation exceptionnelle pour la revalorisation des rémunérations versées aux stagiaires de la formation professionnelle
Fonds de sauvegarde au profit des communes au titre de l’énergie
Prolongation au titre de l’exercice 2023 de la compensation aux départements de la revalorisation du revenu de solidarité active
32. Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du budget de l’Union européenne
4. Fonds de concours et attributions de produits
RÉCAPITULATION DES RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL
En euros
Numéro de ligne
Intitulé de la recette
Évaluation pour 2023
1. Recettes fiscales
Impôt net sur le revenu
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles
Impôt net sur les sociétés
13 bis
Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés
13 ter
Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés
Autres impôts directs et taxes assimilées
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette
Taxe sur la valeur ajoutée nette
Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes
Autres remboursements et dégrèvements d’impôts d’État
2. Recettes non fiscales
Dividendes et recettes assimilées
Produits du domaine de l’État
Produits de la vente de biens et services
Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières
Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites
Divers
Total des recettes fiscales et non fiscales (I)
3. Prélèvements sur les recettes de l’État
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne
Total des recettes (I), nettes des prélèvements
4. Fonds de concours et attributions de produits
Fonds de concours et attributions de produits
II. – BUDGETS ANNEXES
En euros
Intitulé de la recette
Évaluation pour 2023
Contrôle et exploitation aériens
Redevances de route
Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour la métropole
Redevance océanique et redevances pour services terminaux de la circulation aérienne en outre-mer
Redevances de surveillance et de certification
Tarif de l’aviation civile (part de la taxe sur le transport aérien de marchandises et de la taxe sur le transport aérien de passagers)
Tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers
Contribution Bâle-Mulhouse
Frais d’assiette et recouvrement sur taxes perçues pour le compte de tiers
Recettes diverses
Produit de cession d’actif
Total des recettes et des ressources de financement
Fonds de concours et attributions de produits
Publications officielles et information administrative
Bulletin officiel des annonces des marchés publics
Bulletin des annonces légales et obligatoires
Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales
Journal officiel de la République française - Lois et Décrets
Vente de publications et abonnements
Prestations et travaux d’édition
Autres activités
Produit de cession d’actif
Total des recettes et des ressources de financement
Fonds de concours et attributions de produits
III. – COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE
§(En euros).
Numéro de ligne
Intitulé de la recette
Évaluation pour 2023
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers
Section : Contrôle automatisé
Amendes perçues par la voie du système de contrôle-sanction automatisé
Recettes diverses ou accidentelles
Section : Circulation et stationnement routiers
Amendes perçues par la voie du système de contrôle-sanction automatisé
Amendes forfaitaires de la police de la circulation et amendes forfaitaires majorées issues des infractions constatées par la voie du système de contrôle-sanction automatisé et des infractions aux règles de la police de la circulation
Recettes diverses ou accidentelles
Développement agricole et rural
Taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations agricoles
Recettes diverses ou accidentelles
Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale
Contribution des gestionnaires de réseaux publics de distribution
Recettes diverses ou accidentelles
Gestion du patrimoine immobilier de l’État
Produits des cessions immobilières
Produits de redevances domaniales
Participations financières de l’État
Produit des cessions, par l’État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement
Reversement de produits, sous toutes formes, résultant des cessions de titres, parts ou droits de sociétés détenus indirectement par l’État
Reversement de dotations en capital et de produits de réduction de capital ou de liquidation
Remboursement de créances rattachées à des participations financières
Remboursements de créances liées à d’autres investissements, de l’État, de nature patrimoniale
Versement du budget général
Pensions
Section : Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom
Personnels civils : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension
Personnels civils : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC
Personnels civils : retenues pour pensions : rachat des années d’études
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d’activité
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés hors l’État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d’activité
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres et détachés des budgets annexes
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension (hors allocation temporaire d’invalidité)
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors allocation temporaire d’invalidité)
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom
Personnels civils : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension
Personnels civils : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste
Personnels civils : contributions des employeurs : allocation temporaire d’invalidité
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres et détachés des budgets annexes
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)
Personnels militaires : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension
Personnels militaires : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC
Personnels militaires : retenues pour pensions : rachat des années d’études
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)
Personnels militaires : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension
Personnels militaires : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC
Recettes diverses (administration centrale) : Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) : transfert au titre de l’article 59 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010
Recettes diverses (administration centrale) : La Poste : versement de la contribution exceptionnelle de l’Établissement public national de financement des retraites de La Poste
Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels civils
Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels militaires
Recettes diverses (administration centrale) : compensation démographique généralisée : personnels civils et militaires
Recettes diverses (administration centrale) : compensation démographique spécifique : personnels civils et militaires
Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels civils
Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels militaires
Autres recettes diverses
Section : Ouvriers des établissements industriels de l’État
Cotisations salariales et patronales
Contribution au Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État et au Fonds des rentes d’accident du travail des ouvriers civils des établissements militaires
Compensations inter-régimes généralisée et spécifique
Recettes diverses
Autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives
Section : Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions
Financement de la retraite du combattant : participation du budget général
Financement de la retraite du combattant : autres moyens
Financement du traitement de membres de la Légion d’honneur : participation du budget général
Financement du traitement de membres de la Légion d’honneur : autres moyens
Financement du traitement de personnes décorées de la Médaille militaire : participation du budget général
Financement du traitement de personnes décorées de la Médaille militaire : autres moyens
Financement des pensions militaires d’invalidité : participation du budget général
Financement des pensions militaires d’invalidité : autres moyens
Financement des pensions d’Alsace-Lorraine : participation du budget général
Financement des pensions d’Alsace-Lorraine : autres moyens
Financement des allocations de reconnaissance des anciens supplétifs : participation du budget général
Financement des pensions des anciens agents du chemin de fer franco-éthiopien : participation du budget général
Financement des pensions des sapeurs-pompiers et anciens agents de la défense passive victimes d’accident : participation du budget général
Financement des pensions de l’ORTF : participation du budget général
Financement des pensions des anciens agents du chemin de fer franco-éthiopien : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives
Financement des pensions des sapeurs-pompiers et anciens agents de la défense passive victimes d’accident : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives
Financement des pensions de l’ORTF : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives
Financement des pensions de l’ORTF : recettes diverses
Total des recettes
IV. – COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
En euros
Numéro de ligne
Intitulé de la recette
Évaluation pour 2023
Accords monétaires internationaux
Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l’Union monétaire ouest-africaine
Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l’Union monétaire d’Afrique centrale
Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l’Union des Comores
Avances à l’audiovisuel public
Recettes
Avances aux collectivités territoriales
Section : Avances aux collectivités et établissements publics, et à la Nouvelle-Calédonie
Remboursement des avances de l’article 70 de la loi du 31 mars 1932 et de l’article L. 2336-1 du code général des collectivités territoriales
Remboursement des avances de l’article 14 de la loi n° 46-2921 du 23 décembre 1946 et de l’article L. 2336-2 du code général des collectivités territoriales
Remboursement des avances de l’article 34 de la loi n° 53-1336 du 31 décembre 1953 (avances spéciales sur recettes budgétaires)
Avances à la Nouvelle-Calédonie (fiscalité nickel)
Section : Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes
Recettes diverses
Taxe d’habitation et taxes annexes
Taxes foncières et taxes annexes
Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises
Cotisation foncière des entreprises et taxes annexes
Section : Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19
Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid-19
Prêts à des États étrangers
Section : Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France
Remboursement des prêts accordés à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France
Section : Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France
Remboursement de prêts du Trésor
Section : Prêts à l’Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers
Remboursement de prêts octroyés par l’Agence française de développement
Section : Prêts aux États membres de la zone euro
Remboursement des prêts consentis aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés
Section : Prêts et avances pour le logement des agents de l’État
Avances aux agents de l’État pour l’amélioration de l’habitat
Avances aux agents de l’État à l’étranger pour la prise en location d’un logement
Section : Prêts pour le développement économique et social
Prêts accordés au titre du soutien à la filière nickel
Prêts pour le développement économique et social
Prêts à la filière automobile
Prêts aux petites et moyennes entreprises
Prêts octroyés dans le cadre des programmes d’investissement d’avenir
Section : Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle
Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle
Section : Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19
Prêts et avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics
Remboursement des avances octroyées au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune
Remboursement des avances octroyées à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics
Remboursement des prêts et avances octroyés à des services de l’État
Remboursement des avances octroyées au titre de l’indemnisation des victimes du Benfluorex
Remboursement des prêts octroyés aux exploitants d’aéroports touchés par la crise de Covid-19 au titre des dépenses de sûreté-sécurité
Remboursement des prêts octroyés à Île-de-France Mobilités à la suite des conséquences de l’épidémie de covid-19
Remboursement des prêts destinés à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) à la suite des conséquences de l’épidémie de covid-19
Remboursement des prêts octroyés à la métropole d’Aix-Marseille-Provence au titre du financement des infrastructures de transports collectifs du quotidien
Remboursement des prêts octroyés à FranceAgriMer au titre des préfinancements de fonds européens
Total des recettes
L’amendement n° COORD-1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Dans l’état A, les évaluations de recettes sont modifiées comme suit :
III. Comptes d’affectation spéciale
en euros
en euros
N° de ligne
Intitulé de la recette
Évaluation pour 2023
Évaluation pour 2023
Participations financières de l’État
Versement du budget général
minorer de
Total des recettes
II. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 2 :
En millions d ’ euros*
RESSOURCES
CHARGES
SOLDE
Dont fonctionnement
Dont investissement
Dont fonctionnement
Dont investissement
Budget général
Recettes fiscales** / dépenses***
Recettes non fiscales
Recettes totales nettes / dépenses nettes
À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne
Montants nets pour le budget général
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants
Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours
Budgets annexes
Contrôle et exploitation aériens
Publications officielles et information administrative
Totaux pour les budgets annexes
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :
Contrôle et exploitation aériens
Publications officielles et information administrative
Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours
Comptes spéciaux
Comptes d’affectation spéciale
Comptes de concours financiers
Comptes de commerce (solde)
Comptes d’opérations monétaires (solde)
Solde pour les comptes spéciaux
Solde général
* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d ’ euros le plus proche ; il résulte de l ’ application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.
** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).
*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d ’ impôts d ’ État (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).
III. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 5 :
E n milliards d ’ euros
Besoin de financement
Amortissement de la dette à moyen et long termes
Dont remboursement du nominal à valeur faciale
144, 5
Dont suppléments d ’ indexation versés à l ’ échéance (titres indexés)
5, 0
Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau
Amortissement des autres dettes reprises
Déficit budgétaire
Autres besoins de trésorerie
Total
Ressources de financement
Émissions de dette à moyen et long termes nettes des rachats
Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement
Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme
Variation des dépôts des correspondants
Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État
Autres ressources de trésorerie
Total
IV. – En conséquence, à l’alinéa 12, le montant :
est remplacé par le montant :
La parole est à M. le ministre délégué.
Madame la présidente, ma présentation vaudra également défense de l’amendement de coordination portant sur l’article liminaire.
En ce qui concerne l’article d’équilibre, l’équilibre est amélioré de 29, 1 milliards d’euros. Ce montant inclut la correction de l’erreur sur la prise en compte du dégrèvement barémique – 4, 6 milliards d’euros – commise lors de la première partie du PLF.
Souvenez-vous, dès le lendemain, pour la transparence et la clarté des débats, j’étais intervenu en reconnaissant cette erreur.
Le nouvel article d’équilibre comprend également, à l’issue de l’examen de la seconde partie du PLF par le Sénat, une amélioration du solde de 33, 7 milliards d’euros, due essentiellement – je dois tout de même le préciser – à la suppression de missions entières.
Dire que 33 milliards d’euros d’économies ont été trouvés serait inexact, quand cela revient à supprimer intégralement la mission « Cohésion des territoires » – 17, 9 milliards d’euros –, qui finance notamment les aides personnalisées au logement (APL) ou les maisons France Services.
Si le projet de loi de finances pour 2023 était adopté dans sa rédaction issue du Sénat, les APL et les maisons France Services ne seraient plus financées, puisque les crédits de la mission « Cohésion des territoires » ont été rejetés !
De même, la mission « Administration générale et territoriale de l’État » – 4, 6 milliards d’euros –, supprimée, a vocation à financer le réseau préfectoral, mais aussi la confection des passeports et des cartes d’identité. C’est un sujet important pour beaucoup de Français.
Les crédits des missions « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » – 4 milliards d’euros – ou encore « Immigration, asile et intégration », qui comprenait 2 milliards d’euros pour l’hébergement des réfugiés ukrainiens, n’ont pas été adoptés non plus.
Par ailleurs, d’autres « économies » ne me semblent pas vraiment structurantes, comme la réduction de 1 milliard d’euros de la dotation pour aléas. Je souhaite que nous ayons le moins d’aléas possible et que nous n’ayons pas à l’utiliser, mais je doute qu’il s’agisse là d’une économie très structurante.
Bref, à la suite de ces décisions, le solde budgétaire s’établit désormais à –126, 2 milliards d’euros.
En conséquence, le solde de l’article liminaire serait amélioré de 1, 2 point pour s’établir à 3, 7 % du PIB. Je le répète cependant, cette amélioration est factice, puisqu’elle est issue de la suppression sèche de plusieurs politiques publiques.
Pas que, mais en grande partie ! Il n’y a plus de ministère de l’agriculture, il n’y a plus de ministère de la cohésion des territoires…
J’ai demandé à mon équipe de faire le calcul : si on rétablissait les ministères que vous avez supprimés, on arriverait, en intégrant certaines économies que vous avez votées – je ne les remets nullement en cause – à un déficit de 4, 7 % ou 4, 8 %, et non aux 4, 6 % que vous aviez prévus dans la loi de programmation des finances publiques issue du Sénat.
J’en ai fini avec la présentation des amendements de coordination.
Je tiens pour conclure à tous vous remercier, mesdames, messieurs les sénateurs, de votre participation assidue à l’ensemble des discussions sur ce projet de loi de finances.
Je propose de rendre un avis personnel, ce qui évitera de réunir la commission.
La présentation de M. le ministre tire les conséquences comptables, sur le solde budgétaire, des amendements qui ont été votés.
J’émets donc un avis favorable.
Notre groupe votera contre cet amendement de coordination. Il en fera de même sur celui qui concerne l’article liminaire.
Nous sommes pris dans la mâchoire ! Au départ, le projet de loi devait aboutir à une baisse des dépenses publiques. Finalement, vous avez raison, monsieur le ministre, le Sénat a procédé, par ses votes, à des suppressions de politiques publiques.
Ce n’est pas un problème de calcul : il est sincère et raisonnable, nous ne le contestons pas. La question de fond est la manière dont on aborde les politiques publiques de l’État et des collectivités territoriales. Une fois encore, ce soir, ces dernières ont été peu respectées.
L ’ amendement est adopté.
(Pour coordination)
Le Sénat a précédemment adopté l’article liminaire dans cette rédaction :
Les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques, les prévisions de solde par sous-secteur, la prévision, déclinée par sous-secteur d’administration publique, de l’objectif d’évolution en volume et la prévision en milliards d’euros courants des dépenses des administrations publiques, les prévisions de prélèvements obligatoires, de dépenses et d’endettement de l’ensemble des administrations pour l’année 2023, les prévisions pour 2023 de ces mêmes agrégats de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, ainsi que les données d’exécution pour l’année 2021 et les prévisions d’exécution pour l’année 2022 de ces mêmes agrégats s’établissent comme suit :
En % du PIB sauf mention contraire
Loi de finances initiale pour 2023
LPFP 2023-2027
Ensemble des administrations publiques
Solde structurel (1)
en points de PIB potentiel
en points de PIB potentiel
Solde effectif (1 + 2 + 3)
Dette au sens de Maastricht
Taux de prélèvements obligatoires
y compris Union européenne, nets des crédits d ’ impôt
hors crédits d ’ impôt
hors crédits d ’ impôt, en milliards d ’ euros
en %
en milliards d ’ euros
hors crédits d ’ impôt, en milliards d ’ euros
en %
Administrations publiques locales
Solde
Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)
Évolution de la dépense publique en volume (en %) (***)
Administrations de sécurité sociale
Solde
Dépense publique
hors crédits d ’ impôt, en milliards d ’ euros
en %
§(*) À champ constant.
§(**) Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.
§(***) À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.
L’amendement n° COORD-2, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Rédiger ainsi le tableau de l’article liminaire :
En % du PIB sauf mention contraire
Loi de finances initiale pour 2023
PLPFP 2023-2027
Ensemble des administrations publiques
Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)
Solde conjoncturel (2)
Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)
Solde effectif (1+2+3)
Dette au sens de Maastricht
Taux de prélèvements obligatoires (y.c UE, nets des CI)
Dépense publique (hors CI)
Dépense publique (hors CI, en Md€)
Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)
*
**
Administrations publiques centrales
Solde
Dépense publique (hors CI, en Md€)
Évolution de la dépense publique en volume (%)
***
Administrations publiques locales
Solde
Dépense publique (hors CI, en Md€)
Évolution de la dépense publique en volume (%)
***
Administrations de sécurité sociales
Solde
Dépense publique (hors CI, en Md€)
Évolution de la dépense publique en volume (%)
***
§(*) À champ constant.
§(**) Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.
§(***) À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.
La parole est à M. le ministre délégué.
L ’ amendement est adopté.
Mes chers collègues, nous avons achevé l’examen des articles de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2023.
La suite de la discussion est renvoyée à la prochaine séance.
Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée à aujourd’hui, mardi 6 décembre 2022 :
À quatorze heures trente :
Suite du projet de loi de finances pour 2023, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution (texte n° 114, 2022-2023) ;
Explications de vote sur l’ensemble du projet de loi de finances et scrutin public à la tribune de droit.
Explications de vote puis vote sur la deuxième lecture de la proposition de loi, modifiée par l’Assemblée nationale, visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée (texte de la commission n° 150, 2022-2023) ;
Explications de vote puis vote sur la proposition de loi sur le déroulement des élections sénatoriales, présentée par M. François-Noël Buffet (procédure accélérée ; texte de la commission n° 154, 2022-2023).
À vingt et une heures :
Débat préalable à la réunion du Conseil européen des 15 et 16 décembre 2022.
Personne ne demande la parole ?…
La séance est levée.
La séance est levée le mardi 6 décembre 2022, à une heure trente-cinq.